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Sceptiques par rapport aux mesures prises par les autorités sur les conditions à respecter en vue de la réouverture des frontières, samedi dernier, les représentants du secteur privé se sont réunis hier à l’hôtel Ibis Ankorondrano afin d’avancer des alternatives réfléchies par rapport au contexte de pandémie qui prévaut à l’international. « Chacun son métier et les vaches seront bien gardées. Nous nous chargeons de produire et de commercialiser tandis que la protection des investissements et des investisseurs devrait être à la charge de l’Etat. Il s’agit alors de se concerter pour voir réellement les solutions qui pourraient apporter un plus pour la relance économique et non des mesures qui, au contraire, tendent à freiner les efforts de reprise déjà fournis d’un côté comme de l’autre », exhortent les membres du groupement. Une manière pour ces derniers de signifier leur désarroi devant le fait que jusqu’à présent, aucun plan de relance économique concret n’a encore été établi. Ainsi, la Confédération du tourisme de Madagascar (CTM), le Groupement des entreprises de Madagascar (GEM) et le Groupement du patronat malagasy (FIVMPAMA) sont d’avis que l’ouverture réelle et sans conditions permettra de relancer l’économie du pays. A noter qu’à la fin des périodes rush de la pandémie, ce groupement du secteur privé a enregistré 38 000 parmi 40 000 employés qui ont été mis directement au chômage technique. Force est de constater que le tourisme local ne suffit plus à relancer le secteur. La réouverture des frontières reste ainsi la seule solution. Les grands établissements hôteliers ont fermé leurs portes au tout début du confinement. Outre la promotion du tourisme local, l’on prépare déjà la réouverture des frontières. Mais il faut tout de même adopter les mesures de sécurité nécessaires pour éviter la propagation du coronavirus. Le secteur privé plaide ainsi pour une réouverture sans contraintes de fréquences imposées aux compagnies aériennes, sans restriction du nombre de lignes aériennes pouvant opérer sur Madagascar mais également un allègement des procédures sanitaires. En effet, la plupart des pays qui ont ouvert leurs frontières n’exigent plus la quarantaine en plus de la vaccination. « Maintenant, il faut que toutes les compagnies aériennes puissent desservir toutes les villes avec aéroports. Même en liaison nationale et de n'importe quelle desserte de départ, même depuis Paris. Sinon, il faudrait également que le test PCR à l'arrivée soit remplacé par un test TDR qui nécessite moins de temps si c’est vraiment nécessaire », rajoutent les représentants des professionnels du tourisme présents à Ankorondrano, hier. Une occasion pour ces groupements d’entreprises et de professionnels d’exhorter les autorités à établir un dialogue public-privé pour voir les points à améliorer ou à modifier dans les conditions à respecter qui ont déjà été annoncées par l’Etat.


Le moment rêvé pour découvrir toutes les ressources que proposent les artisans locaux. Le lever de rideau sur la première édition du « Tana Design Week » sera donné dans deux jours. L’événement se tiendra à la Gare Soarano durant neuf jours pour permettre à chacun de voir et découvrir la richesse créative malagasy à travers une grande exposition de produits sélectionnés par des créateurs locaux. L’enjeu de cette manifestation c’est de repartir avec des produits locaux. Il s’agit pour les artisans et designers de mutualiser des idées et des réseaux pour favoriser la création et l’initiative locale. « Il faut noter que Tana Design Week n’est pas une foire ni un salon ou moins encore une expo-vente.  Il n’y aura pas de différents stands. C’est juste une grande exposition qui s’étalera dans la grande salle de la Gare. Par contre, des petites brochures incluant le nom ou l’atelier du producteur avec son contact seront placées à côté de chaque produit exposé afin que le visiteur ou la personne désirant acquérir le produit puisse commander», a souligné Domi Sanji, initiateur et commissaire général du projet.  Pour l’événement les organisateurs misent sur la valeur plutôt que sur le prix. « Le but de Tana Design Week est de mettre en valeur l’artisanat et le fait main. Dynamiser le secteur et valoriser l’image de l’artisanat auprès des malagasy surtout les jeunes », rajoute-t-il.
Favorables
Pour cette grande première, les organisateurs ont choisi d’exposer sur le thème « Il était mille et un objets... manga » qui fait écho à Iarivo et à l'excellence, à la ville des mille jadis Analamanga. Un événement jugé de grande envergure puisqu’il réunira des acteurs majeurs du design et de l'artisanat d'excellence de l’île à l’instar de Le Crabe d'Or, Andrée Ethève, Domi Sanji, Nassara Design, Richianny, Sham'archi. Avec d’autres artisans, ces créateurs vont exposer une sélection de leurs productions personnelles. Les responsables ont aussi constaté qu’il n’y existe pas encore des designers à Madagascar. Sur ce, ils entendent de résoudre ce problème. « On a constaté qu’Il y a une manque de formation en matière de design à Madagascar. Raison pour laquelle, prochainement, on envisage d’ouvrir une école de design à partir du niveau Licence pour épanouir ce secteur», indique toujours Domi Sanji. A cette première édition, la programmation du « Tana Design Week » sera riche, car en plus de l'exposition du travail des designers, des tables rondes et des conférences auront lieu afin d'appréhender les mille et une possibilités que permet le design. A noter que «Tana Design Week», un événement initié au sein du Conseil consultatif pour la Culture et les Arts près de la CUA, conçu par Domi Sanji, coordonné par Ihoby Rabarijohn, Imke Plinta, piloté par Johary Constellation, est sous le haut patronage du maire de la Commune urbaine d’Antananarivo.
Sitraka Rakotobe

Les femmes à l'honneur. Pour la Capitale, la Journée internationale de la femme a été marquée par la présentation officielle du Document politique « genre », élaboré par la Commune urbaine d'Antananarivo et la fondation allemande Friedrich-Ebert (FES). Ce document contient des politiques visant à établir la gestion du genre au sein du Conseil municipal. Il s'agit ainsi d'encourager les femmes à travailler dans la gestion de la ville. Effectivement, la CUA détient une grande responsabilité dans la mise en œuvre de la politique du genre, visant à réduire les inégalités sociales et de genres pour son personnel, et cela afin d'atteindre ses objectifs de développement équitable. 

