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La réhabilitation des rues de la Capitale a été avancée de quelques jours si initialement, il a été annoncé que les travaux devraient débuter dans un mois. En effet, devant l’urgence de la tâche, il a été décidé que les travaux commenceront d’ici peu. Il s’avère que leur dégradation avancée a des répercussions désastreuses sur la vie quotidienne des Tananariviens.
Il faudra encore patienter quelques jours avant le début des travaux qui concernent également la réhabilitation de RN 2. Bénéficiant de la qualité de « procédure d’urgence »,  le déblocage des fonds y alloués a été facilité. Selon une source au sein du ministère des Travaux publics, on n’attend plus que la planification des sites où les premiers chantiers seront installés.
Il est à rappeler que le Conseil des ministres du mercredi dernier a précisé l’enclenchement de la procédure d’urgence pour que les travaux commencent dans l’immédiat. Il a également été détaillé les différentes portions de routes qui feront l’objet de ces travaux de réhabilitation. On peut citer à titre d’exemples les rues situées au niveau de Bel-Air, Antsakaviro, Ankorahotra, le tronçon Antaninandro-Andravoahangy Fivavahana, celle près du rond-point d’Ambanidia qui a fait l’objet de nombreuses tôlées en raison des embouteillages endurés chaque jour par les automobilistes.
« Espérons que la qualité des travaux soit à la hauteur des impôts que l’on paie. Plusieurs de ces points noirs cités précédemment ont déjà fait l’objet de tip-top et même de travaux de grande envergure. Cependant, l’état des ces rues s’est vite dégradé. Par exemple, le tronçon situé près de l’église d’Andravoahangy a été fermé plusieurs mois pour cause de travaux. Mais la chaussée s’est défoncée après peu de temps, laissant des trous béants à cause de la mauvaise qualité des travaux », selon un riverain.
Nikki Razaf



Inquiétant. A 15 petites unités de la monnaie nationale pour atteindre la barre symbolique des 5.000 ariary, l’euro affole les compteurs sur le marché interbancaire des devises. Hier, la Banky Foibe Madagasikara a indiqué que la monnaie européenne équivalait à 4985 ariary tandis que le billet d’un dollar était affiché à 4482 unité de notre monnaie. Des taux encore jamais atteint jusqu’ici. Un phénomène qui tend à se normaliser depuis peu et qui commence à provoquer les craintes chez les opérateurs, observateurs, analystes, économistes mais surtout des familles à revenus moyennes et modestes qui devront subir de plein fouet cette dépréciation effréné de la monnaie malagasy. En effet, la baisse de vitesse temporaire de l’euro face au dollar, il y a quelques mois, causé par la crise russo-ukrainienne semble déjà faire partie de l’histoire. L’ariary affiche cette chute continuelle sans pour autant que les principaux impactés par ce phénomène ne puissent y faire quoi que ce soit pour tenter de sauver les meubles dans le court terme. Un contexte favorisation un fort risque d’inflation face à laquelle il faut aussi se préparer à court termes si la situation tarde à se stabiliser. Un problème d’ordre structurel qui, selon les observateurs, tire son essence depuis les périodes de détaxation appliquées aux débuts des années 2000. En effet, depuis 2003 et 2004 et jusqu’à aujourd’hui, nous constatons toujours une tendance à la hausse des demandes en importation qui n’a jamais pu être satisfait par rapport à la capacité d’exportation du pays. En parallèle notre flux d’investissement direct étranger (IDE) peine à combler cette situation malgré que l’on soit dans un régime de change flexible avec une forte mobilité des capitaux.
Inflation importée
« L’impact direct de cette dépréciation de l’ariary s’agit, en premier lieu, de l’inflation importée. Tous les secteurs d’activités ressentiront cet impact mais il y aura des secteurs qui seront plus touché que d’autre par cette inflation importée. Le premier exemple concernera surtout le secteur pétrolier où la dégringolade de l’ariary n’a de cesse que de renchérir les coûts d’importation. Des coûts que les opérateurs ne peuvent pas forcément répercuter simultanément à la pompe. Idem pour la plupart des commerces à l’exemple d’un simple quincailler qui importe majoritairement ce qu’il vend » explique un analyste spécialisé dans le domaine du pole intégré de croissance. En effet, le manque d’incitation pour les IDE, et donc de rentrée des devises, ainsi que notre capacité d’exportation n’arrivent pas à combler l’offre de devise disponible sur le marché interbancaire par rapport à nos besoins en importation.Ce qui pourrait, au final, apporter des risques d’inflation importé en plus de l’inflation interne déjà existante sur le marché local. D’ailleurs, selon le dernier indice des prix à la consommation publiée par l’Institut national des statistiques en février dernier, les prix à la consommation augmentent de 0,72 % contre 0,56 % à la même période l’année dernière. Ceux du riz et des PPN augmentent respectivement de 1,10 % et de 0,78 %. Selon l’origine des produits, les prix des « produits locaux » augmentent de 0,77 %. Les prix des « produits semi importés » augmentent faiblement (+0,12 %) et les prix des « produits importés » augmentent de 0,96 %.
La Rédaction

