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Un ATR72-500 de la compagnie nationale Air Madagascar à destination de l’île de la Réunion a dû retourner à l’aéroport d’Ivato lundi. Après 35 minutes de vol, le pilote s’est résolu à faire demi-tour suite à un problème détecté au niveau du moteur. Bien qu’il ne soit obligé d’effectuer cette manœuvre, il l’a tout de même fait par prudence.  « Le pilote était certainement en mesure de continuer son vol jusqu’à destination et d’y faire les réparations nécessaires si besoin. Mais il n’a pas tort également de revenir à Ivato », rassure un ancien pilote. Après quelques réglages, l’aéronef est de nouveau opérationnel et a continué ses services. Plus de peur que de mal ainsi pour les passagers contrairement aux personnels navigants qui semblent s’habituer à ce genre de situation, notamment avec cet ATR72-500. Les informations partagées sur les réseaux sociaux indiquent en effet que cet appareil, appartenant à la compagnie EWA, tombe souvent en panne.

Une semaine après la chute dramatique et mortelle de la passagère d’un Piper, la jeune Britannique d’une vingtaine d’années répondant au nom d’Alana Cutland, son corps a été finalement retrouvé dans la Commune de Mahadrodroka dans le District d’Analalava, hier matin. C’étaient les gendarmes de l’opération de recherche et des membres du fokonolona, qui ont fait la découverte. Le cadavre de la jeune femme est déjà assez abimé, d’après une source. Notons qu’elle a chuté dans une zone boisée et se trouve sur une hauteur, d’où la difficulté des recherches. La source avance également que le corps retrouvé et veillé à bord d’un camion depuis hier sera récupéré par un hélicoptère ce jour. Après les enquêtes d’usage, le corps sera vraisemblablement remis à sa famille qui décidera si elle le rapatriera en Angleterre ou  l’incinérera à Madagascar. Rappelons que l’appareil a décollé d’Anjajavy le 25 juillet dernier et faisait cap sur la Capitale. A son bord, il y avait 3 personnes dont le pilote, la victime ainsi qu’une compatriote de celle-ci. Le terrible accident est survenu cinq minutes après le décollage et la victime a fait une chute d’au moins 1200 mètres dans le vide au-dessus d’une zone forestière. 

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La une du 7 août 2019

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Au nom des intérêts …

L’affaire Bekasy réapparait. La presse fait état de la résurgence sur la place publique de ce « dossier » que l’on croyait étouffé et classé …sans suite. Johnfrince Bekasy fait parler de lui de nouveau. Alors qu’il croyait toujours inaccessible et inattaquable comme ce fut le cas à l’époque du régime HVM, Bekasy n’est pas, loin de là, sorti de l’auberge. Toujours sous la coupe d’une « tourmente judiciaire » dixit un confrère d’autre quotidien de la place, l’ « affaire » refait surface. Selon le procureur en charge du dossier, Mahonjo Berthin, auprès du Pôle Anti-Corruption (PAC), l’instruction du dossier relatif à l’affaire dite « Bekasy » serait en phase d’être bouclée. D’ici quelques petits mois, celui qui se considère comme étant l’homme fort de l’ex-Faritany d’Antsiranana serait fixé sur son cas. Johnfrince Bekasy, originaire du grand Nord, clame toujours son innocence. Il persistait et signait qu’il disposait, entre les mains, tous les papiers justifiant son statut d’opérateur économique légal qui au fait concentrait ses activités dans l’exploitation de façon licite, selon ses propres dires, des richesses naturelles, entre autres, les bois  de rose. Inculpé pour « des faits de corruption et infractions financières dans le cadre de trafic de bois de rose », Bekasy écopait d’un mandat de dépôt, une mise en peine préventive, le 28 septembre 2015. En fait, après avoir comparu devant la Chaine pénale anti-corruption (CPAC), l’aïeule du Pôle Anti-corruption (PAC), Johnfrince Bekasy a dû passer quelques semaines en prison. Mais, comme par enchantement, l’homme « disparaissait » et se trouvait par miracle en dehors du territoire. En réalité, il a été discrètement libéré. Ainsi, le procureur de la Cour spéciale dans la lutte contre le trafic des bois précieux (bois de rose et d’ébène) Mahonjo Berthin confirma lors des rapports d’activité du PAC que l’instruction de ce dossier sulfureux arrive en phase finale.  Mais, d’autres dossiers aussi brûlants sont en instance de dénouement. Les affaires Mbola Rajaonah et celle Claudine Razaimamonjy et bien d’autres attendent leurs sorts.

