La prise d’héroïne, cette drogue particulièrement dangereuse, se répand dans la Capitale. Les faits que l’on rapporte le confirment. Le matin du 27 février dernier, la Police a arrêté un suspect de 24 ans à Antanjombe Ambohimanarina. Le concerné avait 27 paquets d’héroïne sur lui au moment de son arrestation. Mais ce n’était pas tout. Soumis également à une fouille, le dealer avait caché 3g de chanvre, du matériel prévu à une injection, entre autres une capsule, une seringue ainsi qu’un briquet sur lui. Il déclare réussir à revendre 30 paquets par jour s’il prend livraison d’une cinquantaine.
La Commune urbaine d'Antananarivo (CUA), en collaboration avec le ministère des Travaux publics, a entamé depuis le début de cette semaine la réhabilitation du tronçon de route reliant Antohomadinika et le parking de 67Ha, d'une longueur de 170 mètres. Face à cette situation, la rue Rainikibory aux 67Ha, en passant par le pont Jesosy Mamonjy jusqu'à Antohomadinika sont fermés à la circulation pour un délai indéterminé.
Madagascar n’est pas encore remis des quatre derniers cyclones que voilà, la Direction générale de la Météorologie (DGM) sise à Ampandrianomby annonce déjà une autre menace. Le bulletin météorologique hebdomadaire partagé hier a indiqué la présence d’une faible circulation cyclonique associée à des amas nuageux. Effectivement, Météo Madagascar vient de détecter ce phénomène en mer, plus précisément à l’Est de la Région de SAVA. « Ce système pourrait évoluer en une perturbation tropicale vers la fin de la semaine.
De passage à Madagasikara, l'économiste en chef de la Banque mondiale (BM), zone Afrique, Albert Zeufack, a bien voulu livrer ses analyses sur la situation de l'économie nationale. Cet expert de l'économie auprès de la BM pour la région Afrique faisant partie de la délégation de la Banque mondiale qui séjourne au pays actuellement a accepté de répondre aux questions de certains citoyens sous l'impulsion de la FIVMPAMA, dirigée par Rivo Rakotondrasanjy, président, et ce dans le cadre d'un débat ponctuel « Débattons de la relance économique ». En effet, Albert Zeufack a fait l'état des lieux de l'économie malagasy ainsi que les stratégies qui s'imposent pour la relance.
« Procurment Review System » (PRS). C'est le nouveau système numérique, présenté hier au Canal Olympia, et qui est désormais opérationnel au niveau de la Commission nationale des marchés (CNM). Selon les responsables, le PRS allègera les tâches des services, permettra de baisser le taux d'erreur en termes de procédures administratives et d'accélérer encore plus le traitement des dossiers soumis aux commissions. De plus, ce système permettra aux utilisateurs de travailler de manière efficiente avec des informations disponibles en temps réel, de faciliter les actions de tous les services et d'assurer la traçabilité et la sécurisation des données.
Les représentants de l'Allemagne, de la République de la Corée, des Etats-Unis, de la France, du Japon, de la Norvège, du Royaume-Uni, de la Suisse et de l'Union européenne à Madagascar affirment avoir rencontré Patrick Rajoelina, ministre des Affaires étrangères, dans la matinée. Selon un communiqué publié par l'Union européenne, hier, les diplomates ont présenté une « démarche conjointe face à l'agression de la Fédération de la Russie contre l'Ukraine ».
L'entreprise chinoise China Geoengineering Corporation (CGC) est sur le point de partir après plus de deux années de présence effective à Morarano Gara, Moramanga. L'adjudicataire du lot 1 du projet de reconstruction de la route nationale 44 Sud (Marovoay Gara-Amboasary Gara, 40 km) est à quelques semaines de la fin de son chantier. Les travaux sur cette tranche sont presque terminés en ce moment.
Ils étaient un peu plus de 7 000 fonctionnaires à être en situation irrégulière, selon le logiciel Augure 2 ou Application unique pour la gestion uniforme des ressources humaines de l’Etat. C’est la déclaration commune effectuée par le ministre de la Fonction publique et celui de l’Economie et des Finances à l’occasion du lancement officiel du déploiement de nouveaux modules du logiciel qui s’est déroulé en fin de semaine dernière au Novotel Alarobia. Ainsi sur ces quelques milliers de fonctionnaires en situation irrégulière, les directeurs des ressources humaines de chaque ministère ont effectué des procédures de contre vérification. Après cette étape, il restait alors près de 600 fonctionnaires qui n’ont pu fournir les preuves adéquates de leurs présences sur le logiciel qui pourraient alors justifier le paiement de leurs salaires. Suite à cela, 330 fonctionnaires sur ces 591 se sont vu suspendre le paiement de leurs salaires de façon définitive tandis que 136 autres ont recouvert un statut régulier au sein de l’administration publique et 129 autres attendent encore une délibération après le conseil de discipline en question en plus de 1 219 autres fonctionnaires qui n’ont pas été reconnus par le logiciel de gestion. Ainsi, ces individus ont perçu des salaires, sans avoir travaillé, ou ne sont pas recensés parmi les agents de l’Etat, mais ont continué à toucher des soldes. En plus de la coupure de leurs salaires, ces individus risquent la révocation et la suppression du droit aux pensions. « C’est la sanction maximale », selon un responsable au sein du ministère de la Fonction publique. Pour rappel, En décembre 2017, l’Etat a lancé une opération d’assainissement des fonctionnaires fantômes à partir du logiciel Augure. Ce logiciel a connu des obstacles techniques. Des centaines d’agents de l’Etat en situation régulière, voire, des hauts responsables, comme des directeurs généraux, ont vu leurs soldes suspendus, en même temps que ceux qui ont été en situation irrégulière. Leur situation a été régularisée, après présentation de plusieurs dossiers, dont une lettre de leur chef hiérarchique, attestant qu’ils sont en service au sein de tel ou de tel département. Il y a une amélioration de cette application. Par ailleurs, l’assainissement sera bientôt achevé dans la mesure où presque la totalité des fonctionnaires de tous les ministères et institutions sont déjà intégrés dans l’Application unique pour la gestion uniforme des ressources humaines de l’Etat. Ainsi l’intégration des effectifs dans ce logiciel s’étendra aussi dans les autres Régions. A titre d’information, le Gouvernement attribue au total 28,6 % du budget de l’Etat pour le paiement des salaires des fonctionnaires. Les 215 689 fonctionnaires représentent un budget total de 2 432,21 milliards d’ariary. 2 407,20 milliards d’ariary sont consacrés aux fonctionnaires et 25,01 milliards d’ariary sont destinés aux Employés de courte durée (ECD). Ainsi, les fonctionnaires fantômes coûtent trop d’argent dans le budget de l’Etat puisqu’ils perçoivent leur salaire sans pour autant travailler.
Hary Rakoto