Vendredi 29 septembre
Mbola Talenta, Inah et Fanilo
Ils font des étincelles à chacune de leur prestation. Ce soir, ils sont de retour. La chanteuse Inah, le guitariste Mbola Talenta ainsi que Fanilo Poppin’s seront de nouveau réunis sur la même scène. Ce beau petit monde s’armera de guitares et d’autres instruments de musique pour reprendre les meilleurs du folk, du rock et de la variété malagasy dans la salle du vieux carré. Au menu, il y aura des interprétations des propres compositions de Mbola Talenta et des chansons d’Inah. Bref, le public devrait s’attendre à du bon son, à la sauce malagasy et des improvisations à n’en plus en finir. Rendez-vous ce soir à partir de 20h 30 au Piment Café, sis à Behoririka. Un vendredi joli à ne pas rater !
Madmax
Cette coqueluche des jeunes tient désormais une place dans le showbiz. Certes, le public est habitué à voir ce chanteur sur scène avec de nombreux autres artistes du milieu urbain. Mais après quelques semaines d’absence sur la scène tananarivienne, le chanteur décide enfin de sortir de sa tanière et de s’afficher en solo. Ce soir, il sera à l’assaut de l’hôtel-restaurant Les Cygnes, sis à Ivato. Une autre occasion pour ses fans de le voir performer en concert. Les festivités débuteront à 21h. Le connaissant, le chanteur, avec ses tubes phares, va une fois de plus donner de l’ambiance. Les jeunes spectateurs, habitués de la salle, vont bien s’amuser et danser au tempo de sa musique. Les fans résidant aux alentours d’Ivato et de Talatamaty sont avertis !
Grand maître Tianjama
Son surnom et sa capacité d’animer sont loin de déplaire aux fidèles mélomanes partout où il se produit. De « Soanada » à « Regarega » en passant par « Handeha Ambanja», « Restaurant Jean », « Jacqueline », « Ameky omby », « Plaisir de l’amour », « Atero amin’ny babany », le grand maître Tianjama répond toujours présent à chaque occasion de faire un show. Accompagné par une solide équipe composée de remarquables musiciens, de talentueux choristes et de danseuses explosives, il est capable d’offrir une soirée survoltée et surchauffée. Pour sa première visite dans la capitale cette année, il effectuera un show inédit au Jao’s Pub Ambohipo, ce soir à partir de 21h.
Samedi 30 septembre
Nate Tex
Voici près de neuf ans déjà que Nate Tex enivre de sa voix de velours la scène musicale, mais aussi les mélomanes venus de tous les horizons qui s’abreuvent de ses ballades romantiques. Il s’agit d’un chanteur talentueux, mais également un artiste accompli et sûr de lui. Bourré de talent, dégourdi et fort d’un dynamisme propre à cette génération de jeunes artistes dont il fait partie, il s’est très vite imposé comme un véritable showman. Après plusieurs mois de disette, Nate Tex annonce son retour sur scène. Il entamera un concert au centre Ivokolo, Analakely, demain à partir de 15h. Le jeune homme nous revient pour un concert mélodieux en ce dernier samedi du mois. Soyez au rendez-vous car avec Nate Tex, on s’attend toujours à tant de surprises. De véritables moments de liesse seront en perspective avec cet artiste qui, à ses débuts, a charmé le public grâce à son talent de comédien. Plus tard, Nate Tex est devenu un crooner prometteur qui fait chavirer le cœur des jeunes dames.
« 4-Maso »
Le groupe quatuor à paires de lunettes retrouve la scène après quelques semaines de pause. Les « 4-Maso » repartent avec un autre concert qui se tiendra ce samedi à partir de 16h à la ferme d’Antanandrano. Un rendez-vous qui s’annonce déjà éclectique et conviviale puisqu’il y aura du feu de camp et une visite guidée de ladite ferme. A cette occasion, le public pourra également s’attendre à des surprises puisque le groupe ne se limite pas seulement aux chants. Il est également composé de chorégraphes et de scénographes. Autrement dit, ils réalisent des chorégraphies et diverses scènes théâtrales. Par ailleurs, les « 4-Maso » sont membres de la même famille et portent tous des lunettes.
