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Le secteur des télécommunications devrait devenir l’un des leviers de développement du pays. Raison pour laquelle, les membres de la Chambre basse de Tsimbazaza viennent de donner leur aval concernant le projet Connectivité numérique et énergétique pour l'inclusion à Madagascar (DECIM) à hauteur de 400 millions de dollars. Un financement octroyé par la Banque mondiale sous forme de prêt qui permettra de doubler l'accès à l'énergie, qui passera de 33,7 % à 67 % à Madagascar, et d'ajouter 3,4 millions d'utilisateurs de l'Internet. De plus, le projet DECIM contribuera à élargir l'accès du pays aux énergies renouvelables et aux services numériques, en mettant l'accent sur les communautés mal desservies. Cet objectif sera atteint grâce à des investissements ciblés explorant les synergies entre les deux secteurs, rendus possibles par des réformes cruciales. 

Nouveauté. La sortie officielle  du nouveau livre intitulé « Loharano nipoiran’ny teny malagasy » a été effectuée officiellement hier dans l’enceinte du Canal Olympia d’Andohatapenaka. Un nouveau livre sur lequel le peuple malagasy pourra découvrir la famille linguistique et l’origine de la langue malagasy, chaque composante  de cette langue, mais également l’histoire de la langue malagasy, son écriture et sa prononciation. La sortie d’un livre comme celui-ci  est plus qu’indispensable pour  le peuple. Une opportunité  pour que les Malagasy puissent connaître l’origine de cette langue qu’ils utilisent quotidiennement. Rappelons que la sortie du livre entre dans le cadre de la célébration de la  journée internationale de la langue maternelle « Iray volan’ny teny malagasy ». 

L'affaire autour de la propriété dénommée « Mahamasina » TN° 2677-BO, sise dans le Fokontany d'Ambondrona Nord, continue d'agiter Nosy Be. De passage dans la Capitale en milieu de cette semaine, l'avocat de Labita Jean Lidivine l'une des parties dans ce litige a tenu à rencontrer la presse. L’occasion pour lui de faire un topo sur la situation mais surtout sa version des faits. Il dénonce la mainmise de son adversaire sur les services fonciers. 

Pour la partie malagasy, la deuxième journée du sommet sur le monde du travail à Genève (Suisse) a été marquée par deux évènements majeurs, à savoir la prise de parole du Président Andry Rajoelina et la cérémonie de dépôt des instruments de ratification des quatre conventions.

Interrogé par la presse internationale à son arrivée dans la matinée d’hier au Palais des Nations sur le rôle de la communauté  internationale pour la promotion d’une plus grande justice sociale dans le monde, Andry Rajoelina a rétorqué « qu’il n’y aura pas de justice sociale sans qu’il y ait accès de tout citoyen à la santé, à l’éducation, à l’alimentation et surtout à l’emploi ». Plus explicite, il a ajouté que  « l’emploi, c’est le fondement d’une société juste et équitable afin que chaque citoyen et chaque famille puisse apporter le développement de sa communauté et de son pays ».

Tôt hier matin, des bandits spécialisés dans les enlèvements, ont voulu s'échapper à leurs arrestations à Mangamila, District d'Anjozorobe. Sur le terrain, la situation a dégénérée en une confrontation armée directe entre ces ravisseurs et les éléments de la brigade territoriale de l'Imerina centrale de la Gendarmerie. L'issue de ce duel a coûté la vie à l'un des assaillants. Il s'agit du tristement surnommé Le Mainty tandis que son complice a été capturé vivant. Le deuxième suspect en état d’arrestation serait le pourvoyeur en puces téléphoniques et autres cartes Sim des preneurs d'otage. Lors d'une perquisition à son domicile, les Forces de l'ordre ont trouvé et confisqué 18 cartes Sim. Considéré comme le complice de ces auteurs de kidnapping, ce suspect avait été arrêté dans la Capitale.


