A nouveau, un autre corps venait d’être retrouvé sous les décombres. Après 5 jours et de nuits de lutte acharnée, c’est la mi-victoire pour les pompiers et leurs partenaires dans leurs tentatives communes pour retrouver les corps de victimes restées sous terre sur le flanc de colline situé à Tsimialonjafy-Mahamasina, théâtre d’une tragédie liée à un glissement de terrain. Vers la fin de matinée d’hier, les pompiers ont de nouveau localisé puis dégagé une autre dépouille, celle d’un adulte. Ce dernier fut repéré par ses mains et surtout par l’odeur de décomposition avancée. Ce qui ramène donc à deux le nombre de cadavres retrouvés, sur les quatre déclarés portés disparus. Les secouristes, portant des masques, ont recherchés ces corps dans les pires conditions depuis le week-end dernier. Et encore, il a fallu enlever l’énorme bloc de pierre qui était tombé sur les restes d’une victime. « La dépouille en question se trouve à un mètre sous terre. Ce qui explique ces complications », a affirmé un commandant du Corps de protection civile (CPC).
Pour avoir une idée de la difficulté de la tâche et surtout du danger qui les guette à tout moment, 150 secouristes issus de différentes entités dont les sapeurs-pompiers, les militaires du CPC, les éléments de la Police et ceux de la Gendarmerie nationale, les scouts, et enfin la société Colas, sont engagés actuellement sur le terrain. A propos, il s’avère finalement quasi impossible d’introduire du matériel lourd, type BTP comme une pelle mécanique pour soulever les décombres à cause de la configuration géographique particulièrement défavorable du site de la catastrophe. Le fait de l’acheminer à travers tout ce chemin escarpé dont l’escalier dit 416, est impensable. « Or, s’il y avait une accessibilité de cette pelle mécanique à l’endroit, cela aurait pu faciliter la tâche », commente un officier, chef d’équipe de la Gendarmerie.
Après une campagne sans suspens, le président sortant du comité olympique malagasy Siteny Randrianasoloniaiko est réélu à sa propre succession pour un quatrième mandat qui le maintiendra à la tête du comité olympique national jusqu’en 2023.
« Ecce Homo » (Voici l'homme) s'écria le Gouverneur de la Palestine, le Ponce Pilate, au moment où il livra aux mains des Juifs un « homme » qui s'était pris pour Roi d'Israël et encore plus Fils de Dieu, un certain Jésus de Nazareth. Le Haut représentant de César au pays de David se dessaisit du « dossier » de cet « homme » innocent pour laisser aux « griffes » des grands chefs religieux. On le savait à quel jugement implacable l'attendait. C'était en Palestine ! Il y a 2.000 ans.
Une entité méritante. La Caisse nationale de prévoyance sociale (CNaPS) vient d'obtenir un certificat international de l'excellence attribué par l'Association internationale de sécurité sociale. Il s'agit, rappelons-le, d'une récompense internationale accordée suite aux efforts déployés par la Caisse pour promouvoir la sécurité sociale à Madagascar. En fait, le taux de couverture sociale dans le pays reste encore faible malgré les multiples activités entreprises, d'où la nécessité de les renforcer. Pour y arriver, la CNaPS mise sur la communication. La mise en œuvre de ses diverses politiques relatives à la redevabilité, la transparence, l'accessibilité, la sécurité sociale et l'excellence font désormais partie de sa politique de communication pour 2018 - 2022.
Mise à part, bien entendu, l'attitude négative des mauvais perdants, l'accession de Andry Rajoelina à la magistrature suprême du pays est accueillie favorablement aussi bien sur le plan interne qu'à l'international. D'une manière générale, l'optimisme est de mise et beaucoup s'attendent à un changement drastique dans la manière de gérer les affaires nationales et surtout, à une amélioration significative de la situation économique du pays. D'aucuns prédisent même que ce sera sous Andry Rajoelina que Madagascar retrouvera le trio de tête en Afrique, place qu'il a occupée lors de la première République et deviendra le dragon de l'océan Indien. Ce qui n'est nullement impossible.
Un vent de panique souffle sur des anciens hommes forts du régime d'Hery Rajaonarimampianina depuis la chute de l'ancien Président malagasy, largement battu au scrutin présidentiel du mois de novembre dernier. Le nouveau pouvoir veut lâcher ses limiers sur les traces de tous ceux soupçonnés d'avoir puisé inconsidérément dans les caisses de l'Etat à seule fin de s'enrichir. Lors de son premier discours, à la suite de sa prestation de serment samedi dernier, Andry Rajoelina a affirmé sa volonté de mettre fin à l'impunité et d'instaurer des règles de bonne gouvernance afin de rétablir l'image de l'Etat aux yeux de ses concitoyens et de l'étranger.
A l'approche de la proclamation des nouveaux membres du Gouvernement de Ntsay Christian, des candidats douteux se font entendre. Prévue pour aujourd'hui ou demain, cette liste est jalousement gardée par les ayants droit dans le cercle des Dieux. Cela n'empêche pas tout de même certains à claironner sur le toit leur probable nomination à un tel poste ministériel tandis que d'autres font tout pour attirer l'attention des décideurs quitte à collecter des signatures de leurs « futurs subalternes ».
A grande vitesse ! La gestion des affaires nationales évolue de manière rapide. Deux jours après l’investiture du nouveau Président, Andry Rajoelina, le nom du Premier Ministre est déjà connu. Au cours d’une déclaration faite par la Présidence au palais d’Iavoloha hier, Christian Ntsay est reconduit à son poste de Chef du Gouvernement. Nommé le 11 juin 2018 à la suite de la manifestation pour le changement menée par les députés sur la place du 13 mai, Christian Ntsay a occupé la place de locataire de Mahazoarivo pendant 6 mois avant de démissionner avec son gouvernement samedi dernier. Après cette reconduction, il sera donc aux côtés du numéro de l’Exécutif pour réaliser le programme et les promesses de campagne de ce dernier. La nomination des nouveaux membres du Gouvernement est également attendue dans les prochains jours, mercredi au plus tard, d’après des sources bien informées.