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Pharaoniques et titanesques !

Défis des pharaons et enjeux de titan. Telles sont la taille et l’ampleur des travaux qui attendent le Président de la République nouvellement élu ou réélu de Madagasikara.
Kheops (2551 à 2526 av.J.-C.), l’un des plus grands et des plus célèbres pharaons de l’Egypte ancienne, fit construire il y a plus 4 500 ans une pyramide, la plus grande construction humaine de tous les temps et l’une des Sept merveilles du monde qui a survécu des siècles, sur le plateau de Gyzeh et à l’intérieur duquel le souverain devait se « reposer » éternellement. Une œuvre monumentale qui exige d’une grande ingénierie tant dans le savoir-faire que dans la précision technique et d’une forte mobilisation humaine (main-d’œuvre) aussi importante que totale.
Les XII titans, de la mythologie grecque, symbolisent la force et la puissance cosmologique qui dépassent de très loin les capacités intellectuelles et physiques des êtres humains.
Les postulants à la magistrature suprême du pays doivent s’attendre à des travaux pharaoniques et titanesques. Des défis et des enjeux exigeant des compétences, de la ténacité et de la patience mais surtout de la volonté avec acharnement de vaincre. En effet, se proposer pour redresser un pays embourbé dans la boue de la misère n’est pas l’affaire d’un apprenti … sorcier de la politique. On peut tolérer qu’il soit un nouveau venu dans l’arène politique mais dans le cas où il serait un novice qui ne maîtrise pas les arcanes de la direction des affaires nationales, on doute sérieusement de la pertinence de sa candidature. L’urgence des actions directes à entreprendre pour « sauver » le pays est telle qu’on ne peut pas se permettre de confier la direction du pays par un « sans expériences ». Celui ou celle qui devra assurer la haute charge de la destinée de Madagasikara ne pourra pas être un « stagiaire » mais quelqu’un d’opérationnel sur terrain immédiatement.
Toujours est-il qu’il va falloir noter qu’on entend par « quelqu’un d’expérience » par un individu doué d’expérience dans la bonne gouvernance et de un. Quelqu’un d’intègre et de notoriété morale et intellectuelle prouvée ! Un candidat de mauvaise réputation sinon d’antécédent douteux ne mérite pas de se présenter sur le starting-block. Ensuite, par quelqu’un qui d’après son parcours professionnel présente des résultats concluants et de deux. Un candidat dont l’itinéraire de sa vie personnelle et professionnelle a récolté plus d’échecs que de réussite n’inspire pas confiance.
Durant ces six décennies de retour à la souveraineté nationale, la Grande île a trop souffert des leurres et de la tromperie des hommes et des femmes politiques sans vergognes ni scrupules. Depuis, le pays n’a cessé de se dégrader, de descendre pour atterrir, au final, aux enfers de la misère.
Il est grand temps de tirer le pays de cet infernal abîme. Par tous les moyens et quels que soient les efforts à fournir, il faut le relancer au plus vite. Cette misère nous fait mal, nous fait honte !
Des défis pharaoniques et des enjeux titanesques que chacun d’entre nous doit relever et auxquels personne n’a droit à aucune erreur. Les attentes du peuple sont faramineuses, délicates et urgentes. Nous n’avons eu de cesse de répéter, de réitérer et de ressasser que les aventuristes et les farfelus s’abstiennent.
Ndrianaivo


