« Nous en discuterons le moment venu ». Tel a été le résumé des propos du ministre de la Santé publique, le Professeur Rakotovao Hanitrala Jean Louis en réponse aux questions des journalistes concernant la présence ou non de nouvelles variantes de la Covid-19 hier à Ambohidahy, dans la cadre de la remise de matériels et équipements Covid-19 par l’OMS et le PNUD. Depuis que de nouvelles souches plus contagieuses ont été découvertes en Royaume-Uni et aussi en Afrique du Sud, aucune réaction n’a été obtenue de la part des autorités sanitaires malagasy.
Une lueur d’espoir. Deux mois et quelques après la descente d’une délégation conduite par la Première Dame Mialy Rajoelina dans le Sud, en novembre 2020, les femmes paysannes commencent à constater des résultats tangibles de leurs efforts. En rappel, la délégation a octroyé divers matériels aux femmes paysannes, dont 4 motoculteurs, 60 charrues, 16 motopompes, 200 râteaux, 40 brouettes, 100 arrosoirs, 20 herses. A cela s’ajoutent 129 000 boutures de manioc, 4 tonnes de semences de maïs et 300 kg de semences pour légumes potagers comme intrants agricoles. Ces dotations conséquentes pour les victimes du « Kere » ont servi à démarrer l’agriculture.
Ravalomanana et acolytes, les députés TIM et les ténors du RMDM sont malades. Atteints de multiples symptômes de maladie dont entre autres la pyromanie, ils se doivent nécessairement de suivre des traitements de choc. Effectivement, la pyromanie, cette tendance maladive à allumer un incendie sans raison valable ni sensée, est une maladie grave. Un tare qui affecte le comportement ou le mental. Cette maladie, dont il est question, présente réellement des dangers graves du fait qu'elle détruit de façon irréversible.
Une rémunération de la protection de l’environnement. Baomiavotse Vahinala Raharinirina, ministre de l’Environnement et du Développement Durable, Richard Randriamandrato ministre de l’Economie et des Finances ainsi que Marie-Chantal Uwanyiligira, représentante permanente de la Banque mondiale à Madagascar ont signé, hier, l’accord de paiement pour la réduction d’émission à « Atiala Atsinanana ». La cérémonie s’est tenue au Carlton Anosy.
Tout principe a ses limites. Les termes faisant référence à la démocratie et la liberté d’expression reviennent fréquemment dans les discours politiques ces derniers temps. Pire, ils sont utilisés pour justifier des actes qui sortent pourtant des valeurs édictées dans une démocratie.
Presque un siècle après l’utilisation de la première autoroute au monde en 1924 en Italie, Madagascar aura la sienne en 2023. Le Président Andry Rajoelina a martelé maintes fois durant la campagne présidentielle et au début de son mandat la construction d’une telle infrastructure au pays. Il s’agit d’une grande première après plus de soixante ans d’indépendance. Une autoroute reliant Antananarivo à Toamasina sera construite. Antananarivo est la Capitale de Madagascar tandis que Toamasina possède le plus grand port du pays.
“Tsy hiamboho adidy aho mon général”. Cette phrase que tout bon nombre de Malagasy connaissent bien retentit un mercredi 5 février 1975 où, sous la pression du contexte politique inextricable de l’époque, le général de l’armée Gabriel Ramanantsoa a dû remettre entre les mains du jeune colonel de gendarmerie Richard Ratsimandrava les pleins pouvoirs. Voici quelques points de vue à ce propos
Un point d’eau fonctionnel 10 jours après sa construction. Celui mis en place dans le Fokontany d’Antsahamasina, Commune rurale d’Ambohidrapeto-Itaosy, a débuté la construction de 46 forages dans la Région d’Analamanga. Ces points d’eau sont construits sur les zones où l’accès à l’eau s’avère difficile, jour et/ou nuit. Parmi les sites déjà identifiés par la JIRAMA, à travers une carte élaborée au préalable, figurent Antsahamasina, Ambavahaditokana, Ampitatafika, Malaza, Andoharanofotsy, Andraisoro, Tsarahonenana, Ambatomaro, Ilafy, Antsampandrano, Ankadikely, Ambatomaro, Ankatso. « Des études techniques, hydrobiologiques et géophysiques ont été menées, non seulement pour identifier les zones d’implantation des forages, mais aussi pour la réalisation des travaux. De plus, une unité compacte de traitement bactériologique et physico-chimique, servant à éviter toute polémique sur la potabilité, sera mise en place dans chaque point d’eau construit », informe Voahary Rakotovelomanantsoa, ministre de l’Eau, de l’Assainissement et de l’Hygiène (MEAH). C’était lors d’une visite de chantier effectuée dans la matinée d’hier à Antsahamasina Ambohidrapeto. Le forage se fait sur les nappes d’arène, d’une profondeur de 25 à 60 mètres, pour assurer la qualité de l’eau.
Un site au profit d’un millier de personnes
Avec un débit d’un à 2 m3 par heure, le point d’eau construit à Antsahamasina Ambohidrapeto pourra servir 300 ménages composés d’environ 1 500 personnes, selon les informations émanant des techniciens. Il sera opérationnel d’ici une semaine, au grand soulagement des habitants. « Une fois ce forage construit, nous ne serons plus contraints d’attendre l’ "eau fantôme" qui coule seulement entre 3h et 6h du matin, tant auprès des bornes-fontaines et bassins lavoirs que dans les branchements particuliers. Notre problème d’approvisionnement en eau sera résolu dans quelques jours », se réjouit Olga Elizabeth Razanamiarintsoa, adjointe au président du Fokontany d’Antsahamasina. Quant à la gestion de l’eau, des responsables seront identifiés par site. « On a constaté ces derniers temps que certaines personnes puisent de l’eau dans des bornes-fontaines appartenant à d’autres Fokontany pour ensuite la revendre à 500 ou 1 000 ariary le bidon de 20 litres. Pour éviter tout abus et spéculation donc, le carnet de résident sera exigé pour ceux qui puisent de l’eau auprès des bornes-fontaines », souligne le numéro Un du MEAH.
Faut-il rappeler que la construction de ces 46 forages dans la Région d’Analamanga constitue une décision récemment validée en Conseil des ministres. Il s’agit d’une issue face aux problèmes persistants en matière d’approvisionnement en eau potable, engendrant la grogne des habitants. Cette situation d’urgence a toutefois entraîné la recherche d’une solution pérenne…
Recueillis par Patricia Ramavonirina