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LA UNE DU 14 JUILLET 2023

La liberté de la femme à choisir d’avoir ou non un enfant est actuellement encore menacée dans de nombreux pays. Même à Madagascar, bien qu’en couple et mariées légalement, beaucoup sont celles qui sont encore sous la coupe de leur conjoint dans la décision d’enfanter. Cette restriction s’accompagne également d’une inégalité en matière d’accès aux soins et aux méthodes de limitation de naissance. Il est donc impératif d’octroyer la capacité aux femmes de choisir librement le nombre de leurs d’enfants et l’utilisation des moyens de contraception.

Un véhicule de transport collectif a fait une sortie de route, faisant au moins 5 morts parmi ses passagers, sans parler bien sûr des blessés. Cela s'est produit hier en fin de journée au PK 168 de la RN 9, dans la localité d'Ankatsakatsa, Fokontany d'Andranoboka. Bien entendu, il s'agit encore d'un bilan provisoire, cette statistique du nombre des victimes étant encore susceptible d'un changement.

54,54 % des candidats dans la Circonscription scolaire (CISCO) d'Antananarivo ville ont réussi leur examen pour l’obtention du Brevet d'études du premier cycle (BEPC). Les résultats ont été publiés hier pour la Région d’Analamanga. Pour la CISCO d’Antananarivo Atsimondrano, le taux de réussite est de 66,49 %. Pour celle d’Antananarivo Avaradrano, 62,29 % des candidats ont réussi l’examen. Des chiffres qui ont chuté de quelques points par rapport à l'année dernière pour Antananarivo ville (56,30 %). Il en est de même pour la CISCO d’Avaradrano car le pourcentage de réussite était de 64,83 % l’année dernière. Par contre, ce taux a connu une hausse pour l’Atsimondrano s’il était de 65,78 % l’année dernière. 

Le train urbain qui relie Amoronakona et Soarano sera opérationnelle mi-août prochain. Le ministère des Transports mise actuellement sur quelques finitions avant la réception technique. Durant le dernier Conseil des ministres qui s'est tenu le mercredi 12 juillet, il a été annoncé que l'Etat, à travers le ministère des Transports et de la Météorologie d'une part et le ministère des Finances, d'autre part, va procéder à l'électrification des gares traversées par ce train urbain dans la Capitale. Il s'agit des 8 gares allant de Soarano à Amoronakona.

Conférencier en croissance personnelle, coach praticien certifié en PNL (programmation neurolinguistique), entrepreneur. Toky Rajaona est apparemment la référence la plus cotée du moment. Avec le Centre de conférence international (CCI) d'Ivato pleine à craquer lors du séminaire « Invincible 2023 », malgré un tarif conséquent, il a su faire ses preuves avec son équipe de Master Life Company. Il a accepté de parler de son passé sulfureux, de la manière dont il s'en est sortie, de son parcours et de ses ambitions, en se livrant dans cette interview.

La Vérité (+) : Qui êtes-vous ?

Toky Rajaona (=) : Je suis Toky Rajaona, 41 ans, marié et père de 4 enfants. Je suis entrepreneur, « motivational speaker » ou conférencier, mentor des coachs et thérapeutes mais également coach de VIP. Je suis également le fondateur de Master Life Company, dont la mission première consiste à vulgariser la croissance personnelle à Madagascar. Ceci à travers des programmes de coaching innovants, des séminaires au style disruptif et des ateliers ludiques. Invincible, le plus grand séminaire de l'océan Indien, fait partie de nos plus grands évènements de ces dernières années. Nous avons commencé en 2019 avec plus de 200 participants. Nous avons pu atteindre 867 participants cette année au CCI Ivato, contre plus de 500 l'année dernière à Ivandry. En 2024, nous allons encore taper plus fort en ciblant le maximum de personnes, afin d'arriver à un changement de mentalité. 

