Super User

Super User


Mis sur le marché depuis vendredi dernier, le « Vary Tsinjo » est actuellement disponible auprès de 192 Fokontany d’Antananarivo. Ce produit est vendu à 1 500 ariary le kilo dans plus de 900 épiceries de la Capitale et les zones périphériques. D’après le ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, le dispatching a commencé hier dans la ville de Toamasina. La mise sur le marché dans les autres Régions est en cours de préparation.
Des irrégularités constatées
La Direction de la protection des consommateurs, de son côté, effectue périodiquement des descentes. Tout comme lors du « Hetsika vidin’entana », leurs missions ont comme objectifs d’assurer l’approvisionnement et la répartition du « Vary Tsinjo » dans les épiceries, le respect de la structure des prix, des droits des consommateurs, ainsi que des lois et textes en vigueur. Des irrégularités nuisant à la protection des consommateurs ont été décelées à Ambohimirary, Ambohimanarina et Andavamamba dans la journée d’hier. Les équipes sur terrain ont procédé à une consignation provisoire des épiceries en attente des résultats d’enquête. Ces irrégularités concernent la non-règlementation des papiers, l’absence de la facture des produits et la hausse inexpliquée des prix.
Recueillis par Solange Heriniaina

%PM, %03 %847 %2021 %19:%Fév

Coup vache !

Ahmad Ahmad reprend officiellement ses fonctions de président de la Confédération africaine de football (CAF) au Caire, en Egypte. Et cela des suites de la décision transitoire mais irrévocable du Tribunal Arbitral du Sport (TAS). Les instances de la FIFA, en dépit de sa toute-puissance sinon sa dictature dans l’univers du ballon rond à l’échelle de la planète n’y peut rien. Le TAS ira statuer son cas définitivement le 2 mars soit 10 jours francs avant l’élection du nouveau président de la Confédération africaine. D’emblée, la question cruciale se pose : « Ahmad va-t-il pouvoir s’aligner, de nouveau, dans les starting-blocks ? » Mais en attendant, il va retrouver son poste de président de la CAF.
Pour un camouflet en plein visage de la FIFA, c’en est un ! Pour cause, le 23 novembre 2020, les instances dirigeantes de la FIFA, sous l’impulsion implacable de son président Gianni Infantino, écartèrent le Malagasy Ahmad Ahmad, président en exercice de la CAF, de la course au poste de président auquel il s’est porté candidat à sa propre succession. En fait, selon la décision en question, Ahmad est suspendu pour cinq ans de toute fonction sportive. Une sanction sévère dont les ondes de choc atteignent certainement le pays d’origine du président sanctionné à savoir Madagasikara et même bafouant l’honneur de tout un peuple, tous les Malagasy. Evidemment, accusé de malversations qu’il juge infondées, Ahmad ne s’est pas laissé piétiner dans la boue. Il interjetait en appel auprès du TAS. Même à titre provisoire, il a gagné.
Seulement, la question de sa candidature hante les esprits. Dans tous les cas de figure, il s’agit d’un coup vache. L’arrêt du TAS sortait après que la FIFA a annoncé la sanction soit dix jours avant la date du scrutin. Et les noms candidats retenus ont été déjà publiés. Mais, Ahmad se réserve le droit de lutter. Il va remuer ciel et terre. En tout cas, après ce revirement de la situation ou ce rebondissement inattendu de ce qu’il convient d’appeler « Affaire Ahmad », les espoirs sont permis. Et qu’il va pouvoir continuer à apporter des changements au sein de cette Institution qui a la haute main sur le sport-roi en Afrique. Des pays comme le nôtre ont tiré des avantages, pas des moindres, grâce au vent de renouveau qui a soufflé au sein de l’instance dirigeante de la CAF. Madagasikara et d’autres Nations à l’instar de la Mauritanie n’a jamais pu franchir le cap du Canal de Mozambique durant les rencontres comptant pour les phases éliminatoires des finales de Coupes d’Afrique des Nations (CAN) qu’après les nouvelles dispositions apportées par le président Ahmad. En effet, la CAN était, des décennies durant, l’apanage des grandes formations composant le Top 10 à l’instar du Sénégal, du Cameroun, d’Egypte, du Ghana, du Maroc. Bref, les « mondialistes » du Continent noir. Une hégémonie imperturbable ! Les petits « poucets » n’avaient aucune chance de les détrôner. Mais désormais, la donne change, et c’est toute l’Afrique qui sort vainqueur…. 

