Le drame d’Ankazobe continue, encore et toujours, d’interpeller l’opinion. Inhumain ! Abominable ! Atroce ! Barbare ! Odieux ! Etc. Quels sont les termes exacts pour qualifier ce crime qui rappelle étrangement l’autre crime l’ « Affaire d’Antsakabary », février 2017, qui reste encore non éclaircie ? Trente-trois personnes, en date du jeudi 4 août, périrent dans un incendie criminel ayant pour cible deux maisons d’habitation à Ambolotarakely, Ambohitriniandriana, Ankazobe. Un crime sauvage et barbare qui dépasse l’entendement d’un homme normalement constitué. La limite dépassée ! La ligne rouge franchie ! Il fallait agir en conséquence de cause et faire en sorte que de tel crime ne se répète plus à jamais.
Pour cette fois-ci, on n'aura pas attendu la mort d'un icône nationale pour reconnaître sa valeur dans son propre pays. Une éminente personnalité de la scène musicale malagasy, un artiste dont le charisme sur scène n'a rien d'égal, de même que sa passion à communier avec le public à travers sa musique. Il s'agit du chanteur Joël Issoubaly Andriamahazo, connu sous le nom de Wawa, qui a reçu deux distinctions honorifiques. La fête, les parades et l'émotion étaient au rendez-vous jeudi dernier lors de la deuxième journée du festival « Sômaroho » puisque la ministre de la Communication et de la Culture, Lalatiana Andriatongarivo a honoré de sa présence ce festival et elle n'est pas venue les mains vides.
141 ariary. C’est le prix d’achat actuel du kilowattheure appliqué pour les grands consommateurs. Pourtant, le coût de production de ce même kilowattheure est présentement estimé à 1 300 ariary selon les dirigeants de la JIRAMA. Un constat exposé hier lors d’un point de presse effectué par les premiers responsables de la compagnie à Ambohijatovo. Ainsi, c’est à partir de cet argument que Rivo Radanielina, CEO par intérim de la compagnie a avancé l’importance de l’application de la révision des tarifs pour les industriels à travers l’optima business.
Deux hommes de 34 et de 35 ans furent arrêtés vers les premières heures de la matinée, jeudi dernier, à Ankorondrano Ouest par les limiers de la brigade des stupéfiants d'Anosy. Les suspects sont trempés dans une affaire de transaction illégale d'héroïne. Car, les Forces savaient déjà, sur la base d'un renseignement, que des trafiquants fournissent de l'héroïne, appelée familièrement « rôrô », d'après le jargon des trafiquants, dans un secteur de ce quartier de la Capitale.
Des milliers de nouveaux cas positifs de VIH dépistés en 2021. Le nombre de nouvelles infections de VIH-SIDA à Madagascar a augmenté l’année dernière, si l’on tient compte des statistiques émanant du Comité national de lutte contre le SIDA (CNLS). « Madagascar enregistre 2.190 nouveaux séropositifs en 2021. Le nombre de personnes vivant avec le VIH (PVVIH) s’élève à 9.277, dont 8.995 sous traitements antirétroviraux (ARV). Des femmes enceintes et des nouveau-nés en font partie », rapporte Jasminah Rasoanarivo, secrétaire exécutif du CNLS. La Grande île effectue environ 500.000 dépistages par an.
Environ 42.000 personnes sont porteuses du VIH à Madagascar, selon les estimations, alors que celles sous traitement se chiffrent à près de 9.000. Ces personnes peuvent vivre longtemps comme les gens normaux. Ils peuvent travailler, faire du sport, avoir une vie de couple normale, etc. Par contre, les PVVIH qui ne suivent pas de traitements deviennent des sidéens. Les infections opportunistes telles que la tuberculose, le cancer, les maladies de la peau, etc., les attaquent facilement et les fragilisent. Le CNLS et ses partenaires ont ainsi adopté une stratégie pour identifier ces PVVIH qui ne connaissent pas leur état. L’auto-test, la sensibilisation par pair et le dépistage communautaire figurent parmi les activités entreprises dans le cadre de cette stratégie.
Les PVVIH sous traitement ARV bénéficient d’une prise en charge médicale gratuite. Cela grâce au soutien du Fonds mondial, principal bailleur dans la lutte contre le VIH/SIDA à Madagascar. L’approvisionnement en médicaments s’enchaîne jusqu’ici, malgré la baisse du budget alloué dans la lutte. Le faible taux de prévalence, maintenu à moins de 1 %, pourrait en être la raison. De plus, d’autres épidémies restent prioritaires pour les bailleurs, dont la Covid-19 et le paludisme. « Outre les traitements ARV gratuits, les PVVIH bénéficient également d’un soutien psychologique pour mieux faire face à leur état. Des médecins sont formés pour ce faire dans les CSB II, les CHD, les CHRR et les grands hôpitaux. L’anonymat reste gardé quant aux identités de ces personnes séropositives », informe le Dr Fara Rakotomalala, chef de l’unité programmation et appui technique.
