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10.000 hectares de rizières sont ensablées chaque année, soit une perte de 20.000 tonnes de paddy. Ce chiffre effrayant concerne la plaine de Marovoay. La situation ne fait qu’empirer d’année en année. L’année dernière, cette perte était estimée à 15.000 hectares. Ainsi, la politique d’autosuffisance alimentaire serait en danger à cause de ce cas de Marovoay, longtemps considéré comme un grenier à riz. 

L’ensablement des rizières est principalement dû à la déforestation et la désertification des collines et versants bordant la plaine. Les terres ferrugineuses ne sont plus retenues par aucune végétation et l’érosion emporte toute la terre arrachée des montagnes dans la plaine.

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Soyons unis …

Soyons unis pour lutter contre ceci. Soyons unis afin de réussir à cela. Chaque appel à l’union ou à l’unité comporte en soi un caractère divin tout au moins solennel. Sans vouloir pousser loin à l’enseignement des Saintes Ecritures par le biais des catéchèses ou des écoles de dimanche où l’on apprend, entre autres, que Dieu unit tandis que Satan divise. En effet, toute volonté prônant la vertu de l’unité ou de l’union vient de Dieu. Et toute tentative sinon tentation menant à la division ou à la séparation est l’œuvre du diable. L’unité ou l’union engendre une force, une énergie. La division ou la fracture affaiblit.

Cinq années après le début de ses activités, et 3 mois après l’annonce de son augmentation de capital en mars, qui lui permettait de doubler ses ressources investissables ainsi que son tour de table d’investisseurs, Miarakap entend bien accélérer ses activités et a signé en juin deux nouveaux investissements dans deux PME malagasy référents de leurs secteurs respectifs à savoir la Laiterie Maminiaina, dans la production et la distribution fromagère  et Okalou, dans l’organisation d'évènements grand public. Pour ce qui est de la Laiterie Maminiaina, l’investissement portera sur une structuration et un passage à l’échelle. Localisée à Antsirabe depuis sa création en 2009 et dirigée par Serge Randriamahefasoa, un entrepreneur malgache disposant d’un fort ancrage dans le triangle laitier, sa région natale, la Laiterie Maminiaina collabore aujourd’hui avec 750 éleveurs, emploie une cinquantaine de collaborateurs dans son usine, et distribue ses produits à travers un réseau de 8 points de vente dans la Capitale et à Antsirabe.

Un programme consacré uniquement à l’humour. Après une longue année d’attente, le festival du rire « Jôkôsô » arrive enfin à sa troisième édition. Actuellement, les organisateurs peaufinent les dernières préparations. Pour cette année, l’évènement est programmé du 11 au 14 octobre prochain. Vu le succès des deux éditions précédentes, ce festival du rire s’annonce déjà cocasse et promet d’être convivial. Comme à l’accoutumée,  il y aura plusieurs  spectacles assurés par une brochette de comédiens dans différents endroits de la Capitale, entre autres IKM Antsahavola, Alliance française d’Antananarivo à Andavamamba, Kudéta Urban Club à Anosy. 

Les gangs ont essuyé un revers à Toamasina, à cause d'une action musclée de la FIP. Car s'ils n'ont pas laissé leur peau, ils ont été capturés vivants. Les faits.

 En deux mois, les attaques à main armée se sont multipliées dans les quartiers de Valpinson et d'Androranga à Toamasina. D'où la décision du procureur de Toamasina, en l'occurrence Vahiny Yvi Sandro de prendre le taureau par les cornes en vue d'y rétablir l'ordre, un pari qu'il s'est d'ailleurs fixé. Aussi, ordre fut donné à la Force d'intervention de la police ou FIP d'en finir avec les gangs qui y sévissent. Le soir du 10 juillet dernier donc, la FIP, qui fut encadrée par le commissaire Jules Rafaliarivo, a déclenché des chasses à l'homme. Cette opération policière a porté ses fruits. Elle s'est soldée par l'élimination de deux agresseurs répondant aux noms de Kaiser et Mika. Ces derniers tombaient sous les balles de la Police. Le prénommé Kaiser venait tout juste de purger une peine de prison. Mais cela ne l'a pas empêché de récidiver.

