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La UNE du 03/01/23

Les faits horribles suivants sont survenus la nuit du 25 décembre dernier. 

A Antsampanana, Commune rurale de Mahatsara, District de Brickaville, une petite fille de 2 ans prénommée Christina a subi les pires agressions sexuelles, au point que ses parties intimes ont été par la suite ravagées. 

A l'index, un individu surnommé Tigana (40 ans), qui n'est que l'oncle de la petite. Mais les autorités ont fait leur travail et l'homme avait été arrêté puis placé à la prison d'Ambalatavoahangy, depuis. Faits graves, l'oncle incestueux a emmené puis abandonné la victime dans la forêt une fois son forfait accompli, et après avoir séquestré la victime, qui est sous la tutelle de sa grand-mère. Cette dernière dormait profondément pour ne pas voir l'enlèvement de sa petite-fille. Hospitalisée à Toamasina, cette dernière doit être tenue dans les bras de quelqu'un, jour et nuit, du fait des séquelles du viol et de la sonde placée sur son corps.

Lynché impitoyablement sur Facebook par les internautes, le chauffeur d'une berline encore non identifiée, se serait finalement rendu de son propre chef à la Police. "Actuellement (Ndlr, hier après-midi), le concerné a été placé en garde à vue dans les locaux de la Police en attendant qu'on puisse lui fixer son sort", s'est contenté de dire une source au niveau de la Brigade des accidents de la circulation ou BAC de Tsaralalàna. C'est du moins ce que l'on puisse dire à propos de la suite de l'affaire concernant cet effroyable accident de la circulation survenu vers les premières heures de la matinée, le jour du Nouvel an dernier à Anosy. Le drame a coûté la vie à une jeune mère de famille qui a succombé sur le coup mais aussi la blessure de son fils de 5 ans.

Le premier bilan des dégâts suite au passage de la forte tempête tropicale Alvaro est publié par le Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC). En date du 2 janvier 2024 à 18h 30, aucune personne portée disparue ni décédée n’a été enregistrée. 

4.543 personnes sont sinistrées, soit 1.017 ménages. 401 personnes sont déplacées. Elles sont issues de 95 ménages et actuellement hébergées dans 6 sites d’hébergement communs dans la Commune urbaine de Morombe. Au total, 933 cases sont inondées dont 8 totalement détruites. 6 salles de classe sont totalement décoiffées et 2 autres partiellement détruites. Concernant l’agriculture qui est le secteur le plus touché par Alvaro, 200 hectares de rizières sont inondées. Ainsi, la montée des eaux a interrompu la circulation sur la RN 22A reliant Vangaindrano, Taolagnaro bac, Masianaka et Befasy. Les conditions demeurent perturbées tout au long du trajet de la tempête. Le vent moyen est légèrement monté à 110 km/h avec des rafales de 150 km/h près de son centre. 

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Maussade !

Ni gai ni aimable ! Un temps maussade. « Alvaro » menace ! Il atterrit dans le Sud-ouest et fait douche froide jusque dans les Hautes Terres. Un temps froid et venteux et surtout pluvieux charriant des vecteurs de maladies qui nous réservent des surprises malencontreuses en ce début d’année. 

Quel beau cadeau de Nouvel an ! Un cyclone nous accueille en cette nouvelle année. Il balaye le Sud-ouest notamment à Morombe et se dirige vers le centre. On s’attend au pire ! On ose espérer que des mesures préventives ont été déjà prises. On n’est pas sans savoir qu’à l’approche des temps pluvieux à savoir dans le courant de novembre, de décembre et surtout du mois de janvier, on est en pleine période cyclonique. Tous les responsables concernés au niveau des départements ministériels, des représentants du pouvoir central dans les Régions ainsi que les services rattachés et spécialisés dans la gestion des risques tels les BNGRC et autres attendent normalement sinon logiquement de pied ferme les catastrophes de ce genre. Qu’ils ne soient pas pris de court par les aléas climatiques comme ce furent les cas un certain temps. Le Chef de l’Etat devait déplorer, par moment, l’incohérence des opérations de sauvetage. Il avait dû constater le retard des actions auprès des peuples en difficulté. On aurait dû être, toujours selon le premier magistrat du pays, capables d’anticiper certaines mesures à prendre.

