Des activités de réponse d’urgence, de prévention et de résilience. Le Gouvernement américain à travers l’USAID intervient dans le Sud de Madagascar depuis 2015. Plus de 346 millions de dollars y ont été injectés depuis afin de soutenir l’aide d’urgence et le développement.
Baisse du taux de contamination. A la date du 5 août dernier, 239 individus ayant contracté le coronavirus suivent encore le traitement à domicile ou auprès des établissements sanitaires dans toute l’île. A cela s’ajoutent six personnes développant des complications respiratoires dues à cette maladie virale.
« Lahy tokana ny aina ». Les corps des 10 femmes ayant péri lors de l’accident d’un minibus survenu à Marovoalavo sont arrivés à Toamasina dans la matinée d’hier. Selon une information émanant de la Gendarmerie de Moramanga, un problème au niveau du freinage a été l’origine de l’accident. Ces derniers temps, les accidents se multiplient, notamment sur la route nationale 2. Face à cette situation, la Gendarmerie nationale invite les automobilistes à être vigilants.
Le Chef de l’Etat malagasy Rajoelina Andry Nirina a été net. Madagasikara priorise avant toute chose le maintien de la stabilité politique. Un produit de première nécessité auquel le pays veut à tout prix garder à sa portée et ce contre vents et marées. Un acquis légitime et donc indiscutable et non négociable ! Sans ambages, le numéro un du pays annonce la couleur selon quoi la Grande île n’est pas un pays en crise !
Le 10ème dialogue de partenariat entre Madagascar et l’Union européenne, qui s’est tenu hier au Palais d’Etat d’Iavoloha, aura marqué, entre autres, les acteurs du secteur tourisme et du voyage à Madagascar. En effet, en plus des sujets sur les infrastructures routières, les financements et autres partenariats diplomatiques, le point sur les mesures sanitaires aux frontières a aussi été souligné par les représentants de l’UE.
La lutte contre le piratage ne se limite pas sur le territoire de la Grande île. Durant la célébration du dixième anniversaire de la Brigade anti-piratage (BAP), une coopération entre cet organe et l'Organisation internationale de police criminelle (Interpol) vient d'être ratifiée hier à Mahamasina afin de renforcer la lutte contre le piratage. En effet, cette organisation internationale qui partage des conseils pour poursuivre les criminels transnationaux est actuellement en accord avec la BAP pour lutter contre les fraudes et les piratages des œuvres malagasy.
La 21ème Assemblée générale des jeunes de l’église luthérienne de Madagascar (FKTLM) a officiellement démarré hier à Mahajanga. A cette occasion, le Président Andry Rajoelina et son épouse ont fait le déplacement pour assister au culte religieux qui s’est tenu au village touristique, dans la ville des fleurs.
Lundi dernier, dans l’après-midi, les Forces de défense et de sécurité composées à la fois des éléments de la Gendarmerie nationale et de l’Armée, se sont affrontées à une bande de dahalo à Kelimotraka, dans le District de Mandoto. Les assaillants venaient de razzier du bétail dans la localité de Tsiroanomandidy. L’accrochage était tel que même le capitaine commandant la compagnie de Gendarmerie de Mandoto n’a pas échappé au dangereux piège.
Le sang a giclé. La localité de Marovoalavo à Beforona, District de Moramanga a été le théâtre d’un accident de minibus, vers 10h du matin hier, sur la RN2. En effet, le minibus Mercedes-Benz Sprinter de la coopérative COTRAMAD, qui faisait route sur Toamasina, a fait une sortie de route avant de basculer au fond d’un ravin à ce point kilométrique. Le bilan fut lourd : 10 passagères, puisqu’il s’agit des femmes, ont trouvé la mort. Si 8 d’entre elles le furent sur place, deux autres ont succombé des suites de leurs blessures à l’hôpital de Moramanga où elles étaient admises. “La dixième victime a rendu l’âme vers 16h après son évacuation, et malgré les ultimes tentatives des médecins pour la maintenir en vie”, déclare le capitaine commandant la compagnie de Gendarmerie à Moramanga. Ce qui fait que sur les dix personnes blessées, parfois graves dans cet accident, elles sont soumises à des soins, à la fois à l’hôpital de Beforona (3), le reste à Moramanga, soit 7.
Les victimes sont toutes des membres d’une association féminine de l’église FLM (Fiangonana loterana malagasy). Elles étaient sur le point de regagner justement Toamasina où elles étaient domiciliées car elles rentraient juste d’un synode à Fianarantsoa. Et pourtant, le Sprinter qui les a transportées a roulé en convoi à côté d’autres minibus. Mais le destin en a décidé autrement. Quant à l’origine du drame, elle relèverait plutôt d’un problème technique, du moins à ce que notre source auprès de cette compagnie de Gendarmerie nous l’avait expliqué. “Le véhicule aurait connu un problème de frein juste au moment où il a entamé la descente sur une chaussée à forte pente assortie à une courbe. Car les freins auraient subitement lâché juste au niveau de ce virage”, renchérit notre interlocuteur de la Gendarmerie.
Pour l’heure, l’enquête sur cette affaire est au point mort. En cause, le chauffeur lui-même a été hospitalisé, et ne serait pas en mesure de s’expliquer devant la Gendarmerie. De plus, c’était plutôt les opérations de secours et d’évacuation des victimes, qui ont primé, hier. “Bien entendu, les proches des victimes ont leurs mots à dire. Puisqu’il y a mort d’hommes, la coopérative et le propriétaire du véhicule devront s’attendre aux procédures d’enquête, selon la loi en vigueur, une fois les enterrements et autres soins des blessés terminés”, conclut cette source au niveau de la Gendarmerie.
Franck R.