Nos archives web
Super User

Super User

Antananarivo est confrontée à un défi croissant de mobilité urbaine. Près de 2 millions de personnes se déplacent chaque jour, aggravant les embouteillages. Selon la presse réunionnaise, le problème est préoccupant pour les trajets tels qu'Anosy à Itaosy, prenant parfois deux heures en bus lors des heures de pointe. Dans cette perspective, le recours au taxi ou taxi-moto ne se révèle guère plus efficace, laissant de nombreux habitants opter pour la marche sur plusieurs kilomètres pour garantir leur ponctualité, au détriment du temps de repos et des activités familiales. La réponse à ce problème émergent se profile à l'horizon avec la construction d'un téléphérique urbain à Antananarivo.

L’inondation est encore un problème majeur dans la Capitale. Cependant, cette saison cyclonique sera plus dangereuse qu'auparavant selon la prévision météorologique. Afin de soutenir le Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC) pour diminuer l'impact des catastrophes pour la population, un protocole d’accord entre le Projet de développement urbain intégré et de résilience du grand Antananarivo (PRODUIR) et le BNGRC a été signé, hier. Ces deux entités sont impliquées de près dans la gestion des risques et des catastrophes, pour le Grand Antananarivo. 

%PM, %27 %023 %2023 %23:%Déc

Débat toujours ouvert

Faudrait-on encore se livrer à des dépenses extra pour les fêtes de fin d’année ? Compte tenu de la vulnérabilité et de la frilosité des bourses de la grande majorité des familles malagasy, en ces temps-ci, devrait-on encore et toujours consacrer de grosses sommes pour satisfaire les caprices et cela, au final, pour des prunes sinon des futilités ? Un sujet de débat national qui mérite l’attention.

Un collègue et confrère d’un quotidien national, très remonté face à la situation s’écriait ainsi « halte aux dépenses excessives ! »  A travers ce rappel à l’ordre, on voit apparaître le souci d’un citoyen qui se veut être responsable du dégât causé par des gestes inconscients et irresponsables de chacun en cette période de fêtes de fin d’année. Traditionnellement, les jouissances de la Nativité et celle de la Saint-Sylvestre creusent trop les modestes bourses des gens. Il y a quelques dizaines d’années de cela, les parents et les amis ne se privèrent pas, en pareille circonstance, le plaisir de se procurer de nouveaux habits ainsi que des jouets et bien sûr des friandises.

Grand-messe du métal dans la Capitale. Un événement qui risque de ravir et décoiffés les férus de la musique métal. Les fans du rythme tropicale, funk, jazz  de la musique urbaine ont déjà chacun leur part de concert pour le réveillon du dimanche 31 décembre. Et il était temps pour les groupes de rock d’effectuer un grand concert de rassemblement pour satisfaire les métalleux. Par le biais d’Art original Pro Event et d’Event,  l’événement « Live Rock» réunira quatre grands noms de la musique rock sur la même scène. A noter que le spectacle entre dans le cadre de l’ouverture officielle du nouveau centre commercial « Oriental International » situé dans le quartier d’Ankazomanga. Rendez-vous est ainsi donné ce dimanche 31 décembre à partir de 14 h. Un concert à ne pas rater puisque l’accès à la fête est gratuit. Métal, Heavy metal, hardcore, … les fans de musique extrême de la Grande île vont être comblés de bonheur et satisfaction.

Des révélations explosives concernant le détournement et la possible revente d'une cargaison de cinquante conteneurs de riz avarié ont secoué la toile des réseaux sociaux. Face à cette controverse enflant rapidement, la direction régionale du commerce et de la consommation de la Région de Boeny a déclenché une opération sur le terrain afin de corroborer les informations circulant avec insistance. Au cœur de cette enquête, un constat déconcertant : les individus initialement pointés du doigt pour ce détournement détenaient bel et bien des autorisations formelles émanant des instances compétentes. Ces autorisations portaient explicitement sur la transformation exclusive de ces cargaisons de riz avarié en aliments destinés aux animaux, excluant catégoriquement toute vocation à la consommation humaine.