Les scellages continuent. Après la Région de Betsiboka, la délégation du ministère des Mines et des Ressources stratégiques enchaîne avec celle de Diana. Effectivement, dans la Commune rurale de Betsiaka, plus précisément à 32 km de la ville d’Ambilobe, l’exploitation aurifère n’a aucune retombée sur les riverains, encore moins sur l’économie du pays ou les caisses de l’Etat malagasy. Pourtant, l’exploitation de Betsiaka date déjà de plusieurs décennies. « Ce genre de situation est inacceptable. Chaque acteur devra se conformer aux normes imposées à toute exploitation minière. La formalisation de ses activités reste la seule garantie de ses profits. Ce premier contrôle servira d’avertissement. Nous allons poursuivre nos actions afin de lutter contre le pillage des ressources minières dans les localités abritant des exploitations. Ainsi, les richesses enfouies dans notre sous-sol contribueront au réel développement de notre pays », a soutenu Fidiniavo Ravokatra, ministre des Mines et des Ressources stratégiques, le week-end dernier, au cours de ses échanges avec les opérateurs présents sur les lieux.

L’affaire du triple meurtre de Toamasina en mai 2019 connaît une nouvelle évolution. Récemment, le suspect principal prénommé Zaka ainsi que ses acolytes ont été arrêtés. L’assassinat de Francisco Perez (64 ans), cet expatrié de la Guadeloupe, de son épouse malagasy du nom de Soa Monica (48 ans) ainsi que l’enfant de 7 ans du couple en mai 2019, dans leur domicile du Dépôt 4 à Toamasina, avait défrayé la chronique. Les corps atrocement défigurés des malheureux ont été retrouvés dans leur domicile. Depuis, les soupçons pesaient sur un certain Zaka, qui n’est autre que le gardien au service de la petite famille. Ce dernier s’est enfui depuis le moment de la triple découverte macabre.  Depuis, la Brigade criminelle qui enquête sur cette triste affaire, sous la houlette du commissaire Gerverin Raelison,  n’a pas chômé. Elle a reçu un renseignement comme quoi le gardien fuyard se serait caché à Masomeloka, Mahanoro. Et qu’il n’était pas seul. Ses supposés complices s’y trouvent également. Vendredi dernier, un certain Bary Jean, un autre suspect potentiel fut arrêté en premier. D’ailleurs, le concerné a fait l’aveu et a indiqué où se sont cachés Zaka et sa femme. Le même jour, cette dernière fut également interpellée. Quant à Zaka, il a réussi à prendre la poudre d’escampette. Cependant, il n’a pas pu aller loin car hier, il était tombé à son tour dans le piège des Forces de l’ordre.

De grands travaux routiers. Le groupe de la Banque africaine du développement (BAD) a lancé officiellement, hier, le projet d’aménagement de corridors et de facilitation du commerce (PACFC). L’événement s’est tenu au Carlton, Anosy. Dans le cadre dudit projet, les partenaires techniques et financiers ainsi que le ministère de l’Aménagement du territoire, de l’Habitat et des Travaux publics vont collaborer ensemble dans l’aménagement de la RN 9 et de la RN 12A. Les bailleurs de fonds ont alors octroyé 217 millions de dollars pour désenclaver les Régions du Sud. « Les infrastructures routières jouent un rôle essentiel dans le développement économique. PACFC travaille alors l’axe RN 12A reliant Vangaindrano et Fort-Dauphin  ainsi que la RN 9 entre Analamisalampy et Manja. Une fois ce projet effectué, il sera facile d’accéder aux différentes Régions du Sud puisque les infrastructures routières sont améliorées. Les Régions seront alors interconnectées et les producteurs locaux ne rencontreront plus de difficulté à écouler leurs produits. Ce projet débloquera ainsi le potentiel économique des quatre Régions du Sud dont la population est estimée à plus de 3 millions d’habitants », explique Razafimahefa Ando Nantenaina, coordinateur du projet.

