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Dans trois semaines !

Pour une réjouissante nouvelle, c’en est une ! 

Le Chef de l’Etat annonce la fin des délestages dans trois semaines, à compter du dimanche 16 juillet. En fait, il a donné trois semaines franches au ministre de l’Energie et des Hydrocarbures, Solo Andriamanampisoa, responsable gouvernemental de tutelle directe de la compagnie nationale d’ eau et d’électricité (JIRAMA) de faire disparaitre les coupures intempestives d’eau et d’électricité. Il, Rajoelina Andry Nirina, ressent dans son for intérieur, la détresse et la tourmente de son peuple à cause de l’incurie de ladite Compagnie nationale. Seulement voilà, une pertinente question se pose « la JIRAMA dans son ensemble (cadres dirigeants, les techniciens et le Personnel en général) va-t-il concrètement traduire en actes l’ordre présidentiel.

En cette période de « Grandes vacances », les produits « high tech » sont très prisés. Dans cette optique, ici à Madagascar, la société « Baolai » sise à Soarano, Analakely et Bazar Be Toamasina répond aux attentes du public. « Nous sommes maintenant le représentant officiel de la marque de renommée internationale japonaise « Toshiba », avec des modèles entre 32 et 75 pouces.

Soutenir le développement économique et améliorer les conditions de vie des producteurs. C’est dans cette optique qu’une convention de financement entre l’initiative Sahanala et la Banque européenne d’investissement (BEI) a été signée, hier à Ankadivato. Sous forme de prêt à hauteur de 20 millions de dollars, ce financement permettra de réduire la dépendance à l'égard des importations de maïs et de riz pour répondre à la demande locale. Ce prêt concerne deux projets dont premièrement dans la zone ouest de Madagascar, Maintirano, qui soutient la mécanisation de l'agriculture en parallèle avec les pratiques traditionnelles. Le projet vise aussi l'implantation d'un complexe industriel pour la transformation de maïs, de riz, d’huile alimentaire et d’aliments pour animaux destinés au marché intérieur.

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Evénement - Les Tempo Gaigy inoxydables 

Tempo Gaigy continue de faire des étincelles malgré la montée des nouvelles générations. Les membres de ce groupe sont des boys bands les plus actifs de leur génération. Lors de la célébration de ses 25 années, le 14 mai dernier, le groupe a enflammé le théâtre de verdure d’Antsahamanitra. Après le départ de Dina, l’un des membres du groupe, résident en France, les trois hommes à savoir, Faniry, Popoly et Lova continuent de mettre le feu même après un quart de siècle d’existence. 

Rebondissement dans l’affaire concernant l’agression de trois clients d’un bar par des militaires, faits survenus le soir du 18 mai dernier à Avaradoha. De sources concordantes, l'un des civils agressés et qui répond au nom de Solo Sylver Rakoto a succombé des séquelles de ses blessures, mardi soir dernier. Hospitalisé depuis cette longue période pour divers et graves traumatismes, il aurait fait une hémorragie interne qui lui était donc fatale, du moins selon une source proche de la famille de la victime.

Pour l'heure, on ignore encore la réaction des proches de la victime, étant donné aussi que les six militaires ou désormais ex-militaires en cause sont déjà derrière les barreaux.

Il est indéniable que la corruption prend de l’ampleur. La corruption s’est aggravée en Afrique et à Madagascar principalement, et on n’a jamais pu la juguler. Le bilan présenté est lourd, la corruption est endémique et gagne du terrain. Tout le monde est touché en tant qu’acteur ou victime. Les détournements qui se chiffraient à des millions d’ariary au début de la Lutte contre la corruption (LCC) se chiffrent actuellement à des milliards d’ariary.

