Un grand soulagement pour la population d’Ampasamadinika. Après 11 mois d’attente et d’anxiété, elle a finalement eu gain de cause. Une partie du mur de soutènement a été déjà rétablie afin de protéger les infrastructures dont les ruelles et les constructions se trouvant au-dessus de la propriété concernée. Ainsi, le tuyau de la JIRAMA est déjà réparé autant que les ruelles et les escaliers. Bien que des détails techniques doivent encore être suivis pour éviter d’autres dangers, la Commune urbaine d’Antananarivo a surveillé de près les travaux. Après que l’affaire a été portée devant le Tribunal, le propriétaire de l’infrastructure a pris en charge les dégâts qu’il a causés. D’après le maire de la Capitale, Naina Andriantsitohaina, la période des pluies n’est pas propice pour reprendre les travaux. « Nous attendons encore la fin de l’été pour terminer les travaux. En effet, l’humidité ne garantit pas la dureté de la construction », avance-t-il. Cela fait 11 mois que les habitants dans le Fokontany d’Ampasamadinika vivent dans la peur. Les dégâts causés par les travaux de construction d’un propriétaire de terrain ne font que s’aggraver de jour en jour. Durant cette période, au moins six éboulements se sont produits. Au moins 5 maisons sont menacées de s’effondrer à tout moment, y compris un musée âgé de 200 ans. Outre le glissement de terrain, l’approvisionnement en eau est aussi perturbé à cause de cette construction illicite.
Rappelons les faits. Les habitants ont lancé un autre appel de détresse, mais le propriétaire du terrain n’a pas bougé un seul doigt pour réparer les dégâts qu’il a commis. La Direction de l’urbanisme au sein de la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) l’a déjà convoqué et a délivré un arrêté d’injonction afin de remédier à la situation et d’éviter tout risque de danger. Un arrêté a été alors adressé à ce propriétaire du terrain, lui exigeant de réparer les dégâts qu’il a causés. Il doit s’atteler immédiatement à la réparation du mur de soutènement, la ruelle, les escaliers, tout en assurant la protection des vies humaines. Dernièrement, le maire a pris en main la situation. Il a porté l’affaire devant le Tribunal.
Anatra R.
« Rend à Dieu ce qui est à Dieu et à César ce qui est à César ! », dit un jour Jésus, dans les contrées de la Palestine, pour déjouer les trappes des questions pièges qu’on lui a tendues. Chacun mérite les honneurs et l’estime qu’on lui doit dans sa juste valeur.
Il n’y a pas un jour où la presse ne fait état des crimes barbares, des meurtres gratuits, des faits de vols et de viols jusqu’à ce que la mort s’ensuive ou d’attaques aveugles à main armée ! Il n’y a pas non plus un jour sans que les quotidiens de la place rapportent des faits d’arme des Forces de la Défense et de la Sécurité (FDS), de nos soldats, de nos éléments de la Gendarmerie et de nos agents de Police et ce pour traquer sans états d’âme les malfrats de tout acabit. Des actes de bravoure qui méritent, au-delà de toute considération, toutes nos estimes, nos appréciations et nos encouragements.
Il n’y a pas un jour sans qu’on ne parle dans les journaux des « dahalo » ou des bandits de grand chemin interpellés voire abattus par nos braves soldats, gendarmes ou policiers. Du Nord au Sud, d’Est en Ouest, la traque continue, sans relâche, nuit et jour pour les mettre hors d’état de nuire.
Il n’y a pas aussi un jour sans qu’on fasse état des soldats, des gendarmes et des policiers déployés ou en mission quelque part sauvagement abattus par des « dahalo » ou par des meutes de gens en furie. En services commandés, ils trouvent la mort de façon atroce.
Les décennies de gabegie et d’anarchie de tout genre où la corruption régnait en maître absolu ont conduit le pays vers la déliquescence totale. Les départements de la Justice et ceux de la Sécurité (Gendarmerie et Police nationale) sont les principaux points d’ancrage du fléau (la corruption). A tel point que les concitoyens n’accordent plus aucun crédit en leur endroit. Conséquence immédiate, la population règle directement ses problèmes par le biais des vindictes populaires. Les gens désabusés par le laxisme et la corruption tentent par la force d’arracher des mains des Forces de l’ordre les supposés criminels arrêtés dans les commissariats de Police ou dans les brigades de la Gendarmerie. En furie, ils n’hésitèrent point d’user les grands moyens c’est-à-dire saccager ou incendier les camps ou brigades pour y arriver. L’heure est grave !
Misère et insécurité sont le lot quotidien du peuple et cela sans distinction de catégorie sociale ni de région. Tout le monde dans le même paquet ! Le volume numérique des « dahalo » et des voyous se démultiplie dangereusement. Ils s’infiltrent comme un poisson dans l’eau dans la communauté villageoise ou urbaine et rend très difficile la tâche des éléments de la FDS.
