Une action commune, un bien commun pour un Madagascar plus propre et durable. Malagasy Brand Communication (MBC) œuvre pour le développement durable. Dans le cadre de la célébration de la Journée mondiale de l’environnement, la première édition de l’événement « Ode ry Gasikarako » s’est tenue au jardin d’Antaninarenina, hier. L'objectif étant de mener des actions dans le cadre de cette journée mais aussi de renforcer les actions déjà entreprises. « Ode ry Gasikarako » est un événement écologique et culturel promouvant les initiatives locales et les actions culturelles, en écho aux catastrophes auxquelles Madagascar fait face.
Le grand bal de la Cour tire à sa fin. Le chef d’orchestre annonce le ton et donne le coup d’envoi pour une dernière valse à travers une ballade sur un air de Chopin. Et tout le monde se précipite sur la piste ! Certains cavaliers apparemment jeunes veulent bien prolonger la fête. D’autres, d’un âge avancé et avec le poids des ans, s‘essoufflent et doivent en dépit de tout s’arrêter.
Le pays se dirige vers un crucial scrutin et s’apprête à choisir celui ou celle qu’il juge apte à conduire le peuple malagasy vers l’épanouissement. Donc, un rendez-vous de l’histoire où chaque citoyen en âge de voter élira le futur Maître des céans à la magistrature suprême de la Nation. Le chef d’orchestre qui va incessamment annoncer le ton donnera d’un moment à l’autre le coup d’envoi et le grand bal débutera. Chose bizarre, certains « cavaliers » se trouvent déjà sur piste. Parmi eux, il y en a qui fera certainement, vu son âge, sa dernière danse sinon sa dernière valse.
La Foire Internationale de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche, prévue du 21 au 24 septembre 2023, le Salon International de l’Habitat du 19 au 23 octobre 2023, ainsi que le Salon International du Transport, de la Logistique, de la Maintenance 16 au 19 novembre 2023. Tels sont les prochains salons au programme de Hazovato Forello Expo. Outre de permettre de capter l’attention sur le secteur de ces salons, de ces exposants et leurs activités mais aussi de susciter l’intérêt du grand public à venir les visiter, le promoteur profitera desdits prochains salons pour faire la promotion sur l’Eco-Responsabilité collective, un sujet qui tient à cœur le président de Hazovato Forello Expo, Gérard Monloup.
Un événement à découvrir pour le public intéressé par la photographie et la culture malagasy. Dans le cadre de la célébration des « Droits des enfants malagasy à la lumière des droits internationaux », l’artiste Chrisitan Sanna, célèbre pour ses photographies fascinantes et expressives, expose sa série de photos ayant pour thème « Fady kambana » ou « Les jumeaux maudits » de Mananjary sur les murs de l’Institut français de Madagascar sis à Analakely. Une exposition qui a ouvert ses portes depuis mardi et se poursuivra jusqu’au 30 juin prochain. Avec son exposition intitulée « Fady kambana », le photographe Christian Sanna met en lumière une nouvelle vision de ce sujet bien connu à Madagascar à travers une série de portraits familiaux.
Le premier tour de l’élection présidentielle à Madagascar est prévu pour le mois de novembre de cette année. A l’approche de ce scrutin, les fausses informations ont envahi Internet. Cette vague s’est intensifiée en l’espace d’une semaine, inondant les lecteurs du monde entier par un tsunami de contre-vérités.
Entre samedi et mardi derniers, les bandits ont volé deux voitures différentes dans la Capitale. Heureusement, les véhicules ont pu être tous retrouvés, grâce aux recherches des enquêteurs. C'est le cas d'un Toyota pick-up 4x4 qui avait été retrouvé dans une impasse à Ankadilalampotsy, Ankaraobato, vers 13h hier. Mieux, un homme de 46 ans, le présumé voleur, a été également arrêté. Il s'agit de ce chauffeur de taxi qui devrait être encore soumis à une enquête dans les locaux de la Sûreté urbaine d’Antananarivo à Tsaralalàna, selon une source policière.
