Mal aimés en Europe, les véhicules d’occasion sont depuis longtemps exportés vers le marché de l’automobile du continent africain. Auparavant, le flux des exportations était plutôt notable. Mais avec l’avènement des moteurs hybrides et électriques, une croissance exponentielle a été constatée au niveau de l’arrivée des véhicules d’occasion équipés d’une motorisation diesel ces derniers temps. Selon les chiffres au niveau continental, chaque année, entre 3 et 4 millions de voitures d’occasion sont exportées d’Europe vers l’Afrique. Pour le cas de la Grande île, l’Institut national de la statistique (INSTAT) affiche une part de 85 % du marché local à être accaparé par ces véhicules d’occasion importés principalement d’Europe et d’Asie.
Une pure dose d’énergie. Le rendez-vous avec la bande infernale de Mage 4 au Palais des sports, est devenu une rituelle pour ses fans. Comme l’année précédente avec un concert à guichet fermé, la formation revient encore pour faire vibrer Mahamasina. Dans quelques semaines, ou plus précisément le 10 septembre prochain, préparez-vous à sauter dans tous les sens aux rythmes des décibels émis par Ken et sa bande.
Ils sont équipés de sabre et sèment la terreur dans les taxis-be. Cette situation inquiétante se produit à un arrêt de bus aux 67Ha. Mais la Police n'est pas les bras croisés. Avant-hier soir, certains de ses éléments en tenue civile, et ayant patrouillé le secteur, ont tendu un guet-apens aux trois malfaiteurs. Les faits et gestes de ces derniers, qui ont épié les usagers de taxis-be à l'arrêt dit « ravitoto », ont éveillé le soupçon de cette patrouille de Police.
Le Président de la République Andry Rajoelina a reçu une délégation de la Banque européenne d’investissement (BEI) dirigée par son vice-président, Ambroise Fayolle hier au Palais d’Etat d’Iavoloha. Ce fut l’occasion pour les deux parties de passer en revue les projets financés par la BEI à Madagascar, notamment les travaux de réhabilitation des axes RN13 reliant Ambovombe et Fort – Dauphin ainsi que la RN6 reliant Ambanja et Diego. Par ailleurs, les discussions se sont longuement portées sur deux projets qui feront l’objet d’un prochain décaissement. Le premier projet dénommé « WeLight » concerne la construction de mini-réseaux solaires dans 120 villages situés en milieu rural de Madagascar.
Sauf changement, cette semaine, deux opérateurs économiques indiens, le père et le fils, répondront devant les autorités judiciaires de leur acte pour fraude douanière et fiscale. Des indiscrétions avancent que ces opérateurs, qui exercent dans l’importation d’huile alimentaire, ont fait de fausse déclaration afin de bénéficier de la suspension de taxe douanière. Le pot aux roses sur cette cargaison d’huile d’une valeur de 17 milliards d’Ar a été découvert après une analyse contradictoire sur la qualité exacte de la marchandise.
Après la visite d’une délégation du Sénat menée par son président Herimanana Razafimahefa à La Réunion au mois de février dernier, la coopération entre Madagascar et cette île sœur se poursuit, se renforce et porte ses fruits. Une centrale solaire a été inaugurée de manière officielle samedi dans la Commune d’Ambohitromby dans le District d’Ankazobe.
Il s’agit d’une infrastructure issue d’une collaboration avec l’entreprise Solar Plexus, une société spécialisée dans la production d’électricité par l’énergie solaire et stockée dans une batterie pour être utilisée par le grand public.
Une délégation forte du Sénat a procédé à l’inauguration de cette infrastructure en présence du ministre de l’Energie et des Hydrocarbures, Soloniaina Rasamoelina Andriamanampisoa, des hauts responsables au niveau de Solar Plexus dont son président, Alain Orriols et son directeur général, Nicolas Namy, le président de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat de La Réunion, Bernard Picardo, ainsi que de nombreuses autorités.
La réalisation de cette infrastructure cadre avec la mise en œuvre du velirano présidentiel numéro deux, « Energie pour tous » et du leitmotiv présidentiel « Plus aucun District ou Commune ne sera oublié ».
