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Suite à l'interview exclusive sur pandémie de la Covid-19 qu'il nous a accordée avant-hier (cf. notre édition du lundi 28 septembre dernier), le statisticien démographe, Tovonanahary Rabetsitonta, a accepté de nous livrer d'autres données chiffrées - celles concernant la période allant de juillet à septembre, soit 87 jours - lesquelles attestent, s'il en était encore besoin, l'efficacité dont Madagascar a fait preuve dans la gestion de cette crise sanitaire mondiale. Aux notions plus ou moins techniques qui, même illustrées par des graphiques déjà expressifs, peuvent être déroutantes pour le citoyen lambda, ce maître de conférences à l'université d'Antananarivo apporte des explications pertinentes qui, dans la foulée, permettent de mieux comprendre les faits et appréhender les perspectives dans la Grande île. 

Aucune relation. Face à la diffusion de certaines informations, ces derniers temps, l’Aviation civile de Madagascar (ACM) a tenu à apporter quelques précisions sur la situation des vols de rapatriement dans le pays. Cette précision intervient notamment après les différentes réactions concernant Air France et Air Madagascar. La situation entre les compagnies a généré une certaine tension. Les vols au départ d’Antananarivo de la compagnie aérienne malagasy à destination de Paris ont notamment été suspendus depuis dimanche dernier, par l’Aviation civile française. De même, selon les informations communiquées par l’ambassade de France à Madagascar, les autorités malagasy ont refusé jusque-là qu’Air France prenne des passagers dans le sens Paris-Antananarivo.

Préserver les ménages en difficulté. Les impacts de la crise sanitaire générée par la pandémie de coronavirus sont encore palpables jusqu'à aujourd'hui. C'est pourquoi la direction générale de la JIRAMA a décidé de reporter les factures du mois de mars au mois d'août dernier, à savoir durant la période de confinement, en 2021. « Nous commençons actuellement à retrouver notre quotidien. 

Le déferrement au Parquet des suspects dans l’assassinat du ressortissant français Danil Radjan a eu lieu avant-hier. Un déferrement qui n’a pas permis pour l’heure de faire toute la lumière sur ce meurtre odieux. De nouvelles questions viennent même assombrir encore un peu plus cette affaire. Pour rappel, ce père de famille a été retrouvé sans vie dans le parking souterrain du centre commercial « La City » Ivandry, un site où le défunt avait son appartement. La victime avait été retrouvée les mains liées et portant des marques de strangulation. La thèse d’un homicide volontaire avec préméditation est privilégiée. Les enquêtes ouvertes par les autorités se sont focalisées sur l’analyse des images des caméras de vidéosurveillance. D’après les premiers éléments d’enquête communiqués, il y aurait eu quatre personnes qui ont été identifiées sur les bandes des caméras de vidéosurveillance. Une semaine après la découverte macabre, quatre personnes ont été interpellées par les Forces de l’ordre, à savoir, un ressortissant français, patron d’une société de gardiennage implantée à Madagascar et trois agents de sécurité malagasy de ladite boîte. 

Le Président de la République de Madagascar, Andry Rajoelina, a pris la parole hier lors de la conférence virtuelle des Nations unies sur le financement développement dans le contexte de Covid-19 et du post Covid-19. Le Chef de l’Etat malagasy a soutenu que « la solidarité internationale est plus que jamais primordiale pour permettre au monde et aux Etats de se lever et de se relever ». 