D'après le propriétaire, et comme à ses habitudes, il a fait ses emplettes au Jumbo Score de Tanjombato, mardi dernier. Et a garé son pick-up dans le parking de cette grande surface. « Les portières étaient parfaitement verrouillées. Mais le voleur a réussi à les forcer avant de disparaître avec le véhicule », s'est contenté d'expliquer notre interlocuteur, domicilié à Tanjombato. Et d'ajouter qu'il n'a jamais remarqué cet homme dans les parages. Au commissariat, le propriétaire a eu l'occasion de voir le suspect sans pour autant réussir à l'identifier.
Car aux circonstances liées à la découverte du 4x4 dans cet endroit discret d'Ankaraobato, elles découlaient des recherches menées par la Police.
Des modifications sur le Crafter
L'autre véhicule volé est un minibus de transport Vw Crafter. Il a été volé en pleine ville, samedi dernier. Mais le dimanche soir suivant, des inconnus l'ont conduit discrètement jusque dans un garage sis à Ankadikely Ilafy.
Et au moment où le véhicule arrive à l'endroit, le porte-bagage et les pare-chocs n'étaient plus à leur place. A l'intérieur, les sièges n'ont plus de fixation. De même, les différentes inscriptions telles que Kofmad et autres sigles du propriétaire ont été effacées. A ce propos, le gardien dudit garage est actuellement soumis à un interrogatoire.
Pour revenir sur les circonstances du vol, le chauffeur, qui n'est autre que le propriétaire, affirme s'être souvenu pour la dernière fois de la situation. Il se rappelle avoir conduit sur la rocade des 67ha débouchant sur le Maki. Celui-ci a transporté quatre inconnus dont une femme qui lui ont menti de vouloir loué son Crafter pour acheminer la dépouille d'une personne défunte à récupérer à Ivato. Les quatre inconnus l'ont conseillé de rouler lentement avant qu'ils n’aient couvert la tête du chauffeur d'un "lamba", fait passer sous le nez un mouchoir imbibé d'un produit soporifique, enfin le menacer avec un revolver, pointant l'arme sur son cou. Le chauffeur a alors perdu connaissance.
Ce n'est que plusieurs moments après que la victime a retrouvé ses esprits. Il se retrouvait sur un trottoir à Ambodivona. C'était un facebooker qui a informé le propriétaire sur la découverte du minibus volé dans ce garage à Ankadikely. L'enquête suit son cours.
Franck R.
« Hip-hop Syga Multi-génération » va réaliser le rêve de beaucoup de fans. La grande réunification des rappeurs malagasy et des amoureux de la culture hip-hop remonte dans les années 2018 et 2019 lors des spectacles Sekoly Taloha », « Trap Gasy Show » ou encore « Afondasy légende » ayant regroupé une dizaine d’artistes œuvrant dans ce milieu. Le week-end prochain, c'est toute une sommité du rap qui se prépare pour un grand concert. Conçu par Road Vio, « Hip Hop Syga multi-génération» est un spectacle exceptionnel qui retrace en musique, avec les artistes et auteurs de tous les classiques issus des anciennes et nouvelles générations, les temps forts de cette culture urbaine. Le spectacle se tiendra le 11 juin prochain à l’Alliance française d’Antananarivo (AFT) à partir de 14 heures tapantes.
L'événement s'annonce déjà lourd. Il y aura la participation de nombreux rappeurs, agrémentée d’une combinaison improbable et inédite d’artistes de renom, à l'instar de Laz, Geoscar, Skinto Kalaza, Mason’Aloka 301, Andiatafika, Doubl’Enn, Psykopasy, Mista & Boska, Pazy et enfin Takodah &Ngah B. Diojay se chargera du mix, tandis que Kwincy et Sax s’occuperont de l’animation. Une affiche alléchante qui devrait séduire les amateurs de hip-hop.
