Montgolfières magiques à Madagascar. La Grande île se prépare pour un événement touristique qui laissera des souvenirs inoubliables. Du 6 au 25 novembre, quatre montgolfières survolent des sites spectaculaires malagasy, promouvant le secteur du tourisme. Ces montgolfières offriront aux voyageurs une expérience extraordinaire, dévoilant la beauté naturelle de Madagascar. Les destinations incluent Ampefy, Antsirabe, Ambalavao, Fenoarivo Andonaka, Isalo et l'Allée des Baobabs à Morondava, chacune d’elle s’avérant célèbre pour sa beauté naturelle et sa richesse culturelle.
Les participants viennent de la France, des Etats-Unis, de la Suisse et de la Belgique. Le coup d'envoi a été réalisé au parvis de l'Hôtel de Ville, Analakely, le 6 novembre. Cependant, une mauvaise météorologie a empêché le décollage des ballons. L’évènement a été simplement marqué par un essai brûleur. « Ce fâcheux contretemps n’enlève rien au charme du raid. La météo est aussi un élément clé dans l’aventure. En outre, il vaut mieux préserver la sécurité », ont indiqué les organisateurs.
Cette initiative ne fait pas que promouvoir le tourisme. Elle invite également les visiteurs à réaliser une expérience exceptionnelle, en leur permettant de découvrir la diversité des paysages malgaches, allant des formations rocheuses de l'Isalo à l'alignement extraordinaire des baobabs de Morondava. Le survol de ces sites emblématiques renforcera le secteur touristique de l’île, en promouvant sa beauté naturelle aux yeux du monde entier.
Apporter l’émerveillement dans les villages
En outre, ce voyage permettra aux participants de faire escale dans de nombreux villages reculés et de faire le contact avec la population des localités enclavées. D’ailleurs, le passage des montgolfières a été toujours une joie pour les villageois, notamment lors des escales de ces aérostats. Tout un village se presse tôt le matin pour aider les techniciens lors du remplissage en air chaud des ballons. Ce qui crée une véritable osmose entre les touristes et la population. C’est vraiment un souvenir inoubliable pour les participants et les locaux.
Cet événement attirera les amateurs d'aventure et les amoureux de la nature en quête d'expériences uniques. Après les raids en montgolfière en 2017 et 2019 qui ont ouvert la voie à cette exploration, ces sept montgolfières témoignent de l'ouverture de Madagascar au monde, ce qui permet de partager la richesse naturelle et culturelle de notre île. Une invitation à découvrir la Grande île sous un nouveau jour et à profiter d'une expérience touristique inoubliable.
Il est à noter que pour ce troisième raid à Madagascar, seuls les membres d’équipage peuvent monter à bord des ballons et découvrir les sites via les airs. Néanmoins, les représentants des sponsors peuvent faire quelques trajets à leur bord.
Nikki Razaf
L’on peut dire que le judo est une discipline - créée au pays du soleil-levant – que les judokas malagasy maîtrisent. Pour la énième fois, le judo malagasy a encore brillé et cette fois dans l’arène mondiale D’Abu Dhabi. Avec 973 judokas originaires de 63 pays, dont 852 hommes et 121 dames, Maître Vestalys Heriniaina a offert à Madagascar, un petit pays par rapport aux six grands continents, sa première médaille mondiale. Une grande première dans l’histoire du judo malagasy, depuis l’arrivée de la discipline en 1949, puisque Maître Vestalys est monté sur le podium lors du championnat du monde de judo qui s’est tenu à Abu Dhabi, aux Emirats Arabes Unis.
Il a rendu l’âme à Reggio Callabria (Italie), sa ville natale, le 22 octobre 2023, avec la volonté d’attendre le Jugement dernier à Ambatondrazaka. Depuis le 6 novembre, jour de son inhumation, le corps de Monseigneur Antonio Salvatore Scopelliti, évêque émérite du diocèse d’Ambatondrazaka, repose auprès de celui de Monseigneur François Vollaro, à qui il a succédé et avec qui il a bâti la cathédrale d’Ambatoambo, un nom qui en dit long par rapport à l’étendue des œuvres que ces deux religieux ont réalisées au profit de l’ancienne Circonscription autonome coloniale d’Ambatondrazaka, l’actuelle Région d’Alaotra-Mangoro.
Madagascar a été représenté par Holy Raobelina, experte en nutrition auprès de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), lors du sixième forum international sur les micronutriments qui s’est tenu à La Haye (Pays- Bas) en octobre dernier. Cette rencontre internationale mise sur le fait qu’une bonne nutrition a le potentiel de changer la vie. Le manque de vitamines et de minéraux essentiels, ou micronutriments, peut avoir des conséquences dévastatrices dès la naissance jusqu’à l’âge adulte. La représentante malagasy a pu partager les expériences positives capitalisées par la Grande île en la matière. L’experte en nutrition nous en dit plus…
Un dérèglement majeur de la saison attendu à Madagascar. En effet, comme dans d’autres pays, le phénomène « El Niño » modifie tous les repères du climat chez nous. C’est lui qui va ainsi définir le temps, au moins jusqu’au premier trimestre de l’année 2024. Déjà avec les actions de l’homme sur le climat, ce phénomène va amplifier certains cas extrêmes comme la sécheresse dans certaines Régions et des inondations dans d’autres. En ce qui concerne la Grande île, une baisse du nombre de cyclones a été déjà annoncée par le service météorologique. Une pluviométrie au-dessous de la normale est en effet à craindre, surtout dans le Sud et des vagues d’inondation et de chaleur dans le Nord.
