La formation qui s’est déroulée du 30 novembre au 2 décembre à Toamasina vise une cinquantaine d’officiers de police judiciaire de Madagascar. L’atelier a pour objectif de renforcer leur capacité sur la gestion rationnelle des produits chimiques (GRPC) tout au long de leur cycle de vie.
A l’issue de la session, les bénéficiaires seront capables d’identifier les pistes d’intervention en matière de GRPC et d’adopter des mesures efficaces dans la prévention des risques environnementaux et sanitaires liés aux produits chimiques.
Au terme des dix premiers mois de l'année 2023, la douane malagasy enregistre des performances exceptionnelles dans la collecte des recettes budgétaires. Un chiffre record de 2 825,5 milliards d'ariary a été collecté, reflétant l'efficacité et la rigueur des opérations de collecte de fonds menées par l'entité douanière. Cette réussite remarquable intervient dans un contexte où les flux d'importations ont atteint des sommets, totalisant une somme substantielle de 17 863,4 milliards d'ariary, équivalant à environ 4 054,5 millions de dollars US. Cette augmentation significative des importations souligne le dynamisme économique du pays, mettant en lumière le rôle crucial joué par la douane dans la gestion de ces flux commerciaux massifs. Cependant, au milieu de ces importations croissantes, un aspect notable réside dans l'exonération de 225,3 milliards d'ariary de droits et taxes à l'importation sur notes de conseil. Cette mesure, bien que relativement conséquente, pourrait être liée à des politiques visant à soutenir des secteurs spécifiques de l'économie ou à promouvoir des initiatives stratégiques pour le développement. Ces données mettent en évidence la capacité impressionnante de la douane malagasy à gérer des volumes substantiels de transactions commerciales tout en maintenant des niveaux élevés de collecte de recettes.
Efficacité
Ces performances témoignent également de l'importance stratégique du rôle de la douane dans l'économie nationale en tant qu'agent essentiel de collecte de recettes et de régulation des échanges commerciaux. Ces réalisations marquantes soulignent la nécessité continue de renforcer les capacités et les mécanismes opérationnels de la douane pour s'adapter à un environnement commercial en constante évolution. La capacité de la douane à s'aligner sur les tendances économiques, à répondre aux défis logistiques et à maintenir des normes élevées de transparence et d'efficacité reste cruciale pour soutenir la croissance économique du pays. Les experts soulignent également l'importance de mesures stratégiques visant à encourager le commerce tout en veillant à la juste perception des droits et taxes. Cette équation délicate entre stimulation économique et collecte de recettes nécessite une approche équilibrée et des politiques douanières agiles pour soutenir le développement économique durable. Ainsi, les performances de la douane malagasy au cours de ces dix derniers mois sont non seulement impressionnantes mais également révélatrices du rôle crucial qu'elle joue dans l'économie nationale. Ces résultats positifs attestent de sa capacité à relever les défis du commerce international et à être un pilier fondamental de la santé financière du pays.
Hary Rakoto
Depuis vendredi dernier, précisément vers 6h du matin, un petit garçon répondant au nom de Mahery Razanabololona, alias Hery (6mois) a disparu au marché de Soamanatombo là où sa mère vend des letchis. Mais le nourrisson n'est pas le seul à ne pas donner signe de vie. Nekena (10 ans), cette fillette à qui la maman du bébé l'avait confié, a disparu aussi en même temps que lui. Hier après-midi, l'affaire connaît un rebondissement et tout semble s'éclairer subitement : les proches de l'enfant auraient reçu un sms duquel on peut lire un mot, ou plutôt un ordre des ravisseurs, leur demandant la somme de 700 000 ariary comme rançon contre la liberté du nourrisson. Il s'agit donc bel et bien d'un kidnapping qui fait paniquer et qui exaspère les parents du gosse, en particulier sa mère.
Mais une heure à peine avant qu'on ait pu avoir une explication à la disparition du bébé, hier après-midi, deux membres de sa famille nous expliquaient leur désarroi total. "Pour le moment, les Forces de l'ordre n'ont pas pu encore lever un coin de voile à l'affaire", trancha Olivier Andriamihaja Rakotovoahangy, le père du petit Mahery. Ce dernier n'en croyait toujours pas à ses yeux devant la disparition subite de son fils : "Il se trouvait derrière l'étal où sa maman était en train de ranger ses letchis. Il y avait aussi cette fillette lorsque mon épouse les a perdus subitement de vue", continue l'homme.
De son côté, la tante du petit affirme que la famille ne soupçonne encore personne. Et que tous les proches n'ont, eux non plus, aucune nouvelle du nourrisson, du moins jusque vers le milieu de l'après-midi, hier.
Une mention particulière à propos de Nekena. D'après toujours notre interlocutrice, cette fillette aurait commencé à s'occuper ainsi du bébé depuis 2 semaines, moyennant une certaine somme. En réalité, Nekena serait plutôt une petite mendiante qui veut aider la maman du petit Hery pendant les moments où la femme est prise par son travail.