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La une du 30 septembre 2020

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La une du 29 septembre 2020

Le déferrement des suspects incriminés pour meurtre survenu le 19 septembre dernier, du ressortissant Indopakistanais de nationalité française, Ameralli Danil Alibay Radjan (44 ans), a eu lieu au Tribunal d’Anosy, hier. Au terme d’un interrogatoire marathon au Parquet, le verdict tombe : trois accusés, des agents de sécurité travaillant pour le compte d’une entreprise de gardiennage local, ont été placés sous mandat de dépôt à Tsiafahy. Quant au quatrième, un ressortissant étranger qui serait le propriétaire de la société employant les trois autres accusés, a été placé sous contrôle judiciaire.
Leurs auditions étaient particulièrement longues, car ils n’ont pris fin que vers 20h, « Il nous est impossible de révéler quoi que ce soit du moment que c’est désormais le Parquet qui a pris l’affaire en main. Il est donc difficile de savoir ce qu’il est reproché à cet employeur étranger incriminé dans cet assassinat. De même, il est difficile de savoir si l’assassinat de l’Indopakistanais relève de l’initiative des quatre hommes ou non, encore moins de remonter un peu plus la filière », indique une source auprès de la Brigade criminelle.  Cette réponse émanant de la Police à la question ne permet pas de confirmer, ni d’infirmer la thèse d’un règlement de compte fréquemment évoquée. Sauf peut-être que la réponse sera connue lors de la prochaine audience de l’affaire, mais dont aucune date n’a été encore fixée
Retraçons ce qu’on a vécu dans la journée d’hier. Avant que cet auditoire marathon des incriminés, ne se dénoue de cette façon, il y eut d’abord cette longue attente au tribunal. Il était midi et quelques poussières, lundi dernier, lorsque les quatre hommes mis en cause dans le meurtre du Franco-Indien ont finalement fait leur entrée, plutôt sous haute surveillance, car entourés par les hommes armés jusqu’aux dents de la Brigade criminelle (BC), sur le parvis du tribunal d’Anosy, hier. L’un des suspects, comme on l’a retracé plus haut, est le patron d’une entreprise de gardiennage de la place. Il est à la fois un étranger et un ex-légionnaire. Quant aux trois co-accusés, ils sont ses employés. Peu après, leurs auditions se sont poursuivies tout au long de l’après-midi. Par la suite, le dossier a dû être transféré au juge d’instruction auprès duquel les suspects ont dû être auditionnés jusqu’à une heure tardive de la soirée.
Les faits méritent d’être retracés brièvement. Il a alors fallu une semaine pour que la Police mette la main sur le présumé funeste quartet.  Les investigations de cette entité tendent de plus en plus sur la piste de ce dernier. Après une analyse de la vidéosurveillance, les tueurs auraient agi les traits masqués, sans que le visionnage n’ait pas pour autant permis de confirmer la présence du « vazaha » dans le groupe.  Mais il y avait aussi une réquisition des dernières conversations au téléphone de Danil.  Tout cela a alors permis ces coups de filet. A commencer par celle concernant l’un d’eux à Ambohijatovo, vendredi dernier. La poursuite des recherches par les fins limiers de la BC a, par la suite, conduit à un deuxième d’un coup de filet à Anosibe, presque le même jour. Enfin, les deux restants le furent du côté d’Ambatonakanga. D’après une information, le propriétaire d’entreprise aurait tenté de s’opposer par la force à son arrestation qui a fini par devenir musclée.
 Le meurtre de D.Radjan est survenu le samedi 19 septembre dans le Centre commercial La City à Ankorondrano, le lieu du crime, et où la victime résidait d’ailleurs. Les tueurs s ‘étaient particulièrement acharnés sur le malheureux. A preuve, sa figure comporte plusieurs traces de coups, sans parler du fait qu’il aurait été étranglé. Ce samedi après-midi-là, le défunt envisageait apparemment de rentrer chez lui, dans un appartement occupant un angle du bâtiment de ce grand magasin. Ce fut la dernière image que la vidéosurveillance a pu offrir de la victime. Car en cherchant à regagner son appartement, c’était la mort qui était au rendez-vous pour le malheureux. Cela laisse supposer que l’assassinat aurait dû se produire, soit dans les escaliers, soit dans un couloir de l’immeuble. Depuis, ses proches, après une brève période de silence, étaient montés au créneau.  A part la proposition d’appel à témoin véhiculée par le Collectif des Français d’origine indienne de Madagascar ou CFOIM pour retrouver les traces des assassins, ils ont lancé un appel à l’endroit des autorités en place, dont les grands chefs au sein des Forces de sécurité, pour que ces derniers se mobilisent, histoire de faire la lumière sur l’assassinat de Danil.

Franck R.