La centrale inaugurée est prévue avoir une durée de vie de vingt-cinq ans et doit permettre aux ménages d’avoir accès à l’électricité et ainsi d’avoir la lumière, de regarder la télévision, d’écouter la radio ou encore de recharger la batterie de leur téléphone. Les ménages devront utiliser des batteries spéciales pour stocker l’électricité. Ils devront payer une somme de trois mille ariary pour la recharge.
L’infrastructure doit bénéficier à près de trois mille ménages. Le président du Sénat Herimanana Razafimahefa insiste sur les bienfaits de cette nouvelle réalisation sur la santé des ménages, car cela doit diminuer l’utilisation des lampes fonctionnant au pétrole. Le numéro Un du Sénat parle également des avantages de l’utilisation de l’électricité sur le quotidien des ménages et l’éducation des enfants. Selon les informations, l’inauguration de cette infrastructure sera suivie de formations pour la population locale.
Recueillis par L.A.
Les jeux nationaux des sports d’entretien des fonctionnaires, organisés par l’Association sportive interministérielle pour l’entretien des fonctionnaires (ASIEF), auront lieu à Toamasina, du 30 Juillet au 12 août. Le rendez-vous est déjà fixé et aucun éventuel report n’est envisagé. Plus de 20 000 fonctionnaires sont attendus dans la ville du grand Port durant ces dates. Environ 13 5000 fonctionnaires issus de toutes les directions ministérielles ont déjà manifesté leurs engagements.
L’organisation est déjà prête à 80% d’après le président de l’association Jean Aimé Botosera Andrianarison dit John Love. « L’hébergement et la restauration restent à voir avec les autorités locales. Financièrement, le ministre de la Jeunesse et des Sports, André Haja Resampa nous a fait des promesses. Et nous comptons énormément sur ses appuis pour la réussite de cet évènement », explique John Love lors de la finale du jeu régional de basketball qui s’est tenue au Toby Ratsimandrava à Andrefan’Ambohijanahary.
La finale du vétéran a opposé le ministère de la Sécurité publique et celui de l’Economie et des Finances. Le premier s’en est sorti vainqueur par 73-55 au score final.
Un comité de suivi et évaluation a été mis en place pour le contrôle de mercenariat durant les jeux. « L’ASIEF ne montrera aucune tolérance aux ministères ou directions qui font jouer des mercenaires et nous allons faire en sorte de les dénoncer et de les dénigrer devant la presse », a martelé le président de l’ASIEF.
Grogne des fonctionnaires
Durant la finale des jeux nationaux, les fonctionnaires sportifs n’ont pas caché leur mécontentement face à l’organisation d’un évènement sportif, tenu en parallèle par les directions du ministère de l’Economie et des Finances et la direction du Trésor. Selon les grognes des autres fonctionnaires, comment ces deux directions se permettent-elles d’organiser leurs propres tournois nationaux alors que les autres ministères peinent à engager leurs sportifs au sein de l’ASIEF.
Elias Fanomezantsoa
Après des jours de suspens et d’appréhension, les candidats pour l’obtention du diplôme de baccalauréat entameront ce matin la première journée des épreuves. En guise d’ouverture, l’épreuve de philosophie aura lieu à partir de 7h 30. L’épreuve de langue vivante se tiendra dans l’après-midi.
« Le premier jour est une étape critique, car il est le centre de tout le stress, surtout que les candidats ont affaire à la philosophie. Beaucoup craignent cette matière. Le week-end, nombre d’élèves ont encore assisté à des cours d’appui sur cette matière. Après l’épreuve de philosophie, la pression retombera petit à petit », a confié un parent. Il a aussi ajouté qu’à la maison, tous les centres de tension ont été minimisés afin que sa fille puisse préparer et passer l’examen dans les meilleures conditions.
En ce qui concerne l’enseignement général, les épreuves s’étaleront jusqu’à vendredi 21 juillet pour ceux qui ont choisi la série L. Dans la matinée, ils auront encore à finir l’épreuve de sciences économiques et sociales qui leur est spécifique. Le week-end dernier, de nombreux d’élèves ont encore assisté à des cours d’appui.
