La sélection malgache A’, engagée dans la COSAFA Cup 2025 en guise de préparation au Championnat d’Afrique des Nations (CHAN), a terminé à la quatrième place du tournoi, après sa défaite (0-1) face aux Comores lors de la petite finale disputée ce dimanche au Toyota Stadium de Mangaung, à Bloemfontein, en Afrique du Sud.
Dans ce derby de l’océan Indien, les Barea, dirigés par Romuald Rakotondrainibe, dit “Coach Rôro”, se sont inclinés sur un but inscrit à la 77e minute par Ibroihim Youssouf, joueur du Volcan Club de Moroni. Malgré plusieurs tentatives et une domination par séquences, les Malgaches n’ont pas réussi à revenir au score face à une défense comorienne bien organisée.
Ce revers vient clore une campagne en demi-teinte pour Madagascar, qui avait pourtant bien démarré la compétition avec une victoire contre la Tanzanie, suivie d’un nul face à l’Eswatini. Mais les défaites successives contre l’Angola en demi-finale (1-4), puis contre les Comores, ont freiné leur ambition de décrocher une médaille.
Coach Rôro n’a pas caché sa frustration, pointant du doigt l’arbitrage. « Je présente mes excuses à la COSAFA, mais l’arbitre central aurait dû consulter la VAR. Un penalty et un but nous ont été refusés. C’est ça le football. Si on ne marque pas, on ne gagne pas. Pas de médaille cette fois, on reviendra plus forts », a-t-il déclaré à l’issue du match.
Cette COSAFA Cup aura cependant permis au staff malgache de mieux cerner les ajustements nécessaires avant le CHAN. La barre est haute, surtout après la troisième place glanée lors de la précédente édition.
Elias Fanomezantsoa
L’aventure s’achève en demi-finale pour la sélection nationale malagasy de football à la coupe du Conseil des associations de football d’Afrique australe (COSAFA) 2025. Les Barea n’ont pas réussi à reproduire l’exploit historique des U20 malagasy, sacrés champions il y a vingt ans, dans la même compétition.
Leur rêve de remettre la main sur le titre est parti en fumée. Malgré tout, cette compétition sert de préparation aux Barea qui défendront les couleurs nationales au championnat d’Afrique des Nation (CHAN).
Les habitants des quartiers de Tsaramandroso et de Mahavoky Nord vivent comme sur le tranchant d'un couteau du fait du banditisme perpétré par un gang de jeunes âgés entre 12 et 18 ans.
Les plaintes des victimes pleuvaient et ont atterri au commissariat central de Mahajanga. D'où la décision et l'action conjointes du service de Police et celui en charge des crimes perpétrés par les mineurs mais aussi leur protection, en vue des arrestations de ces délinquants juvéniles, le 12 juin dernier. Aussi, 8 jeunes sont tombés dans le filet des Forces de l'ordre. Tous seraient impliqués dans des actes de violence et d'agressions. Et ils y 'étaient, pas les mains vides. Ces jeunes en cause manient volontiers des armes telles que gourdins, lances et frondes. Et ils exercent de la brutalité où qu'ils se trouvent, que ce soit à l'école soit sur les terrains de jeux. La plupart de ces jeunes résident dans le quartier de Tsaramandroso.
Certes, les agissements des concernés sont encore loin de rivaliser avec ceux des Foroches à Antsiranana ou de leurs cousins de Toamasina.
Demain, ce sera la fête des pères ! De nombreuses familles malagasy se préparent à sa célébration, chacune ayant sa manière. « Comme chaque année, la fête des pères est plus discrète par rapport à celle des mères. C’est tout juste une habitude de la célébrer », selon Rivosoa Tantely, mère de famille. Cette année, le contexte économique complique encore les choses.
Un engagement pour la souveraineté alimentaire et la transformation du système de production agricole. Les députés ont exprimé leur soutien et volonté d’accompagner les efforts du Secrétariat d’Etat en charge de la Souveraineté alimentaire, lors d'un face-à-face entre le pouvoir exécutif et l’Assemblée nationale, les 12 et 13 juin derniers au Palais de Tsimbazaza. Durant leurs interventions, les députés ont mis un point sur l’importance de renforcer les actions en faveur de la souveraineté alimentaire, à travers le soutien au programme présidentiel « Riz hybride » ou « Vary safiotra », la distribution d’engrais et d’équipements agricoles, ainsi que la promotion et la mise en place des « Agropoles », pôles de production et d’élevage répondant aux besoins des communautés locales.
Une adolescente qui sort de nulle part erre dans le vague à une heure indue quelque part. Une autre à peu près du même âge fugue avec un autre adolescent et refuse de rentrer chez elle. Une autre retrouvée morte et jetée comme un torchon sale n’importe où. Une fillette de quatre ans violée, violentée et assassinée atrocement avec la complicité d’une … famille entière etc.! La société malagasy d’aujourd’hui serait-elle à la dérive ? Quoi qu’il en soit, notre environnement sociétal, pris entre deux feux, subit une épreuve brûlante.
C’est dans un contexte où la formation professionnelle reste encore largement sous-exploitée que Mamy Ravatomanga, président-directeur général du Groupe Sodiat, vient d’annoncer le lancement officiel de la « Madagascar Security Academy » (MSA). Une nouvelle qui a fait grand bruit dans le milieu économique local, tant le projet se veut ambitieux. « C’est un projet qui me tient particulièrement à cœur », a-t-il confié, insistant sur la volonté de bâtir un avenir solide, structuré et souverain pour la Grande île.
Ce samedi, le Musée de la photographie de Madagascar, situé à Andohalo, propose une immersion captivante dans l'histoire de cette île emblématique, au gré d'une conférence qui promet révélations et réflexions critiques. L’historien Samuel Sanchez, maître de conférences à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, se penchera sur le rôle stratégique joué par Nosy Be en tant que carrefour des réseaux commerciaux et diplomatiques reliant Madagascar, l’Afrique de l’Est, l’Inde et l’Europe, du XIXe siècle jusqu’à l’époque coloniale.
Calmer les esprits, resserrer les rangs et poser un cap clair. C’est ce qui résume la prise de parole du président de l’Assemblée nationale et député élu à Sambava hier. Au milieu d’une rencontre pour le moins apaisée à l’Assemblée nationale, lors de la séance de questions-réponses entre les députés et le Gouvernement, l’intervention du numéro un de la Chambre basse a retenu l’attention. Dans son discours, ce dernier a tenu à clarifier la posture des députés et à renouveler leur engagement aux côtés de l’Exécutif.