Depuis un certain temps surtout après que le jeune visionnaire Rajoelina a pris la direction des affaires nationales, les choses ont commencé à évoluer du côté des FDS. Apparemment, nos braves hommes et femmes en tenue ont pris conscience de la délicatesse et le poids de leurs responsabilités. Ainsi, force est de constater un changement de comportement. Ils bravent les défis souvent mortels de leur mission.
Soldats, gendarmes et policiers font preuve de bravoure. Il faut le reconnaître et les encourager.
Ndrianaivo
La situation politique à Madagascar connait actuellement un réchauffement. D’après les informations qui circulent depuis quelques semaines maintenant, le « Rodoben’ny Mpanohitra ho an’ny Demokrasia eto Madagasikara » et les ténors de l’émission de l’Opposition projettent de tenir une manifestation publique ce samedi. Un rassemblement populaire qui concentre l’attention de l’opinion politique. Officiellement, cette manifestation prendra la forme d’une excursion. Vraisemblablement donc, cette excursion se tiendra dans un lieu public. Pourtant, les organisateurs de l’évènement n’envisageraient aucunement d’effectuer les démarches légales au niveau des autorités. Le lieu pour la tenue de la manifestation reste un secret bien gardé. Il se murmure néanmoins que le lieu choisi ne sera pas éloigné du centre-ville. Un choix fait afin de pouvoir rallier facilement le centre de la Capitale ? En tout cas, un appel a été lancé aux auditeurs de l’émission citée supra ainsi qu’aux partisans de l’Opposition à venir massivement à cette manifestation. Des rumeurs indiquent également que des gros bras feraient partie des manifestants.
Face à cette excursion, les craintes pointent le bout de leur nez. La tenue de ce rassemblement la veille du 7 février, date commémorative de la tuerie d’Ambohitsorohitra, favorisent d’ailleurs les inquiétudes. Bon nombre des proches du pouvoir estiment d’ailleurs que le choix de la date n’est pas fortuit. Pour rappel, le 7 février 2009, le pouvoir Ravalomanana avait fait tirer sans sommation sur la foule sans défense devant le Palais d’Ambohitsorohitra, hors de la délimitation de la zone rouge. Une quarantaine de martyrs ainsi que des centaines de blessés ont versé leur sang durant ce funeste évènement. Pour revenir à la manifestation de ce samedi, au niveau des autorités, toutes les mesures seront prises pour éviter d’éventuels débordements. Les Forces de l’ordre seront mobilisées, affirment les responsables. Des échauffourées risquent de survenir. Pour des analystes de la vie politique dans le pays, l’Opposition serait tentée de provoquer le pouvoir de manière à favoriser le recours à la force. En tout cas, il n’est pas dit que la population lasse de la vie difficile suite à la Covid-19 répond favorablement à cette manifestation.
La Rédaction
En plein débat sur la production de riz à Madagascar face à la hausse incessante du prix de ce produit, « Fihariana » a rapporté, hier, sa contribution dans l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire. Pour rappel, Madagascar doit produire 500 000 tonnes de riz supplémentaire par an pour arriver à cet objectif. Ce programme entrepreneurial a ainsi collaboré avec le ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et Pêche (MAEP) afin de soutenir les agriculteurs. Ils ont créé ensemble le produit « Voka-bary » il y a six mois. La zone d’intervention s’est concentrée, dans un premier temps, à Alaotra-Mangoro et Analamanga.
Selon les informations reçues, le bilan du premier semestre s’est avéré positif. 3 269 agriculteurs ont bénéficié d’un appui financier ayant créé plus de 49 000 emplois. Lors de la saison culturale 2019-2020, le rendement moyen s’est élevé à 3,25 tonnes par hectare. Il est désormais passé à 7 tonnes par hectare. Durant ce premier semestre d’opérationnalisation, la surface cultivée s’étend sur 6 005 hectares. 15 765 tonnes de riz supplémentaire sont enregistrées, soit 6,54 % de production en plus. « Le confinement a vraiment montré l’importance de la production locale. Il faut dire que Madagascar possède des terres exploitables. Cependant, les agriculteurs manquent de moyens pour accroître leur productivité. C’est pour cette raison que nous avons mis en place cette ligne de crédit à taux bonifié. A noter que les personnes formées au technique de riziculture moderne et à l’utilisation des semences avec les techniciens de MAEP sont privilégiées », ajoute Anthony Rakotomahazo, directeur des opérations au sein du programme « Fihariana ».
Il faut souligner que « Voka-bary » a engagé une somme de l’ordre de 7 758 115 200 ariary afin de développer la filière riz, l’aliment de base des Malagasy. C’est le cas de Lalaina Fehizoro Radaoriarinoro, rizicultrice à Andriatsibibiarivony, une localité située à 79 km d’Antanananarivo. « Avec mon mari, nous avons obtenu 1 300 000 ariary de financement de la part de "Voka-bary by Fihariana" ainsi que des semences pour lancer notre activité de riziculture pour cette saison. Nous pouvons dorénavant relancer le repiquage du riz en employant 30 femmes et 7 hommes pour faire le travail de la terre avec des charrues de bœufs », témoigne-t-elle. Afin d’étendre le financement dans d’autres Régions, la réception des dossiers pour les Régions de SAVA et Atsimo-Andrefana est actuellement en cours.
