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Au fur et à mesure, les promesses présidentielles se concrétisent comme c’est le cas du District d’Ankazobe. Outre les infrastructures comme le grand marché de la ville, qui n’attend que son inauguration officielle, prochainement, sans parler des routes qui relient les Communes dudit District, le stade est en voie de finition.  La Commune urbaine d’Ankazobe sera probablement la première localité qui verra son terrain « manara-penitra » livré parmi tant d’autres dans tout Madagascar. Les travaux sont déjà terminés à 70%. D’ici une semaine, la répartition des gravillons qui accueillera le terrain synthétique sera terminée avec la toiture de la tribune centrale de 14 m de longueur. Une fois que l’achèvement du gradin pouvant recevoir 1000 places sera terminé, l’équipe passera à la superfinition, la peinture etc. Effectivement, selon notre estimation, le stade sera livré dans un délai de 30 ou 40 jours », avance Alvin Randrianorosoa, chef de chantier. Le terrain d’Ankazobe sera aussi doté d’une piste d’athlétisme en tartan de 7 couloirs. En un mot, l’infrastructure sera apte à recevoir des matches internationaux après son ouverture.

Chose promise, chose due. Le Centre national d'enseignement de musique et de danse (CNEMD), anciennement appelé Centre national d'éducation musicale de Madagascar (CNEM), se trouve actuellement sous  un nouveau décor. « A notre arrivée en janvier 2019, l'équipe du ministère de la Communication et de la Culture (MCC) a hérité d'un bâtiment vétuste sur le point de s'effondrer. Les murs ont été fissurés et défraichis, sans parler d'une surface considérable de parquets  détruits. Dans le cadre de la promotion de la musique et de la danse, non seulement le bâtiment a été rénové mais une restructuration du programme éducatif a également été élaborée », lance Lalatiana Andriatongarivo, numéro un du MCC, hier, en marge de la cérémonie d'inauguration du centre réhabilité. 

Vers 7h hier, des jeunes issus du quartier de Tsararano et celui de Fifio à Mahajanga se sont violemment affrontés. Il y eut deux blessés dont un grave tandis que deux autres personnes ont été arrêtées. En effet, un jeune habitant de Fiofio, en se rendant au marché a été brutalement agressé avec un morceau de pierre, ayant atteint de plein fouet son crâne.  L'accrochage a également occasionné des dégâts : des gargotes ou autres épiceries du coin ont été dévastés. C'était le fait de jeunes très remontés de l'un des deux camps en conflit contre leurs adversaires. Le heurt s'est traduit par un échange de jets de pierres entre les deux camps rivaux. « Les jeunes d'un quartier étaient venus en masse, et pas les mains vides ! 

81 247. Tel est le nombre de vues que Vonjy Razafimahefa Razafitsifa - « vlogeuse- influenceuse » sur les réseaux sociaux - a amassées pour une seule vidéo évoquant l’égocentrisme, publiée le 1er septembre dernier. Sur Facebook, elle est à 95 121 abonnés sur son compte personnel et à plus de 22 000 followers sur sa page professionnel, un bon point qui fait d’elle la nouvelle influenceuse y faisant fureur. Effectivement, Vonjy Raza, cette comédienne malagasy jouant un rôle dans des films, théâtres et comédies musicales, est devenue actuellement une " vlogeuse-influenceuse " sur les réseaux sociaux à travers des sketches et vidéos. 

Une nouvelle organisation s'implique au cimetière d'Anjanahary. Effectivement, seuls 60 % des propriétaires de tombes dans ce lieu sont enregistrés au sein du Bureau municipal d'Hygiène (BMH), tandis que les 40 % restants sont inconnus et n'y disposent d'aucun tombeau familial. Afin d'éviter la gabegie, ceux qui voudraient inhumer un corps dans ce cimetière devront disposer des décisions d'attribution de parcelles. D'après le docteur Njarasoa Rasoanomenjahary, chef de service de l'hygiène auprès de la Direction de l'eau, de l'assainissement et de l'hygiène auprès de la Commune urbaine d'Antananarivo (CUA), les familles concernées devront prouver qu'elles disposent légalement d'une tombe dans ce cimetière. D'ailleurs, tous les propriétaires disposent déjà d'un arrêté municipal qui leur donne le droit de disposer ou d'y construire une tombe. Ceci stipule leur responsabilité envers le cimetière, entre autres en payant les taxes.

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En avant, la relance !