Iraimbilanja
Les mélomanes auront de nouveau l'opportunité d'assister à un événement musical unique en son genre. Le groupe de rock infatigable et ayant toujours autant d’énergie sur scène donne un nouveau rendez-vous. Ce samedi, c’est le Mélodrome d’Amboditsiry qui accueillera le célèbre groupe Iraimbilanja pour un concert qui s'annonce déjà mémorable. Encore une fois, la nostalgie sera au rendez-vous, mais le plaisir de réécouter les « Tao an-tsekoly » ou « Raosy jamba » sera renouvelé. De plus, les spectateurs auront la possibilité de se restaurer sur place, sans quitter la salle ni perdre une seule note de la performance d'Iraimbilanja. Le show débutera à 17h.
Si.R
Les accusés dans l'affaire concernant le meurtre d'Andriatiana Rabemanantsoa, alias Ntsoa, ex- chanteur au sein du groupe évangélique VHF, ont comparu à la salle 5 de la Cour criminelle ordinaire du Tribunal d'Anosy, hier. Mais comme la partie civile, de même que les témoins à l'affaire n'ont pas reçu leurs convocations par le Tribunal, il a fallu pour le juge de décider le report de ce procès pour une prochaine session. C'est que la Justice a surtout besoin d'entendre les versions de ces témoins, qui seraient encore nombreux, à l'affaire.
Devant cette situation, la partie pour la défense des accusés a demandé la liberté provisoire pour les accusés. Une requête refusée par le président de la Cour. Les accusés ont dû retourner en prison, en attendant leur prochain jugement, mais dont aucune date n'a été encore avancée. C'est justement le cas de Valeriah Honorine Rasoloarisoa, qui est l'un de ces accusés. Elle est surtout soupçonnée d'avoir commandité l'assassinat du chanteur. Lors de l'enquête préliminaire, on l'a connue comme ayant été une "amie" de la victime. Une question de jalousie morbide chez la dame serait le mobile de cette barbarie.
Rappelons que depuis leurs arrestations vers mi-novembre 2022, époque où le drame est survenu, les 5 suspects dans l'affaire ont été placés sous mandat de dépôt. Quatre d'entre eux, des hommes, le furent à Tsiafahy pour complicité tandis que Valériah est incarcérée à Antanimora. Au bout de dix jours d'investigation, les enquêteurs de la Gendarmerie ont conclu que "l'amie" de Ntsoa était même parmi les auteurs directs de l'assassinat de ce dernier. En attendant que la Justice tranche finalement sur le sort des accusés, ces derniers bénéficient encore d'une présomption d'innocence.
Quant à la genèse de l'affaire, c'était les enquêteurs de la Gendarmerie de la brigade de Tana-ville qui ont levé un coin de voile sur cette affaire. Leurs investigations ont permis de savoir que Valériah aurait engagé des tueurs à gage pour éliminer le jeune chanteur à Analamahitsy dans la nuit du 8 novembre 2022. Puis l'idée diabolique de maquiller le meurtre de Ntsoa en un banal accident de la circulation a germé dans les esprits des suspects. En effet, ils auraient transféré son corps ensanglanté dans le véhicule appartenant à la victime même, et qu'ils le conduisaient jusqu'à ce pont d'Ambohimanarivo, sur la RN3, dans la localité de Talatavolonondry.
Par la suite, ils auraient fait basculer le véhicule dans le vide, jusqu'à ce qu'il chute en contrebas du camp, faisant croire ainsi à un banal accident de route. Les proches de Ntsoa, qui étaient venus assister à l'audience d'hier, ont demandé dommages et réparations. Ces problèmes de formalités liés à ces convocations expliqueraient cette longue attente avant que l'audience prévue débuter à 8h30 du matin hier, n'ait pu finalement démarrer que vers le milieu de l'après-midi, hier.
Franck R.
L’ancien Président Andry Rajoelina a rencontré des jeunes issus de différents horizons, hier après-midi au studio Arena, sis à Ivandry. La rencontre avec ces jeunes entrepreneurs, étudiants, voire sans emplois à duré près de 3 heures. Une fois de plus, l’ancien Président et non moins candidat à la magistrature suprême prouve qu’il est à l’écoute et valorise les jeunes. Ces derniers n’ont d’ailleurs pas hésité à faire part de leurs desiderata et de leurs problèmes.