QCSTAR s’est évaporée. Hier, le CIRGN Antananarivo a annoncé la disparition soudaine de QCSTAR, une plateforme de trading en ligne qui a suscité un débat ces derniers mois. Selon des sources bien informées, la société a fermé ses portes, laissant de nombreux membres désemparés. Selon Maminiaina Andriamialiarivo, un membre trading, « il est actif dans le trading en ligne, mais n'a jamais osé s'impliquer avec QCSTAR en raison de ses pratiques douteuses ». « Il distingue trois types de trading : dérivé, forex et QCSTAR. Les deux premiers exigent une compréhension approfondie des graphiques et des stratégies, tandis que QCSTAR offre une approche simplifiée avec l'utilisation de robots. » Maminiaina souligne que « QCSTAR opère sur un modèle de marketing multi-niveaux (MLM), comparable à d'autres plateformes comme Antares et Macropoling.

%PM, %26 %916 %2023 %20:%Déc

La une du 27 décembre 2023


A part l'hôpital d'Ampefiloha, la Police publie également son bilan du week-end de Noël dernier. La découverte de quatre personnes décédées de motifs différents dans la Capitale fut rapportée. L'une des victimes est cet inconnu qui a été retrouvé au fond d'une canalisation à Ambohimanarina, et qui était déjà en état de décomposition avancée tandis qu'une autre s'était noyé tragiquement dans l' Ikopa, près d'Ambohitrimanjaka.
Par ailleurs, la Police a procédé à un vaste coup de filet. 65 personnes ont été ainsi arrêtées pour différents motifs. Un suspect le fut pour vol à main armée tandis qu'un autre pour cambriolage. Par ailleurs, 12 autres personnes ont été arrêtées pour vol à l'esbrouffe et à la tire, enfin 4 larrons pour simples vols.
Deux individus furent jetés dans le filet des Forces de l'ordre pour tentative de vol.
Mais il y aussi une autre catégorie de suspects, les adeptes de stupéfiants. Aussi, trois suspects ont été surpris en possession mais également pour prise de produits psychotropes. 12 autres étaient en état d'ébriété sur la voie publique. Enfin, 30 personnes ont fait l'objet d'une enquête spéciale.
Et comme d'habitude, les accidents de la circulation ont défrayé aussi la chronique pendant la fête, enregistrant 4 cas dont trois corporels et un matériel.
De son côté, l'HJRA a enregistré 64 cas d'hospitalisation sur les 189 consultations durant le week-end dernier. Là, les accidents de la circulation ainsi que ceux dits à responsabilité civile ont fait le plus de victimes tandis qu'il n'y eut pratiquement pas de cas d'accidents domestiques, encore moins de travail. Enfin, deux personnes ont été reçues pour coma éthylique par le service de la réanimation médicale tandis que deux cadavres en dépôt ont été constatés par le service de réanimation médicale.
Franck R.