A part ce rebondissement lié à cette information se rapportant sur l'enlèvement, puis cette demande de rançon par les ravisseurs du nourrisson, un autre venait s'ajouter aussi au premier. Aux dernières nouvelles, un suspect aurait été arrêté, selon une source officieuse. Pour le moment, le suspense continue et cela met rudement à l'épreuve les parents du petit. Ils lancent un appel afin qu'on les soutienne pour retrouver la trace de leur enfant. Ce n’est pas la première fois qu’un bébé avait été enlevé. Il y a quelques mois de cela, un autre nourrisson était également victime. A l’époque, c’était sa nounou, de complicité avec les bandits, était impliquée. Heureusement, le petit otage était sain et sauf.
Franck R.
Afin de mettre à terme la propagation du Sida dans le monde, l'ONUSIDA lance un appel en faveur du transfert du leadership aux communautés. Un rapport récent met en lumière le rôle joué par ces acteurs, tout en soulignant les défis liés au sous-financement et aux obstacles entravant leurs efforts pour lutter contre le VIH. Cet organisme exhorte les Gouvernements du monde entier, lors de la célébration de la Journée mondiale du 1er décembre, à confier le leadership aux confréries pour mettre fin à cette pandémie.
Le rapport, intitulé « Confier le leadership aux communautés », démontre que la disparition du Sida en tant que menace pour la santé publique d'ici 2030 dépend du soutien en première ligne des Gouvernements et des donateurs envers les communautés. Winnie Byanyima, directrice exécutive de l'ONUSIDA, souligne que les communautés dans le monde entier sont prêtes à diriger le chemin vers la fin du Sida. Cependant, celles-ci ont besoin de surmonter les obstacles et de disposer des ressources nécessaires. Elle insiste sur le fait que les congrégations ne sont pas un problème à gérer, mais des leaders à soutenir. Le rapport met en évidence le rôle des communautés dans le progrès contre le VIH. Leur mobilisation a conduit à des changements politiques significatifs et à une amélioration de l'accès aux traitements génériques.
Des exemples concrets au Nigeria et en Tanzanie démontrent l'impact positif des programmes dirigés par des organisations communautaires. Les communautés sont également à l'avant-garde de l'innovation, utilisant des méthodes telles que des projets auto-financés au Namibie et des applications Smartphone en Chine. Les congrégations exercent également une responsabilité significative, comme en Afrique du Sud, où des réseaux communautaires ont influencé les protocoles de santé. Malgré ces succès, les communautés font face à des obstacles tels que la répression de la société civile et des droits humains, ainsi que le sous-financement. Les financements alloués aux initiatives communautaires ont diminué, compromettant leur efficacité.
L'appel est lancé pour éliminer ces obstacles et permettre aux communautés de jouer un rôle central dans la lutte contre le Sida. L'ONUSIDA conclut en appelant à replacer le rôle des confréries au cœur des plans anti-VIH, à assurer un financement adéquat et pérenne pour leur leadership, et à éliminer les obstacles entravant leur rôle. Alors que chaque minute compte dans la lutte contre le Sida, les communautés sont identifiées comme les protagonistes essentiels pour éradiquer la pandémie d'ici 2030.
Le bilan mondial du VIH
Voici les derniers chiffres officiels du Sida dans le monde : en 2022, 39 millions de personnes vivaient avec le VIH, marquant un défi malgré des progrès notables. Au cours de cette année, 1,3 million de personnes ont été nouvellement infectées, soulignant la nécessité continue de prévention et d'accès aux soins. Les maladies liées au Sida ont tragiquement coûté la vie à 630.000 personnes en 2022. D'un côté encourageant, 29,8 millions de personnes avaient accès à une thérapie antirétrovirale, offrant un espoir de vie et de gestion de la maladie. Depuis le début de l'épidémie, 85,6 millions de personnes ont été infectées par le VIH, soulignant la persistance du défi, avec 40,4 millions de décès liés au Sida. Ces chiffres soulignent l'importance continue des efforts mondiaux pour combattre cette pandémie.
