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De 2019 à 2020, Jean Borda Ravelomanato, un jeune homme de 18 ans originaire de Vangaindrano, a décroché deux diplômes du baccalauréat en série A2 et C avec mention « Très bien ». Ce jeune et brillant étudiant ambitionne de devenir un scientifique. Il veut être parmi ces jeunes intellectuels marquant l’histoire des sciences et des innovations technologiques. « Toute ma vie, je me suis préparé à devenir un scientifique, plus précisément un expert dans le domaine des innovations technologiques afin de contribuer au développement de Madagascar », a-t-il révélé. Et d’ajouter qu’il souhaite continuer ses études dans un établissement supérieur aux Etats-Unis, en Suisse ou encore en France et pourquoi pas en Angleterre. « A Madagascar, les filières proposées par l’Ecole supérieure polytechnique d’Antananarivo (ESPA), localisée à Vontovorona, me paraît également très intéressantes », a-t-il souligné. Mais hélas, malheureusement, l’avenir de notre « Albert Einstein » malagasy demeure actuellement incertain. « Au moment où nous discutons, j’ignore encore quelle université j’intégrerai. Mes parents ne disposent pas de moyens pour financer mes études supérieures. Je suis toujours dans l’attente de décrocher une bourse d’études extérieures. Je saisirai la première occasion qui se présente », se désole-t-il.

Un élève studieux !
L’intelligence incarnée. Depuis la proclamation des résultats de l’examen du baccalauréat dans l’ex-Province de Fianarantsoa, l’exploit de Jean Borda Ravelomanato, ayant obtenu ces deux diplômes universitaires du baccalauréat avec mention « Très bien », a fait le tour du réseau social Facebook. Malheureusement, la vie ne lui a pas fait de cadeaux. Cet étudiant studieux est issu d’une famille modeste, d’un père et d’une mère - tous deux enseignants auprès d’une Ecole publique privée sise dans un quartier qui se situe à 30 kilomètres de la Commune urbaine de Vangaindrano. En 2009, tout juste en classe de 10ème, il a dû déménager à Vangaindrano pour poursuivre ses études. Après avoir décroché son tout premier diplôme de  CEPE - 6ème (Certificat d’études primaires élémentaires), il y a fréquenté le Collège d’enseignement général (CEG) où il a obtenu le Brevet d’études du premier cycle (BEPC) en gagnant le troisième rang au niveau du Chef-lieu du District de Vangaindrano. « J’ai été toujours le premier de la classe depuis le collège jusqu’à mon admission à l’examen du baccalauréat », a-t-il affirmé.
Dossier réalisé par K.R.

Le Président Andry Rajoelina a reçu en audience, hier, l’ambassadeur de Maurice et l’ambassadeur de Chine. Ces deux femmes ambassadeurs ont tour à tour présenté leurs lettres de créance. L’ambassadeur de Maurice, Marie Noëlle Françoise Labelle a été la première à être reçue par le Président de la République. Cette dernière a exprimé sa volonté d’œuvrer pour le développement des relations bilatérales entre nos deux pays, notamment sur le plan économique et culturel. La diplomate mauricienne a ainsi fait part des projets en cours dont l’implantation d’une zone textile à Moramanga. Grâce à sa richesse historique et culturelle, Madagascar est également invité à participer à la mise en place du Musée Intercontinental de l’esclavage. Une initiative mauricienne qui vise à la réhabilitation de l’histoire.
Ce fut par la suite au tour de l’ambassadeur de Chine, Guo Xiaomei ; de remettre ses lettres de créance au numéro un de l’Exécutif. Elle n’a pas manqué de réitérer la volonté du gouvernement chinois de coopérer avec la partie  malagasy dans plusieurs domaines y compris dans la lutte contre la Covid-19.
La Rédaction