Les Jeux africains sont le rendez-vous incontournable des sportifs du continent. Et afin de se qualifier pour les Jeux Olympiques  « Tokyo 2020 », au Japon, les Jeux Africains, à Rabat, au Maroc, restent une étape obligatoire. Prévue du 19 au 31 août 2019, la 12ème édition des Jeux africains donne rendez-vous à plus de 6000 athlètes issus de 54 pays du continent dont Madagascar. 28 disciplines sont au programme au cours de la compétition, parmi lesquelles 18 seront qualificatives pour les J.O de Tokyo 2020. Le travail s'enchaîne pour le ministère de la Jeunesse et des Sports à la Place goulette. Après la CAN et les Jeux des Iles, place maintenant aux Jeux africains. Madagascar sera représenté dans 11 disciplines parmi les 26 à concourir durant les Jeux. Il s’agit de l'Athlétisme, L'Haltérophilie, le Basketball, l'Escrime, Judo, Lutte, Boxe, Taekwondo,  Tennis de table, Tennis et le Karaté. L’Escrime est l’une des nouvelles disciplines qui entrent en lice, après le  Mondial de Budapest et les Jeux africains de la Jeunesse. Cette fois, Madagascar ne compte pas faire une simple figuration à ce rendez-vous continental. Le ministère de la Jeunesse et des Sports dirigé par Tinoka Roberto Raharoarilala compte confirmer l’ascension du sport malagasy durant ces Jeux au Maroc. Madagascar aura à défendre ses titres et médailles dans certaines disciplines comme l'Haltérophilie, le Basket, la Boxe et le Karaté. Seuls les médaillés d’or dans les disciplines aux Jeux des Iles de l’océan Indien (JIOI), qui se sont tenus à l’Ile Maurice, seront qualifiés pour la Grande île. Le ministre de la Jeunesse et des Sports Tinoka Roberto soutient les efforts fournis pas nos sportifs et reste à l'écoute de toute disposition visant à améliorer leurs conditions afin de multiplier nos chances de résultats bien que le moral et les conditions physiques restent un des facteurs clés. 

Ce sera pour une autre occasion. Dès l’annonce de la venue du Pape François à Madagascar, des catholiques se sont tout de suite attendus à la canonisation de la bienheureuse Victoire Rasoamanarivo, la première Malagasy élevée à ce rang. Effectivement,  béatifiée le 30 avril 1989 à  Antananarivo par le Saint Pape Jean Paul II, les fidèles ont pensé que 30 ans après, elle sera canonisée. Toutefois, ce ne sera pas pour cette fois-ci. Et, même si la canonisation n’est pas au programme, le Pape François visitera quand même la tombe de la bienheureuse, le 07 septembre prochain. « Le Pape vient ici pour une visite apostolique, c’est pour cela que la canonisation de la Bienheureuse Victoire Rasoamanarivo ne figure pas dans le programme. En tout cas, la visite de sa tombe montre déjà le grand intérêt que lui porte le Pape François. C’est déjà un grand signe de respect. Une attention particulière tendant déjà vers cette canonisation. Mais les autorités devront veiller à la bonne élaboration du dossier et au respect des procédures pour arriver à cela », précise  le père Germain Rajoelison, vice-coordinateur de la visite du Pape  à Madagascar, hier, lors de la présentation du programme officiel du voyage apostolique du Pape François au Mozambique, à Madagascar et à Maurice, au siège de la Nonciature à Ivandry. En dehors de cette visite, le programme sera bien rempli avec la grand-messe au domaine diocésiain de Soamandrakizay  et la visite de la ville de l’amitié « Akamasoa », sans oublier les diverses