Ces artistes vont régaler le public avec leurs tubes. Il n'en fallait pas plus pour faire exploser de joie la toile. Cette-fois-ci, une partie de l'histoire de la culture hip-hop va être relatée par des grosses pointures du rap qui se réuniront sur une même scène. Ils se relayeront le micro pendant plus de trois tours d'horloge. Comme à l’accoutumée, dans un concert de rap comme tel, d’autres rappeurs vont également venir en masse pour fêter ce moment. Quoi qu'il en soit, le show « Hip-hop Syga Multi-génération » retracera l'histoire du rap malagasy et plongera les férus de la culture urbaine dans un autre univers. Ce sera l’occasion de promouvoir une nouvelle génération d'artistes et de favoriser les échanges ainsi que le partage d’expériences entre jeunes rappeur. Ce concert servira également d’une vitrine pour les rappeurs qui cherchent à séduire de nouveaux fans. Une occasion à ne pas rater pour amateurs de la culture hip-hop. Ainsi, les adeptes du rap malagasy ne devraient pas passer à côté de cette aubaine. « Hip-hop Syga Multi-génération », c’est l’événement à ne pas manquer. Il faudra y être pour voir !
Sitraka Rakotobe
Le procès sur l'affaire qui oppose Hubert Rasoamaharo, alias Lôla de la Gazette de la Grande-île et Brigitte Razaka, s'est déroulé au Tribunal d'Anosy, hier. Représentée par son avocat, cette dernière qui est la plaignante dans l'affaire a demandé 50 millions d'ariary à titre de dommages et intérêts pour préjudice moral et physique engendré par la pression. Mais la présidente de la Cour ne devra prononcer son verdict que le 13 juin prochain, toujours à la même salle d'audience.
De fait, Lôla a dû retourner encore en prison, le juge ayant refusé la demande d'une liberté provisoire par son avocat.
Lôla ainsi qu'un certain Fetrason, son co-accusé, ont dû se présenter à la barre pour répondre de leurs actes pour extorsion de fonds et diffamation publique. Des accusations que les incriminés ont niées. Concernant Fetrason, il serait le commissionnaire qui était au service de la plaignante. Mais en même temps, il s'est défendu d'avoir joué le rôle de médiateur entre les protagonistes dans l'affaire, tous les trois étant très amis, Brigitte ayant été d'ailleurs la voisine du patron de la Gazette.
De son côté, le ministère public a déclaré que la poursuite pour extorsion de fonds contre Lôla R. est fondée. Il a alors demandé l'application de la loi sur le concerné.
Mais ce dernier a rejeté l'accusation : " Le 12 février dernier, j'ai contacté Brigitte lui annonçant qu'il faudra régler notre contrat à propos de la transaction du terrain m'appartenant. Je lui ai dit de payer pour que je puisse faire les finitions sur ma maison. En réponse, elle m'a envoyé un mail. Mais j'ai délibérément refusé de lire le mail tant il était long. Je ne lis pas un roman. C'était l'unique contact que j'ai eu avec elle", s'est défendu Lôla R.
De son côté, l'avocat de Brigitte R. a reproché à Fetrason d'avoir deux langues "Il a parlé d'une chose à Lôla, et a dit une autre Brigitte”.
A propos de l'accusation de diffamation publique, se traduisant par les graffittis qui auraient discrédité la plaignante et qu'on incrimine également au patron de la Gazette, son avocate a réclamé les preuves, c'est-à-dire le PV des enquêteurs permettant de poursuivre son client.
L'affaire a éclaté en juin 2022 où Lôla qui a d'ailleurs nié, aurait fait pression sur B.R. pour lui payer 200 000 euros, jugeant que la somme proposée ultérieurement par B.R. n'était pas conforme à leur contrat établi en 2019, contrat qui veut que Lôla R. départage un terrain lui appartenant à B.R. L'affaire s'est compliquée le 5 février et le 21 mars dernier lorsque B.R. était passée à l'offensive en accusant le patron de presse de publier des propos infondés sur sa personne et a porté plainte. Ce qui a conduit à l'arrestation du journaliste, le 25 mars dernier.
F.R.
Dernière minute
Parallèlement, la réitération du procès sur l'affaire qui oppose Lôla Rasoamaharo et la JIRAMA s'est déroulé aussi et contre toute attente, à l'issue de celui où le Dg de la Gazette, qui a eu maille à partir avec Brigitte Razaka, venait d'être jugé quelques heures plus tôt. Comme prévu, il s'agissait simplement d'un procès refait, et ce, après que la présidente de la Cour saisie au début de l'affaire s'est déclarée incompétente pour l'arbritrer, la semaine dernière à la même salle d'audience. Là aussi, un Lôla Rasoamaharo visiblement mal en point et écrasé par l'âge a dû comparaître pour la deuxième fois consécutive, hier soir.