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La une du 19 juillet 2023


Madagascar pourrait se disloquer en deux à l’image du navire Titanic en plein naufrage. La ligne de partage pourrait aller de Nosy Be à la Baie d’Antongil. Les scientifiques se posent la question si ce fait aura lieu ou non. Aucune réponse formelle n’est disponible pour l’heure. La seule certitude est que les activités tectoniques qui pourraient déclencher l’éventuelle fissure sont sous surveillance constante.
Selon les actualités internationales, une fissure pourrait occasionner la rupture du continent africain et même former un nouvel océan dans… 50 millions d’années. Des plateformes en ligne rapportent qu’une crevasse de 56 km de longueur s’est formée dans le désert éthiopien en 2005. Des scientifiques ont étudié depuis plusieurs décennies les plaques tectoniques dans cette région.
« Nous y avons réalisé des études aux alentours de 2012. Nous y avons mis en place des récepteurs GPS en partenariat avec des collègues américains pour analyser le phénomène », affirme le professeur Gérard Rambolamanana, sismologue et ancien directeur de l’Institut et observatoire géophysique d’Antananarivo.
Le phénomène géophysique en train de se produire sur le continent est unique au monde. La plaque arabique s’éloigne de l’Afrique depuis déjà 30 millions d’années. Ceci aurait contribué à la création de la mer Rouge et du golfe d’Aden. Cependant, la plaque somalienne en Afrique orientale s’écarte également de la plaque nubienne.
Comme le rapporte une presse étrangère, les causes exactes du phénomène sont toujours inconnues. Certains croient qu’une huppe massive de roches pourrait être à l’origine du clivage. Le professeur Gérard Rambolamanana a tout de même une supposition. « Je me demande si ce phénomène s’étendrait jusqu’à atteindre Madagascar. Il n’y a pas de réponse à une telle question. Nous continuons seulement à surveiller le phénomène », dit le sismologue.
Le scientifique a ses raisons de le dire. La zone sur laquelle se trouve l’archipel comorien, à proximité de Nosy Be, connaît des activités sismiques fréquentes. De fortes secousses y sont relevées de temps à autre. Dans la même foulée, l’Afrique orientale constitue une zone sismique par excellence. Les crevasses peuplant la Vallée du Rift qui part du Kenya jusqu’au Lac Tanganyika en Tanzanie l’attestent. L’histoire géologique de Madagascar aussi en dit long.
Recueillis par M.R.


L'accès à l’eau et à l'assainissement est un droit fondamental pour la population. Cependant, l’approvisionnement en eau est encore un défi majeur pour Madagascar, notamment pour les Communes rurales et la partie Sud de la Grande île. Madagascar se situe au bas de la liste des 76 pays en développement ayant le plus faible accès à l'assainissement de base avec seulement12,3 % de la population. Selon un bilan du ministère de l’Eau, de l’Assainissement et de l’Hygiène, avant 2019 plus de la moitié de la population malagasy n’a pas eu accès à l’eau potable et l’évolution du taux enregistré a tourné autour de 1%. Avec la mise en place d’une nouvelle stratégie, ce taux a augmenté de 9,3% soit 2 268 080 de nouveaux bénéficiaires entre 2019 et 2022. Vers la fin de l’année 2022, 52% de la population ont bénéficié de l’eau potable. Cette stratégie a pour objectif de prioriser les localités les plus peuplées concernant l’adduction en eau potable.
En 2022, le Gouvernement malagasy et la Banque mondiale ont mis en œuvre le projet d’amélioration de l’accès à l’eau potable à Madagascar. Il vise à accroître l'accès à l'eau dans le Grand Antananarivo et dans certaines villes secondaires et à améliorer les performances de la compagnie d'eau et d'électricité. Avec ce projet, la production d'eau du Grand Antananarivo sera d’augmenter de 40 800 m3/jour, soit une augmentation de 20 % et les pertes d'eau seront réduites grâce à un programme de renouvellement du réseau de distribution. Le projet vise également à améliorer les services d'approvisionnement en eau dans le Grand Antananarivo et les villes secondaires dont Antsiranana, Mahajanga, Antsirabe, Fianarantsoa, et Manakara en appuyant la JIRAMA et le ministère de l’Eau et de l'Assainissement dans l'amélioration et l'extension des services d'approvisionnement en eau.Le projet bénéficiera directement à un total de 505 000 personnes dans la zone du Grand Antananarivo et 235 000 personnes dans les villes secondaires. Le projet fournira directement des services d'eau améliorés à 625 000 personnes, dont 460 000 parmi les plus vulnérables qui verront leurs dépenses en eau réduites grâce au programme de branchements sociaux. 115 000 élèves et 70 centres de santé bénéficieront de services WASH améliorés. Au total, 3,4 millions de personnes soit l'ensemble de la population du Grand Antananarivo et des villes secondaires bénéficieront à terme de services d'eau plus résilients, d'une meilleure disponibilité d’eau et d'une meilleure protection contre les événements climatiques extrêmes.
Anatra R.