« Je m’engage solennellement devant vous aujourd’hui que je défendrai  cet avant-projet de loi au niveau du gouvernement sans ôter l’esprit dont vous l’aviez concocté ». Ces propos sont de la ministre de la Communication et de la Culture (MCC), Lalatiana Andriatongarivo Rakotondrazafy, en réponse au souhait du président de l’ordre des journalistes de Madagascar (OJM), Gérard Rakotoniriana. Celui-ci lors de la restitution nationale de l’avant-projet de loi sur la communication médiatisée, hier au Carlton et avant de remettre le dossier final à la ministre, a émis une certaine réserve. « On souhaiterait que l’esprit auquel les patrons de presse et les journalistes consultés à travers les consultations régionales ne soit pas bafoué et modifié. On compte sur vous pour que cet avant-projet de loi soit validé tel quel en conseil de Gouvernement et conseil des ministres et voté ensuite  à l’assemblée nationale et au sénat », lance le Président de l’OJM avant de procéder à la remise de documents de 12 pages renfermant les modifications apportées à la loi  controversée 2016-029 du 14 juillet à la ministre  Lalatiana Andriatongarivo Rakotondrazafy. Le tout sous les yeux des deux députés élus, respectivement président de la commission communication et président de la commission juridique en l’occurrence Fetra Rakotondrasoa et Idealson. En ouveture de la cérémonie d’hier, le Dg de la communication au sein du ministère, Fanahimanana Tiaray a rappelé les étapes réalisées par son équipe  et celle de l’OJM avant d’aboutir à cette restitution nationale. Rakotondratafika Henintsoa, directeur des affaires juridiques du MCC, quant à lui, a exposé durant une demi-heure les modifications apportées à partir des désidérata des principaux acteurs de la communication.  Dirigeante du Mouvement pour la Liberté d’Expression (MLE) à l’époque de la grande contestation de la majorité de la presse envers cette loi qualifiée de liberticide et votée en forceps par les deux Chambres, l’actuelle ministre de la Communication est certainement la plus qualifiée  pour défendre la cause. « Cela fait exactement 1120 jours aujourd’hui  que nous les journalistes avons refusé l’application de cette loi. Sa modification est inscrite sur mon contrat programme avec le Président de la République et le Premier ministre, c’est maintenant chose faite », se réjouit la ministre de la Communication et de la Culture. Mais auparavant, elle a retracé avec émotion la lutte menée par le MLE depuis le mois de juin 2016, interpellation des dirigeants,  manifestations, marche, sensibilisation de la communauté internationale etc… Le tout à travers un documentaire télévisé projeté dans la salle hier et rappelant à tous la mobilisation sans précédent du milieu des médias malagasy. 

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Editorial

  • Poreux !
    On ne cesse de dénoncer. A l’allure où vont les choses, ce ne sera pas demain la veille où l’on s’arrêtera d’interpeler. Le Chef de l’Etat, Rajoelina Andry Nirina, patron des patrons du régime Orange, plus d’une fois, tape sur la table devant certains faits qu’il juge inadmissibles compromettant l’avenir du pays. Homme ou femme politique proche du régime ou à l’opposé du pouvoir monte au créneau et tire la sonnette d’alarme sur la persistance de certains cas troublants qui frisent la gabegie dans le pays. Société civile, simples citoyens et certains prélats d’église n’ont de cesse d’attirer l’attention de tous en particulier les dirigeants du pays sur le risque d’une dégénérescence incontrôlée. La majorité silencieuse, comme son nom l’indique observe dans le silence. En réalité, préoccupée par les actes quotidiens de survie, la grande majorité de la population n’a pas le temps de voir autour d’elle.

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