Des personnes visiblement malintentionnées veulent saboter la préparation des examens du bac. Telle est la lecture rapide d’une menace de grève qui se trame au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESupRes). Cette fois-ci, l’habitude migre des campus universitaires et des centres nationaux de recherche à Fiadanana.
Dans un communiqué du 14 juin 2023 signé par Tantelison Tsiavonamana, président du Syndicat des personnels du MESupRes (SyndPers- MESupRes), l’organisation syndicale donne un ultimatum de 72 heures aux responsables pour qu’ils accèdent à trois revendications. Celles-ci concernent l’indemnité de technicité, le basculement du budget autonome au budget général et les relations avec la hiérarchie.
Selon le Syndpers- MESupRes, ces revendications remontaient au 12 septembre dernier. Mais aucune suite favorable n’y a été donnée, d’après toujours le communiqué, avec le logo du ministère en exergue. La lettre souligne que les concernés ont attendu dans le calme en vertu du respect du dialogue. Le syndicat estime être mené en bateau depuis tout ce temps.
Pressions
Selon la dénonciation, le ministère est toujours prompt à emprisonner des employés et à proférer des menaces pour les faire taire. A l’expiration du délai de 72 heures donné, une grève « sans fin » s’enclencherait, à lire la teneur du communiqué. Ce serait alors à partir de la semaine prochaine. Par le communiqué, son unique signataire en appelle au bon vouloir du sommet de l’Etat et du chef de l’administration publique pour une résolution rapide du problème.
Après recoupement, Tantelison Tsiavonamana et son second prénommé Michel ont voulu tenir un meeting non autorisé mercredi matin au moment où les employés du ministère ont regagné leur lieu de travail. Ils en ont bloqué l’accès alors que le ministère est en plein préparatif du bac. Ces syndicalistes le savent très bien. Mais ils n’en font qu’à leur tête pour on ne sait dans quel but exactement.
Le ministère fournit des précisions. Les dispositions du décret 2021-1215 portant allocation des indemnités de technicité au personnel administratif et technique (PAT) des universités, des instituts supérieurs de technologie et du centre régional des œuvres universitaires sont claires. Elles ne concernent pas les membres du personnel sous contrat privé aux centres nationaux de recherche.
Des dispositions légales
Les indemnités de technicité pour le PAT ont existé depuis une quinzaine d’années. Comme une réactualisation du cadre juridique vient d’avoir lieu, le paiement a été temporairement suspendu. Puisque le budget de l’Etat pour cette année ne prévoit la revendication à leur sujet, le ministère ne peut que se conformer à la loi de Finances en vigueur.
La loi aussi régit le basculement du budget autonome au budget général. De plus, les employés du ministère central, ceux des universités et ceux des centres nationaux de recherche ont des statuts différents. Ils ne sont donc pas à mettre dans un même sac du point de vue avantages.
Suivant des informations, les syndicalistes qui exhibent la grève ont été recrutés sous contrat privé. Leurs contrats ne mentionnent aucunement la possibilité pour eux de basculer au budget général et de bénéficier des indemnités de technicité.
En effet, ils ont rejoint en 2017 l’équipe ministérielle à coup de menace de grève à l’époque de la professeure Monique Rasoazananera. Ils étaient alors des meneurs de grève à Ankatso avant d’intégrer le service comptable de la direction de la Recherche et de l’Innovation à Fiadanana.
Revendications opportunes
Comme d’habitude, ils déterrent leur hache de guerre pour faire tourner la machine du « sabotage » en cette veille des examens du bac. Le ministère est formel à propos de toute forme de perturbation voulue avérée.
Les syndicalistes, des sursitaires, ont aussi usurpé le logo ministériel. Lundi dernier, ils ont été convoqués au tribunal pour une affaire de détournement les concernant. Ils voudraient alors se constituer un bouclier derrière leur intention de grève. Le leader syndical lui-même, Tantelison Tsiavonamana, est en mauvaise posture en ce moment.
Pour l’année universitaire 2021-2022, il s’est inscrit au parcours ingénierie en énergies renouvelables à la Faculté des sciences à l’université d’Antananarivo. Il a rempli la fiche de renouvellement de demande de bourses sans déclarer qu’il est payé par l’Etat en même temps. Une plainte est déjà déposée contre lui à ce sujet.
M.R.