Ndrianaivo


Révision. C’est à partir d’une lettre envoyée aux abonnés que l’on apprend l’action réalisée par la compagnie nationale d’eau et d’électricité (JIRAMA) face à la hausse des factures du mois de janvier. En effet, malgré la déclaration du Président de la République exigeant la rectification des erreurs dans le tarif Optima, certains abonnés ont quand même remarqué une nette augmentation du montant à payer pour le mois de janvier. Une mesure a été annoncée par la suite. « Cher(e)s client(s), suite à l’application de la nouvelle grille tarifaire Optima, votre facture du mois de janvier 2021 a subi une hausse. Si vous avez déjà payé votre facture du mois de janvier 2021, le trop-perçu sera déduit de la facture de février. Sinon, une facture rectificative du mois de janvier vous sera parvenue au courant de février 2021 », note Thierry Ramangasoavina, directeur principal commercial. A noter que 8 % des clients sont concernés par les erreurs de calcul lors de l’application de la nouvelle grille tarifaire.
Les clients déboussolés
Le silence radio de la société angoisse actuellement les consommateurs. Jusqu’à ce jour, aucune déclaration officielle n’a été faite alors que certaines factures sont exorbitantes, tandis que d’autres accusent du retard. « Normalement, les factures arrivent vers le 14 du mois, mais elles ne sont pas encore venues jusqu’à ce jour. J’ignore ce que si trame au sein la JIRAMA à l’heure actuelle. Je m’inquiète surtout d’une éventuelle hausse dans le cas où la société comptabilise deux mois de consommation dans une seule facture. Je ne veux pas non plus que l’on coupe l’eau et l’électricité chez moi. Des bruits circulent selon lesquels le tarif Optima a été suspendu temporairement. Tout le monde parle d’un retour à l’ancien tarif », raconte Ellina, une mère de famille habitant à Isoraka. D’autres ont déjà reçu leur facture mais les agents de la JIRAMA ont suspendu la réception du paiement jusqu’à nouvel ordre. « Nous sommes arrivés ici pour régulariser notre compte mais on nous a demandé de patienter encore », témoigne un homme.
Solange Heriniaina


Le 5 janvier dernier, le directeur de la veille sanitaire, de la surveillance épidémiologique et riposte auprès du ministère de la Santé publique, Dr Vololoniaina Manuela Christophère, a rassuré que la Grande île n’a pas encore détecté une nouvelle souche du coronavirus. C’est toujours le virus ayant circulé depuis le début du mois de mars 2020 qui continue de contaminer la population à Madagascar et cela malgré l’identification de quelques cas importés. Or, depuis tout ce temps, la situation sanitaire a beaucoup évolué. Le nombre de nouvelles contaminations a considérablement augmenté. Rien que le mois de janvier dernier, 1298 personnes ont été testées positives à ce virus. Les gens à l’affût de l’actualité se demandent ainsi si les autorités sanitaires suivent de près les mutations du coronavirus.
 Hier, une approche au niveau de l’Institut Pasteur de Madagascar a permis de connaître quelques précisions autour des nouvelles variantes. Ce laboratoire apte à mener un travail de séquençage c’est-à-dire l’obtention des informations précises sur l’origine du virus SARS-CoV-2 a avancé être en pleine étude. « Le travail sur le séquençage est actuellement en cours. De ce fait, nous n’avons pas encore de résultats disponibles. Cependant, ces derniers seront transmis au ministère de la Santé publique à une date indéterminée et vous pourrez vous informer à leur niveau », nous a répondu Anthéa Rakotoarisoa, responsable du service communication à l’Institut Pasteur de Madagascar via email.
En outre, faut-il rappeler que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) s’est déjà adressée aux pays africains afin de procéder aux séquençages. Cet organisme onusien a demandé l’envoi de 20 échantillons auprès des laboratoires recommandés situés en Afrique pour un travail de séquençage.  A l’heure actuelle donc, aucune entité ne peut confirmer sa présence ou non sur le territoire malagasy sans la version officielle des autorités sanitaires de la Grande île.  
 Notons qu’après le variant britannique, estimé 50 à 74% plus contagieux, c’est au tour de celui sud-africain de susciter l’inquiétude parmi les scientifiques. D’après plusieurs études, le variant sud-africain comporte une mutation qui pourrait lui conférer une plus forte contagiosité.
KR.