Quoi qu’il en soit, le VIH/SIDA reste une épidémie silencieuse dans le pays, avec un taux de prévalence de 0,3 %. Ce taux de prévalence est toutefois plus élevé auprès de certains groupes et catégories de personnes. 15 % des homosexuels en sont affectés, contre 7 % chez les utilisateurs de drogue injectable et 5 % chez les travailleuses de sexe…
Recueillis par Patricia Ramavonirina
Que la fête commence. Les futures pépites du basketball africain sont réunies à Madagascar pour l'U18 « African Championship », ou AfroBasket pour les moins de 18 ans. L'Égypte, pour les filles à Antsirabe, et le Mali pour les garçons qui évolue à Antananarivo, remettent leur titre en jeu. Officiellement, la compétition vient d'être lancée, hier, au Palais des sports de Mahamasina avec le choc Angola-Egypte en match d'ouverture.
La cérémonie d'ouverture officielle est prévue, ce jour, à 15h tapantes pour Antananarivo et demain à la même heure pour Antsirabe. La cérémonie sera suivie du choc Madagascar- Benin à 17h. Aux prochains matchs, Madagascar rencontrera l’Algérie le dimanche 7 août et le Sénégal le 8 août.
Le billet d'entrée est vendu à 5 000 ariary, disponible sur le site ticketplace ou via Mvola. Les places VIP sont disponibles à 30 000 ariary sur invitation.
Pour la première journée d'hier, l'Egypte s'est imposé d’entrée face à l’un des favoris qui est l'Angola sur le score de 69-49. Les Pharaons auront au menu les Guinéens pour sa deuxième journée durant le match inaugural de ce jour à 12h30.
Pour le deuxième match d’hier, le Mali champion en titre, n’a fait qu’une bouchée le représentant de la zone 5, le Rwanda. Le Mali aura l’Angola au programme de son deuxième match.
A Antsirabe, la compétition débute ce jour à 15h00 avec l’Algérie qui croisera le Mali en premier match et à 17h30 le choc Egypte - Guinée.
Toujours dans le cadre de ce rendez-vous continental, une vaccinodrome sera déployé dans les sites de compétition dans le cadre de la lutte contre la Covid-19, du 4 au 14 août 2022 au gymnase Vatofotsy à Antsirabe et au Palais des sports de Mahamasina, lors des tournois AfroBasket U-18 men et women. La vaccination est ouverte à toute personne âgée de 18 ans et plus, désirant se faire vacciner.
Elias Fanomezantsoa
Vendredi 5 août
Kiaka
Un week-end en musique métal où les riffs de guitare « trash » se retentiront. Pour cela, les responsables au sein du Piment Café ont décidé d’animer les lieux avec du rock avec le groupe Kiaka. Ainsi, Nini et sa bande seront à Behoririka pour satisfaire leurs fans en ce vendredi joli. A cette occasion Nini, accompagné de ses talentueux musiciens, va aligner les titres les plus connus pendant toute une après-midi. De « Rovako » à « Atolotro anao », en passant par « Rock’n roll namako » ou encore « Nofy », la jeunesse des années ’90 va de nouveau avoir droit à une soirée des plus enflammées.
Dian’Hay
Chaque vendredi, la salle de concert Jao’s Pub sis à Ambohipo propose une soirée animée. Ce soir, l’endroit mettra en affiche la belle Dian’Hay à partir de 21h. Il s’agit d’une talentueuse artiste de la musique tropicale actuelle, une star qui a le don de chauffer les noctambules. En tout cas, une chose est sûre : avec cette affiche, ceux qui viennent de passer une semaine chargée prendront le temps pour s’amuser et se déstresser.
Dalvis
Une soirée survoltée avec un chanteur originaire de Toamasina. Et oui, Dalvis affiche actuellement une ascension fulgurante dans le showbiz local. L'interprète de « Akeofo Zah », « Economisez », « Gasy Mashiro », « Viavy et Francisco », « Salama »... est sur la bonne voie et file tout droit vers la réussite. Ce jeune chanteur a déjà inscrit son nom dans la famille des grands artistes. Ça va chauffer à fond du côté du centre-ville, plus précisément dans l’antre de l’Ibiza Ambatonankanga en ce vendredi soir. Rendez-vous à 21 heures !
Samedi 6 août
Olombelo Ricky
Après le franc succès du fameux événement « Manala azy vita bac » ou le défoulement après les épreuves du baccalauréat, le prochain rendez-vous sous le signe du « Manala azy tanora zokiny » s’annonce aussi festif. Ainsi, Olombelo Ricky est prêt à renouveler cette formule avec ses admirateurs, composés cette fois-ci de jeunes adultes, le temps d’un concert amical. Par contre, cela n’empêchera pas aux futurs bacheliers de prendre part à l’événement. Il semble que ce grand artiste qui a baigné longtemps dans la musique est toujours là et toujours disponible à partager de bons moments avec ses inconditionnels. A cette occasion, Olombelo Ricky et toute son équipe seront en communion avec le public au parvis de la Gare de Soarano, ce samedi à partir de 15h.