Le pays suffoque. L'économie s'agenouille. La pandémie de Covid-19, la faucheuse, menace toujours. C'est dans une telle atmosphère moribonde que le peuple malagasy est appelé à avancer, à relever ensemble le défi de la relance. L'Etat desserre l'étau du confinement. Apparemment, le bilan de la Covid s'améliore au fil des jours. Le nombre de décès diminue considérablement jusqu'à descendre à zéro ces derniers jours. Certes, le bilan des nouveaux cas de contamination continue à garder son rythme mais les chiffres restent modérés jusqu'alors. Raison pour laquelle les décideurs politiques au niveau de l'Etat osent prendre des mesures courageuses dans le sens du déconfinement. Il en faut bien du fait que tout le pays risque de payer trop cher le coût d'un confinement continu.

Exploitation durable. Etant une île, Madagascar dispose d’une grande richesse en termes de ressources halieutiques. Malheureusement, ces ressources sont mal exploitées, avec la surpêche et la dégradation de l’environnement marin. L’Etat entend inverser cette situation. Le ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, Lucien Ranarivelo a en effet annoncé lors du dernier Conseil des ministres qu' une nouvelle organisation de la filière pêche est en cours de mise en place. L’objectif étant d’améliorer toute la chaîne de valeur pour avoir de meilleurs retombées socio-économiques. Pour ce faire, une meilleure répartition des ressources figurera parmi les points clés de cette nouvelle organisation.

Précision. Si le ministère de l’Economie et des Finances a déjà tablé un taux de croissance économique de 0,8 % cette année et un taux de pression fiscale à hauteur de 8 %, le rapport de l’enquête concernant l’impact de la Covid-19 sur les activités des entreprises, mené par l’Institut national des statistiques (INSTAT) et publié cette semaine, a évalué le ralentisement des activités économiques. Le manque à gagner est estimé à 3 394 milllions d’ariary. « Depuis le 15 janvier 2020, 71 % des entreprises ont déclaré une baisse de la demande. Par ailleurs, 90 % d’entre elles ont affirmé une baisse de leur production. La première évaluation a fait ressortir une baisse de 47 % du chiffre d’affaires (CA) des entreprises au mois de mai 2020 par rapport à la même période de l’année 2019.

De fortes rumeurs ont circulé ces derniers temps que des détenus ont bénéficié de traitement de faveur à la maison de force de Tsiafahy. Ces rumeurs, issues visiblement de confidences venant de détenus ou de leurs familles elles-mêmes, ont amené la Direction générale de l'administration pénitentiaire auprès du ministère de la Justice à réagir. Dimanche 20 septembre 2020,  vers 4 heures du matin, une mission emmenée par le DGAP est ainsi arrivée à la maison de force de Tsiafahy pour y effectuer un contrôle inopiné. Une descente qui a confirmé les rumeurs.

Une énième promesse tenue. Le Président de la République, Andry Rajoelina a annoncé récemment la mise en place dans le sud de Madagascar d'une usine de fabrication de produits de malnutrition. Il a fait cette annonce à la suite de son entrevue avec Alain Mérieux, président de la fondation Mérieux à Lyon, l'année dernière. Et tout dernièrement une lourde délégation de cette fondation s'est déplacée à Madagascar pour discuter de la faisabilité de ce projet présidentiel et qui vise à réduire considérablement la malnutrition dans le pays, notamment dans la partie Sud. Depuis, tout s'est accéléré quant à la réalisation de ce projet.

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  • Ve sommet de la COI - Des engagements solides pour l'avenir de l'océan Indien
  • Obsèques du pape François - Le Président Rajoelina attendu à Rome
  • Visite d’Etat - Madagascar et la France scellent six accords
  • Commission mixte sur les îles Eparses - Un second rendez-vous le 30 juin prochain à Paris 
  • Ve Sommet de la COI - Mobilisation exceptionnelle des Forces de l’ordre
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  • Décès du Pape François - Andry Rajoelina salue la mémoire d’un homme de paix
  • Intégration régionale - Andry Rajoelina plaide pour la libre circulation dans la COI
  • Visite d'Etat d'Emmanuel Macron à Madagascar - Des signatures d'accords en perspective

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Editorial

  • Vème Sommet !
    Clôture du Vème Sommet de la COI ! Effectivement, la cinquième édition de la rencontre au Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement des îles sœurs indianocéanie dans le cadre de la COI au CCI – Ivato s’est tenue le 24 avril dernier. Dois-je rappeler que c’est le troisième Sommet à Madagasikara après celui du 16 mars 1991 et du 27 juillet 2005. Le premier Sommet de la COI a eu lieu à Antananarivo le 16 mars 1991. A peine quelque mois seulement avant la crise politique qui devait déboucher, après une « longue grève », vers la chute de l’Amiral Didier Ratsiraka. Le second à Saint-Denis de La Réunion (France), le 3 décembre 1999. Le troisième à Antananarivo le 27 juillet 2005. Et le 4ème Sommet avant celui d’aujourd’hui, à Moroni en 2014.

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