(+) : Comment êtes-vous devenu coach en développement personnel ?

(=) : J'étais cette personne qui disais « oui » aux gens pour faire plaisir, qui fait bonne figure, qui faisait semblant d'être cool et drôle juste pour égayer les autres. J'avais peur d'échouer et d'être rejeté. Je manquais cruellement de confiance en moi, surtout après avoir perdu ma mère à 12 ans. J'étais bloqué intérieurement alors qu'on ne manquait de rien à la maison. J'ai accumulé des crises de vies successives, dont des soucis de santé, de grandes difficultés financières, des ruptures familiales et la faillite de ma première entreprise. A un moment donné, je n'en pouvais plus. Il y avait des déclics, entre autres lors des lectures de certains livres. J'ai décidé de reprendre ma vie en main pour « devenir quelqu'un ». Avec mes premiers pas en développement personnel en 2014, j'ai beaucoup investi pour arriver là où je suis et en faire un métier. A mon tour, je veux contribuer aux changements des gens.

(+) : Quelles études et formations avez-vous suivi pour y arriver ?

(=) : En fait, je suis quelqu'un de très introverti, qui sait écouter et qui est un confident parfait. Mais quand il parle, il casse. C'est un talent que j'ai plus tard exploité au point de me lancer dans la formation en coaching en 2016. J'ai suivi une formation en ligne à l'Institut de coaching international de Genève, après laquelle j'ai décroché mon premier diplôme y afférent. J'ai enchaîné avec des formations en Maroc sur la PNL. J'ai suivi plusieurs séminaires internationaux auprès des grands coachs mondiaux comme Tony Robbins, Robert Kiyosaki, Lisa Nichols, Franck Nicolas, Vishen Lakiani, etc. J'ai choisi le métier de conférencier puisque cela a des impacts positifs sur les gens. L'on me reproche souvent sur mes tarifs et mes cibles. C'est parce que j'ai la conviction que pour nettoyer l'escalier, il faut commencer par le haut, et non l'inverse. 

(+) : Qu'est ce qui vous démarque des autres coachs ?

(=) : Je ne peux pas me prononcer sur ce qu'ils sont ou sur ce qu'ils font, ni leur background, ni leurs diplômes et autres choses que je ne connais pas. Je n'ai pas à me comparer avec eux. Par contre, ce qui me rend unique, c'est que j'ai un style très particulier. Je mixe le fun, le divertissement, l'éducation et l'inspiration. J'ai aussi une facilité à éveiller les émotions et à créer un déclic puissant. J'adopte l'approche « ludo-andragogique » ou l'éducation des adultes de manière ludique, même en coaching individuel. C'est une mission de vie qui me tient à cœur. Je sais que je suis né pour ça et je vis actuellement dans ma zone de génie. Auparavant, j'ai fait beaucoup de métiers en étant journaliste, photographe, designer, graphiste. Mais ce qui est sûr, c'est que le secteur administratif ne me convient pas du tout (rire).

(+) : Quels conseils donneriez-vous à des personnes qui ont vraiment besoin de coaching ?

(=) : Renseignez-vous intelligemment avant de choisir votre coach ! Cherchez des informations sur ses références, les témoignages à son sujet ou encore les feedbacks de ceux qu'il a déjà coaché. Certains coachs ont des bonnes intentions mais ne disposent pas de bonnes techniques. D'autres ont de mauvaises intentions mais arrivent à avoir des abonnés avec leurs techniques. Ce qui est sûr, c'est que tout est manipulation et la manipulation c'est comme une arme. Pour ma part, je me définis simplement comme un éveilleur de conscience avec mon ikigai d'« empowering people ». Ce que je fais a vraiment des impacts sur les gens et ça m'émeut à chaque fois que j'en reçois des feedbacks. Mes coachings ont, par exemple, pu aider des couples au bord de la rupture à se réconcilier et à se retrouver. Cela me booste, me motive et me rend humble en même temps. 

(+) : Quels sont les études ou formations à suivre pour devenir coach en développement personnel ?

