Le vote par Madagascar d’une résolution des Nations unies sur la guerre en Ukraine dernièrement a été salué par le Japon. « Je salue chaleureusement le vote de Madagascar en faveur de la récente résolution à l’Assemblée générale des Nations unies prônant une « paix globale, juste et durable en Ukraine », a en effet indiqué l’ambassadeur du Japon à Madagascar, Abe Koji. Ce fut lors de son discours au cours de la célébration de la fête nationale du Japon à Ivandry, hier. Ladite résolution « exige de nouveau que la Fédération de Russie retire immédiatement, complètement et sans conditions toutes ses forces militaires du territoire ukrainien, à l’intérieur des frontières internationalement reconnues du pays », et appelle à une « cessation des hostilités ». Le diplomate nippon souligne que la « question de l’Ukraine n’est pas une question de choisir un camp pour l’un ou l’autre, mais avant tout de faire un choix allant en faveur du respect de la Charte des Nations unies, du droit international ainsi que de l’Etat de droit. Dans cette optique, je ne peux que me réjouir du fait que Madagascar ait fait un choix en faveur de la paix en s’associant à 140 autres pays de la Communauté internationale ». Madagascar était jusque-là abstentionniste. Cependant, la Grande île n’a pas changé de position, devait réitérer la ministre des Affaires étrangères en début de semaine lors d’une visite de courtoisie de l’ambassadeur de la Fédération de Russie.
Nomination des ambassadeurs
La cheffe de la diplomatie malgache indiquait que la Grande île gardait sa position de neutralité dans ce conflit qui dure depuis plus d’un an. Madagascar, dit-elle, réaffirme son souhait d’un règlement pacifique des différends et invite toutes les parties prenantes à s’abstenir de toute action qui menace la paix mondiale. Touchant mot sur la diplomatie, la ministre des Affaires étrangères explique que la Grande île est en attente de l’agrément des pays où les ambassadeurs seront accrédités. A l’entendre, les noms des ambassadeurs potentiels et les ambassades concernés sont donc connus. « Des missives ont été envoyées aux pays concernés et on attend leurs réponses », explique la MAE. Il faudra ainsi attendre la réponse des pays en question. L’ambassadeur du Japon, hier, a salué l’initiative prise par le Président de la République de nommer de nouveaux ambassadeurs malgaches à l’étranger, y compris au Japon. « Il va de soi que la présence d’un ambassadeur permet à un pays d’entrer plus facilement en contact avec les interlocuteurs de haut niveau y compris dans le monde des affaires facilitant ainsi l’attraction des investissements », rappelle-t-il.
La rédaction
Ouverte mardi, l’audition par la doyenne des juges du Pôle anti-corruption ou PAC des 67ha, de personnes liées à une bande supposée de voleurs de terrain, s’est poursuivie mercredi. Il s’agit d’une transaction vieille de presque une quarantaine d’années car l’acte de vente date de 1981. Tard dans la soirée du mercredi, deux notaires dont l’un est de la Capitale, un promoteur immobilier, un géomètre, un ex-chef d’Arrondissement, ainsi que deux simples citoyens, ont été placés sous contrôle judiciaire. Ces suspects sont ainsi obligés de se présenter systématiquement devant la Justice tous les mois.
Mercredi dernier, la doyenne a pris cette décision en attendant l’audition des trois autres personnes absentes. Celles-ci devront être encore également entendues, toujours dans le cadre de l’enquête sur cette affaire. L’une de ces trois personnes serait un magistrat. « Ce fonctionnaire en cause n’avait pas été encore soumis à une enquête. Il était supposément trempé tardivement. Car on le soupçonne de s’être occupé de la réception et de l’homologation de l’acte de vente », déclare une source au niveau du PAC Antananarivo.
Un neuvième accusé, en attente d’être convoqué par la Justice, est celui qui aurait cherché à mettre fin à ses jours la journée en avalant du pesticide au PAC, mardi dernier. Il a dû être évacué d’urgence à l’hôpital Joseph Ravoahangy Andrianavalona d’Ampefiloha. D’ailleurs, ce fait explique l’ajournement du déferrement de l’affaire, mercredi dernier. Le suspect en question est présenté comme celui qui a acheté le terrain, pour le revendre ensuite en recourant au faux. « De toute façon, ce suspect qui serait à l’origine de l’éclatement de l’affaire en dénonçant des vices dans les procédures de transaction dudit terrain. Mais parallèlement à cela, il serait tenaillé par une tension psychologique sinon la confusion mentale », explique une source au niveau du PAC. Enfin, il reste le dixième suspect à se présenter. Ce dernier est également impliqué dans la transaction dudit terrain.
Le terrain source de l’affaire se trouve à Imerimanjaka, dans la Commune d’Ambohijanaka, dans l’Atsimondrano. Il ferait l’objet d’une acquisition suspecte. De même, l’on parle aussi d’un acte de vente frauduleusement établi. L’affaire est plutôt compliquée et mérite d’être suivie de très près. Mais le cas n’est pas unique. Ces temps-ci, on assiste à une véritable explosion sans précédent du phénomène de vol de terrains dans le pays.
