L’événement littéraire de l’année. La foire du livre ou « Tsenaben’ny boky » a débuté hier dans l’enceinte de la Bibliothèque nationale, située à Anosy. La ministre de la Communication et de la Culture, Lalatiana Andriatongarivo et l’ambassadeur de l’Inde à Madagascar ont ouvert la cérémonie. Dès l’ouverture des portes, les allées ont été prises d’assaut par les visiteurs de tous âges qui se sont empressés pour chercher les bouquins qui leur conviennent. D’ailleurs, les responsables au sein de la Bibliothèque nationale ont noté cette année plus d’engouement du public à la lecture. « La rénovation de la Bibliothèque nationale de Madagascar a beaucoup contribué à la promotion de la lecture et l’engouement des visiteurs, selon les statistiques réalisées. Alors qu’il y avait environ 80 à 100 personnes par jour qui visitaient les lieux avant l’année 2020, ces chiffres sont passés à environ 750 à 1 000 visiteurs. Et à l’heure actuelle, la Bibliothèque nationale d’Anosy reçoivent près de 1 000 personnes chaque jour », ont-il mentionné. Autrement, cette manifestation a également comme objectif principal de créer un carrefour pour les éditeurs, les auteurs, les libraires et les lecteurs. Sans oublier le rapprochement du livre avec le lecteur. L’autre but de cette foire du livre est de motiver le public mais surtout les jeunes à aimer la lecture, mais aussi de transmettre le goût de la lecture et de la littérature.
Soutien
Une multitude de livres seront présentés sur les étals des librairies qui participent à cet événement (Librairie Mille Feuilles, Md Paoly, FMBM, MSE,…), entre autres des livres pour la jeunesse, romans, BD, livres pour enfants, ce soient en malagasy ou en français, tout cela à moindre coût. Quant à la foire proprement dite, au programme figurent cinq jours de bain littéraire à travers des conférences, des expositions et d’autres animations autour de la littérature. Sans oublier la présence de plusieurs écrivains très célèbres qui viendront partager leurs expériences avec l’écriture envers les amoureux du livre. Afin de promouvoir le domaine de la littérature à Madagascar, le ministère, avec ses partenaires projettent également d’organiser un concours d’écriture de livres ou « Prix littéraire » pour les passionnés du livre et les jeunes auteurs. Le MCC est également au soutien des écrivains de notre temps pour qu’ils rayonnent non seulement à Madagascar, mais également sur le plan international. A noter que cet évènement littéraire « Tsenaben’ny Boky » ouvre ses portes pendant cinq jours.
Sitraka Rakotobe
Rideau sur le championnat national des fonctionnaires édition 2021, organisé par l’Association sportive interministérielle pour l’entretien des fonctionnaires (ASIEF), qui s’est tenu à Mahajanga du 29 octobre au 7 novembre. Il a été annoncé officiellement, à la cérémonie de clôture, par le président de ladite Association, Jean Aimé Randrianarison, plus connu sous le sobriquet de John Love, que la prochaine ASIEF 2022 aura lieu à Morondava. La passation de fanion a été effectuée par le président régional de l’ASIEF Mahajanga et celui de Menabe.
Le soir du 6 juin dernier, deux jeunes hommes ont été sauvagement agressés près de la BANI Ivato. L’un d’eux, le prénommé Valimbavaka (15 ans) a, par la suite, succombé des suites de ses graves blessures. Depuis, le soupçon pèse sur trois militaires de cette base aéronavale. Or, les jours et les mois passent sans que les choses ne bougent d’un iota. En cause, les bruits circulent que l’affaire aurait été classée !
40 à 80 %, équivalents de 10 000 à 20 000 ariary. A partir du 22 novembre prochain, toutes les coopératives opérant dans les zones nationales et régionales appliqueront de nouveaux tarifs. Les frais de transport des lignes desservant les routes nationales vont augmenter de 40 à 80 %.
Coup de balai à Faravohitra ! Le vent du changement souffle au ministère de la Justice. Le ministre, nouvellement nommé, Imbiky Herilaza, n'entend pas uniquement tenir le rôle de comédien pour amuser la galerie. Dès sa prise de fonction, tout juste après les procédures d'usage de passion de service, il a donné le ton de la mission qu'il compte assumer en sa qualité de ministre de la Justice.
Un diagnostic sur l'économie informelle à Madagascar effectué par l'Office national de l'emploi et de la formation (ONEF), avec l'appui de l'Organisation internationale du travail (OIT) et le financement du projet « Swedish International Development Cooperation Agency », a été rendu public la semaine dernière, coïncidant à la célébration de la semaine internationale de l'entrepreneuriat qui se déroule présentement.
Une belle tranche de rire. Demain sera donné le coup d’envoi du festival du rire baptisé « Jôkôsô ». Un événement programmé du 10 au 13 novembre qui s’annonce déjà cocasse et promet d’être conviviale avec huit spectacles assurés par une brochette de comédiens dans quatre différents endroits de la Capitale, tels que le centre culturel malagasy ou IKM Antsahavola, le centre Ivokolo à Analakely, Lucky Green à Ambatonakanga et Madagascar Underground situé à Antsahavola.
Infox, fake news, fausses nouvelles. Autant de termes qui s'apparentent à la désinformation et qui inondent les réseaux sociaux. Le sujet est plus que d'actualité à Madagascar où les débats, souvent politiques, naissent sur ces supports en ligne. Une aubaine pour les auteurs de désinformation qui en profitent pour lancer quotidiennement des sujets à polémique à la véracité douteuse. Députés et sénateurs ont justement abordé le sujet au cours d'un séminaire autour du thème « la démocratie face à la désinformation », débuté hier et pour une durée de deux jours à l'Assemblée nationale de Tsimbazaza.
Perte de temps. C'est dans ce sens que convergent la plupart des avis émis par la majorité des premiers voyageurs ayant débarqué, le week-end dernier, à l'occasion de la réouverture des vols internationaux faisant la liaison avec le vieux continent. « Il a fallu qu'on fasse la queue à chaque point de contrôle, chaque étape et même jusqu'au moment où on devait prendre les navettes qui était censé nous conduire dans nos hôtels respectifs pour le confinement obligatoire », s'insurge une passagère faisant partie des quelques quatre cent voyageurs du premier vol d'Air France, reliant l'aéroport de Charles de Gaulles et Ivato.