Des localités, comme Ambohitrimanjaka ou Bongatsara dans l’Atsimondrano, ont été les théâtres de sanglants assauts de bandits au cours de ces deux dernières semaines. Récemment, la Gendarmerie a déclenché une opération visant à endiguer ce phénomène. Résultat : 16 personnes ont été récemment arrêtées. La plupart des concernés sont des multirécidivistes, selon une source auprès de la Gendarmerie.
Le Sud de Madagascar, dont Androy et Anosy, a considéré le passage du cyclone Emnati dans sa Région comme une bénédiction divine. Selon le Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC), les habitants ont avancé que l’abondance de la pluie suffit pour couvrir leur besoin en une année. Un bon signe pour la récolte. « Du moins pour cette année, la population sera épargnée par la sécheresse », soutient le directeur du BNGRC, le Général Elack Andriankaja, hier.
23 janvier au 23 février. A peine un mois après la toute première formation cyclonique dans le bassin de l’océan Indien pour cette saison 2021-2022, six tempêtes et cyclones ont été déjà baptisés. Ce sont notamment Ana, Batsirai, Cliff, Dumako, Emnati, Fezile. Et malheureusement, quatre d’entre eux ont franchi la Grande île et ont occasionné d’énormes dégâts. Selon le service de météorologie à l’île Maurice, avoir 6 systèmes seulement en un mois est un phénomène très rare, la moyenne étant de 2 à 3 systèmes par mois.
Vladimir Poutine aurait-il franchi la ligne rouge ? Dans la crise datant depuis des décennies qui l'oppose à l'Ukraine, internationalement appelée « la crise ukrainienne », le Président russe entretient le vague sinon le flou sur sa véritable intention. L'occident, les pays transatlantiques groupés autour de l'OTAN, qui se définit comme l'allié fidèle de l'Ukraine, hésite entre rester inactif ou se préparer à une guerremais guette le moindre mouvement du super grand de l'Est.
Bouffée d’air frais. L’annonce en Conseil des ministres de la réouverture des frontières aérienne de Madagascar à partir du 5 mars prochain a été plutôt bien accueillie par les opérateurs du secteur privé en général et ceux du secteur touristique en particulier. Cependant, cette réouverture s’accompagne encore de quelques conditionnalités que les ministères des Transports, du Tourisme et des Affaires étrangères communiqueront ultérieurement. Une annonce qui devient synonyme d’une lueur d’espoir pour les opérateurs économiques dont les activités ont été davantage mises à mal à cause de ces restrictions sur les frontières.
Sitôt après son retour d'un déplacement à Bruxelles (Belgique), le Président Andry Rajoelina reprend sa tournée dans les Régions touchées par les cyclones. Hier, le Chef de l'Etat a visité le District de Marolambo et la Commune de Sahakevo, dans la Région d'Atsinanana. Le Président était à la tête d'une délégation composée de quelques membres du Gouvernement, ainsi que des partenaires internationaux, notamment Issa Sanogo, coordinateur résident du Système des Nations unies à Madagascar et Pasqualina Di Sirio, représentante du Programme alimentaire mondial (PAM) à Madagascar.
Conformément aux promesses du Président lors de son déplacement dans le District de Mahanoro, il y a deux semaines, un hélicoptère « gros porteur » doté d'une capacité de transport de plusieurs tonnes de produits a amené des vivres pour les sinistrés. Il s'agit d'une coopération entre l'Etat malagasy et les partenaires au sein du Système des Nations unies, notamment le PAM. Les habitants de Marolambo sont donc les premiers à en bénéficier. Bien que ces derniers n'aient pas été directement touchés par les impacts du cyclone, ils sont sujets à de nombreuses préoccupations quotidiennes, notamment celles liées à la dégradation de l'axe reliant Marolambo et Mahanoro, pourtant nécessaire au transport des produits de première nécessité et du carburant. Cela fait deux mois qu'un camion transportant du carburant a quitté Mahanoro, sans avoir pu rallier Marolambo à cause de l'état des routes. L'accès à l'électricité, coupée depuis trois longs mois, dans cette localité dépend pourtant de cet approvisionnement en carburant. L'homme fort admet que la population a grand besoin d'une aide de l'Etat. L'état des infrastructures routières n'a pourtant pas empêché le Président de venir à la rencontre de la population. Il est d'ailleurs le troisième Président à faire le déplacement dans cette localité, après Philibert Tsiranana et l'Amiral Didier Ratsiraka.
Des travaux de développement en cours
Le processus de développement avance de manière progressive à Marolambo où plusieurs travaux sont déjà en cours. A titre d'exemple, la construction d'une route en pavé de 1,3 km, ou encore la construction de la circonscription financière qui permettra de faciliter la perception du salaire des agents de l'Etat, incluant les instituteurs. Ces derniers sont obligés de faire le déplacement à Mahanoro voire à Antananarivo pour recevoir leur paie.