Les affaires concernant la vague d’enlèvements d’Indopakistanais et de blanchiment d’argent, ayant défrayé la chronique, et qui se déroulaient entre 2014 et 2018 dans la Capitale, ont été jugées à la Cour criminelle du pôle anti-corruption ou PAC aux 67 Ha, hier. Huit accusés, qui font partie de la famille ou de l’entourage de feu Samuel Rabearisoa alias Rasamy présumé commanditaire de tous ces enlèvements, ont comparu alors devant la barre. Quatre sont des femmes dont l’épouse même du défunt Rasamy. Le réseau a demandé de fortes rançons aux proches des victimes, dont une bonne partie de l’argent obtenu a fait l’objet de blanchiment. Il a servi à différentes acquisitions pour les membres du réseau : des voitures, des maisons, etc. La présidente de la Cour et les assesseurs ont délibéré l’affaire jusque très tard dans la soirée d’hier. Ces bandits sont incriminés des rapts d’Ianish Ismaël en mai 2014 à Ilafy, de Sabera Vasram en juillet 2018, de Chandarana à Ambohidratrimo, de Sabir Molou en octobre 2018, d’Andriantsitohaina, l’enfant du patron d’entreprises médiatiques locaux et non moins actuel maire d’Antananarivo, de Zivjee Nazir à Ambohibao mais aussi de Malik et de Sofiane à Soavina.
Durant les débats à l’audience d’hier, la majorité des incriminés ont nié les accusations de terrorisme et complicité, de recel de malfaiteurs, de fournisseurs d’armes, de port d’armes sans autorisation, d’association de malfaiteurs et de blanchiment de capitaux. De leur côté, les avocats de la partie civile ont représenté les plaignants ou les victimes dans l’affaire dont Ianish Ismaël, Sabera Vasram, Sabir Molou et Zivjee Nazir. Lors de la plaidoirie d’un avocat, il a particulièrement mis l’accent sur le préjudice moral de ces enlèvements sur les otages, encore traumatisés. “Jusqu’à présent, certains perdent encore subitement connaissance en voyant une moto passer à leur hauteur, croyant qu’il s’agit de ravisseurs”, déclare l’avocat à l’intention de la Justice. Les avocats de la partie civile ont demandé l’équivalent de la rançon empochée par le gang comme dommages et réparations.
Les aveux
Seuls deux accusés ont reconnu les faits, du moins leur pleine participation dans tous ces enlèvements d’Indopakistanais de la Capitale. Il s’agit de Christophe Ramasy, alias Tony. Actuellement, il est amputé d’une jambe, séquelle de tir lors de son arrestation par les gendarmes. L’accusé déclare avoir perçu 38 millions d’ariary comme salaire. Ce veuf, avec deux enfants à sa charge, jouait le rôle de chauffeur. Il a reconnu sa participation dans trois enlèvements dont celui de Sabera Vasram en octobre 2018 à Ivandry, de Malik et de Karmaly Sofiane à Soavina, mais surtout aussi d’Ianish Ismaël à Ilafy en 2014. “C’était moi qui conduisait la fourgonnette Renault Express ayant servi à barrer la voie à la voiture transportant la victime”, a-t-il déclaré à la présidente de la Cour. En revanche, il a rejeté l’accusation qui pèse sur lui à propos de l’enlèvement survenu à Ambohidratrimo, ni celui d’Andranobevava dont la victime était le rejeton de Naina Andriantsitohaina, encore moins de celui du fils du propriétaire de la société Eden, à Ambohibao. “J’ai fait la rencontre de Rasamy à Ambanja où il m’a proposé de conduire uniquement, mais aussi de récupérer la voiture devant transporter les otages depuis le Nord, pour finalement les ramener au même point, une fois la mission accomplie”, a-t-il ajouté.
Onjanirina Andriamampionona est le deuxième accusé ayant reconnu les torts. De toute façon, c’est un récidiviste qui a déjà purgé en octobre 2017 une peine pour une autre affaire de kidnapping à Antsirabe. Dans la bande, il fut la sentinelle. “Rasamy me conseillait de le signaler quand telle ou telle voiture passait à un endroit perçu”, confie-t-il au juge. Son salaire : 30 millions d’ariary. Mais il a accepté son implication dans les rapts survenus au Pullman (Vasram) à Ivandry, (Sabir Molou), et à Soavina (Sofiane).
Preuves formelles
Toujours est-il que les aveux de l’accusé ont permis de savoir que Sabera Vasram a été séquestrée à Ambodimita Andranomena, mais aussi de deux autres à Andoharanofotsy dont les otages sont cette fois des hommes. Onjanirina a ajouté qu’il a pu faire l’acquisition d’une Renault Clio au nom de son épouse, grâce à l’argent du kidnapping.  “Rasamy me payait dans la maison où on avait caché les otages”, continue-t-il.
Quant à l’épouse du défunt Rasamy, elle a rejeté toutes les accusations qui pèsent sur elle dont notamment le blanchiment d’argent. Elle a fait l’acquisition de maisons à Ankadiefajoro Morarano ou à Ambohijanahary. “Notre cliente fait de la fourniture dans le domaine de la confection. Elle a touché en moyenne 150 000 ariary par jour, un montant qui est à multiplier par 25. Ce qui fait qu’elle gagne plus d’un milliard l’année, lui permettant de construire ces maisons”, déclare son avocat.
Quant au reste du groupe, il est constitué du neveu de Rasamy, de sa sœur et le compagnon de celle-ci, un gendarme. Ils ont rejeté l’accusation en arguant avoir été entraînés, malgré eux, dans l’affaire à propos d’une histoire de puces compromettant de téléphone.
Franck Roland