Trois jours sans activité pédagogique dans les universités malagasy à partir de ce jour. C’est ce que le Syndicat des enseignants-chercheurs et chercheurs-enseignants de l’enseignement supérieur (SECES) a annoncé hier. Cette décision a été prise après une Assemblée générale qui s’est tenue le 18 juillet dans les locaux de l’université d’Antananarivo.
Pourtant, des pourparlers ont eu lieu entre le ministère de l’Enseignement supérieur et des Recherches scientifiques, le ministère des Finances et de l’Economie, le président national du SECES et celui de la section Antananarivo. La rencontre avait pour objectif de trouver les principaux blocages et d’y remédier dans les plus brefs délais. Les discussions devraient reprendre la semaine prochaine.
Cette décision est une suite logique du préavis de grève, mais également de l'ultimatum de 72 heures lancé par ledit syndicat la semaine dernière.
Les membres du SECES ont ainsi continué sur leur lancée de maintenir l’arrêt des cours tant que leur revendication concernant le paiement des vacations et des heures supplémentaires ne soit pas satisfaite. De plus, ils maintiennent également dans leur demande, la démission du Premier ministre, de la ministre de l'Economie et des Finances ainsi que celle de la ministre de l’Enseignement supérieur. Les 19, 20 et 21 juillet 2023 seront donc en principe déclarés comme trois jours d’« universités mortes ».
Malgré tout, des cours continuent
La grève du SECES existe depuis des années. Cependant, certains professeurs continuent de prodiguer des cours normalement à Ankatso. En effet, malgré l’annonce de grève comme celle-ci, il y a ceux qui ne suivent pas la ligne directrice du syndicat. Le plus rageant dans tout cela est que les élèves se demandent souvent s’il y a cours ou pas.
« L’année dernière, la SECES a annoncé la suspension des cours à Ankatso. Pourtant, nous avons quand même eu cours. Le pire pour certains élèves, c’est le fait que des contrôles continus sont même tenus. Et si vous êtes absent, cela équivaut à une note de zéro », d’après Solo, un étudiant à la Faculté des lettres et des sciences humaines (FLSH). Et si par hasard, le professeur ne vient pas, c’est pour une autre raison, mais non pas à cause de la grève. Certains étudiants avancent aussi qu’un professeur n’a pas toujours la possibilité d’ajourner les cours car son emploi du temps est trop chargé. Ces agissements sont bel et bien connus du syndicat.
Cet étudiant a ajouté que dans tous les cas, il faut toujours prendre des précautions face à ces déclarations de grève et d’universités mortes. « Si la majorité suit le mouvement, quelques enseignants passent outre. En tout état de cause, la plupart des étudiants se rendent quand même à Ankatso aux heures de cours. Ils préfèrent dépenser en frais de déplacement plutôt que de rater un contrôle continu ».
Ainsi, vu de l’extérieur, le campus semble vide. Mais dans quelques salles de l’université, il y a quand même du monde et les cours se poursuivent.
Nikki Razaf



Dure journée pour ce directeur de publication d'un journal hebdomadaire de la place, hier vers le début de l'après-midi. Des cambrioleurs ont fait irruption dans son appartement pour voler un ordinateur portable, un appareil photo et une caméra. Les préjudices s'élèvent à quelques millions d'ariary. En revanche, son téléviseur à écran plat est intact. « Sans doute, les voleurs ont jugé que les voisins vont les remarquer plus facilement s'ils ont également emporté la télé », explique le directeur.

La porte d'accès dans cette maison avait été pourtant bien verrouillée de l'extérieur. Mais les cambrioleurs n'ont pas hésité à fractionner assez rapidement et complètement la serrure de cette porte avant qu’ils s'y frayent un passage. « Le temps pour moi de faire un achat pour seulement une heure, et cette désagréable surprise m'a attendu à mon retour », a déclaré la victime, visiblement découragée.

Dans son désarroi, le journaliste avoue ne plus comprendre ce qui lui arrivait. Depuis plusieurs années, il habite le secteur sans qu’il n’ait vécu ce genre de situation. De plus, ses voisins de pallier dont son propriétaire, qui habitent à l’étage, ont affirmé n’avoir rien vu, ni entendu quelque chose de suspect.

Autre fait qui intrigue notre interlocuteur, il y avait un gardien sur place et au moment des faits. C'est justement pour apporter de la lumière sur cette zone d'ombre que la Police, qui fut informée quelques moments après les faits, mène son investigation.

