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Dina Mialinelina, une talentueuse artiste malgasy, figure parmi les dix finalistes du prestigieux Prix Découverte RFI 2025. L'annonce a été faite sur la page officielle de ce concours, révélant ainsi une sélection qui met en lumière des voix prometteuses provenant d'Afrique, de l'océan Indien et des Caraïbes. Cette reconnaissance marque une étape cruciale dans la carrière de Dina, qui représente fièrement la Grande île sur la scène musicale internationale. 

 

Le Prix Découverte RFI représente une plateforme incontournable pour les artistes émergents, offrant une visibilité précieuse et des opportunités de développement. Les finalistes, dont Dina Mialinelina, ont la chance de concourir pour une dotation de 10.000 euros, ainsi qu'une tournée à travers l'Afrique et un concert à Paris. Ces récompenses pourraient permettre à la chanteuse de toucher un public encore plus large et de partager sa musique unique au-delà des frontières de Madagascar. 

 

Dina Mialinelina a débuté sa carrière musicale en juin 2024 avec la sortie de son EP intitulé « Rakemba », qui comprend six titres. Cet album a été salué pour son authenticité et sa richesse musicale, reflétant les influences culturelles de Madagascar et ses racines profondes. Par ailleurs, Dina est également reconnue pour ses talents dans d'autres disciplines artistiques, en particulier le théâtre. Sa capacité à collaborer avec divers artistes et à explorer différentes formes d'expression artistique témoigne de sa polyvalence et de son engagement envers la culture. 

 

Cette nomination au Prix Découverte RFI 2025 est une véritable reconnaissance du travail acharné et de la créativité de Dina Mialinelina. Elle incarne la nouvelle génération d'artistes malagasy qui cherchent à porter leur voix sur la scène internationale. Les fans et les passionnés de musique du monde entier attendent avec impatience de découvrir la suite de son parcours et espèrent la voir briller lors de la cérémonie de remise des prix. Ce sera une belle opportunité pour elle de faire entendre sa voix et de partager sa passion avec un public beaucoup plus large. La communauté artistique malagasy se réjouit de cette reconnaissance et soutient Dina dans cette aventure prometteuse.

 

Si.R

Déterminant. Le sommet des 32 Chefs d'Etat africains, qui s'est tenu les 27 et 28 janvier 2025 à Dar Es Salaam, en Tanzanie, marque une étape significative dans la transition énergétique de Madagascar. Ce sommet, axé sur le thème « Fournir une énergie propre, durable, abordable et accessible à tous en Afrique », s'inscrit dans le cadre de la "Mission 300", un projet ambitieux visant à fournir de l'électricité à 300 millions de personnes en Afrique d'ici 2030. Madagascar figure parmi les douze premiers pays à avoir élaboré un Pacte national énergétique, un plan stratégique pour atteindre cet objectif. Actuellement, seulement 36 % de la population malgache a accès à l'électricité, et l'objectif est de porter ce taux à 80 % d'ici 2030. Pour atteindre cette ambition, un modèle de financement réparti a été mis en place, avec 60 % des investissements provenant du secteur privé, 10 % du Gouvernement malgache, et 30 % des emprunts contractés par l'Etat. Lors du sommet, la ministre de l'Economie et des Finances, Rabarinirinarison Rindra Hasimbelo, a souligné que "ce pacte énergétique représente une avancée majeure dans l'amélioration des conditions de vie des Malgaches, tout en favorisant un développement économique plus inclusif". De son côté, le ministre de l'Energie et des Hydrocarbures, Jean-Baptiste Olivier, a ajouté que "la collaboration entre l'Etat et le secteur privé est essentielle pour la réussite de cette transition énergétique, et le soutien des partenaires internationaux est plus que jamais crucial." Trois thèmes principaux ont structuré les discussions de ce sommet : la promotion de l'agenda énergétique africain, les politiques et innovations pour transformer le secteur de l'énergie, ainsi que le rôle des partenaires internationaux dans l'accélération de la transition énergétique. La signature du Pacte national énergétique de Madagascar lors de ce sommet reflète la volonté du pays de renforcer cette collaboration entre le public et le privé, soutenue par des institutions comme la Banque mondiale et la Banque africaine de développement. L'engagement de Madagascar dans cette transition énergétique ambitieuse laisse présager des avancées significatives pour le développement du pays et l'amélioration des conditions de vie de sa population.

 

 

 

 

 

 

La sécheresse persistante et l'insécurité alimentaire frappent le grand Sud de Madagascar. De plus en plus d'habitants sont contraints de migrer vers d'autres régions du pays. La Région de Menabe, située à l'ouest-sud-ouest, est la principale destination de ces déplacements internes. Toutefois, cet afflux croissant exerce une pression inquiétante sur les ressources locales, alertant à la fois les autorités et les organismes humanitaires. Hier, à l’hôtel Ibis, Ivandry, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), en partenariat avec le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et le Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC), a présenté les résultats d'une étude axée sur l’Indice de solution et de mobilité (ISM). Cette analyse souligne les causes profondes des déplacements forcés et leurs répercussions sur la Région de Menabe. « L'ISM permet d'identifier les facteurs influençant la stabilité des zones touchées et d'orienter les stratégies humanitaires et de développement pour prévenir ces migrations contraintes », a expliqué Roger Evina, représentant de l'OIM à Madagascar. 