Taxis-motos, des moyens de transport alternatifs aux taxis-be
Du côté des moyens de déplacement, certains parents ont dû prendre des mesures afin que leurs enfants n’arrivent pas en retard au centre d’examen. Le recours aux taxis-motos représente l’une des solutions afin d’éviter les problèmes liés aux embouteillages.
« Durant cette semaine, on fera de notre mieux pour aider notre fille à ne pas arriver en retard à son centre d’examen, situé au lycée Ampefiloha. Du coup, un taxi-moto, appartenant à une connaissance, a été loué jusqu’à vendredi prochain pour l’emmener au lycée et la ramener à la maison », explique Jean Y., habitant dans la périphérie de la Capitale.
« Cette décision a été prise vu qu’il n’y a pas de bus spécial pour les élèves qui habitent loin de leur centre d’examen. Le taxi-moto a été un choix difficile, mais on a confiance au conducteur qui fait partie de la famille. La crainte d’arriver en retard ne se pose plus. C’est déjà un point de gagné. Cela enlève une grande partie du stress que l’élève subit déjà. Beaucoup de parents ont aussi adopté ce choix », ajoute-t-il.
En rappel, 215.630 candidats vont passer les épreuves du baccalauréat cette année, toutes séries confondues, selon le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESUPRES). Par rapport à 2022, ces chiffres ont connu une hausse de 12,5 %.
La série L arrive en tête avec 151.904 candidats, la série S compte 43.337 candidats, la série technique enregistre 10.963 candidats et 9.426 candidats ont opté pour la série OSE.
Le MESUPRES a aussi tenu à rassurer les parents et les candidats que cette année, contrairement à la session de 2022 où des fuites ont été constatées, la sécurité des sujets est optimale. Les soi-disant sujets publiés sur les réseaux sociaux sont tous des faux.
D’ailleurs, le commandant du Groupement de la gendarmerie d’Analamanga, le colonel Tojo Raoilijon, a réitéré que « les épreuves du baccalauréat seront sous haute surveillance. Des enquêtes seront ouvertes à l’endroit des arnaqueurs qui tentent de vendre des sujets, mais aussi les parents et les élèves qui essaient de s’en procurer ».
Jusqu’ici, le ministère de l’Enseignement supérieur n’a pas encore annoncé la date de sortie probable des résultats, mais on espère que cela suivra l’exemple des examens officiels précédents, à savoir le CEPE et le BEPC. Ces derniers ont connu une avancée considérable en matière de correction, de collecte, de transcription des notes et de publication des résultats cette année.
Nikki Razaf
Un zébu sacrifié pour accompagner la cérémonie du culte des ancêtres, vendredi dernier dans la Commune de Tsianisiha, dans l’ex-Province de Toliara. Il s’agit d’un évènement plus que symbolique puisque les communautés, à travers ce rite, espèrent que leurs ancêtres leur accordent la clémence par rapport au non-achèvement des nouveaux tombeaux où les défunts devaient être transférés. En fait, 93 tombeaux sont localisés dans la zone d’exploitation de Base Toliara. Cette compagnie s’est donc engagée à en construire des nouveaux pour le transfert des corps des défunts. Un engagement tenu notamment avec les travaux qui ont avancé et les nouveaux tombeaux déjà bâtis. Mais avec la suspension du projet minier par l’Etat, celle-ci a dû suspendre la construction des tombeaux qu’elle a déjà entamés. En effet, sur les 93 tombeaux concernés, 38 ont déjà été relocalisés alors que la construction des 55 restants qui étaient en cours au moment de la suspension dudit projet n’a pas pu être achevée, déplorent ces communautés.
La croyance locale à Tsianisiha considère que les sinistres, comme les maladies ou les morts inexpliqués, sont justement les conséquences d’un manquement et le non-achèvement de ces nouveaux tombeaux, d’après le maire Rakotomavo Dody Jummerman. « Ce sont les ancêtres qui réclament leurs caveaux. Nous espérons ainsi l’empathie de l’Etat et nous implorons le déblocage de ce projet pour permettre à cette compagnie minière d’achever au moins la construction de ces nouveaux tombeaux pour nous épargner d’autres sinistres. Nous aimerions bien, face à l’urgence, les finir avec nos propres moyens mais nous n’avons pas ces moyens en question. C’est pour cela que nous demandons à l’Etat de permettre à cette compagnie d’achever ce qu’elle a déjà entrepris », lance-t-il.