« Lady rock show »
Du rock au féminin. Du côté de Mahamasina, très attendus par les férus de la musique métal, la rockeuse Erica, Loharano et le groupe « The Roar » seront les têtes d’affiche du show « Lady rock show », programmé pour ce samedi au « Kianjan’ny Kanto Mahamasina » à partir de 14h. Avec ces trois groupes, il y aura donc quelque chose de spéciale dans ce concert. Ce concert réservera des surprises et vont égayer les amateurs de musique rock pour ce samedi très spécial.
Raozona
Raozona est un artiste qui commence à être connu du microcosme du rap. Il a pu gagner une place importante et une grande notoriété dans le show-business, même si son apparition en public est très rare. Demain soir vers 20h, il donnera rendez-vous au No Comment Bar, Isoraka. Ce sera une belle occasion de le voir sur scène car ses prochains spectacles ne seront pas pour tout de suite. Avis aux amateurs de la musique rap résidant dans la Capitale !
Si.R
Le Gouvernement prépare le terrain. On essarte ! On débroussaille ! La refondation d’une décentralisation effective pour l’avènement de l’émergence de Madagasikara en l’an 2030 est en marche. Le principe de la décentralisation figure sous de différentes formesdans la Constitution depuis la Première République.
Durant la Première République, le démembrement du pouvoir se traduit par deux pôles distincts. D’une part, du conseil communal et municipal au conseil régional pour aboutir au conseil provincial (une attribution essentiellement consultative) et enfin connecté au Parlement (Sénat). De l’autre, les structures déconcentrées, du District réparti en cantons à la Préfecture pour aboutir à la Province et finalement sous l’autorité effective du Gouvernement. En réalité, le régime fonctionne avec une concentration du pouvoir au noyau central de l’Etat.Un pouvoir exécutif fort suffisamment centralisé !
La Constitution de la Deuxième République, sous l’impulsion de l’idéologie socialiste communiste de type chinois et coréen, ambitionnait de décentraliser le pouvoir et remettre entre les mains du peuple le pouvoir de décider de son sort. Du Fokontany (dirigé par un président élu au suffrage direct) au Firaisam-pokontany en passant au Fivondronam-pokontany et en finir au Faritany, sous l’autorité du Gouvernement et du Conseil suprême de la Révolution. Chaque structure est dotée d’un pouvoir consultatif et délibératif. Mais, la réalité est tout autre ! Le pouvoir effectif, notamment sur les finances publiques, reste concentré aux autorités centrales. La décentralisation effective que l’on clame à tout bout de champ n’est qu’une manœuvre dilatoire. Un vœu pieu auquel le régime socialiste de l’Amiral Didier Ratsiraka ne parvient pas durant ses longues années au pouvoir à mettre en pratique.
La Troisième République de feu Zafy Albert et de Ravalomanana Marc, la décentralisation n’est qu’une poudre aux yeux. Une pure comédie qui n’enchante que les naïfs. La structure de la décentralisation est bel et bien présente dans le texte fondamental mais l’application ne relève que d’une mascarade. La mise en place de la Province n’a jamais eu lieu ou plutôt s’arrête avec la nomination des chefs de Région qui normalement devait suivre la procédure d’élection.
De la Quatrième République, la Constitution prévoit en noir sur blanc l’existence du système basé sur la décentralisation comme étant d’ailleurs le fondement de la République. Mais, en réalité, aucune réelle volonté politique ne s’est jamais manifestée jusqu’alors pour prouver la sincérité des dirigeants.
Il fallait donc attendre l’arrivée d’un certain Rajoelina Andry pour faire bouger les choses. A travers le programme global annoncé dans l’Initiative (IEM) pour l’émergence de Madagasikara, le concept de décentralisation figure en pôle position. Les concepteurs de l’IEM font savoir leur conviction selon laquelle la décentralisation effective constitue un moyen rapide de redresser le pays sinon pour une émergence rapide. Il s’agit d’une mise en œuvre d’une prise de responsabilité collective dans l’intérêt de la communauté. Le « Velirano » qui n’est autre que l’aspect pratique de l’IEM garantit le pouvoir décentralisé.
D’où l’importance de jeter les bases d’une vraie collectivité territoriale décentralisée, une « décentralisation émergente » à l’horizon de l’an 2030. Cependant, il va falloir commencer par le commencement, à savoir la refondation à travers la consultation auprès des acteurs potentiels de base au niveau de chaque Région. Vu l’intérêt majeur que représente l’enjeu, le Premier ministre, chef de Gouvernement en personne diligente les actions à entreprendre.
Ndrianaivo