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LA UNE DU 04 OCTOBRE 2023

Le District d'Ankazobe est en alerte depuis la semaine dernière. Selon les autorités sanitaires de cette localité, au moins dix personnes ont déjà succombé à la peste dans le Fokontany d'Ambohitsoa, tandis que plusieurs personnes suivent encore des traitements au niveau du centre de santé. 

Madagascar est devenu une référence en matière de gestion des risques et des catastrophes au niveau du continent africain. En seulement deux ans, nos efforts dans ce domaine ont été palpables.  Cependant, un renforcement des capacités s’impose par rapport à l'évolution de la situation dans le pays, explique le directeur général du Bureau national de gestion des risques et de catastrophes (BNGRC), le Général Elack Olivier Andriankaja, à propos des différents ateliers qui ont lieu presque toutes les semaines à travers l'île. « La gestion des risques et des catastrophes évolue avec la réalité dans laquelle le pays vit, dont la technologie et le changement climatique. C’est pourquoi nous avons besoin d’organiser ces ateliers afin d'augmenter le niveau des techniciens en la matière », dixit-il.  

La grève des 11 candidats de l'Opposition malagasy les 2 et 3 octobre 2023, en protestation contre le refus du Président sortant, Andry Rajoelina, de négocier des élections libres et transparentes, handicape les petits marchés des zones marchandes où se déroulent les cortèges des candidats. Certaines populations fustigent alors la manifestation. L'Opposition avait prévu une manifestation pacifique, mais elle a été réprimée par les Forces de sécurité, exacerbant ainsi une situation politique déjà tendue dans le pays. Le contexte emmène une certaine couche sociale malagasy à des défis économiques et financiers encore plus durs. Un vendeur à Analakely, qui a choisi de ne pas participer à la grève, explique les raisons de sa décision : I Les répercussions économiques de cette protestation pourraient ne pas se limiter seulement aux vendeurs du marché si cette dernière perdure.

Du sang neuf sur les écrits de Rado. Le seul et unique Georges Andriamanantena a eu 100 ans lundi dernier s’il était encore de ce monde. C’est un événement qui se doit d’être célébré aussi bien pour honorer sa mémoire que son héritage littéraire, mais également pour faire savoir à la future génération la grandeur de ses œuvres. Il était l’un des poètes et auteurs-compositeurs le plus célèbre à Madagascar. 

Dans une nouvelle déclaration hier, le Conseil œcuménique des églises chrétiennes de Madagascar (FFKM) soutient que la situation actuelle pouvait mener à des graves incidents, et même des blessés graves. Avant que cela n’arrive, le Conseil a exhorté tous les acteurs de la vie politique à cesser immédiatement leur démarche nuisible et de revenir aux dialogues.

En effet, les débordements d’éléments incontrôlés peuvent nuire à leur mouvement. Le FFKM appelle ainsi à la conscience des acteurs pour le bien du peuple malgache. A Antananarivo, une bonne partie de la population a d’ailleurs marqué leur mécontentement à cause des désagréments que les manifestations du collectif des candidats ont occasionnés. En citant par exemple, la coupure des rues, la fermeture des boutiques et magasins et autres stress engendrés.

Une déclaration claire et ferme. A peine deux jours après son intervention spéciale sur plusieurs chaînes de télévision privée de la Capitale, l’ancien Président Andry Rajoelina s’est de nouveau exprimé sur la situation politique dans le pays hier à son quartier général à l’Arena, Ivandry. Ce fut lors du lancement officiel de la plateforme IRMAR (Isika rehetra miaraka amin’i Andry Rajoelina).

Quelques heures après la tentative ratée d’envahir la place du 13 mai lundi, Rivo Rakotovao  a publié sur les réseaux sociaux deux vidéos. Menace et insulte sont les points communs  ces « deux courts métrages » avec comme acteur principal le président du parti HVM. Le premier a été tourné sur un lit d’hôpital où Rivo Rakotovao, après les premiers soins relatifs à la légère blessure due à un éclat de grenade lacrymogène, lance une menace sans détour  à l’endroit d’un colonel de la Gendarmerie. 