Solange Heriniaina
Imminente. La reprise de l’activité du projet Ambatovy est prévue en ce mois de février. Selon les informations reçues, les 850 expatriés qui ont été rapatriés dans leur pays d’origine sont déjà arrivés dans la Grande Ile. Dans la Région d’Atsinanana, les employés remettent les machines en marche. Ceux qui ont été envoyés au chômage technique ont déjà rejoint leur poste même si certains d’entre eux ne touchent que la moitié de leur salaire. Dans leur siège à Ankorondrano, les personnels sont au grand complet en attendant impatiemment le retour à la normale de leurs activités.
A noter qu’une partie des machines à Moramanga et Tamatave ont tourné à vide afin d’éviter la destruction des matériels durant le confinement. Pour rappel, l’actionnaire japonais Sumitomo table sur une production de 3 000 tonnes pendant le premier semestre de cette année. Un chiffre record puisqu’en 2019, l’entreprise n’a produit que 1 450 tonnes de nickel.
Il est indéniable que le projet Ambatovy joue un rôle important dans l’économie de Madagascar. Il représente le tiers des recettes fiscales du pays et emploie 10 000 personnes dans toute l’île. Les opérateurs dans le domaine ont de l’espoir face à la hausse du cours du nickel sur le marché boursier et la production de voitures électriques.
Solange Heriniaina
Siteny Randrianasoloniaiko vient de confirmer sa candidature au poste de président de la confédération africaine de Judo (UAJ) ou Union africaine de Judo devant les médias, hier à l’hôtel Carlton Anosy. Il a été soutenu par la présence des présidents des fédérations sportives dans sa démarche. Rappelons qu’après Ahmad, président de la Confédération africaine de football, il sera le deuxième malagasy à briguer ce poste d’une haute instance de sport continental. Poussé par plusieurs raisons, Siteny Randrianasoloniaiko veut mettre en avant les judokas du grand continent à la place qu’ils soient à la place qu’ils méritent. Il sera à cette poste pour prôner la professionnalisation des athlètes de haut niveau.
« D’abord, il n’est pas moindre de partager à tous mes compatriotes en tant que fils de ce pays de mon ambition de devenir président de l’UAJ. En tant que Malagasy, il ne sera pas juste si mes paires, les notables de ce pays, les présidents des Fédérations sportives, tous les sportifs malagasy ainsi que tout le peuple malagasy ne savent pas que je serai candidat à la présidence de l’UAJ durant le prochain congrès qui aura lieu à Rabat, Maroc le 18 mai 2021 », annonce Siteny Randrianasoloniaiko. 51 fédérations nationales passeront devant les urnes et le Malagasy aura comme adversaire le président du comité olympique Tchadien, Abakar Djarma pour la course à la succession de Habib Sissoko.
Il a également reçu le fameux « tso-drano », du Comité olympique malagasy, représenté par son secrétaire général, Harinelina Alex Randriamanarivo et les présidents de Fédérations.
« Comme notre président de la République a toujours promis, celui de faire du sport une fierté nationale, vous incarne cette vision. C’est un honneur pour notre pays de vous voir à ce poste. Ainsi vous avez entièrement notre soutien », avance Harinelina Randriamanarivo.
« Il ne sera pas une mince affaire de diriger le judo. Car le sujet ici c’est l’Afrique. Mais vous avez pris votre courage à deux mains pour briguer le poste de président de la Confédération. Nous savons tous votre parcours, et vous méritiez d’être à ce poste », rajoute Jean Michel Ramaroson, Président de la fédération de Basketball, en tant que porte-parole des fédérations sportives durant la cérémonie.
Rappelons qu’après les championnats d’Afrique dernier, tenu à Madagascar, les yeux du monde entier sont rivés vers Madagascar. Le seul pays qui a eu le courage d’organiser et avec maîtrise, un sommet continental malgré les urgences sanitaires. Actuellement d’autres disciplines sportives veulent tenir leur championnat continental respectif dans le pays grâce à cette réputation. C’est durant cette occasion aussi que Siteny Randrianasoloniaiko, sollicité par plusieurs pays, a eu la bénédiction du président sortant Habib Sissoko pour sa succession.
Elias Fanomezantsoa
Ahmad fixé avant l’élection. Le Malagasy Ahmad est rétabli de ses fonctions de président de la Confédération africaine de football (CAF) suite à une décision du Tribunal arbitral du sport (TAS).
L’année 2021 s’annonce chargée pour le Ri Chu Jeet Kune Do et le Ju Fan Kung Fu à Madagascar dirigés par Sifu Edouard Rajaona plus connu de tous sous le surnom de Sifu Nanou. Les quelques représentants des membres des clubs à Antananarivo et Vakinankaratra ont organisé une présentation de vœux cette semaine à Anosy.