Ce fut l’occasion pour ce « self-made-man » de partager ses expériences en tant qu’entrepreneur chevronné, déjà reconnu pour ses réussites dans plusieurs domaines. Il a partagé les qualités qu'un entrepreneur doit avoir pour réussir, à savoir aller de l’avant, avoir une vision, faire preuve de volonté et de persévérance.
Des solutions concrètes
Ce fut l’occasion pour l’ancien Chef de l’Etat de faire part de son projet, lui et son épouse, de mise en place d’une Université internationale - à travers la Fondation Rajoelina - qui ambitionne d’être la plus grande dans l’océan Indien. L’établissement sera bientôt inauguré et sera baptisé « Institut international de management et de leadership ». Cet Institut à but non lucratif offrira une possibilité d’étudier gratuitement pour les jeunes élites, c’est-à-dire ceux qui obtiennent la meilleure mention au baccalauréat.
Durant son premier quinquennat en tant que Président, Andry Rajoelina avait déjà été aux côtés des jeunes, notamment à travers le programme « Fihariana » qui dispense un appui financier aux jeunes start-up, ou encore la construction d’universités dans les autres Régions.
La Rédaction
Le collectif des 11 candidats conteste la composition de la Haute Cour constitutionnelle (HCC) et de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Ils ne veulent pas du Gouvernement collégial provisoire. En revanche, ils s’en remettent au Conseil œcuménique des églises chrétiennes à Madagascar (FFKM) qui se trouve en position d’arbitre et qui accepte à tort d’entrer dans un engrenage malsain.
Le FFKM joue un jeu trouble car il outrepasse sa fonction. Ce conseil a une fonction spirituelle. Il n’a pas pour mandat exprès de résoudre une crise pré-électorale montée de toutes pièces par le collectif des onze candidats, mené par Marc Ravalomanana qui n’a de cesse de manipuler les foules par la religion.
Pourquoi le FFKM aurait-il par ailleurs le monopole de l’arbitrage politique ? Pourquoi pas l’église Apokalipsy, les témoins de Jéhovah ou les représentants du culte musulman ne seraient-ils pas les arbitres du match ? La réponse est simple. Madagascar est fondamentalement et constitutionnellement une démocratie. Elle n’a pas vocation à devenir une théocratie.
Le FFKM fera preuve de sagesse en restant un observateur neutre et en invitant le collectif des onze candidats à s’en remettre à la CENI qui est seule compétente pour « la promotion des conditions propices à des élections libres et équitables…le précontentieux concernant le processus électoral conformément aux dispositions du Code électoral », conformément à l’article 38 de la loi n° 2015 – 020 du 19 octobre 2015 relative à la structure nationale indépendante chargée de l’organisation et de la gestion des opérations électorales dénommée « Commission électorale nationale indépendante ».
Les propos du FFKM incitent aujourd’hui, en tout cas, à une certaine méfiance, d’autant plus lorsque ce conseil met en préambule de son communiqué d’avant-hier, le verset Jérémie 1.10 qui dit « Regarde, je t'établis aujourd'hui sur les nations et sur les royaumes, pour que tu arraches et que tu abattes, pour que tu ruines et que tu détruises, pour que tu bâtisses et que tu plantes ». Un choix de ce verset qui est loin d’être fortuit de la part des chefs religieux émérites auteurs de ce communiqué. Est-ce là la direction que souhaite le FFKM pour le pays ? La destruction et le renversement pour bâtir et pour planter ?
La rédaction
Plusieurs quartiers de la Capitale seront encore privés d’eau cette semaine. En effet, les travaux au sein de la station de Mandroseza ne sont pas encore terminés. La compagnie nationale d’eau et d’électricité (JIRAMA) a promis qu’au plus tard, la distribution d’eau reviendra à la normale ce week-end.
Etant donné que l’électropompe n’est pas fonctionnelle, les quartiers suivants sont encore sans eau : Ivandry, Analamahitsy, Ambohitrarahaba, Ilafy, Soavinandriana, Soavimbahoaka, Amboditsiry, Ankadifotsy, Anjanahary, Manjakaray, Ankaraobato, Ankadilalampotsy, Belambanana, Fort-Voyron, Faravohitra.