Le 9 décembre, les citoyens malgaches inscrits sur la liste électorale se rendront aux urnes, pour l’élection de leur Président de la République. En cas de deuxième tour, ils referont ce même trajet le 20 décembre. C’est à la suite du décret convoquant les électeurs adopté hier en Conseil de Gouvernement. Une convocation qui se veut du reste conforme aux dispositions constitutionnelles et légales en vigueur. En effet, entre hier 11 juillet 2023 et le 9 novembre 2023, date prévue pour le premier tour du scrutin, 121 jours se seront écoulées, alors que l’article 51 de la loi organique relative au régime général des élections et des référendums parle d’au moins quatre-vingt-dix jours avant la date du scrutin. 

D’une pierre deux coups. Madagascar est à l’honneur à Londres pour recevoir le prix du concours des meilleurs dirigeants africains et pour vanter ses attractivités économiques auprès des opérateurs européens. En effet, la ministre de l’Economie et des Finances, Madame Rindra Hasimbelo Rabarinirinarison, élue meilleure ministre des Finances africains de l’année par l’African Leadership Magazine, et l’EDBM, élu agence de promotion du commerce et des investissements de l’année, représenté par son président du conseil d’administration sont présents sur les lieux. Ainsi pour cette première journée à Londres, le Grand argentier a été invité à prononcer un discours à la Chambre des lords, durant lequel elle a défendu les intérêts économiques ainsi que les potentiels de l’Afrique, essentiellement de Madagascar.

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La une du 11 juillet 2023


SEMIPI (Sekoly miaramilam-pirenena), basée à Fianarantsoa,  figure parmi les six lycées militaires africains invités à défiler sur les Champs-Elysées le 14 juillet prochain. La plus ancienne école militaire existante à Madagascar sera représentée à cette occasion par huit éléments dont le commandant de l’école, le colonel Rafidison Alain Bernardin, un porte-drapeau et six gardes au drapeau. Ces représentants de Madagascar sont déjà sur place et s’apprêtent à défiler ce vendredi avec les délégués de l’école militaire préparatoire technique de Bingerville (Côte d’Ivoire), de l’école militaire préparatoire Général -Leclerc de Brazzaville  (République du Congo), du Prytanée militaire de Bembèrèkè (Benin) et du Prytanée militaire de Libreville (Gabon).
A l’instar de plusieurs pays dans le monde, Madagascar dispose d’une Ecole militaire, unique en son genre, qui a pour vocation L’Ecole militaire de Fianarantsoa créée en 1923 sous l’ère de l’administration coloniale. A cette époque, elle a porté le nom d’Ecole d’Enfants de Troupe et a vu ses jours au Camp Betongolo à Antananarivo. Deux ans plus tard, l’Ecole a été transférée au palais du Premier ministre à Andafiavaratra en étant dénommée Ecole Préparatoire de Madagascar. En 1940, circonstance l’exige, l’école a été déplacée à Besorohitra Fianarantsoa, sous le nom d’« Ecole supérieure d’éducation physique ». En 1942, l’école a été contrainte de se retrancher dans une grotte se trouvant à Alakamisy Itenina, à 40 km au sud de Fianarantsoa, à cause de la guerre menée par la France contre le débarquement de la troupe britannique sur la Grande île. En 1944, elle est revenue à Fianarantsoa, mais cette fois-ci dans la caserne de Tsaramandroso avec une nouvelle appellation d’« Ecole Militaire Préparatoire Technique de Madagascar ». En 1950, sa dénomination a changé en « Ecole Militaire Technique de Madagascar ». Toujours située à Tsaramandroso, après l’indépendance en 1960, elle a eu son premier nom malgachisé « Sekoly Fiofanana Miaramila ».
C’est depuis 1962 qu’apparaît le nom de « Sekoly Miaramilam-Pirenena » (SEMIPI) qui se trouve dans son actuelle implantation à Beravina, dénommée Camp Lequesne pour être baptisée Toby Général de Brigade Rakotonirainy Lucien 35 ans plus tard, c’est-à-dire en 1997.
La SEMIPI a été sous le commandement des officiers français pendant 17 ans. Le capitaine Ramanantsoa Gabriel fut le premier commandant de l’Ecole malagasy en 1940 et qui a pour vocation  de préparer des jeunes garçons pour intégrer les grandes Ecoles de formation d’officiers plus tard. L’actuel commandant de l’école, le colonel Rafidison Alain Bernardin est le 19e officier malagasy à sa tête.
La Rédaction