Le Président de l’Afrique du Sud Cyril Ramaphosa a annoncé son souhait de venir en visite officielle à Madagascar, souhait agréablement accueilli par le Président Andry Rajoelina. « Ce serait un rêve pour moi qui se réaliserait, et un grand pas pour l’Histoire de nos deux pays. Je suis votre allié dans les projets de développement pour nos deux pays », indique-t-il au cours d’une rencontre bilatérale avec le Président de la République malagasy en marge du sommet mondial du travail à Genève (Suisse).  L'entretien entre les deux hommes ont duré plus d'un tour d'horloge. En effet, cela fait plusieurs décennies qu’un Chef d’Etat Sud africain n’était pas venu à Madagascar, malgré la proximité de nos pays. Au cours de cette rencontre, le Président Andry Rajoelina a rappelé le rôle clé tenu par Madagascar durant l’Apartheid avec la présence de la radio Freedom, écho de ce soutien à Madagascar. Le Président Ramaphosa a souligné l’importance du soutien de la Grande île pour la Paix en Afrique du Sud.    « Jusqu’à aujourd’hui, on n’oublie pas les voix, les chants et les échos émanant de la radio Freedom », affirme-t-il. Ces liens perdurent et ont construit l’amitié et une volonté forte de concrétiser une collaboration importante entre les deux pays. Ainsi nos deux pays ont une histoire commune forte dans la défense de la paix, et un intérêt commun à développer encore leur coopération économique mutuellement gagnante.  Coopération maritime :
• Madagascar et l’Afrique du Sud partagent le même Océan et des frontières maritimes communes : Madagascar avec ses 5600km de côtes et l’Afrique du Sud avec ses 4700km de côtes. Ainsi, Les deux pays ont décidé de joindre leurs efforts pour la protection des ZEE et des territoires maritimes partagés sur des thématiques couvrant la pêche illicite, la lutte contre toutes formes de trafics (dont l’or), la protection et la valorisation commune des ressources maritimes et naturelles. Dans cette perspective et en anticipation des efforts communs dans l’économie bleue, les deux pays envisagent une collaboration au sein d’une école navale formant des experts pour les deux pays et plus largement pour l’océan Indien.
• Les deux dirigeants conviennent que la lutte contre les trafics divers doit mobiliser des efforts communs à travers une justice collaborant directement entre les deux pays.

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La une du 15 juin 2023


Le public jeune sera bien servi lors du réveillon de la Fête de l’indépendance. L’agence Dix Zéro Neuf et Dj Gouty concoctent un grand concert explosif qui réunira la crème de la musique urbaine de la Grande île. « Ndao Hanal’Azy», tel est l’intitulé de l’événement qui promet de réunir une brochette de stars les plus en vogue du moment. Sur scène Wada&Yoongs, Skaiz, Nael Raouto et le jeune rappeur, révélation de l’année, Rappa. C’est une myriade de jeunes chanteurs du moment pour faire vibrer les tympans des jeunes et pourquoi pas moins jeunes  et même de ceux qui ne sont pas de la nouvelle génération. Le spectacle « Ndao Hanal’azy», qui aura lieu le dimanche  25 juin au Cask PK0 Madarail Soarano, à partir de 10 h jusqu’à l’aube, permettra donc de réunir toutes les générations le temps de la célébration de la fête d’Indépendance. Une affiche ‘ahurissante’ que les internautes et fêtards attendent avec impatience. Pour la première fois, ces artistes partageront la même scène et interpréteront leurs chansons les plus connues. Afin de mettre totalement l’assistance dans une ambiance explosive, les organisateurs  prévoient de ce fait, plus de six heures de show non-stop, durant lequel petits et grands pourront communier avec leurs chanteurs urbains préférés.
Ambiance de fête
Les organisateurs ont employé les grands moyens pour faire de ce show un moment inédit. De ce fait, mises à part les prestations des chanteurs, l’organisateur a appelé des Dj de grande renommée. Sous les spots lights, le Dj Gouty et Dj Stitch, Dj Kiero et Bams Dj vont tout mettre en œuvre pour faire monter la température et chauffer à bloc l’assistance qui viendra sûrement en masse remplir les lieux. A noter que la fête occupera deux pistes, donc deux ambiances éclectiques. Du haut de leurs pupitres, ils vont lancer des bombes les uns après les autres, incitant les jeunes à danser dans une ambiance ultra positive. Comme à leurs habitudes, ces professionnels en mix ont la tâche d’offrir un DJ Set unique et qui leur correspond sur le moment. « Ndao hanal’azy » rentre dans l’un des concerts les plus attendus du public de la Capitale durant la célébration de la Fête de l’indépendance.
Si.R