Néanmoins, la JIRAMA, comme solution à court terme, va dépêcher dans ces quartiers des camions-citernes pour que les habitants puissent avoir de l’eau. En plus, dans quelques quartiers comme Analamahitsy, Ambatomaro, Ankatso et Ankaraobato, des tours de distribution d’eau seront organisés à partir de la station de Mandroseza.
Il est à rappeler que le besoin en eau potable de la ville d’Antananarivo tourne autour de 300.000 m3 par jour. Mais actuellement, la Jirama ne peut offrir que 220.000 m3 en raison de la vétusté des installations. Il faut ajouter à cela les vols d’eau à cause des branchements illicites et les gaspillages au niveau des pompes publiques. Avec l’arrêt des deux machines à Mandroseza, 27.600 m3 par jour sont encore à ajouter à ce manque d’eau.
Dans les quartiers cités précédemment, les bidons jaunes envahissent les bornes-fontaines, en attendant une reprise de la fourniture d’eau. Mais d’ici là, les habitants se contentent de l’eau venant des puits ou s’approvisionnent ailleurs.
« Nous, on a les moyens de transporter de l’eau avec notre voiture. Ainsi, quand on part travailler, on s’arrête en route pour prendre au moins deux bidons d’eau destinée aux tâches vitales à la maison », selon Maurice, un habitant de la cité d’Ambohipo.
D’autres personnes utilisent des charrettes pour s’approvisionner en eau dans des quartiers qui ne sont pas touchés par la coupure, quitte à payer un peu plus cher.
N.R.
Intempestives, les coupures d'électricité nocturnes sévissent dans la plupart des quartiers de la Capitale. Les crieurs ont annoncé la mauvaise nouvelle, provoquant un retard de sortie pour la plupart des journaux locaux. Les boulangers et les épiciers ont également été touchés, avec une absence de livraison de pain et de produits alimentaires frais, laissant de nombreux résidents sans options pour leur petit-déjeuner. La JIRAMA, qui semble ne pas avoir d'heure fixe pour ces délestages techniques, chamboule le programme de tous les travailleurs nocturnes. Cette situation a eu un impact dramatique sur de nombreux secteurs, y compris les petits commerces, qui ne disposent souvent pas des ressources nécessaires pour faire face à de telles interruptions imprévisibles. Cette crise énergétique sévit depuis plusieurs jours maintenant, principalement en soirée, affectant gravement les activités commerciales nocturnes dans la région. Ces pénuries électriques surviennent alors que le pays est en période d'étiage, où le niveau d'eau disponible pour les centrales hydroélectriques est au plus bas. Un contexte qui entraîne aussi des coupures d’approvisionnement en eau dans certains quartiers de la Capitale. Cela a exacerbé la situation déjà difficile pour les habitants et les entreprises locales. Bien que les délestages ne soient pas rares en Afrique, la situation à Antananarivo semble particulièrement chaotique, car aucune heure précise n'est communiquée aux usagers pour prévoir ces interruptions. À titre de comparaison, l'Afrique du Sud connaît également des délestages, mais ceux-ci sont planifiés de manière stricte, permettant aux citoyens de s'organiser en conséquence.
Impuissance
Plusieurs quartiers de la ville et de ses environs sont touchés par ces coupures d'électricité imprévisibles, et aucun n'est épargné. La JIRAMA a récemment déclaré qu'il ne s'agissait pas de délestages économiques, mais plutôt de coupures nécessaires pour effectuer des travaux d'entretien des infrastructures électriques. Cependant, les habitants en souffrent énormément, sans aucune garantie que ces délestages temporaires résoudront les problèmes à long terme. Les dirigeants de la JIRAMA sont critiqués pour leur manque de transparence et de communication avec les usagers, laissant ces derniers frustrés et impuissants. Malgré les protestations et les critiques, la compagnie d'électricité et d'eau semble peu encline à prendre des mesures pour résoudre ces problèmes de manière satisfaisante. Les habitants d'Antananarivo continuent de faire face à des incertitudes quant à la disponibilité de l'électricité, ce qui rend difficile la gestion quotidienne de leurs activités. Ils espèrent que les autorités prendront des mesures concrètes pour résoudre cette crise énergétique et garantir un approvisionnement en électricité stable et prévisible à l'avenir. En attendant, la population locale reste dans l'obscurité, littéralement et métaphoriquement, face à un avenir incertain.