Comme le maire, Frankel Ranivahatrarivo soutient que les 18 Fokontany de Tsianisiha réclament à l’unanimité la réouverture de Base Toliara, laquelle va contribuer au développement de la Commune, notamment avec les divers projets sociaux que cette compagnie s’est engagée à entreprendre sur place. Ce notable a dirigé la cérémonie du culte des ancêtres. La viande du zébu sacrifié a été distribuée à la population, comme lors des évènements familiaux ou communautaires importants dans cette partie de l’île, entre autres le « Savatse » (circoncision) ou encore le « bilo » (fête de remerciement à Dieu).
Recueillis par P.R.
La période des vacances scolaires pointe son nez. L’année scolaire, en cours, tire à sa fin. Les potaches, les élèves du primaire et les collégiens ont déjà passé leurs examens de fin d’année et de fin de cycle. Les résultats officiels du CEPE et du BEPC, dans l’ensemble du pays, sont aussi publiés.
La session des examens du baccalauréat qui marque la fin du cycle de l’enseignement secondaire débute ce jour. Le Bac, étant la phase terminale du cycle secondaire et le premier grade universitaire, revêt toujours une importance particulière auprès des élèves et chez les parents. Calqué sur le modèle éducatif français, colonisation oblige, le cursus académique malagasy se divise en trois parcours sinon cycles bien distincts : l’enseignement primaire ou fondamental, l’enseignement secondaire et le parcours universitaire. En sa qualité de porte d’entrée, de point de jonction, pièce charnière, entre les deux mondes primaire/secondaire et universitaire, le baccalauréat symbolise une étape non-négligeable dans la vie académique des jeunes. La session prendra fin ce jeudi, pour le général. Et celui de l’enseignement technique aura lieu après.
Après les examens, les potaches vont respirer tant soit peu. Pour les familles qui disposent les moyens nécessaires ou plutôt le minimum voulu peuvent se permettre d’amener leurs progénitures prendre de l’air ailleurs. Pour les modestes budgets, on se contentera de l’air des campagnes à proximité. Tandis que pour d’autres beaucoup plus chanceux, ce sera les bords de la mer. Vers la côte-est, Toamasina – Foulpointe – Vatomandry, etc. empruntant la Route nationale 2. Sinon vers l’ouest, Mahajanga sur l’axe de la Route nationale 4. En tout cas, ce sont les lieux de villégiature forts prisés.
Les circuits des réseaux routiersutilisant les deux axes susmentionnés, valables pour d’autres RN 1, RN 4, RN 6 et RN 7 ainsi que les circuits fluviaux, maritimes et aériens vont s’intensifier. La grande majorité des familles de modestes bourses iront se bousculer aux moyens de transport en commun.
Nous, les médias, en tant que sentinelles, nous tirons les sonnettes d’alarme en lieu et place d’avertissements aux responsables à tous les étages de décision et d’action des ministères en charge des Transports y compris les Agences (ATT, APFM), de la Sécurité et surtout des Travaux publics en passant par les coopératives, les propriétaires et les conducteurs de véhicule. Que chacun prenne conscience sérieusement et effectivement du poids de leurs responsabilités et de leurs missions ! Etant donné qu’il s’agisse de vies humaines à sauvegarder, toute négligence et toute imprudence ne seront nullement pas tolérées. Chaque année, à la même période, on déplore avec profonde désolation et consternation la mort des innocents à cause du manque de sens de responsabilité à tous les niveaux. Du laxisme impardonnable ! Les routes nationales deviennent des mouroirs, des abattoirs ! Responsables administratifs directs et Forces de l’ordre et de sécurité et les dirigeants de coopérative de transports doivent tous veiller au grain au bon déroulement des circuits allant du contrôle systématique de vitesse, de papiers, aux vérifications de l’état des conducteurs et des voitures.
Des mesures drastiques et strictesdoivent être prises afin de limiter les dégâts. L’éducation les sanctions sévères sont de mise. Quand il y a mort d’homme, c’est toujours triste,grave et sérieux ! L’objectif « zéro accident » tient toujours.
Ndrianaivo