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La situation se répète. De longues queues auprès des bornes-fontaines. Des coupures d’eau à n’en plus finir. Les camions citernes font des allers-retours. Comme l’année dernière, presque à la même période, la ville de Fianarantsoa se retrouve une fois de plus privée d’eau. Depuis plusieurs jours, pour ne pas dire des semaines, les abonnés de la Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA) de cette ville souffrent de la raréfaction de l’eau. Le lac d’Antarabiby, principale source d’eau potable de la Région, est complètement asséché. Face à ce problème, la JIRAMA en collaboration avec le ministère de l’Eau, de l’Assainissement et de l’Hygiène et la Direction générale de la Météorologie, ont prévu de faire recours aux pluies provoquées pour les trois prochains jours. « Face au tarissement du lac d’Antarabiby, nous avons déployé diverses solutions pour limiter les impacts sur la population. Cinq camions citernes d’une capacité respective de 80 m3 ont été envoyés pour assurer l’approvisionnement en eau de la Région. Avec la JIRAMA, nous avons également installé 25 bonbonnes d’eau dans les différents quartiers de la ville. Ces solutions sont encore loin d’être suffisantes, d’où le recours aux pluies provoquées », explique Ladislas Adrien Rakotondrazaka, ministre de l’Eau, de l’Assainissement et de l’Hygiène, hier à l’aéroport international d’Antananarivo. « Etant donné que les solutions mises en place n’ont pas permis de combler le gap de 2 500 m3, si en temps normal la production atteint les 10 000 m3, les pluies provoquées sont la solution la plus évidente. Cette mesure a notamment été étudiée avec la Direction générale de la Météorologie depuis le mois d’août. Ce n’est que maintenant que toutes les conditions requises sont donc réunies », renchérit Rivo Radanielina, directeur général par intérim de la JIRAMA.
Ces pluies provoquées ont donc commencé hier, et continueront aujourd’hui et demain. « Ce qui est sûr, c’est qu’après le lancement des procédures, les pluies tomberont sur Fianarantsoa. Toutefois, nous ne pouvons pas définir leur quantité. De plus, nous ne pouvons pas prévoir si ces pluies suffiront à remplir le lac d’Antarabiby. Dans tous les cas, la période des fortes pluies ne devrait plus tarder », détaille Tatiana Andry Harivelo, directrice du service des recherches hydrométéorologiques.
Cependant, les pluies provoquées ne sont qu’une solution à court terme. Sur le long terme, d’autres infrastructures sont déjà en cours de réalisation dans l’objectif de purifier l’eau d’Ankidona, entres autres à travers la construction d’un barrage au niveau de la rivière de Matsiatra. « Toutes ces réalisations sont indissociables de la préservation de notre environnement. Nous ne pouvons pas accuser incessamment le changement climatique, nous avons également notre part de responsabilité », rappelle le ministre. A noter que Fianarantsoa ne sera pas la seule à bénéficier de ce renforcement d’infrastructures, sachant qu’un budget de 5 milliards d’ariary y sera dédié. Pour le cas d’Antananarivo par exemple, plus d’une vingtaine de quartiers subissent encore des problèmes d’approvisionnement en eau à l’heure actuelle. Cependant, l’éventualité de faire recours aux pluies provoquées pour la Capitale est encore en cours d’étude. 
Rova Randria

Moins de 1% de la population totale. Le dernier Recensement général de la population et de l’habitat (RGPH 3) de 2018 rapporte que la Grande île enregistre 150 000 personnes handicapées. Ces statistiques représentent 0,6% de la population totale. « Nous regrettons le chiffre de 0,6% de la population à Madagascar étant donné que la moyenne internationale est de 15%.

« Les agriculteurs et éleveurs ne sont pas considérés comme des travailleurs à Madagascar, en étant dans le secteur informel. Ils bénéficient d’aucune protection sociale, dont l’affiliation à la CNaPS ou à la SMIE », d’après Christian Randrianarisoa, chef de projet de protection sociale intégrée et inclusive auprès de l’Organisation internationale du Travail (OIT).