La quête de la nationalité malagasy pourrait bientôt aboutir pour les apatrides qui vivent à Madagascar. En effet, le cas de ces individus dépourvus de nationalité – considérés jusqu’ici comme des personnes fantômes – sera pris en compte dans le nouveau code de la nationalité en gestation. Un protocole d’accord dans ce sens entre l’Assemblée nationale de Madagascar et Focus Development Association, en partenariat avec le Haut-Commissariat des Nations unies pour les Réfugiés (UNHCR), a été signé hier au Palais de Tsimbazaza. Jointe par téléphone, la présidente de l’Assemblée nationale, Christine Razanamahasoa de préciser qu’ « un projet de code de nationalité devra normalement être disponible au mois d’avril prochain et pourrai être inséré dans l’ordre du jour lors de la prochaine session ordinaire prévue au mois de mai ».
Cette nouvelle étape fait suite à un atelier parlementaire qui s’est tenu à Ampefy les 3 et 4 décembre 2020. Ce fut l’occasion pour les députés de discuter des failles du code en vigueur actuellement. Des débats sont donc attendus aussi bien au moment des discussions en commission qu’à l’adoption de ce nouveau code qui pourrait, notamment, faciliter la demande et l’acquisition de la nationalité malagasy pour les apatrides.
Texte obsolète
D’après toujours la présidente du perchoir de Tsimbazaza, les députés ont été vivement encouragés à participer à la confection de ce nouveau code. Elle n’a pas manqué pas de souligner que l’actuel code de la nationalité malagasy est déjà obsolète car date de 1960. « Les dispositions de ce texte ne sont plus conformes à la réalité et ne répondent plus aux besoins de la société actuelle», ajoute – t – elle. Durant la signature, le numéro un de la Chambre basse a reconnu les efforts entrepris ensemble avec Focus Development Association. Pour sa part, Noroarisoa Ravaozanany, présidente de l’association a réitéré que ce protocole d’accord résulte de la collaboration avec l’Assemblée nationale qui ne date pas d’hier et s’inscrit dans le cadre de la prévention et la réduction de l’apatridie à Madagascar.
La dernière modification du code de la nationalité malagasy remonte en 2016 et qui visait notamment à enlever tout caractère discriminatoire de ce texte en matière de genre. Parmi les changements marquants à l’époque figure l’article 9 qui stipule que « Est malagasy l’enfant né d’un père et/ou d’une mère malagasy ».
Sandra R.

Une affaire familiale émaillée de violence s’est très mal terminée à Mananara-Nord, la nuit du 2 février dernier. En effet, les habitants du quartier de Sahalava, situé en plein cœur de cette ville du Nord-Est, ont épinglé puis, sans autre forme de procès,  lynché un chef de famille de 40 ans accusé de double agression de son épouse et de sa belle-mère. Ivres de colère et animés par l’esprit de vengeance, les justiciers ont roué la victime de coups jusqu’à ce que mort s’ensuive. Après cela, ils ont emmené son cadavre jusqu’à un endroit sis au bord de la mer où ils l’ont brûlé.
Un bref retour en arrière permettra d’expliciter les faits. Le quadragénaire en cause, au cours d’une dispute d’avec sa femme, s’en est pris violemment à celle-ci, mais aussi à sa belle-mère dans le quartier d’Agnalanampeja où réside la petite famille. Il les avait simplement attaquées avec un couteau. Les femmes ont été blessées respectivement au crâne. Et c’est l’épouse qui était la plus touchée. Son état était tel qu’il a même fallu l’évacuer d’urgence dans la Capitale. Heureusement, les victimes ont été tirées d’affaire, du moins au moment où nous mettons sous presse.
Après son sale coup, le chef de famille en cause a pris la fuite. Entre-temps, les proches de ces victimes ont porté plainte contre celui-ci auprès des Forces de l’ordre. Du coup, le fugitif  fut recherché. De toute façon, un avis de recherche comportant la photo du fuyard a été placardé sur les murs de Mananara-Nord. De même, ses photos ont été partagées sur les réseaux sociaux, et qu’une forte récompense était promise à tous ceux qui sont susceptibles de détenir une quelconque information, sinon retrouver les traces du fugitif. Ce fut le signal de départ à une véritable chasse à l’homme. D’autant plus que les gens se montrent très solidaires en pareilles circonstances à Mananara-Nord.
Contre toute attente, c’était dans ces circonstances que des inconnus ont repéré le fuyard dans le quartier de Sahalava, Commune d’Analampotsy, District de Mananara-Nord, mardi dernier où les habitants l’ont arrêté puis lynché. Et on connaît la suite avec son cortège d’horreurs que nous venons de retracer.
Franck R.