Hary Rakoto
Jusqu’à quand et jusqu’où notre pays sera-t-il amené à voguer sur de fictives vagues vers nulle part ailleurs, vers l’impasse ? Le ridicule ne tue pas. N’empêche que vous les supposés acteurs politiques du pays, vous vous lancez comme des clowns potentiellement ridicules à exécuter sur scène des numéros au lieu de faire rire sinon amuser la galerie font grincer les dents. Au final, certains des acteurs de la classe politique nationale font pitié.
Si les uns passent sans transition ni scrupule d’un camp à l’autre jusqu’à vendre leur âme et tourner indéfiniment leurs vestes, d’autres s’amusent à faire des bêtises, à dire n’importe quoi. D’autres encore s’entichent à alimenter de vaines polémiques. D’autres enfin se tiennent debout respectant l’éthique politique tout en restant fidèles, corrects et intègres.
A l’approche de la date butoir de 9 novembre, des alliances se font et se défont ! Des paniers à crabes ici et des alliances contre nature là ! Des resserrements des rangs par-ci et des divorces par-là ! Des ennemis d’hier, amis d’aujourd’hui ou vice-versa ! Du ridiculement vôtre mesdames et messieurs les politiques !
Sur les treize candidats retenus officiellement, les uns attendent « sagement » et peaufinent les stratégies afin de convaincre les concitoyens électeurs. Ils se mettent prêts à démarrer la campagne aussitôt le coup d’envoi donné. Prudence est de rigueur, vigilance est de mise, ce premier lot de prétendants fait montre d’un comportement politiquement correct. D’autres notamment les onze postulants regroupés dans le « Collectif des candidats » prennent le devant de la scène et jouent la cocasse. Tantôt on tire des boulets rouges sur la CENI ainsi que son mode de travail ! Tantôt on remet en cause la légitimité de la candidature du Président sortant Rajoelina Andry ! Tantôt on vilipende la décision de la HCC en particulier relative à la mise en place du Gouvernement collégial ! Tantôt on rejette la tenue du scrutin du 9 novembre et tantôt on le reconnait !
Et le commun des mortels dans tout cela ? Il y en a qui rit. D’autres raillent. Mais la grande majorité affiche leur indifférence. Tellement occupés sinon submergés par les soucis de la vie quotidienne, les Malagasy lambda n’ont qu’à se faire des gesticulations ridicules des acteurs politiques du pays. En fait, à la longue, dans un autre sens, ils s’habituent à ce genre de « conneries ». Spectacles qui frisent le ridicule !
Le Gouvernement collégial n’a qu’une chose en vue : la tenue de l’élection présidentielle le 9 novembre prochain et le 20 décembre pour un second tour si ce sera nécessairement le cas. La hantise à reporter le scrutin dont certains misent discrètement serait une entorse grave à l’esprit de la Constitution. La HCC, la gardienne de la Loi fondamentale, avec le soutien des Forces Vives, les vraies, de la Nation ainsi que les Forces de la Défense et de la Sécurité (FDS), veille strictement au respect à la lettre au Texte fondamental. Aucune tentative de trouble ni des manœuvres de déstabilisation ne seront jamais tolérées. La Communauté internationale veille au grain de manière à ce que la date de 9 novembre ne soit nullement remise en cause.
Gare à vos gesticulations ridiculement vôtre messieurs les politiques !
Ndrianaivo
Les faits remontent vers minuit à Sarimanina, Fokontany de Falihavana à Ampangabe, dans l'Atsimondrano. Des coups de feu y ont déchiré le silence des dormeurs. Sur le sol gisait le corps sans vie d'un inconnu. Il s'agit de l'un des quatre larrons qui ont voulu voler des boeufs, et que les gendarmes ont éliminé lors de leur intervention.
Effectivement, ces tirs d'arme à feu étaient le fait des éléments du poste avancé de la Gendarmerie locale pour mettre hors d'état de nuire un gang spécialisé dans le vol de boeufs. Sur place, les quatre membres de ce gang étaient sur le point de commettre leur vol lorsque le “fokonolona” a donné l'alerte.