Solutions durables 

Financé par l'Union européenne via le projet ECHO-SAP, ce programme a été déployé dans quatre Districts du grand Sud, notamment Antanimora-Atsimo, Ambovombe-Androy, Tsihombe (Région d’Androy) et Ampanihy-Ouest (Région d’Atsimo-Andrefana). Des enquêtes ont également été menées à Morondava et Belo-sur-Tsiribihina afin d'évaluer les impacts de l'arrivée massive des migrants. « Notre objectif est de fournir des données fiables pour optimiser les réponses humanitaires et anticiper les futurs déplacements », a souligné Karim Ali Alimed, conseiller environnemental du PNUD à Madagascar. De son côté, la directrice générale adjointe du BNGRC, Mirana Miarimanana Razafimanantsoa, a insisté sur l'importance d'une action préventive. Selon elle, « Le Gouvernement, en collaboration avec ses partenaires internationaux, devra mettre en place des solutions durables pour stabiliser les populations vulnérables ». Face à l'urgence de la situation, le PNUD, l'OIM et le BNGRC appellent à une mobilisation accrue pour atténuer les effets de ces migrations internes. « Nous devons agir dès maintenant pour éviter qu'une crise humanitaire d'ampleur ne se déclenche », a ajouté le représentant du PNUD.

Carinah Mamilalaina

Les deux systèmes dépressionnaires évoluant près de l’île sont toujours sous haute surveillance. Hier, celui situé dans le bassin de l’océan Indien avait déjà perdu son intensité. En revanche, le système évoluant dans le Canal du Mozambique a atteint le stade de dépression tropicale. Hier, il était situé à environ 172 km au Sud-Ouest de Toliara. Il est accompagné de vent pouvant atteindre 55 km/h et des rafales de 75 km/h. Il se déplace du Sud au Sud-est à une vitesse de 9 km/h.

 

Ce système devrait atteindre le stade de tempête tropicale modérée ce jour. Il continue à causer de fortes pluies sur la partie sud-ouest de Madagascar. Ces fortes précipitations vont s’étendre jusqu’à la Région d’Anosy, notamment en mer. Les vents vont se renforcer sur la côte d’Ampanihy et ses environs.

 

Dans les cinq prochains jours, ce système évoluera dans un environnement qui deviendra favorable à son développement. Il pourrait à nouveau augmenter progressivement en force au cours des prochaines 24 heures, puis se transformer en cyclone tropical. Cependant, on estime qu’il n’affectera pas directement la partie Sud et Sud-ouest de l’île. Si son développement se rapproche de la côte, les vents forts sur la côte d'Ampanihy et dans la Région d'Androy pourraient s'accentuer, pouvant atteindre 30 à 50 km/h.

 

Pour le moment, aucun avis d’alerte n’a été émis par rapport au mauvais temps. Néanmoins, les habitants des Régions du Sud-ouest, Androy et Anosy sont particulièrement encouragés à suivre les consignes données par les autorités locales. Les usagers de la mer entre Morombe et Taolagnaro sont priés de suspendre leurs activités jusqu'à ce que les dangers soient complètement écartés.

 

Jusqu'au 2 février, le risque reste faible pour le sud ouest, le nord-est et le centre-est de Madagascar. Pour la 3e semaine, du 3 au 9 février et la 4e semaine, du 10 au 16 février, les conditions pourraient rester favorables au développement de perturbations, mais il y aura un risque faible pour le centre ouest, le sud-ouest, le nord-est, le centre est et le sud-est de l’île. Cette semaine, des cumuls de précipitations abondantes, allant de 150 à 200 mm, sont prévus dans les Districts des Régions Amoron’i Mania, Vatovavy, Fitovinany, Atsimo-Atsinanana, ainsi que les Districts d’Ambalavao, Vohibato, Iakora, Amboasary-Atsimo et Taolagnaro.

 

Anatra R.

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la UNE du 280125

Après une saison 2024 marquée par des succès retentissants, le Malagasy Pro Padel Tour (MPPTour), initié par Gary Ah-Waye et Sébastien Andriantsoa, entend poursuivre son expansion en 2025. Ce circuit de référence pour le padel à Madagascar vise à populariser davantage la discipline tout en renforçant la place du pays sur la scène africaine. Plus d’une vingtaine de tournois sont programmés, avec un lancement officiel prévu en février. Fondé en juillet 2023, le MPPTour a franchi une étape clé en 2024 grâce à un partenariat stratégique avec Orange Madagascar, devenant ainsi l’Orange MPPTour. Cette collaboration a permis d’accélérer le développement du padel sur l’île et d’accroître la visibilité du circuit.  