 
 

Le stade Barea sera prêt pour accueillir le match de qualification à la CAN 2021 Madagascar contre le Niger qui aura lieu entre le 21 et le 30 mars. Les autorités étatiques représentées par le conseiller spécial du Président de la République Gérard Andriamanohisoa, le ministère de la Jeunesse et des Sports, représenté par le secrétaire général Lovatiako Ralaivao, la fédération malagasy de football par le biais de son vice-président Alfred Andriamanampisoa et le sélectionneur national, Nicolas Dupuis ont effectué une visite au stade ce lundi afin de suivre de près l’avancemée des travaux. Dans le cadre de la qualification de la coupe d’Afrique des Nations 2022, l’entreprise titulaire des travaux assure que le stade sera prêt, cette fois-ci, à temps pour accueillir le match au mois de mars.

 

Le Père Pedro Opeka et son organisation humanitaire Akamasoa ont été nominés pour recevoir le prix Nobel de la paix. Le Premier ministre de Slovénie, Janez Janša, a nommé le prêtre vincentien de la congrégation de mission et l’association Akamasoa pour ce prix de reconnaissance mondiale. Il est convaincu du travail louable que le Père Pedro accomplit pour éradiquer la pauvreté.

 

Pour la énième fois, la portion de route sur la nouvelle rocade de Tsarasaotra a été le théâtre d’un accident mortel. Vers 23h lundi dernier, c’était au tour d’un motocycliste, un militaire en service, d’être la victime, selon une source. Puisqu’il n’y avait personne pour pouvoir témoigner sur ce qui s’était réellement produit, les informations s’accordent à dire que le soldat, pour une raison qui échappe encore au commun des mortels, aurait fait une mauvaise chute, qui allait lui être fatale. “Ce qui est certain, c’est que la thèse d’un choc lié à une éventuelle ou une quelconque collision est pour le moment à écarter”, commente une source.

 

%PM, %02 %923 %2021 %21:%Fév

Covid-19 - Panique dans le milieu scolaire

Davantage de cas se révèlent dans les établissements. Hier encore, l’inquiétude a gagné de l’ampleur au Lycée moderne d’Ampefiloha (LMA), où deux élèves et un personnel administratif auraient contracté le coronavirus, selon notre source locale. Il s’agirait de cas suspects puisque les concernés ont présenté des symptômes en classe, ce qui a alarmé leurs camarades de classe et les enseignants. Le personnel administratif aurait, quant à lui, été envoyé d’urgence dans un centre hospitalier.

Fil infos

  • ACTU-BREVES
  • Ve sommet de la COI - Des engagements solides pour l'avenir de l'océan Indien
  • Obsèques du pape François - Le Président Rajoelina attendu à Rome
  • Visite d’Etat - Madagascar et la France scellent six accords
  • Commission mixte sur les îles Eparses - Un second rendez-vous le 30 juin prochain à Paris 
  • Ve Sommet de la COI - Mobilisation exceptionnelle des Forces de l’ordre
  • Actu-brèves
  • Décès du Pape François - Andry Rajoelina salue la mémoire d’un homme de paix
  • Intégration régionale - Andry Rajoelina plaide pour la libre circulation dans la COI
  • Visite d'Etat d'Emmanuel Macron à Madagascar - Des signatures d'accords en perspective

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Vème Sommet !
    Clôture du Vème Sommet de la COI ! Effectivement, la cinquième édition de la rencontre au Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement des îles sœurs indianocéanie dans le cadre de la COI au CCI – Ivato s’est tenue le 24 avril dernier. Dois-je rappeler que c’est le troisième Sommet à Madagasikara après celui du 16 mars 1991 et du 27 juillet 2005. Le premier Sommet de la COI a eu lieu à Antananarivo le 16 mars 1991. A peine quelque mois seulement avant la crise politique qui devait déboucher, après une « longue grève », vers la chute de l’Amiral Didier Ratsiraka. Le second à Saint-Denis de La Réunion (France), le 3 décembre 1999. Le troisième à Antananarivo le 27 juillet 2005. Et le 4ème Sommet avant celui d’aujourd’hui, à Moroni en 2014.

A bout portant

AutoDiff