Une femme malagasy remporte le premier prix de la Bourse Yavarhoussen. Après délibération du jury, en présence de ses membres, à savoir Hasnaine Yavarhoussen, président fondateur du Fonds Yavarhoussen ; France Nerlich, professeure d’histoire de l’art et directrice du département des études et de la recherche auprès de l’Institut national d'histoire de l'art (INHA), situé à Paris ; Claire Bloc-Tiesse et Pauline Monginot, en présence de la ministre de l'Artisanat et des Métiers Sophie Ratsiraka qui a également pris part aux délibérations. Après de longues discussions autour des projets initiés par différents candidats, le jury a déclaré Tsiory Razafinorovelo lauréate de la Bourse Yavarhoussen 2023 avec son sujet de recherche intitulé : « Le Centre Culturel Albert Camus : pépinière pour les peintres malgaches dans les années de l’indépendance, 1960-1972 ».
En effet, le sujet distingué par le jury de la Bourse Yavarhoussen  a proposé d’analyser le rôle du Centre culturel Albert Camus (CCAC), actuel Institut français de Madagascar (IFM), dans le soutien et la promotion de la peinture malagasy contemporaine après l’indépendance du pays, entre 1960 et 1972. Lors de cette période,  le CCAC a par exemple organisé en 1971 une exposition qui eût pour thème « Perspectives de la jeune peinture malgache » faisant suite à dix années de soutien à la peinture malagasy dans cette institution. Ce travail se déploiera autour de trois axes principaux qui présenteront le CCAC comme un lieu d’ancrage de la peinture malgache, un cadre de création d’un patrimoine malgache et un espace incontournable de la vie culturelle à Madagascar.
Appui
La lauréate Tsiory Razafinorovelo vient de terminer sa thèse en histoire sur « La coopération culturelle dans les relations bilatérales entre Madagascar et la France - 1960-1972 », une thèse qui sera soutenue en décembre prochain à l’université de Paris Cité sous la direction de Didier Nativel. Cette année, le jury devrait distinguer un lauréat parmi les candidatures reçues provenant de Madagascar, de France, des Comores et du Royaume-Uni. Ces candidatures  sont celles de  Bako Rasoarifetra, Marian Nur Goni,  Alexandre Girard-Muscagorry et  Juliette Trey.
Rappelons que Hasnaine Yavarhoussen a créé en 2021 le Fonds Yavarhoussen. L’enjeu de cette bourse vise à aider un pays à connaître et comprendre deux siècles de sa culture et de son patrimoine, encore trop méconnu aujourd’hui. Cette initiative peut permettre l’émergence d’un corpus de compréhension historique et patrimonial. La Bourse Yavarhoussen comprend une subvention mensuelle de 1.000 euros ainsi qu’un montant forfaitaire de 5.000 euros afin d’effectuer des voyages sur le terrain pour étudier des fonds d’archives, des fonds documentaires, des œuvres, ou éventuellement pour rencontrer des artistes vivants, des historiens de l’art, des collectionneurs,… à Madagascar et dans les autres pays. La première Bourse Yavarhoussen a été accordée à Tsiriniaina Hajatiana Irimboangy en 2021 pour son sujet de recherche : « Le Lamba, du vêtement traditionnel symbolique au vêtement manufacturé industriel ».
Si.R

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Editorial

  • Croisade
    Guerre sainte ! Guerre juste ! En 1088, tout juste nommé, le pape Urbain II ordonne aux chrétiens en ordre de marche pour la guerre afin de libérer la Terre sainte, Jérusalem, et cela, pour pouvoir effectuer les pèlerinages auprès du Saint-sépulcre, le tombeau de Jésus. Selon le pape, c’est une guerre juste ou … justifiée, une guerre sainte, une croisade. La toute première croisade. Et tous ceux qui participent auront le paradis. Au total, il ya eu huit croisades. La Grande île, en ce début du deuxième millénaire, part en croisade. Une guerre sainte ou une guerre juste contre de multiples « ennemis » qui, au final, enrênent voire freinent l’élan pour redresser le pays. Une croisade compliquée et harassante mais on n’a pas le choix sinon le pays s’écroulera à … jamais. L’insécurité. L’ennemi numéro un qu’il faille neutraliser. Rien ne se fait dans le pays sans avoir…

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