Notoriété à maintenir. C’est l’objectif de la Grande île en accueillant le panel d’experts internationaux en cacao fin qui s’est tenu hier et avant-hier au Radisson Ambodivona. Un évènement d’envergure qui permettra de déterminer la liste restreinte des meilleurs pays producteurs de cacao fin. Pour rappel, avec le label ”100% cacao fin” décerné par l’Organisation internationale du cacao (International Cocoa Organization), le cacao de Madagascar est reconnu comme un produit d’exception auprès des grands chefs pâtissiers du monde et se classe parmi les meilleurs crus disponibles dans le monde, notamment avec la variété « Criollo », connue pour sa fève blanche, mais aussi valorisée sur le marché grâce à sa certification “bio et équitable”. Majoritairement produit dans la vallée du Sambirano, le cacao est utilisé par les industries de transformation pour obtenir non seulement des produits intermédiaires destinés à d’autres industries comme la pâte de cacao, la poudre de cacao et le beurre de cacao, mais aussi des produits finis directement destinés à la consommation comme le chocolat. Ainsi, ce fameux cacao contribue grandement à l’économie du pays : la filière a exporté 15 000 tonnes et rapporté 23 millions USD en 2022, selon le Groupement des acteurs du cacao à Madagascar (GACM). Le cacao fait ainsi vivre pas moins de 30 000 agriculteurs et 350 préparateurs opérant sur une surface cumulée de 30 000 hectares.

Durable

Pour une filière durable à Madagascar, avec le soutien des autorités, l’Union des coopératives ‘‘Lazan’i Sambirano’’ a été mise en place pour accompagner les producteurs dans la modernisation de leur démarche agricole et l’augmentation de leurs revenus, ainsi qu’un Conseil national du cacao dirigé par le ministre de l’Industrialisation, du Commerce et de la Consommation en tant que Président du conseil d’administration (PCA). Le Groupement des acteurs du Cacao à Madagascar a également été créé dans le cadre d’un dialogue public-privé en 2015 avec l’objectif de mieux structuré la filière. Un Plan national cacao a, par ailleurs, été validé en 2018 pour assurer la pérennité de la chaîne de valeur. Dans un dossier publié par l’Economic Development Board of Madagascar (EDBM), il est indiqué que « Produit millénaire voyageant depuis l’époque des Aztèques et des Mayas, le cacaoyer s’est si bien adapté au sol de Madagascar que l’île a développé son propre grand cru de la célèbre fève. Unique au monde par sa finesse et sa fragrance acidulée et fruitée, il fait partie intégrante de l’identité du pays et séduit de grands chefs de renommée mondiale ». Les meilleurs chocolatiers du monde reconnaissent son excellence grâce au label « Cacao fin » délivré par International Cocoa Organization (ICCO) en 2015. Plusieurs témoignages ont été mis en avant dans le dossier comme celui de Nans Mouret, sourceur de cacao chez Valrhona, chocolaterie française mondialement célèbre.

La Rédaction

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Editorial

  • Horrible souvenir
    Le monde commémore ce lundi 27 janvier le 80ème anniversaire de la fermeture par l’Armée Rouge du camp de concentration et d’extermination d’Auschwitz-Birkenau. Le 27 janvier 1945, les soldats de l’Armée Rouge de l’Union des Républiques socialistes soviétiques (URSS) étaient parvenus à briser la « forteresse » de l’Allemagne nazie en écrasant la toute puissante Wehrmacht, l’armée allemande. La première grande défaite d’Hitler. Les vaillants soldats de l’Union Soviétique réussirent à libérer le peu des prisonniers survivants et fermer le triste célèbre « Camp de concentration et d’extermination d’Auschwitz – Birkenau ».

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