Société

Environ 24 hectares de terrains en jeu. Un groupe de minorité menace d'expulser plus de 100 personnes issues de 200 foyers résidant dans le Fokontany d'Ambohijatovo Antanimena, dans la Commune de Fenoarivo-Atsimondrano. Désemparés, ces paysans tirent la sonnette d'alarme et lancent un appel de détresse aux autorités compétentes, notamment au Président de la République Andry Rajoelina.
Avec l'apparition de nombreux foyers d'essaims de criquets migrateurs dans plusieurs Régions, tous les moyens à la disposition du ministère de l'Agriculture et de l'Elevage ont été mobilisés. La lutte sera âpre car la superficie affectée représente actuellement plus de 50.000 ha. Cela inclut quelques Régions comme l'Ihorombe, l'Amoron'i Mania ou encore le Menabe. « La recrudescence acridienne est réelle », selon le ministre en charge de l'Agriculture et de l'Elevage, Harifidy Ramilison. Il a aussi évoqué l'insuffisance de moyens adaptés à la situation, mais affirme faire le nécessaire pour éliminer les essaims jusqu'à juin 2023.
Soins de proximité. Depuis le 5 avril dernier, des journées portes ouvertes et consultations gratuites sont offertes dans les Centres hospitaliers de référence de District (CHRD) et les Centres hospitaliers de référence régionale (CHRR) existant dans les 23 Régions de Madagascar. Chaque hôpital définit ses calendriers tandis que l’offre durera tout au long de cette année. Durant cette campagne, la consultation est gratuite pour tous les services. L'objectif du ministère de la Santé publique est de permettre à chacun de bénéficier de services de santé décents et légaux, outre les échanges avec les agents de santé pour informer le public …
Comme dit l’adage populaire, il vaut mieux prévenir que guérir. C’est dans cette optique que le dépistage et l’endiguement des maladies touchant le secteur de l’élevage en amont sont très importants.A Madagascar, plusieurs maladies dites zoonotiques comme la Fièvre de la Vallée du Rift (FVR), la rage et certaines maladies porcines et aviaires connaissent une légère hausse par rapport aux dix dernières décennies. Elles touchent également de nouvelles Régions. Une pandémie touchant le cheptel bovin, par exemple, entrainerait un effondrement de toute une partie de l’économie et d’un style de vie à Madagascar, en particulier la disparition des zébus à…
Dur, très dur ! Imaginez l’immense chagrin qui déchire et accable à la fois cette mère de famille du fokontany Tsarahonenana, commune d’Imeritsiatosika. Mercredi dernier, elle a perdu, d’un seul coup ses trois enfants dont ses jumeaux et sa fillette. Les malheureux ont entre 8 et 11 ans. Ces derniers qui ont marché avec leurs deux copains du village, s’étaient malheureusement noyé dans le fleuve Katsaoka à l’issue d’une promenade. Car sur le chemin du retour, ces enfants ont voulu changer leur itinéraire. Au lieu de le contourner comme ils l’ont fait au départ, ces gosses ont cette fois-ci choisi…
Les œuvres enregistrées à l'Office malagasy de la propriété industrielle (OMAPI) a augmenté d'environ 15% pour l'année 2022, a indiqué la directrice générale de ce département, Priscilla Andrianarivo, lors de la célébration de la Journée mondiale de la propriété intellectuelle, hier. Beaucoup de créateurs, d’innovateurs ou auteurs y sont venus pour effectuer l’enregistrement de leurs œuvres mais il y en a encore ceux qui sont réticents. Afin de les convaincre, l’OMAPI a effectué des descentes sur terrain entre autres à Antaninarenina où son équipe a rencontré les exposants de la manifestation « Kaly Malagasy mahasalama ». Par ailleurs, une conférence…
Les autorités seraient-elles induites en erreur ? Cette hypothèse gagne en popularité à Toliara quant à la suspension d’un projet minier local. Elles auraient reçu des fausses informations, selon celles recueillies sur place. Tsimitamby, un anthropologue natif de Toliara, dit bien connaître le dossier. Des études anthropologiques y ont été menées pour transférer les corps des défunts et les cimetières touchés par l’exploitation de la mine d’Ilménite. Mais cette opération a été stoppée dans son élan avec la suspension du projet minier.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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