Prévenir c'est guérir. Dans la lutte contre le cancer du sein ou celui du col de l’utérus, le dépistage de la maladie est l’un des défis majeurs dans le traitement. En effet, plus celle-ci est décelée tôt, plus les chances de guérison sont élevées. A l'occasion de l'Octobre Rose de cette année, plus de 15.000 femmes ont fait le test sur le cancer du sein et celui du col de l'utérus. En tout, environ 20.000 personnes ont été touchées par l'événement. Cela a permis de connaître leur état de santé, mais également d'avoir une vue plus précise de la situation des cancers féminins à Madagascar.
Ainsi, Octobre Rose 2023 a été un véritable succès. Les résultats ont dépassé les prévisions initiales, en référence aux chiffres de 2022. Le dépistage a ainsi connu un engouement. « Cela s'explique d'une part par une campagne de sensibilisation réussie et d'autre part par l'élargissement des zones d'intervention », selon les explications.
Le Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA Madagascar) a renouvelé son partenariat actif avec de la Fondation Akbaraly. Tout au long de la campagne Octobre Rose, cette organisation onusienne a offert des conseils et des services gratuits en matière de planification familiale.
Dépistage
Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’opération vise à identifier les personnes dont les résultats du dépistage sont évocateurs d’un cancer ou d’un pré-cancer particulier avant que ceci ne développe des symptômes. « Lorsque des anomalies sont identifiées pendant le dépistage, des examens supplémentaires visant à établir (ou non) un diagnostic devront suivre, de même qu’une orientation vers un traitement si cela s’avère nécessaire ».
Les programmes de dépistage sont efficaces pour certains types de cancer, mais pas pour tous, et sont en général beaucoup plus complexes et gourmands en ressources que le diagnostic précoce, car ils nécessitent des équipements spéciaux et du personnel dédié.
La sélection des patients pour les programmes de dépistage est basée sur l’âge et les facteurs de risque afin d’éviter un taux de faux positifs trop important. Parmi les méthodes employées pour le dépistage du cancer du col de l’utérus figurent notamment les tests de dépistage du virus du papillome humain (PVH), le test cytologique PAP (Papanicolaou) ou frottis cervico-vaginal, l’inspection visuelle après une application d'acide acétique. Par ailleurs, on fait le dépistage du cancer du sein par mammographie dans des contextes où les systèmes de santé sont robustes ou relativement robustes.
Soutien psychologique
Il est à noter qu'en plus des tests, des accompagnements psychologiques et des recommandations de train de vie ont été aussi prodigués. Effectivement, les malades ont besoin du soutien moral de la part de leur entourage, en plus des soins dans les hôpitaux. « La famille est un atout dans le processus de guérison d'un malade. Les traitements lourds et les séances de thérapie sont douloureux et à long terme. Un soutien moral est un plus ». Dans le monde, environ 600.000 nouveaux cas de cancer de l’utérus et plus de 300.000 décès dus à cette maladie sont recensés chaque année. Il ne faut donc pas que Madagascar soit à la traine. Notre but consiste à éviter d’être parmi les pays les plus touchés par cette maladie.
Nikki Razaf

%PM, %26 %890 %2023 %20:%Déc

Service public exécrable !