Femme autonome, résiliente et solidaire, reflet de l'égalité de droit et garante du développement durable. Tel est le thème adopté pour la célébration nationale de la Journée internationale de la femme. Antsirabe a accueilli les festivités y afférentes depuis lundi dernier à travers de multiples activités en l'honneur des femmes.

Vers 5h du matin hier, la localité de Volavita sise en plein cœur de Manjakandriana sur la RN2, a été le théâtre d’un accident mortel associé à un délit de fuite, enfin d’une tentative de forcing d’un barrage de la Gendarmerie. Cela est survenu sur la RN2, précisément au PK 47+800 dans la localité. Une femme de 35 ans répondant au nom de Rosa Rafanomezantsoa, et qui résidait à Marosahona, toujours à Manjakandriana, a succombé au cours de son évacuation vers l’hôpital. La victime a cheminé au sein d’un petit groupe de paysans allant se rendre au travail rizicole.

La tempête tropicale modérée Gombe a touché terre au nord du Cap Masoala, hier vers 4 heures du matin avec un vent moyen  de 65 km/h et des rafales de 90 km/h.  Après avoir traversé Madagascar d'Est en Ouest, elle est prévue ressortir en mer dans le canal de Mozambique au niveau de Boeny/Sofia dans la soirée même. Mais avant que nous mettions sous-presse, elle a été encore localisée dans le District d'Antsohihy. En liaison avec l'évolution dudit système, un risque de fortes pluies, estimées entre 60 et 150 mm en 24 heures, est à prévoir sur le Nord-ouest et le Centre Est.

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Comment faire ?

Maintenant que les frontières sont ouvertes de nouveau, il va falloir démarrer tout ! Il faut absolument tout remettre à flot. Autrement dit, il fallait s’atteler, sans tarder, à la relance du pays ! Mais que faire ? Comment faire ? Douche froide ! Les opérateurs touristiques, principaux concernés par la réouverture des frontières, ont été accueillis par une douche froide en sachant que seuls trois aéroports (Ivato, Nosy Be et Toamasina) sur les huit existants pouvant accueillir des vols internationaux seront opérationnels.

Contradiction. 24 heures après la déclaration successive émanant du ministère des Transports et de la Météorologie en confirmant et puis en infirmant  l’interdiction de valise à roulettes et d’ordinateur en cabine lors d’un voyage en avion, le ministre du Tourisme, Joël Randriamandranto vient de préciser que cette décision était encore au stade de discussion auprès des autorités. Une façon pour ce responsable de rassurer l’opinion publique sur ce point tout en soulignant que Madagascar se conforme toujours à la règlementation de l'Organisation de l'aviation civile internationale qui interdit effectivement le port d’ordinateur, mais plutôt en soute. En effet, l’OACI a interdit le transport de batteries lithium-ion en soute.

Encore du suspense. Les participants dans la 16ème édition du concours « Chansons sans Frontières » devront encore patienter quelques semaines pour connaître le verdict final. Après avoir reçu les 923 textes venus de 97 pays francophone, les membres du jury sont maintenant en pleine lecture des textes reçus pour réaliser une pré-sélection. Selon leur communiqué, les responsables ne partageront pas la liste des textes présélectionnés que lors de l'annonce des résultats, et cela afin de maintenir l'anonymat des textes. 

Litige foncier. La société d’Etat Fanalamanga s’apprête à emprisonner de pauvres paysans du District de Moramanga. Cette information a été communiquée par un responsable communal à Morarano- Gara (MLA). Selon la source, un représentant de cet organisme rattaché au ministère de l’Environnement et du Développement durable (MEDD) lui a transmis le message.

Fil infos

  • Assassinat du Colonel Ratsimandrava - 50 ans après, le mystère reste entier
  • Sommet mondial des gouvernements - Le Président Andry Rajoelina à Dubaï
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  • Ambohitsorohitra - Vibrant hommage aux martyrs du 7 février 2009
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  • Télévision nationale malagasy - La deuxième chaîne bientôt !
  • Lalatiana Rakotondrazafy - De retour dans l’arène
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Editorial

  • 7 février 2009
    Seize ans après, la flamme demeure vive ! La flamme de la mémoire et surtout de la douleur reste allumée ! Plusieurs personnes sont décédées. Le sang a coulé. Drame, on n’est pas jusqu’à présent en mesure d’identifier ni de dresser exactement le nombre des victimes ! Seize ans après, les proches et les amis des victimes attendent toujours des nouvelles de leurs siens. En effet, le bilan reste malheureusement et curieusement du domaine du mystère. Quand est-ce qu’on l’aura élucidé cette triste et douloureuse affaire ?

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