Insensé et impensable ! Trois morts en l'espace de quelques heures seulement, précisément dans la nuit du dimanche à lundi matin derniers, sur les routes de la capitale. A commencer par le drame survenu vers 23h, dimanche dernier à Andraharo, et qui a fauché en quelques secondes deux jeunes cameramen de 26 et 27 ans de la régie Prod d'une chaîne de télévision privée locale. En effet, Antsampitiavana Dimbiniaina Miadana Alifara et Andriamanjaka Fanomezantsoa Nantenaina allaient regagner tranquillement leurs foyers respectifs dont l'un à Ambodivonkely et l'autre à Talatamaty sur une moto lorsqu'un minibus fou de transport de personnel, qui a croisé leur route, les a percutés par le côté, mais de plein fouet, dans les environs d'un concessionnaire automobile à Andraharo. Sous le très violent impact, celui qui était au guidon, à savoir A.D.M.Alifara mourut presque sur le coup d'un polytraumatisme sévère. Ses jambes étaient complètement désarticulées.

Récemment, un déluge a frappé plusieurs Régions aux environs de la Capitale, entraînant des destructions significatives sur les infrastructures. Des portions du remblai lié au projet autoroute Antananarivo-Toamasina ont été ainsi affectées par ces intempéries. Cela a été attribué à une insuffisance de hauteur de remblai par rapport à la « ligne rouge » de sécurité, qui n'a pas résisté à la force des eaux. Mbolatiana Rajaonarivo, coordonnatrice du projet au sein du ministère des Travaux publics, a fourni des explications sur la situation, hier au journal de la TVM.

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Et ce … Coach ?

Encore rien ! Deux mois et demi, du moins jusqu’à hier 27 janvier, après la démission de Romuald Rakotondrabe alias « Rôrô » en sa qualité de coach des Barea, version pour la CAF, son remplaçant demeure inconnu, introuvable. Le 14 novembre 2024, suite à la défaite du Onze national, la énième honte nationale, face à la Tunisie, Rôrô remet son tablier. Illico, la Fédération nationale de football, devant le fait accompli et  ne pouvant qu’accepter la décision irrévocable, lance l’appel à manifestation d’intérêt.

« Les tortues endémiques de Madagascar sont très demandées et prisées. Des gens se baladent avec des tortues en laisse à Hong Kong (…) ». Le ministre de l’Environnement et du Développement durable (MEDD), Max Fontaine Andonirina, l’a rappelé hier, lors d’une rencontre avec la presse à Ampandrianomby. Un grand réseau international œuvre pour le trafic de tortues, avec des trafiquants issus de divers pays, dont ceux de l’Asie et de l’Afrique.  A Madagascar, la plus grande arrestation a eu lieu la fin de semaine dernière, avec 19 personnes issues d’un réseau de trafiquants de tortues pris dans le filet.

Fil infos

  • Ouverture de la session parlementaire - Richard Ravalomanana dénonce les fauteurs de troubles
  • Évasion du colonel Patrick - Le président Rajoelina dénonce une faille inacceptable
  • Session du Parlement - Une rentrée tout à fait ordinaire
  • Agrément à recevoir des fonctionnaires - Précision de la polyclinique d’Ilafy
  • Affaire Hôpital militaire de Soavinandriana - Démenti formel des autorités militaires
  • Président Andry Rajoelina - « Exploiter nos ressources minières est la seule issue pour sortir la population de la pauvreté »
  • Déclarations du colonel Patrick R. - La polyclinique d’Ilafy rétablit la vérité
  • Intervention télévisée - Le Président attendu sur plusieurs sujets cruciaux
  • ACTU-BREVES
  • Tiavina Murah Carène - La lolita malagasy n’est plus

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Editorial

  • Mission délicate
    Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) change de main. Le suspense sur celui ou celle qui va assurer le relais pour succéder à Sahondra Rabenarivo prend fin. Jean Louis Andriamifidy, magistrat de son état, a été nommé président du CSI par le Conseil des ministres du 19 avril. Il va tenir les rênes de cet organisme public ayant la haute charge de veiller à la bonne marche de la Nouvelle stratégie de la lutte contre la corruption à Madagasikara. Sahondra Rabenarivo, juriste de classe internationale, sortante de la célébrissime université privée américaine Harvard (School of law) – Cambridge, a été à la manette pendant 6 années, 2019 - 2025. Arrivée en fin de mandat, Sahondra Rabenarivo quitte la présidence du Comité après avoir milité, à bras-le-corps, contre ce fléau. C’est une citoyenne imprégnée de la conviction sur la nécessité de battre à plate couture la « bête »…

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