Tenez-vous bien, nous ne nous trompons pas de genre ni de terme. On veut bien évoquer d’un … site interdit mais non pas d’une … cité interdite.
Durant la Chine impériale, ce pays multi-millénaire, l’empereur, sa famille et la cour vivaient dans un espace clos, beaucoup plus que le périmètre d’un palais, dans une « cité » entourée d’une forte muraille. Il est formellement interdit à tout sujet d’y pénétrer pas même de passer tout près. Un endroit sacré et donc interdit à tout le monde ! On l’appelait ainsi la « Citée interdite ».
Chaque pays ou région a son lieu sacré où il est formellement interdit d’y pénétrer pas même de passer tout près. Un endroit tabou, « tany fady », au commun des mortels ! Un acte de profanation, un délit gravissime, est passible d’une sanction extrême ou capitale. A l’époque royale, le « rova » où habitait le roi ou la reine fut strictement interdit à tout sujet d’y entrer sans être formellement autorisé sinon on encourt la peine capitale. Les gestes téméraires d’intrusion sont sévèrement punis. De même les sites sacrés, les « doany », pour des cultes dédiés aux ancêtres ou à des vazimba.
Livre ouvert. Le directeur général de Madagascar Airlines, Thierry de Bailleul, a dévoilé hier un tournant majeur pour la compagnie aérienne, relatant les plans de l’entreprise à long terme, visant à remédier à des difficultés financières persistantes et à assurer un renouveau significatif. Les bouleversements récents chez Madagascar Airlines marquent un nouveau chapitre pour la compagnie aérienne, comme l'annonce le DG, illustrant une vision ambitieuse pour remédier aux défis financiers prégnants et insuffler un nouvel élan significatif. Le changement de direction au sein du Conseil d'administration avec l'arrivée de Mamy Rakotondraibe en tant que président marque un cap stratégique, ce qui oriente l'entreprise vers une quête assidue de rentabilité et d'efficacité opérationnelle, offrant ainsi une lueur d'espoir pour une entreprise à la recherche de renouveau.
L’annonce vient de tomber. Il s’agira d’un grand concert d’adoration et de louange, tout en prêchant la bonne parole à travers des chants de gospel et de variété. Le public a longtemps attendu ce moment avec des têtes d’affiche de renom. L’antre du Palais des Sports de Mahamasina sera le lieu de rendez-vous qui marquera les esprits des fans de la musique évangélique. Et pour cause, l’événement « Tsy maintsy misandratra Jesosy » y rassemblera cinq artistes le 18 novembre prochain à partir de 9h. Sur scène, on retrouvera plusieurs artistes talentueux tels que Joseph d'Af, TGC (« Tanà Gospel Choir »), Rahalahy Liva, Naina Rirri Rahalahy et le groupe « Sampana Miaramilan'i Kristy » (SMK). Ils proposeront au public un voyage musical, notamment avec de la variété et des chants gospel aux couleurs bien malagasy qui ne peuvent que mettre une ambiance des plus festives, tout en restant dans le thème évangélique.
« Nous ne sommes pas vos ennemis et vous n’êtes pas nos ennemis » ! C’est par cette déclaration que les responsables des Forces de l’ordre ont, d’emblée, tenu à balayer d’un revers de main toute tentative de provoquer un antagonisme avec la population ou les candidats à la Présidentielle. En cette période de campagne électorale, l’EMMONAT a tenu apporter quelques précisions devant la presse, au Toby Ratsimandrava, hier.
D’après le Général William Randriamasimanana, chef d’état-major de l’EMMOFAR, la responsabilité de la sécurisation avant, pendant et après l’élection incombe entièrement aux Forces de l’ordre. « D’après des renseignements qui nous sont parvenues, on chercherait à intenter à la vie de certains candidats. Ce qui n’est pas à minimiser. Des mesures s’imposent donc », déclare ce haut gradé.
Et de poursuivre que « nous avons décidé de fournir un élément des Forces à titre de garde rapprochée pour chacun des 13 candidats, mais aussi pour sécuriser leur domicile respectif et les membres de leurs familles », a précisé le Général.
En revanche, il a expliqué que les candidats n’ont pas le droit d’emmener leur « bodyguard » dans les lieux de manifestations politiques non autorisées.
Recommandations
Par ricochet, cet officier Général s’est adressé à ces candidats afin d’adresser quelques recommandations en cas de malaise subit survenu sur le terrain en pleine campagne électorale. Et de souligner que « vous pourrez vous en remettre aux antennes médicales des Forces Armées malagasy sur le terrain en cas de pépin ou autres problèmes de santé imprévus comme les cas d’asphyxie lié à la propagation de gaz lacrymogène ».
Il rappelle aussi que les candidats n’ont pas le droit de proférer des menaces à l’endroit des membres des Forces de l’ordre. « En cette période de campagne électorale, nous avons pris toute une série de mesures dont certaines réservées à ceux qui font leur propagande, mais aussi d’autres encore pour ceux qui font des manifestations non autorisées », soutient ce haut responsable.
Par ailleurs, il insiste sur le fait que la place du 13 mai demeure interdite à toute manifestation et n’est accessible à aucun camp politique.
Franck R.