Carinah Mamilalaina
Une figure malagasy qui a encore fait des étincelles dans un concours international. Le verdict est tombé samedi dernier. Les membres du jury lors de la 4ème édition du Prix NO’O Cultures de la critique d’art en Afrique, consacré à la photographie, ont annoncé la victoire du journaliste culturel et critique littéraire malagasy, Elie Ramanankavana. La critique qu’il a émise dans le cadre de ce concours porte sur la série photographique de la célèbre photographe sud-africaine Jodie Bieber. Intitulée « Comment photographier demain », sa réalisation a ainsi été plébiscitée par le jury », selon le communiqué de NO’O Cultures infos. Dans sa délibération, le jury note que l’article montre « une bonne compréhension de l’œuvre et l’objectif de la photographe. L’auteur a apporté un regard assez analytique et critique sur l’œuvre et a su bien structurer son analyse. L’utilisation de la langue est assez variée et même lyrique parfois. La lecture est fluide et l’auteur ouvre une fenêtre sur cette œuvre artistique et les personnes prises en portrait ». Journaliste, critique malagasy, poète et écrivain résidant dans la Capitale, Elie Ramanankavana a fait son entrée dans le milieu artistique en 2018 en devenant galeriste au sein Is'Art Galerie, le seul centre d'art contemporain d'Antananarivo. Il y côtoie ainsi de nombreux artistes peintres, plasticiens, sculpteurs et photographes.
Entourage
Ayant suivi les pas de son mentor Tahina Rakotoarivony, pionnier de l’art contemporain malgache, Elie Ramanankavana a appris les rudiments de l’histoire de l’art, et commençait à conceptualiser des expositions. Par la suite, il a quitté cette galerie pour mieux y revenir, mais n’a jamais cessé de travailler avec les artistes. Il est connu pour ses contributions régulières au Prix Paritana, avec de multiples collaborations avec les lauréats comme Richiany Ratovo, Olivia Bourgois ou encore Ophélia Arilala.
Initié et organisé depuis 2019 par l’Association Nord-Ouest Cultures, le Prix NO’O Cultures vise à reconnaître et récompenser le mérite des critiques d’art africains. Chaque année, une discipline artistique est mise en avant. Après le cinéma en 2020, la musique en 2021 et la littérature en 2022, la photographie a été mise à l’honneur cette année. Cette 4ème édition est organisée en collaboration avec Critiques africaines - le Réseau panafricain et pluridisciplinaire des critiques d’art, le Goethe-Institut Johannesburg, les ateliers Sahm et la plateforme Obatala.
Si.R
USCAR, FTM Manjakaray, TAM Anosibe et Cosfa sont les quatre équipes demi-finalistes de la Coupe de Madagascar de rugby. Une affiche qui promet déjà le spectacle le weekend prochain.
A la grande surprise, le Tanoran’Anosibe Milalao (TAM) vient d’éliminer l’équipe du ministère de la Santé publique, le 3FB, au forceps hier, à l’issue du troisième match des quarts de finale de la Coupe de Madagascar, sur le fil de 26-24 au score final. Après avoir disputé le match de barrage pour rejoindre les quarts de finale en battant Manga’Art Manjakaray, les hommes de Coco, joueur et coach de l’équipe, continuent leur parcours vers la demi-finale en augmentant leurs gains. Après avoir empoché 500 000 ariary après le match de barrage, le TAM rajoute 800 000 ariary à ses soldes en montant en quarts, et en demi-finale, l’équipe vient de rajouter un million d’ariary à ses cagnottes. En cas de qualification pour la finale, l’équipe gagnera 1 200 000 ariary de plus dans son escarcelle.
Dans l’attente de la seconde et dernière phase, l’étape finale et cruciale, de l’avènement plutôt du retour aux affaires de Rajoelina Andry Nirina, tentons d’ouvrir d’autres fenêtres pour nous aérer davantage, nous ressourcer et pour scruter d’autres horizons.
L’ancien secrétaire d’Etat des Etats-Unis Henry Kissinger décède à l’âge de 100 ans. Il détient à ce titre le record planétaire de longévité parmi les anciens chefs de la diplomatie du monde. Juif allemand de souche, né en Bavière en 1923, Heinz Alfred Kissinger parvint à quitter l’Allemagne nazie et débarqua aux Etats-Unis et obtint par la suite la naturalisation américaine en 1943, à 20 ans. Intégré aux services de contre-espionnage de l’armée américaine, le jeune Kissinger enrichit ensuite son parcours par de brillantes études à Harvard, la prestigieuse université américaine où il devint par la suite un éminent professeur.
Au lendemain de l'annonce de sa réélection par la Haute Cour constitutionnelle et avant son investiture officielle en tant que Président de Madagascar prévu en fin de semaine prochaine, Andry Rajoelina s'est retrouvé sur une scène internationale à la COP28 à Dubaï. Cette conférence mondiale sur le changement climatique, organisée par les Nations unies, se déroule du 30 novembre au 12 décembre 2023.
« Devant Dieu, le pays et le peuple malagasy, je fais le serment de réaliser suivant les normes en vigueur et dans l’intégrité, les nobles fonctions et la haute responsabilité du Président de la République. Je fais aussi le serment de mettre en œuvre tous les pouvoirs qu’on me prête, en faisant tout mon possible pour défendre et raffermir l’unité nationale, et le respect des droits de l’homme. Je fais aussi le serment de respecter la Constitution et l’orthodoxie financière, pour le bien de toute la population ».