Un autre cas qui fait parler un sourd-muet est survenu au cours de ces 48 dernières heures, et ce, dans un quartier populaire de la Capitale. La locataire d’une parcelle est accusée d’avoir revendu cette parcelle à une tierce personne. Or, le terrain en question appartient à une femme âgée dont son état ne lui permettrait plus de suivre le dossier de près au Tribunal.
Le phénomène est tel que l’actuel ministre de l’Aménagement du territoire et des Services fonciers, était sorti récemment de ses gonds pour constater de visu et dénoncer l’attitude de certains fonctionnaires des domaines face au public. Pour lui, il est également temps de proposer la digitalisation des documents fonciers pour pallier le délabrement des archives dans les services fonciers.
Franck R.
Les femmes et les jeunes ne sont pas encore nombreux à participer à la vie politique à Madagascar, et ce malgré les efforts entrepris par l’Etat malagasy dans la mise en œuvre de l’équité du genre. En effet, les postes de décision et les départements-clés sont encore majoritairement dominés par les hommes. 6% seulement des décisions ayant un impact réel sur la vie des malagasy sont prises par des femmes dans l’administration. Actuellement, 5% des maires et 34 % des membres du Gouvernement sont des femmes. Malgré la nomination récente de nouveaux gouverneurs, deux sur 23 Régions sont occupées par des femmes.
L'affaire concernant le refus de chanter l'hymne national au Collège d'enseignement général (CEG) et Lycée Alakamisy Itenina, Fianarantsoa est loin d'être terminée. Elle suscite encore des discussions au niveau de la communauté. Au début de cette semaine, les enseignants de cet établissement ont donné un ultimatum de 72 heures pour que le Tribunal revoie le verdict. Ces enseignants menacent même de suspendre les cours.
Face à cette situation, le ministère de la Justice a apporté une précision pour que l'opinion publique ne soit pas détournée.
Conçue en 2018. La méthode de lecture- écriture (MLE) a été mise à l’essai à travers une étude d’impact randomisée auprès de 60 écoles d’intervention et 59 écoles de contrôle. Le but étant de mesurer les impacts sur les élèves, les enseignants ainsi que les responsables locaux, dont les chefs ZAP et chefs CISCO. En fait, cette nouvelle méthode conçue avec le ministère de l’Education nationale (MEN) tient compte des recherches et programmes existants à Madagascar. La recherche sur comment les enfants apprennent à lire, la neuroscience ou encore l’analyse linguistique par rapport aux spécificités de la langue malagasy en font partie. « L’expérimentation pilote du MLE inclut l’élaboration de guides et la formation des enseignants ou encore la conception de manuels pour les élèves.
En voie de résolution. La question de l’ajustement du salaire minimum d’embauche à 250.000 ariary fait encore des vagues une année après la promulgation de son décret d’application. A l’occasion de l’assemblée générale du groupement des entreprises de Madagascar, hier au Radisson Ambodivona, son président, Thierry Rajaona a tenu à s’exprimer par rapport à la situation. « La question du salaire minimum d’embauche est à moitié réglée dans le sens où les partenaires sociaux, notamment le syndicat des employeurs et les syndicats des employés se sont mis d’accord sur la hausse du salaire minimum d’embauche (SME) à hauteur de 10%.
Jérémie Salohy Andrianomenjanahary alias Sasouh est l’une des futures stars de la chanson baignant dans la musique dès son enfance. Sasouh chante depuis l’âge de 9 ans. En effet, elle s’est très vite passionnée pour la musique et plus particulièrement le chant. Quoi de plus normal pour une fille qui a grandi dans une famille de musiciens. Rencontre avec une jeune fille au sourire communicatif, calme, un peu timide, mais ravie de raconter et parler de sa passion.
Le Conseil des ministres qui s’est tenu hier au palais d’Iavoloha a, entre autres décisions, adopté la nomination de hauts fonctionnaires de l’administration. Parmi les nominations notoires fut celle de la nouvelle directrice du cabinet civil au sein de la Présidence, Romy Andrianarisoa. Cette dernière succède ainsi à Raharinirina Baomiavotse qui, selon des indiscrétions, serait sujette à des problèmes de santé et n’est apte à assurer ses fonctions. Nommée en avril 2022, l’ancienne ministre aurait donc occupé le poste de Dircab pendant dix mois.
Invitée par le journaliste Christophe Boisbouvier sur RFI Afrique, dans l’émission radio Invité Afrique, lors de son récent passage à Paris, Lalatiana Rakotondrazafy Andriatongarivo confirme la volonté manifeste du Gouvernement actuel d’aller vers l’élection présidentielle et en faire un processus parfaitement transparent.
« Toutes les actions entreprises par le Gouvernement depuis le début des préparatifs l’année dernière tendent à confirmer la volonté infaillible du Gouvernement à assurer une transparence », a déclaré la ministre de la Communication et de la Culture, quelques jours après un passage sur TV5 Monde. Celle qui porte également la casquette de porte-parole du Gouvernement cite à titre d’exemple de cette volonté de transparence, la non-reconduction de l’ex-ministre de l’Emploi, du Travail, de la Fonction publique et des Lois sociales, lors du dernier remaniement du Gouvernement « pour éviter toute accusation de conflit d’intérêt ». L’ancienne patronne du département ministériel des 67Ha est en effet l’épouse du président de la Commission électorale nationale indépendante.