Pour l'heure, le locataire émet encore une réserve pour dire s'il soupçonne ou non quelqu'un dans cette affaire. Mais il existe une certitude : sa maison se trouve au cœur d'une zone rouge où les actes de banditisme sont monnaie courante.

Franck R.


Alarmant. Depuis quelques semaines, l’euro menaçait de crever le plafond symbolique des 5 000 ariary dans le marché des changes affiché au niveau de la Banky Foiben’i Madagasikara. Chose faite hier avec un cours à 5 030 ariary, équivalent à une unité de la monnaie européenne d’après les opérations bouclées par la Banque centrale en fin de journée. Certes, la différence est moindre entre le taux d’avant-hier qui était de 4 973 et celui d’hier. Cependant, la barre symbolique ayant été franchie, cela alerte de plus en plus les opinions face à cette baisse de valeur effrénée de la monnaie nationale qui ne cesse de se dévaluer depuis des mois et des années sans qu’aucune mesure ne puisse rétablir la situation. L’inquiétude gagne les opérateurs, les économistes mais aussi et surtout la population en général qui peine déjà à remplir le panier de courses en allant au marché. Ainsi, cette dévaluation de l’ariary commence à inquiéter sérieusement le milieu économique. Celui-ci s’attend à une inflation galopante dans les semaines à venir, dans la mesure où cette forte dépréciation de l’ariary présente des impacts considérables sur le pouvoir d’achat des consommateurs malagasy. « Ces derniers temps, la balance commerciale a enregistré des gaps considérables. Les exportations ont subi d’importantes baisses de régime pour ne mentionner que le secteur minier qui constitue un des piliers de ces mouvements. D’un autre côté, notre volume d’importation reste quasi incompressible dans la mesure où la majeure partie des produits que nous consommons sont d’origine étrangère. Ce qui impacte largement notre réserve de devises », explique un membre du cercle des économistes de Madagascar.
Rééquilibrage
Ainsi, après un bilan peu reluisant de l’année dernière, l’ariary continue sa descente effrénée. Selon ces analystes, le meilleur moyen de renverser la tendance en matière de cours des changes, et voir ainsi l’ariary s’apprécier par rapport aux devises de référence que sont le dollar et l’euro, est d’améliorer la productivité agricole et industrielle. Par ailleurs, la dépréciation de l’ariary a des effets directs sur les prix des produits importés et ensuite sur les produits locaux qui dépendent notamment des matières importées. Un tour dans les supermarchés permet en effet de constater qu’une brique de lait de 1L importée frôle les 8 000 ariary contre 5 600 ariary, il y a à peine deux mois. Les produits européens notamment coûtent plus chers que d’«habitude » puisqu’ils s’échangent en euro. Mais cette situation de dépréciation ne devrait qu’inciter les exportateurs à exporter plus et les importateurs à importer moins. La population est également incitée à consommer local, ce qui entraînera une production locale en hausse et un rééquilibrage de la balance commerciale. Pourtant, en réalité, la dépréciation de l’ariary n’est pas bénéfique ni pour les producteurs locaux ni pour les exportateurs, puisqu’elle entraîne directement une augmentation des prix des produits importés et locaux et donc aussi une diminution de la valeur réelle de l’ariary acheté par les recettes en devises, même si la valeur nominale de recette d’exportation augmente.
La rédaction

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LA UNE DU 18 JUILLET 2023

Le Roi Mohammed a reçu une lettre du Premier ministre israélien annonçant la décision d’Israël de reconnaître la souveraineté du Maroc sur le Sahara.

Voici le texte intégral communiqué du Cabinet Royal : " Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu L'assiste, a reçu une lettre du Premier Ministre de l'Etat d’Israël, Son Excellence Monsieur Benyamin Netanyahu.