 



D'ici quelques jours, nous entrerons en pleine période de grandes vacances. Ce sera de nouveau la ruée sur les routes nationales pour regagner le soleil, le grand air, l'océan, du moins pour les vacanciers de la Capitale, ou vice-versa. C'est aussi la période des pélerinages pour les croyants. Qui dit voyage longue distance dit taxi-brousse. Mais pas forcément ! Toutes les catégories d'usagers vont se jeter sur les grands axes qui conduisent vers les destinations privilégiées des vacanciers de Tanà telles que Mahajanga et Toamasina. Comme à l'accoutumée, la RN2, la RN4, mais aussi la RN7 verront donc leurs trafics du coup s'intensifier. Cela suppose l'augmentation des risques d'accidents. Les récents et horribles faits survenus au cours du week-end dernier, d'abord à Antanimbary Maevatanàna où un accident de taxi-brousse a fait deux morts et une dizaine de blessés, mais aussi à Alakamisy Ambohimaha avec les mêmes circonstances d'accident, et le même nombre de victimes, attirent l'attention et doivent servir de leçon, si l'on veut éviter une éventuelle hécatombe sur nos routes nationales, dans les prochains jours.
Ce qui laisse supposer que les transporteurs des zones régionales et nationales devront afficher une vigilance maximale pour un objectif de zéro accident.
Du coup, les exploitants en taxi-brousse devront redoubler de précautions. En cause, l'état des routes, est déplorable, du moins par endroits, notamment sur les RN4 et RN2, les plus accidentogènes. Car l'état de la route est, à n'en pas douter, l'un des principaux facteurs d'accident.
Mais il y a surtout aussi la mauvaise pratique à éviter à tout prix : le tristement célèbre "Dona miverina", qui consiste à un chauffeur de taxi-brousse d'effectuer le long et même trajet de quelques centaines de kilomètres, sans faire un répit ou une halte.
Récemment, la direction générale de la sécurité routière est très ferme sur ce point : deux chauffeurs devront obligatoirement se relayer pour un trajet de 400 km et plus.
De plus, les coopératives vont devoir être très vigilantes sur l'entretien des véhicules, mais surtout les surcharges. Les autorités routières prendront des mesures drastiques envers les taxis-brousse qui ne respectent pas la norme exigée à propos de la charge maximale autorisée, ou surtout la hauteur des bagages à transporter sur les galeries des véhicules.
Enfin, les transporteurs devront imposer l'interdiction de consommation et autres prises d'alcool ou de drogues chez leurs chauffeurs.
Bien entendu, toutes ces précautions et autres recommandations, en vue de garantir un maximum de sécurité pour les passagers, sont aussi valables pour les transporteurs toutes catégories confondues mais qui empruntent les axes nationaux, en cette période de vacances.
Franck R.

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Editorial

  • Prête et déterminée !
    Harilala Ramanantsoa, la nouvelle maire prend quartier. Intronisée solennellement ce vendredi 24 janvier, la première magistrate de la ville des mille, élue avec un score sans appel de 43,24 %, entame son mandat de cinq à la Commune urbaine d’Antananarivo. Devant l’immensité, la gravité et la difficulté du travail, des tâches qui l’attendent, la nouvelle patronne, élue, de l’Hôtel de ville d’Antananarivo, la Capitale de Madagasikara, se dit prête et déterminée. Défis pharaoniques ! A partir de l’an 2600 av JC, trois pharaons, de la IV ème dynastie l’ « âge d’or pharaonique », Khéops, Khephren et Mykérinos firent construire successivement sur le plateau de Gizeh une tombe à chacun de la taille digne de leur grandeur, de leur puissance et de leur souveraineté en guise de demeure pour l’éternité. La construction des trois pyramides s’est achevée en 1510 av JC. Soit 90 ans de dur labeur et des travaux…

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