Sitôt informés, les membres des Forces de sécurité se sont dépêchés à l'endroit pour en découdre avec ces bandits. Sur le terrain, l'affrontement entre les deux camps s'est déroulé dans l'obscurité totale. Rapidement, c'était la débandade, côté malfaiteurs. Pour leur part, les gendarmes ont dû employer les grands moyens pour empêcher les fugitifs de s'échapper. C'était au cours de cette fusillade que l'un des fugitifs, le prénommé Tovo, fut mortellement atteint par les balles des gendarmes. Le défunt était un résident d'Ampandrilaza. On lui a trouvé encore un téléphone portable et une barre pince. Après un constat par le médecin, sa dépouille avait été transportée à la morgue de l'HJRA, Ampefiloha. Ses compagnons n'étaient pas non plus indemnes : ils ont été blessés mais ont réussi à prendre la fuite.
Franck R.
La voile est levée depuis le 21 septembre dernier pour la première édition du Festival du film documentaire « Ant’Sary Doc Festival ». Un événement qui réunit le public et les professionnels du monde de la cinématographique. Un lieu de rencontre et d’émergence de nouveaux projets. Pour ce faire, ce festival s’engage pour l’éducation à l’image des jeunes créations, ainsi que pour créer de l’impact et de l’innovation dans le milieu du 7ème art à Madagascar et à l’échelle internationale.
Au cœur de ce grand festival se découvre un concours de films documentaires qui a attiré des réalisateurs venus monde entier, marquant ainsi une ouverture internationale. Une trentaine de films documentaires en provenance de Madagascar, du Maroc, du Sénégal, du Burkina Faso, de l’Afrique du Sud, de Maurice, de Mayotte, et d’autres pays ont été soumis, parmi lesquels vingt-quatre ont été sélectionnés pour la compétition.
Le lancement officiel des films en compétition dans le cadre de cette première édition du Festival du film documentaire a démarré en fanfare au « Tranompokonolona » Analakely depuis lundi dernier avec le film « Tavela ». Il s’agit d’une œuvre réalisée par Geoffrey Gaspard. Celle-ci relate la vie de la population de la ville de Diégo à travers le « moraingy », un sport de combat traditionnel malagasy.
Le programme se poursuivra ce jour avec la projection du film court-métrage du réalisateur malagasy Ary-Misa Rakotobe, intitulé « Taste of the sun ».Un film qui proposera un voyage en terre aride, dans le grand Sud de Madagascar, où Zafisolo Louis (l’acteur) considère l’élevage caprin comme une réponse efficace au changement climatique, et notamment à l’extrême sécheresse. S’ensuivra la projection d’autres films tels que « Coumba la Mère des eaux » de Moustapha Fall (Sénégal), « La Fenêtre du Destin » d’Eliane Tekou Donchi (Cameroun), « Le Destin d’un Peintre Paysan » de Sylvaince Christien (Haïti), « Histoire partagée de la Grande guerre en Guadeloupe » de Chantaléa Commin (Guadeloupe), toujours dans la catégorie « courts-métrages ».
En outre, dans la catégorie « longs-métrages », il y aura « Je veux ma part de Terre – Madagascar » de Jean Marie Pernelle (La Réunion) et « Gran Kanal » de Klein Nicolas (La Réunion). A noter que ces projections sont ouvertes au grand public. A l’issue de la compétition, des trophées seront décernés aux meilleurs documentaires dans trois catégories dont le long métrage, le court métrage et l’expérience digitale, ce jeudi 28 septembre à l’Hôtel de ville, Analakely.
En parallèle avec ces projections, des ateliers de rencontre avec des cinéastes et ainsi que des projections de films hors-compétition se dérouleront aussi ce jour à l'Association des médiateurs culturels au niveau du Centre de ressources des arts actuels de Madagascar ADMC-CRAAM, Ankatso, suivis d’une rencontre axée sur l’éducation à l’image auprès des élèves du CEG Antanimena, prévue le 28 septembre. La cérémonie de clôture dudit festival et la remise des trophées auront lieu ce jeudi, toujours à l’Hôtel de ville, Analakely.
Si.R