Comme on le sait, le déferrement des 13 militaires dont quatre sont des officiers de la base aéronavale d’ivato (BANI), s’est déroulé au Parquet d’Anosy, hier. Vers 9h du matin, les militaires, accompagnés des quatre officiers en cause, ont fait leur entrée au tribunal, au grand soulagement des proches de la victime, à savoir Nasandratra Valimbavaka Rambolamendrika (15 ans).

La décision du collectif des présidents de coopératives de transport fixant un nouveau tarif pour les lignes desservant les zones régionales et nationales demeure suspendue. L’effectivité de la hausse des frais de transport à partir du 22 novembre n’est donc plus valable jusqu’à nouvel ordre. Reçus par le ministre des Transports et de la Météorologie, Tinoka Roberto, au siège du ministère, hier, les transporteurs vont d’abord s’asseoir autour d’une table ronde avant de se prononcer officiellement.

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Mobilisation et mobilisation !

Au fur et à mesure que l'échéance de 2023 approche, le microcosme politique s'agite. Si les uns affûtent leurs armes, d'autres rameutent les ouailles. On se mobilise dans tous les sens ! Seulement, il y a mobilisation et mobilisation. Des mobilisations à vocation différente voire diamétralement opposée.

 

Les faiblesses et fragilités révélées par la crise doivent être rapidement traitées et la relance de l’activité est l’opportunité pour les entreprises de conduire des changements stratégiques et tactiques à inscrire dans la durée. C’est dans ce contexte que les opérateurs du secteur hôteliers se voient offrir des formations gratuites portant sur la « Gestion de la reprise des activités » par l’établissement ESCM Business School. La réouverture des frontières, après près de deux ans de blackout causés par la crise sanitaire, est un réel challenge pour les opérateurs du tourisme à Madagascar.

Les frontières de la Grande île rouvrent progressivement, depuis la fin du mois d'octobre dernier. « C'est une stratégie bien étudiée », confie Tinoka Roberto, ministre des Transports et de la Météorologie, hier, en marge d'une rencontre avec la presse. « Nous avons décidé une réouverture progressive pour voir comment la pandémie de Covid-19 évolue sur le plan international.

Un dernier show pour les tananariviens. Après le grand concert qui s’est tenu dimanche dernier au théâtre de verdure d’Antsahamanitra, Dama et Bekoto clôtureront les concerts dans la Capitale avec un concert VIP organisé par Original Events. « J’aimerai tout d’abord vous remercier tous, car c’est grâce à vous, public et organisateurs qu’on a pu encore renouer et continuer le chemin de la scène. Pour le moment, on n’en est pas encore vraiment dans la célébration du 50ème anniversaire de Mahaleo.

Ses qualités d'ex-parlementaire et d'ex-ministre ont-elles joué en faveur de Vaonalaroy ? C'est la question des uns et des autres à l'issue de son déferrement au Parquet avant-hier. Accusée d'escroquerie et émission de chèques sans provision, l'ancienne ministre de l'Artisanat et de la Culture du Gouvernement de Kolo Roger, a évité de peu la prison. Dans l'attente de son procès, Vaonalaroy Randrianarisoa est, en effet, placée sous contrôle judiciaire.

 

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Editorial

  • Signal fort (III) 
    Jean louis Andriamifidy bouscule ! Le président du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) secoue le « système établi » afin d’éveiller la conscience et l’âme des premiers responsables dont en premier lieu les parlementaires notamment ceux de Tsimbazaza pour enfin mettre le holà à la corruption et l’impunité. Sur ce point, le président du CSI ne s’est pas trompé d’adresse. Il sait très bien à quelle porte frapper. Jean Louis Andriamifidy, président du CSI, en chair et en os, se présente devant les députés à la tribune de l’Assemblée nationale, leur demandant de prendre leurs responsabilités devant la nation. Concernant la lutte contre la corruption, il ne fallait jamais méconnaître qu’il existe deux catégories de corruption c’est-à-dire deux types de corrupteurs : le commun des mortels, les menus fretins et les membres du pouvoir à savoir élus parlementaires, anciens ministres ou en exercice, chefs d’institution anciens ou en…

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