Pour sa part, le Président Andry Rajoelina a promis la prochaine construction d'un CEG « Manara-penitra ». « Désormais, Marolambo ne sera plus isolé. Contre toute attente, les travaux de réhabilitation de l'axe Marolambo-Mahanoro, long de 130 km, vont démarrer incessamment », a annoncé le Chef de l'Etat. Une promesse suite à une requête du Cardinal de Madagascar, Désiré Tsarahazana qui est originaire de la Région. L'axe Marolambo-Antanifotsy sera également réhabilité et ce dans le cadre du projet « Sahofika ». Un groupe électrogène sera installé à Mahanoro pour résoudre le problème d'électricité. En guise de solutions durables pour la population de Marolambo, l'Etat prévoit l'installation d'un parc équipé de plaques solaires. Les familles vont également bénéficier de kits solaires. Le Président a assuré à la population qu'elle ne sera pas seule. Cette visite fut l'occasion de distribuer des packs de « Vatsy Tsinjo », notamment composés de 5 kg de riz, des boîtes de sardines, du lait, de l'huile, des légumineuses, du CVO, etc. Le volet « sécurité » ne sera pas en reste, d'où la présence du secrétaire d'Etat en charge de la Gendarmerie nationale. Après Marolambo, la délégation a pris la direction de la Commune rurale de Sahakevo, située à 60 km du District précité, dans l'après-midi. Cette Commune a été fortement touchée par les deux derniers cyclones Batsirai et Emnati, entre autres deux CEG ravagés ainsi que de nombreux lieux de culte endommagés. Andry Rajoelina est le premier Président à y mettre les pieds. Le numéro un de l'Exécutif poursuivra son périple dans d'autres Districts de cette partie Est de l'île ce jour.
…Des pierres précieuses y existent-elles ? On y croit dur comme fer ! Pourquoi ? Toute la journée du 23 février dernier, l’agglomération d’Ambatosoratra, un bled sis sur la RN, à une vingtaine de kilomètres au nord d’Ambatondrazaka, a été le théâtre d’une effervescence. Une foule immense réclama la tête d’un jeune homme qui passe pour être le bourreau d’une petite fille de dix ans (voir notre article d’hier 4146).
Parmi les infrastructures endommagées par le passage du cyclone Batsirai. Le centre hospitalier de référence du District (CHRD) de Mananjary a été décoiffé et reste non opérationnel jusqu’ici. Les locataires de l’établissement, dont le directeur, les médecins et les paramédicaux, font partie des sinistrés. Le personnel médical a quand même secouru les victimes et les blessés dans les églises et les écoles qui ont servi de sites d’hébergement, également balayés par le cyclone. Tous les patients ont, quant à eux, été déplacés ou réunis dans un même bâtiment du service médecine, couvert par un toit de dalle.
Du machiavélisme dans tous ses états ! Toujours en état d’alerte, le régime Orange de Rajoelina Andry Nirina n’a aucun répit ni repos. Des perturbations climatiques successives aux manœuvres de déstabilisations récurrentes en passant par des affaires internes de la plateforme présidentielle compromettantes, les tenants du pouvoir au sommet de l’Etat ont fort à faire pour tenir d’une main de fer le contrôle de la situation. Toutes les occasions sont bonnes pour semer le désordre.
Que personne ne soit tentée d’insinuer que les perturbations atmosphériques à répétition sur le territoire national sous forme de tempêtes ou des cyclones tropicaux en causant des ravages et des pertes de vies humaines relève d’une quelconque malédiction qui frappe le pays et ce à cause, dirait-on, des incuries des tenants du régime en place. Certaines voies dénuées de tout sens invoquent l’idée de « punition » divine pour expliquer les sautes d’humeur récurrentes et violentes de la nature. Qu’on se le dise, les climatologues et météorologues précisent et insistent qu’il s’agit d’un simple concours de circonstances naturel sinon climatique en cette période, allant de décembre à avril, propice aux dépressions tropicales ou aux cyclogenèses. La Grande île se plaçant dans l’axe de la trajectoire se trouve naturellement dans l’œil du cyclone ou de la tempête avec tout cela suppose d’adversités et de lourds dégâts.
Certains acteurs politiques évoluant dans l’orbite de l’Opposition, mobilisés par l’esprit diabolique, tentent de remettre les impacts de ces aléas climatiques sur le compte du régime, en particulier sur les épaules du locataire d’Iavoloha. En plus, ils profitent bassement des difficultés entraînées pour semer la pagaille. Du machiavélisme pur ! A un moment où l’on a besoin de la solidarité nationale, les détracteurs éprouvent le malin plaisir d’envenimer l’atmosphère, de polluer l’ambiance.
Certes, quelques membres influents du régime, des parlementaires, des membres du Gouvernement et des proches collaborateurs du numéro un du pays et bien d’autres font montre d’écarts de conduite ou d’égarement de comportement ou tout simplement victimes d’accusations gratuites mais de tels cas ne signifient nullement que le pouvoir en place vogue à la dérive.
La perfection n’est pas de ce monde. Un régime politique idéal, sans défauts, ne se rencontre pas sous le ciel. Cela ne veut pas dire qu’on rejette les critiques. Le système politique fondé sur le socle de la démocratie admet le principe basé sur la remise en cause de la gestion des affaires mais tout en prenant la peine de bien vouloir vérifier le bien-fondé de la chose et avoir le réflexe de proposer. La tactique selon quoi on balance sur la place publique via la presse audiovisuelle ou par réseaux sociaux interposés des informations, pour la plupart des cas non fondés, porte atteinte gratuitement à l’image du régime et crée des troubles auprès de l’opinion.
Larousse définit le terme « machiavélisme » en « politique faisant abstraction de la morale » et « action tortueuse et empreinte de perfidie ». Dénués du sens de la morale et imbus de l’esprit des traîtres, les actes des ennemis du progrès ne visent qu’à discréditer l’homme fort du pays ainsi que ses proches collaborateurs.
Avec le passage de ce cinquième cyclone en un mois, l’essentiel qui vaille la peine consiste à unir nos forces.