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La une du 3 octobre 2023

A 5.000 ariary le sac, la jacinthe d’eau ou camalote est devenue une source de revenus supplémentaires pour de nombreux ménages. En effet, cette plante a de nombreux apports en matière de nutriments, mélangés à d’autres ingrédients. Elle sert ainsi de nourriture pour le bétail, surtout en cette période de l’année où les pâturages sont à sec. Les plans d’eau de la Capitale comme le lac Anosy, les bassins de rétention d’eau du marais Masay ou d’Ampefiloha Ambodirano sont les principales sources pour les vendeurs.
Selon l’un des ramasseurs de cette plante, un seul homme peut remplir 10 sacs par jour, soit un gain de 50.000 ariary. En plus, la jacinthe d’eau se multiplie rapidement. « Si on n’arrive pas à écouler la marchandise en une seule journée, il est certain qu’elle sera épuisée le lendemain. Ce sont des éleveurs de vaches à lait et de lapins qui achètent la jacinthe d’eau. Autrefois, on était dans l’ignorance et considérait cette plante comme nuisible. Mais après des recherches et des articles vus sur Internet et les réseaux sociaux, il a été démontré qu’elle peut pallier le manque de nourriture pour les animaux de la ferme, d’où l’idée d’en cueillir et d’en faire notre business ».
Economie verte
Longtemps considérée comme une plante nuisible selon les pêcheurs, la jacinthe d’eau ou camalote a été neutralisée avec du pesticide. Mais ces opérations ont été vaines, car il s’agit d’une plante très résistante et qui s’adapte facilement au milieu où elle se trouve.
Cependant, les lacs qui sont envahis par la jacinthe d’eau deviennent pauvres en poissons. Les feuilles très épaisses et très enchevêtrées constituent un écran par rapport aux rayons solaires qui n’arrivent plus à s’infiltrer dans l’eau pour atteindre les algues. Par conséquent, la production primaire qui constitue la principale nourriture d’une grande partie des poissons et d’autres espèces aquatiques diminue.
Néanmoins, après les frustrations engendrées par la camalote, l’emploi de cette plante vivace aquatique est actuellement en passe de devenir un véritable enjeu environnemental et de création de petits emplois. En plus de servir comme une nourriture pour les animaux, elle peut également être transformée en bio-compost pour la culture. En effet, la jacinthe d’eau est très riche en sels minéraux. En la compostant, on obtient ainsi de l’engrais vert pour fertiliser les sols. Elle peut être également transformée en combustible et se substituer au charbon de bois. Enfin, la fibre issue de cette plante peut être également utilisée dans l’artisanat. On peut s’en servir pour tisser des paniers, ce qui diminue l’usage des sacs en plastique.
De nuisible à utile
L’enlèvement et la récupération de la jacinthe d’eau des plans d’eau de la Capitale ont donc deux impacts positifs : avoir une vue dégagée du lac et créer des activités génératrices de revenus.
Par ailleurs, cette plante permet de dénitrifier l'eau d'un bassin sachant qu'elle a un pouvoir dépolluant, notamment des métaux lourds comme le plomb. Dans certains pays, elle est utilisée dans les stations de purification d'eau.
Ainsi, plutôt que d’être considérée comme envahissante et nuisible, la jacinthe d’eau peut être valorisée et apporter un plus dans l’économie locale et nationale. Cela doit néanmoins être accompagné d’une volonté politique à encourager les chercheurs et sensibiliser les populations riveraines par rapport aux avantages de cette plante.
Nikki Razaf

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Editorial

  • Mouroirs
    Triste vraiment triste ! C’est désolant de devoir parler de la mort alors qu’on vient tout juste de passer des moments d’allégresse durant la célébration la date du 26 juin 2025, le 65ème anniversaire du retour à la souveraineté nationale. Une réjouissance légitime ! En effet, après avoir passé et vécu 64 ans sous le joug du pouvoir colonial, parfois inhumain et même bestial, le pays revient dans sa dignité, à l’indépendance. Encore faut-il en croire « de quelle indépendance » s’agit-il ! Dans tous les cas de figure, on a droit à une fête. Et ça a été ! Mais, il va falloir redescendre sur … terre.

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