A la seule différence que le conseil de la société de la JIRAMA, encore moins ses représentants ont brillé cette fois -ci par leur absence.
Ici, l'avocat de Lôla R. A dû recommencer à plaidoyer en faveur de son client en demandant la suspension des poursuites contre ce dernier, leur validité ayant largement expiré. L'avocate de Lôla a affirmé que la plainte n'a été formulée qu'en 2022, donc ayant largement dépassé la période réglémentaire alors que l'affaire a éclaté en 2018. De son côté, la partie civile aurait déposé une note ayant informé la Justice que l'accusé était introuvable si bien qu'elle s'est interrogée de la suite de l'affaire, depuis. La sentence sera rendue publique le 13 juin prochain.
Le riz et la vanille, deux grandes stars, en bien et en mal, de la Grande île. Deux grands produits hautement et éminemment politiques notamment en cette période chaude pré-électorale. Et les candidats potentiels, encore non-déclarés, s’affrontent autour de ces sujets ultra-sensibles.
Le riz, produit de consommation alimentaire par excellence des Malagasy, qu’ils soient du sud ou du nord, de l’est ou de l’ouest. Tout malagasy, du commun des mortels, prend le riz pour repas quotidien trois fois par jour. Etant donné l’insuffisance chronique de la production rizicole qui colle à la peau du pays, le pain le supplante peu à peu. Mais le riz reste le plat quotidien préféré des Malagasy qui se respectent. Il est très difficile au Malagasy lambda de s’en débarrasser. Par la force des choses, ce produit de « luxe », un sujet aux enjeux ultra-sensibles, devient un instrument dangereux que des politiciens n’hésitent point à manipuler. Le pouvoir en place prend très au sérieux les enjeux et les défis autour de la production du riz. Et quand le régime Orange a bien voulu insérer l’autosuffisance alimentaire dans le velirano (Point IX), il s’agit essentiellement de l’autosuffisance en riz. Le Président de la République Rajoelina Andry ne badine pas sur ce sujet ultra-sensible !
La vanille, produit d’exportation de premier plan à Madagasikara. Epice parfumé de luxe dont la Grande île occupe la première place mondiale en termes de production et de qualité. Antalaha, ville du triangle du nord, est la capitale mondiale de la vanille (naturelle). Vu leur type de climat particulier, le nord et le nord-est sont les principales zones de culture de la vanille du pays. Etant dit l’importance de la place qu’elle occupe au sein de l’économie nationale, la vanille malagasy ne peut qu’être un objet sinon instrument ultra-sensible. Dirigeants en place, hommes politiques de tout bord, opérateurs économiques locaux et étrangers versés à la filière et les producteurs à la base s’entredéchirent autour. Le Chef de l’Etat Rajoelina le considère pour son combat personnel. Il se lève en défenseur des intérêts des opérateurs et notamment des petits producteurs locaux face aux emprises des grands « exploitants » en externe qui dominent le marché mondial de cet épice de marque voire de luxe.
Le combat est de taille dans la mesure où l’on fait face à de puissants « capitalistes » qui se moquent des intérêts des petits pays comme le nôtre. La campagne 2022-2023 de la vanille a été quelque peu perturbée. Elle traverse même une passe difficile et pour cause des bras de fer inutiles entre l’Etat et certains opérateurs locaux et extérieurs centrés sur la fixation du prix minima à 250 dollars. On dénonce quelque part un certain « dirigisme » de l’Etat et qu’on voulait libéraliser la filière. En réalité, certains opposants au régime s’immiscent dans le débat et sèment le trouble sinon la pagaille. Et entre les deux, les petits producteurs locaux ne savent à quel saint se vouer !
Le riz et la vanille et bien d’autres comme les produits énergétiques (JIRAMA), ultra-sensibles, donnent du fil à retordre aux dirigeants du pays. Le locataire d’Iavoloha, très catégorique, annonce la couleur voire la priorité : Il va falloir défendre coûte que coûte les intérêts majeurs du « vahoaka ».
Ndrianaivo