Après une assez longue période d’inertie, les faux-monnayeurs sont de nouveau entrés dans la danse. C’était le cas vers 9h30 dans les parages du marché de Soamanatombo, en face de l’HJRA à Ampefiloha, hier. Les limiers de la Compagnie urbaine d’intervention de la Police (CUIP) ont jeté un suspect de 31 ans dans leur filet. Ce dernier était cueilli sur place avec une somme de 200 000 ariary, constitués de faux billets de
20 000 ariary, soit au nombre de 10 au total.
La cible de ce faux-monnayeur, le préposé d’un cash point du quartier. Le suspect a alors effectué un dépôt à l’endroit, et en plaçant les liquidités dans une enveloppe blanche et ce, en vue d’une soi-disant opération en mobile banking. Or, en voulant vérifier le compte, l’agent de service de ce kiosque a brusquement réalisé la supercherie. Toutes les coupures s’avéraient loin d’être vraies.
Du coup, l’agent s’est empressé d’interpeller le suspect qui était sur le point de quitter précipitamment l’endroit. Mais au lieu d’obtempérer à l’appel de l’employé, l’inconnu a au contraire lancé le moteur, prêt à s’enfuir sur sa moto. Devant cette situation, le propriétaire du kiosque a dû le pourchasser, et il a réussi à mettre finalement la main sur le fugitif. Et a alerté la Police. C’était dans ces circonstances que les limiers de la CUIP de Tsaralalàna, encadrés par le commandant d’unité en intervention, ont procédé à l’interpellation.  Lors d’une fouille sur sa moto, la Police a trouvé des amulettes, une cartouche de 9mm ainsi qu’un faux billet de 5000 ariary.  D’après une source au niveau de cette équipe de Police, les suspects mis en cause dans cette affaire sont au nombre de deux. A part celui qui avait été arrêté, puis emmené au commissariat central de Tsaralàlàna, précisément auprès de la Sûreté urbaine d’Antananarivo, pour une enquête, son complice a réussi à prendre la poudre d’escampette, et avant même que les éléments de cette Compagnie de Police n’arrivent sur les lieux. L’enquête suit son cours.
Franck R.


Promulguée par le Président de la République de Madagascar Andry Rajoelina récemment, la loi portant modification de certaines dispositions du Code de la communication médiatisée a été présentée aux parties prenantes du monde de la communication à Mahajanga, hier. C’est dans cette même localité que les consultations régionales en vue de la réforme du Code de la communication médiatisée avaient été lancées en juin 2019. En un an, la boucle est donc bouclée. La réforme de ce Code avait, pour rappel, été lancée à l’initiative de l’actuelle ministre de la Communication et de la Culture, Lalatiana Andriatongarivo. Cette réforme consistait à présenter au Parlement une nouvelle loi élaborée de manière participative et consensuelle par les parties prenantes de la communication, et qui tient compte des desiderata des acteurs et des nouvelles réalités du secteur, tout en protégeant les acquis de l’avant-projet de code validé de manière consensuelle en 2015. A l’issue des différentes consultations régionales, un atelier national de restitution avait été organisé aux fins de présenter un avant-projet de loi intégrant les recommandations validées. Examiné et adopté tel quel au niveau du Conseil de Gouvernement et du Conseil des ministres, l’avant-projet de loi avait été soumis au niveau du Parlement où il a été adopté. Le texte avait reçu le feu vert de la Haute Cour constitutionnelle récemment avant sa promulgation donc par le Chef de l’Etat. Outre le Code de la Communication, l’avant-projet de loi sur l’accès à l’information à caractère public a également fait l’objet d’une présentation, hier, dans le cadre de la journée mondiale de l’accès à l’information.
La Rédaction


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Editorial

  • Vème Sommet !
    Clôture du Vème Sommet de la COI ! Effectivement, la cinquième édition de la rencontre au Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement des îles sœurs indianocéanie dans le cadre de la COI au CCI – Ivato s’est tenue le 24 avril dernier. Dois-je rappeler que c’est le troisième Sommet à Madagasikara après celui du 16 mars 1991 et du 27 juillet 2005. Le premier Sommet de la COI a eu lieu à Antananarivo le 16 mars 1991. A peine quelque mois seulement avant la crise politique qui devait déboucher, après une « longue grève », vers la chute de l’Amiral Didier Ratsiraka. Le second à Saint-Denis de La Réunion (France), le 3 décembre 1999. Le troisième à Antananarivo le 27 juillet 2005. Et le 4ème Sommet avant celui d’aujourd’hui, à Moroni en 2014.

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