La compagnie minière indo-britannique "Tirupati Graphite" a récemment dévoilé des résultats encourageants quant à son expansion à Madagascar. Les données de fin décembre 2023 ont mis en lumière une croissance significative de ses opérations, marquée par une hausse substantielle de la production, de la commercialisation et des ventes. D'après les résultats intermédiaires, la capacité de production de graphite de qualité flake dans ses mines à Vatomina et Sahamamy a considérablement progressé. A Vatomina, la production a atteint une remarquable quantité de 12 000 tonnes par an, tandis que celle de Sahamamy a grimpé à 18 000 tonnes par an.

La nouvelle vient de tomber. Le « Top Chart Africa » a produit dans sa dernière livraison la liste des 100 Africains les plus influents de l’année. Un Malagasy figure dans le lot. Il s’agit de Nasser Goulamhoussen,  né à Madagascar, de mère malagasy, ayant grandi à La Réunion, plus connu sous le sobriquet de Nasser Ghivalla. 

Andohatapenaka, sur le by-pass et le boulevard Tokyo. Les remblayages sur des terrains de rizière n’auront pas échappé à l’œil attentif des Tananariviens. La question que se pose sans doute tout observateur de la vie publique est de savoir si tous ces remblais ont une autorisation en bonne et due forme. Une question que le Président de la République Andry Rajoelina se pose vraisemblablement également. Ce serait pour cette raison qu’il a récemment ordonné des enquêtes autour de cette situation. 

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Tourisme - Une très bonne année en vue

Réveil prometteur. Le ministère du Tourisme à Madagascar a publié, à la fin du mois de décembre 2023, un bilan sur l'état actuel de ce secteur dans le pays. Les acteurs du secteur touristique expriment leur satisfaction et leur enthousiasme pour l'année à venir. Après une année 2019 florissante pour le tourisme, 2022 a été marquée par une phase de relance due aux conséquences de la pandémie. Cependant, l'année 2023 a vu les fruits de ces efforts, avec un consensus parmi les professionnels du tourisme : les touristes sont de retour en nombre, laissant entrevoir une année 2024 prometteuse. Selon Ralph Rasolondraibe, directeur régional du tourisme d’Alaotra -Mangoro, la Région a ressenti cette reprise, avec des statistiques se rapprochant de celles de 2019.


L’année 2024 sera riche en achèvement d’infrastructures en matière de mobilité et d’allègement des embouteillages. En effet, du train urbain, en passant par le téléphérique et le « Fly over », font partie des grands changements dans la Capitale. Le ministère des Transports et de la Météorologie a annoncé début décembre que le train urbain sera opérationnel en CE mois-ci. Le parcours du train urbain d’Antananarivo est de 12 kilomètres. Il partira de Soarano pour rejoindre Ambohimanambola en traversant huit gares construites ou rénovées. Chaque train pourra transporter jusqu’à 300 personnes par voyage.
Il est à noter que le lancement de ce projet a été reporté afin de mettre en place des voies d’évitement et de permettre aux trains de se croiser et d’augmenter ainsi leur fréquence sur la ligne. « Le train tient une place importante dans le désengorgement des embouteillages en transportant des passagers venant essentiellement du sud de Tanà. De ce fait, des voyages aller-retour vont permettre de gagner du temps. On a donc décidé de mettre en place ces évitements », selon le ministre Valéry Ramonjavelo. Il a aussi ajouté que pour le début, le train urbain fonctionnera au gasoil. L’utilisation de l’électricité, finalité du projet, sera pour plus tard.
Le téléphérique, très prometteur
Du côté du transport par câble (TPC), le chantier est aussi à un stade avancé. Les cabines sont déjà sur place, et les pylônes entre Soarano et Anosy sont déjà érigés. En décembre dernier, le secrétariat en charge des Nouvelles villes et de l’Habitat a prévu pour bientôt les premiers essais techniques entre le tronçon Anosy-Soarano. Si le train dessert le sud, le téléphérique concerne plutôt la parte nord de la Capitale.
Lors d’une visite de chantier en décembre, Gérard Andriamanohisoa a affirmé que « 80 % des travaux entre Anosy et Soarano sont terminés. Nous allons commencer l’installation des câbles, sur cet axe, au mois de janvier. Les travaux sont également en cours du côté des gares d’Analamahitsy et d’Ambatobe. « Nous n’allons pas attendre que tous les travaux soient achevés jusqu’à Ambatobe pour faire fonctionner le téléphérique. Une fois les travaux de Soarano terminés, nous pourrons commencer l’essai technique ». Néanmoins, il ne faut pas se précipiter. Il faut ainsi garantir toutes les normes de sécurité. C’est une fois que les normes internationales respectées qu’on pourra démarrer l’exploitation de la ligne. En outre, des tests techniques de trois mois sont obligatoires. Commencé fin 2022, les travaux auraient dû durer vingt-et-un mois. Mais vu l’état actuel des chantiers, ce délai sera probablement prolongé.