Les trente joueurs présélectionnés quitteront la Capitale, ce jour, pour rejoindre le regroupement à Mahajanga, dans le cadre de la préparation des Jeux des îles de l’océan Indien du 25 août au 5 septembre à Antananarivo. A la veille de son départ, l’équipe nationale de football- accompagnée par le président par intérim de la Fédération malagasy de football (FMF) Victorien Andrianony et son vice-président, Alfred Andriamanampisoa - a été reçue par le ministre de la Jeunesse et des Sports, André Haja Resampa, en son bureau, hier soir, au Stade Barea. 

De plus en plus de gabegie. Le projet concernant la régularisation des taxis-moto est encore en suspension. Depuis que la Commune urbaine d'Antananarivo a accepté la libéralisation de ce genre d'activité dans la ville en octobre 2022, le nombre de taxis-motos ne cesse d'augmenter. Afin de satisfaire le besoin des consommateurs et de lutter contre le secteur informel et les irrégularités, l'association des taxis-motos a déjà élaboré quelques projets comme l'uniformisation de la tenue des conducteurs, la distribution des badges ou encore l'instauration des numéros d'immatriculation afin d'identifier les conducteurs clandestins. Mais jusqu'à ce jour, ces projets demeurent sans suite. Ce secteur est devenu de plus en plus bordélique. Les arrêts-bus, les trottoirs, tous les coins de rue devant les écoles ou églises sont envahis par ces derniers. Les policiers municipaux et nationaux ont déjà effectué des descentes pour sanctionner les taxis-motos irréguliers et qui stationnent sur les endroits interdits, comme les arrêts de bus et de taxis-ville. 

La première journée des épreuves du baccalauréat a été dure pour les candidats des séries scientifiques. La plupart d'entre eux ont jugé que l'épreuve de philosophie leur a donné du fil à retordre. En effet, nombre d'entre eux ont témoigné à la sortie des centres d'examen que le sujet était difficile à cerner malgré la possibilité de choix.

« J'ai un peu paniqué, et je crois que mes argumentations n'ont pas été bonnes. Si j'arrive juste à obtenir la moyenne, ce serait bon. Je compte me rattraper lors de l'épreuve de mathématiques», a confié Sitraka, élève en terminale C.

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Priorité des priorités !

S’il est une chose à laquelle dirigeants et citoyens lambda se doivent de combattre avec toute l’énergie nécessaire c’est la misère du pays. Cette extrême pauvreté qu’il faille à tout prix désarmer sans pitié, avec acharnement et ténacité. Ce terrible ennemi national contre qui nous avons tous le devoir sacré et urgent de livrer bataille pour un mortel combat. Un total combat dans un engagement total. C’est notre priorité des priorités !

Tout le monde, tous les observateurs accordant un minimum intérêt à l’état actuel de la Grande île et cela même au niveau des partenaires (PTF) se posent la question « Pourquoi cette pauvreté extrême de Madagasikara ? » « Comment en est-on arrivé là ? » Et tout semble relever d’une contradiction flagrante !

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Editorial

  • Croisade
    Guerre sainte ! Guerre juste ! En 1088, tout juste nommé, le pape Urbain II ordonne aux chrétiens en ordre de marche pour la guerre afin de libérer la Terre sainte, Jérusalem, et cela, pour pouvoir effectuer les pèlerinages auprès du Saint-sépulcre, le tombeau de Jésus. Selon le pape, c’est une guerre juste ou … justifiée, une guerre sainte, une croisade. La toute première croisade. Et tous ceux qui participent auront le paradis. Au total, il ya eu huit croisades. La Grande île, en ce début du deuxième millénaire, part en croisade. Une guerre sainte ou une guerre juste contre de multiples « ennemis » qui, au final, enrênent voire freinent l’élan pour redresser le pays. Une croisade compliquée et harassante mais on n’a pas le choix sinon le pays s’écroulera à … jamais. L’insécurité. L’ennemi numéro un qu’il faille neutraliser. Rien ne se fait dans le pays sans avoir…

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