(=) : Il n'y a pas d'études spécifiques à ce sujet à Madagascar. Toutefois, une boîte propose une offre de formation y afférente mais je ne connais pas les résultats et donc je ne peux pas recommander. Par contre, il y a de nombreuses formations en coaching en présentiel ou en ligne à l'étranger, pour ceux qui en ont les moyens. Une formation en coaching sur 24 mois coûte par exemple 12.000 euros, soit environ 60 millions d'ariary. D'autres proposent une formation de 3 mois pour 500 euros, soit 2,5 millions d'ariary. Pour mon cas, j'ai investi plusieurs milliers d'euros pour suivre de multiples formations et obtenir des diplômes et certificats internationaux.

(+) : Comment allier le développement personnel, la religion et la spiritualité ?

(=) : Le développement d'une personne, c'est comme une voiture avec 4 roues. Cela dépend de 4 aspects, à savoir le physique, l'émotionnel, l'intellectuel et le spirituel. C'est important d'allier tout ça et de les nourrir, sinon la vie sera déséquilibrée. Une voiture ne peut pas avancer convenablement si l'un de ses pneus est crevé ou si l'autre est trop gonflé. C'est aussi le cas pour le développement d'une personne. Il faut prendre soin de chacun des 4 aspects pour maintenir l'épanouissement. Tout cela pour vous dire que l'on peut très bien allier le développement personnel et émotionnel avec la religion ou la spiritualité.

(+) : Vos objectifs pour le moyen et long terme ?

(=) : Master Life Company vise 3 millions de personnes coachées en 2030. Aussi, la création d'une école de coaching dans l'ère du temps, qui touche à tous les aspects, y compris le business, fait partie de mes ambitions. Je serai l'un des coachs certifiés qui y vont travailler. J'ambitionne également de révolutionner l'éducation à Madagascar, en créant une école où les enfants apprennent le développement personnel dès leur plus jeune âge. Ils pourront par exemple suivre des cours de bien-être à 6 ans, du yoga à 8 ans, l'art de la négociation à 12 ans, la communication influente à 14 ans et la création d'un projet entrepreneurial à 18 ans. Ils auront leur propre entreprise à 18 ans. Cette école révolutionnaire enseignera à la fois l'éducation émotionnelle, sexuelle, financière, physique, etc. Des activités qui répondent aux besoins de la vie et de l'ère du temps, suivant les évolutions technologiques…

 

Propos recueillis par P.R.

Vaste coup de filet du service central des enquêtes spécialisé en matière de lutte contre l’immigration clandestine de masse, le 11 juillet dernier. Douze jeunes femmes originaires de la Région de Sava ont été arrêtées. Les concernées ont entre 20 et 25 ans. En même temps que ces filles, deux hommes soupçonnés d'être les passeurs, mais qui ne sont finalement que des arnaqueurs sans vergogne, le furent également.

Ces loubards  avaient  promis à ces immigrantes un emploi de femme de ménage en Allemagne, en Egypte ou encore le Koweit. Or en réalité, ces emplois n’existent guère.

Dans la journée d’hier, le porte-parole du Gouvernement, le ministre de l’Aménagement du territoire et des Services fonciers, Pierre Houlder Ramaholimasy de s’exprimer sur ce sujet en marge d’une descente à Andavamamba sur terrain pour voir l’avancement des travaux dans le cadre du projet PRODUIR. Dans le parler direct qu’on lui connaît, le ministre porte le débat surtout sur le terrain politique et dénonce un « faux-problème ». 

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Editorial

  • Croisade
    Guerre sainte ! Guerre juste ! En 1088, tout juste nommé, le pape Urbain II ordonne aux chrétiens en ordre de marche pour la guerre afin de libérer la Terre sainte, Jérusalem, et cela, pour pouvoir effectuer les pèlerinages auprès du Saint-sépulcre, le tombeau de Jésus. Selon le pape, c’est une guerre juste ou … justifiée, une guerre sainte, une croisade. La toute première croisade. Et tous ceux qui participent auront le paradis. Au total, il ya eu huit croisades. La Grande île, en ce début du deuxième millénaire, part en croisade. Une guerre sainte ou une guerre juste contre de multiples « ennemis » qui, au final, enrênent voire freinent l’élan pour redresser le pays. Une croisade compliquée et harassante mais on n’a pas le choix sinon le pays s’écroulera à … jamais. L’insécurité. L’ennemi numéro un qu’il faille neutraliser. Rien ne se fait dans le pays sans avoir…

A bout portant

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