« Fly over », l’ultime anti-bouchon
Le très attendu « Fly over », projet présidentiel et déjà annoncé durant les propagandes de 2018, pour amoindrir les embouteillages monstres qui gangrènent la partie ouest de Tanà comme Itaosy, Anosizato ou Ampasika, a reçu le feu vert pour démarrer cette année. En effet, cet ouvrage d’envergure est la véritable solution face à la congestion des véhicules empruntant cet axe. Les deux étroits petits ponts ne peuvent plus assurer une fluidité optimale de la circulation. Déjà déclarée comme une utilité publique, la démolition des maisons sur les lieux ne doit pas poser de problème. De plus, la plupart de ces constructions sont illégales. « Ceux qui sont touchés par le "Fly over" ont juste demandé un terrain pour construire leurs nouvelles maisons », selon Rado Ramparaoelina, maire de la Commune rurale d’Ampitatafika. Les propriétaires des terrains et des maisons à exproprier seront toutefois indemnisés. Côté technique, l’ouvrage sera l’intersection de la route nationale n° 1 et de celle n° 58 A. Il sera long de 183 m avec quatre rampes d’échangeur d’une longueur de 300 m, de quatre bretelles d’une longueur de 545 m, de deux ponts sur le fleuve d’Ikopa, mesurant 88 m chacun, de l’aménagement de la RN1 en quatre voies, et de la réhabilitation de la RN 58 A, d’une distance de 8,5 km, en deux voies.
Nikki Razaf


Adduction d’eau dans le Sud
La concrétisation du pipeline d’Efaho attendue !

Une priorité. L’adoption de solutions pérennes pour l’adduction d’eau potable dans tout Madagascar constitue l’un des sujets prioritaires abordés par le Président de la République Andry Rajoelina, lors de son discours de fin d’année. La finition du pipeline dans le sud de l’île en fait partie. En fait, ce projet d’envergure est actuellement dans sa phase de construction, et ce, depuis la mi-novembre 2023. Ceci après quelques mois d’études techniques et stratégiques, sans oublier le processus administratif, dont l’acquisition du permis environnemental. « Les diverses infrastructures construites dans le cadre de ce projet seront bientôt sur pied », d’après le ministre de l’Eau, de l’Assainissement et de l’Hygiène lors du lancement de la 2ème phase.
La phase de construction a pu démarrer suite à l’arrivée d’une première cargaison de 1.000 grands tuyaux qui font en tout environ 11 km, en septembre 2023. D’autres cargaisons sont attendues incessamment pour livrer les pipelines restants. Au total, le projet « Efaho » comprend un pipeline géant de 97 km, desservant les Régions d’Androy et d’Anosy. Il va desservir 60 villages, dont 40 dans l’Anosy et 20 dans l’Androy.
Le pipeline permettra d’assurer l’adduction d’eau potable dans ces localités, où la sécheresse constitue un frein au développement. 500.000 habitants en constitueront les principaux bénéficiaires. De plus, 80.000 ha de terres agricoles seront irrigués et 120 points d'eau destinés au bétail également mis en place.
Le projet « Pipeline Efaho » est une vision du Président Andry Rajoelina, dans le but de changer l’histoire du grand Sud de Madagascar. Sa réalisation résulte ainsi de son leadership. «Nous avons fait une promesse et nous l'avons tenue. Donner l'eau, c'est donner la vie à la population et développer les Régions du Sud », s’est-il exprimé lors du lancement des travaux, en avril 2023. Le Chef de l’Etat n’a pas manqué de le rappeler dans son discours de fin d’année.
P.R.





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Editorial

  • Education complète !
    Un sujet délicat ! Une initiative pilote mise sur les rails par le département de l’Education nationale (MEN) en partenariat avec le Mouvement malagasy pour le planning familial (MMPF) dans le cadre du Programme d’appui aux droits et la santé sexuelle et reproductive (PADSSR) dont le lancement officiel s’est tenu ce lundi 5 mai à Antaninarenina – Antananarivo. L’initiative vise à étoffer les jeunes y compris les adolescents (élèves) sur les risques qu’ils encourent dans les aventures précoces aux rapports sexuels. En effet, le projet pilote a pour but de réduire les grossesses prématurées, la propagation des infections sexuellement transmissibles (IST) qui ont malheureusement tendance à s’intensifier surtout dans les milieux populaires et de promouvoir l’autonomie des jeunes en matière de santé reproductive. Louable initiative !

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