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La une du 12 novembre 2020

Trois écrans géants seront installés devant le parvis de l’Hôtel de ville de la Commune urbaine d’Antananarivo grâce à une initiative de Bet261. Cela permettra aux supporteurs des Barea de Madagascar de suivre en direct le match de la troisième journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations entre Madagascar et la Côte d’Ivoire. Une rencontre qui aura lieu ce jeudi 12 novembre au stade olympique Alassane Ouattara d’Ebimpe (Anyama) Abidjan à 19h (heures malagasy). Tous les fans des Barea souhaitant se rendre sur place devront se soumettre aux règles de distanciation sanitaire et porter de masque.   Par ailleurs, la rencontre sera également retransmise en direct sur la TVM et la RNM à la grande joie du peuple malagasy.

 

Nombreux se demandent actuellement où se réalisent les tests PCR. Avec l’arrêt de l’intervention du Professeur Vololontiana Hanta Marie Danielle, ancienne porte-parole du Centre de commandement opérationnel (CCO) Covid-19- Ivato, aucune information s’y rapportant, auparavant émise sur les chaînes audiovisuelles, n’est plus à la disposition de la population.  Ainsi, le ministère de la Santé publique, par le biais de sa Direction de la communication, a tenu à partager que dorénavant, les tests de dépistage du coronavirus ne sont plus attribués qu’à trois enseignes spécialisées dans l’analyse des prélèvements.

Depuis au moins huit ans, l'orthodoxie financière n'a pas été le fort de deux employés du ministère de la Justice. Cela semble se confirmer avec leur incrimination dans un détournement de deniers publics, mais aussi de faux et usage de faux dans le domaine de la trésorerie. Tous les deux ont été récemment traduits devant la Cour criminelle du pôle anti-corruption aux 67 Ha. L'un des accusés, un responsable au niveau de la Trésorerie au sein dudit ministère, a été condamné à 7 ans de prison ferme pour le détournement d'une somme de plus de 80 millions d'ariary. Quant à son co-accusée, une trésorière,  celle-ci a écopé d'une peine de 5 ans pour complicité.

 

« En suivant le déferrement de l’auteur d’un viol sur un nourrisson d’un an et demi, et en accompagnant la famille lors de la prise en charge médicale, j’ai juste été meurtrie. Aucun être n’est digne de subir de pareils sévices… ». Mialy Rajoelina l’a annoncée hier sur la page Facebook officiel de l’association Fitia. La Première dame et non moins ambassadrice de lutte contre les violences basées sur le genre (VBG) n’a pas manqué d’apporter son soutien aux parents de la victime. Elle compte également suivre de près cette affaire. D’ailleurs, les auteurs de tels crimes envers les mineurs devraient écoper de la peine capitale, d’après la présidente de l’association Fitia.

 

Priorité pour Amboasary Sud. Ce District de la Région Anosy enregistre le plus de familles victimes du « Kere », lié à l’absence de pluie, à la sécheresse et à l’insécurité grandissante. Quatre de ses Communes, à savoir Tanandava, Berano, Ifotaka et Tsivory sont les plus concernées par ce fléau. Ainsi, le Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC) privilégie ces localités dans l’acheminement et la distribution d’aides alimentaires collectées jusqu’à maintenant.

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 Les prix, hors de portée !

Dure ! La vie est dure ! Les prix des produits de base sur les étals flambent. Les petites bourses ne parviennent plus à suivre le rythme et les pauvres paniers des mères de famille souffrent d'insuffisance chronique. Les sept mois de mesures drastiques afin de contourner la pandémie de la Covid-19 impactent durement sur le quotidien de la population sans distinction de niveau de vie ni de région d'origine. Le confinement total ou même partiel plonge le pays dans le désarroi sans précédent. De l'avis des observateurs politiques ou scientifiques, la propagation de la Covid à travers le monde déclenche des effets dévastateurs incalculables. Tous les secteurs de l'économie nationale et mondiale subissent des raclées innommables.

 

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Editorial

  • Cauchemardesques
    L’apocalypse ! La série noire continue. Tout comme si la galère déroutante de la JIRAMA ne suffit pas que voilà d’autres soucis poignants viennent empirer la situation déjà préoccupante. Au fait, les conditions de vie précaires et vulnérables dues à l’emprise dans le cercle vicieux de la misère et de l’insécurité se suffisent même plus que nous voilà qu’il faille ajouter d’autres faits troublants nous conduisant tout droit vers une psychose inénarrable. Et nous revenons à la charge et tirons, en appuyant cette fois-ci plus forte la sonnette d’alarme. La série noire des cauchemars ne peuvent plus continuer ainsi.

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