Intolérable ! Indésirable ! Exécrable, à la limite ! Le service public rendu aux concitoyens, la population en général, les usagers en particulier, excelle en pratique rivalisant les manières cyniques ou sadiques des bourreaux.
La JIRAMA figure de proue, en tête de peloton de l’ensemble des éléments constituant ce qu’on appelle service public, fait souffrir. Elle se trouve en première ligne de ces bourreaux qui font tourmenter ses usagers. Non seulement ces pauvres s’acquittent de lourdes sommes, des factures salées, mais ils encaissent les sales coups dus au caprice indomptable de la société nationale. Délestages et coupures d’eau intempestifs font le lot quotidien de la population. Leurres, mensonges, arnaque, désinvolture et à ajouter une dose d’arrogance et puis quoi encore ! On en a assez ! Le ras-le-bol atteint son paroxysme. Il nous submerge jusqu’au plus profond de nous-mêmes. Sur le réseau interconnecté (RIA), l’axe Ampitatafika, Fenoarivo, etc.  le courant est coupé en fin d’après-midi, vers 17 heures, ce lundi 25 décembre, pour ne revenir que le mardi 26 au petit matin, à l’aube. Mais quelle sauvagerie ! Quelle effronterie de plonger les gens dans le noir absolu durant toute la nuit ! Serait-ce une complicité avec les voyous, les maîtres des ténèbres ? En tout cas, un service public exécrable, ni moins ni plus ! Les hauts dirigeants du pays qui, parait-il, ne subissent pas ce calvaire, sont-ils conscients de la souffrance du commun des mortels ?
Le transport urbain. Les taxis-be, l’autre souffre- douleur des usagers, trônent sur la vie quotidienne des Malagasy résidant dans le milieu urbain à l’image de la Capitale. Une des chaines du service public à laquelle Monsieur tout le monde ne peut pas ne pas s’en servir. Ecoliers, salariés et le monde du petit métier empruntent au quotidien le service des transports en commun communément appelé « taxi-be ». C’est du n’importe quoi ! Qualité archi- médiocre du service ! Saleté et vétusté des véhicules mis en service. En réalité, ce sont des engins pour bétail sinon des cercueils qui roulent à tombeau ouvert ! Le manque de respect des usagers choque les esprits. Et surtout, le laxisme des responsables. Et enfin, l’anarchie qui foule aux pieds le cahier des charges. L’utilisation du service des taxis-be reste toujours jusqu’ici un parcours du combattant.
Guichets automatiques de banque ! Oh là là, quel supplice ! Les GAB de presque toutes les banques primaires, sauf une que nous ne prenons pas le risque de citer nommément, brillent par leur service indésirable parfois même exécrable. Il vous arrive souvent de faire le tour de tous les GAB d’une banque de la Capitale  sans que l’on rencontre un guichet qui fonctionne. Des fois, il fallait aller au GAB du siège central pour enfin être servi. On s’en moque des besoins des petites gens. On ne daigne pas réparer ou même remplacer, s’il faut, les machines non opérationnelles. Les responsables de ces banques défaillantes s’excusent assez souvent par le problème de réseau.
Ce ne sont que des exemples parmi tant d’autres. On a sciemment passé sous silence le ramassage d’ordures qui s’entassent partout. L’atmosphère polluée empoisonne l’air de la respiration.
Tenant compte de l’animosité dont fait preuve notre service public, on se désole de le constater.
Ndrianaivo


Fil infos

  • Îles malgaches de l’océan Indien - Madagascar exige des compensations  
  • Coopération militaire - GSIS, l’unité d’élite de la Gendarmerie prête à évoluer sur tous les fronts
  • Restitution des îles Eparses - Deuxième face à face à Paris ce jour
  • Intoxications alimentaires à répétition - Les causes demeurent floues
  • Diplomatie - Un juriste malgache élu au Comité onusien pour les migrants 
  • Empoisonnement à Ambohimalaza - Le bilan ne cesse de s'alourdir
  • Coopération Emirats arabes unis - Madagascar - Une centrale solaire de 50MW bientôt à Moramanga
  • Président Andry Rajoelina - « 65 ans d’indépendance sont signe de maturité historique »
  • Bus électriques, nouvel avion militaire,… - Le Chef de l’Etat concrétise ses engagements
  • Madagasikara - A l’unisson !

Recherche par date

« July 2025 »
Mon Tue Wed Thu Fri Sat Sun
  1 2 3 4 5 6
7 8 9 10 11 12 13
14 15 16 17 18 19 20
21 22 23 24 25 26 27
28 29 30 31      
Pub droite 1

Editorial

  • Mission délicate !
    Le second round de la négociation entre la France et Madagasikara sur les îles Eparses devait débuter à Paris dans la journée d’hier 30 juin 2025. La première étape de la rencontre entre les deux délégations avait eu lieu à Antananarivo en 2019, au Palais de Premier ministre à Andafiavaratra, tout juste en début du premier mandat de l’actuel Chef d’Etat Rajoelina Andry, et réélu pour un second mandat en 2023. La délégation malagasy conduite par la ministre malagasy des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika, composée de huit membres, devait rejoindre la capitale française pour être présente au rendez-vous fixé. Huit membres, des experts dans leur domaine respectif, qui ont la lourde tâche de présenter et défendre la cause nationale sur les îles Eparses. Madagasikara revendiquait depuis toujours du moins depuis la Deuxième République, la souveraineté de la Grande île sur ces « îles » tant convoitées et objet de discorde…

A bout portant

AutoDiff