La hausse des prix des produits de première nécessité (PPN) frappe le portefeuille des ménages depuis maintenant un mois. Pour le cas de l'huile alimentaire par exemple, le prix est passé de 5000 ariary à 7000 ariary. Outre le contrôle des stocks, le Gouvernement a adopté d'autres mesures face à la situation. Le ministère de l'Industrie, du Commerce et de l'Artisanat établira un prix de référence des marchandises selon le Conseil des ministres de mardi dernier. « Le ministère de l'Industrie, du Commerce et de l'Artisanat consultera toutes les parties prenantes notamment les importateurs et les producteurs locaux pour déterminer un prix de référence des produits sur le marché intérieur.
Condamnés à réussir. Le Président Andry Rajoelina l’a promis durant la campagne électorale et l’a réalisé avant-hier en Conseil des ministres. Il s’agit de la mise en place du gouvernorat dans chaque Région, synonyme du début de la décentralisation effective et de la pose de la première pierre du rattrapage du retard accumulé en développement de Madagascar en 59 ans d’indépendance. La nomination des 11 gouverneurs, la première vague, donne ainsi le coup d’envoi à ce vaste projet qui tient à cœur le Président de la République. « Il n’y aura plus de développement des Régions en deux vitesses.
L’ancien président français Jacques Chirac a tiré sa révérence hier à l’âge de 86 ans. Le décès de ce grand homme politique est l’occasion pour la presse française de rappeler les moments forts et importants de l’histoire qu’il a marquée. Pour le cas de Madagascar, les souvenirs de Jacques Chirac remontent à près d’une quinzaine d’années, plus précisément lors de sa visite officielle dans le pays les 21 et 22 juillet 2005. D’ailleurs, nombreux sont les Malagasy lambda de cette génération à se remémorer l’arrivée de cette grande figure de la politique française à Mahajanga.
Changement climatique oblige, les paysans s’adaptent. Un film de Movie Mada, financé par le Centre de recherche agronomique pour le développement (CIRAD) et publié il y a une semaine, met en avant les effets du changement climatique sur l’agriculture. Etant donné que la saison de culture connue dans la période d’avant n’est plus d’actualité, les paysans s’adaptent désormais à un nouveau calendrier. « Auparavant, durant ma jeunesse, on récolte du riz au mois de mai. A cette période, tout le monde se sentait heureux car il y avait suffisamment de pluie.
Les agressions meurtrières semblent refaire surface à Andohatapenaka. Vers 19h mardi, une femme de 35ans, en rentrant chez elle, a perdu sa vie à la suite de son agression par un ou des inconnus. Ce(s) derniers l’ont attaquée avec un objet tranchant. La pointe acérée de ce dernier s’est enfoncée dans la région de l’aisselle gauche de la victime, juste à un point situé non loin du cœur, sectionnant ainsi au passage une grosse artère. La victime ne mourut pas sur le coup. Des volontaires l’ont transportée d’urgence à l’HJRA Ampefiloha où elle fut opérée.
Vers l’automatisation de l’organisation du baccalauréat pour Antananarivo. A partir de cette session des examens de fin d’études secondaires, l’office du baccalauréat met en œuvre un nouveau système technologique portant sur la sécurisation des informations des candidats. Désormais, elles sont assignées au code-barres afin de préserver leur identité jusqu’à la publication officielle des résultats. Selon Rakotonasy Solonjaka, directeur des examens nationaux, une fois l’inscription clôturée, une base de données a été établie.
La Ville des Mille est malade. Gravement malade ! Tel un patient, à l’état végétatif avancé en réanimation, Antananarivo a besoin des soins intensifs urgents. En l’état actuel des choses, elle nécessite la présence effective d’un médecin traitant compétent et suffisamment expérimenté. Un toubib capable de diagnostiquer l’origine exacte des maux et par la suite prescrire les remèdes requis. L’état de santé de la « patiente » est grave. Obligatoirement, on doit faire appel à un spécialiste. Car il en faut recourir à des traitements en profondeur jusqu’à éradiquer la racine du mal. Les interventions du genre « pommades » ou « pansements » superficiels ne suffisent plus. Le risque de cancer nécessitant à des opérations chirurgicales précises et délicates n’est pas à écarter. Bref, la Ville des Mille va mal, très mal !
Après l’affaire Base Toliara, celle de la carrière de Bekiposa Ikalamavony a attiré l’attention du Syndicat patronal malagasy (SPAM). En effet, il y a une semaine, les représentants du ministère des Mines et des Ressources stratégiques ont saisi une tonne de tourmaline d’un opérateur économique œuvrant dans ce District. Face à cette situation, le SPAM interpelle le Gouvernement pour protéger les exploitants nationaux et améliorer le climat des affaires. Les membres dudit syndicat ont alors organisé une conférence de presse mardi dernier à Ambodivona.
Un pas vers la concrétisation du programme national. La Société nationale de participations (SONAPAR), la banque BNI Madagascar, l’association Tahiry et le programme national « Fihariana » ont donc procédé, hier au palais d’Etat d’Ambohitsorohitra, à la signature de convention sur le financement de projets des entrepreneurs. Cette signature marque une étape importante dans l’avancement de la promotion de l’entrepreneuriat des jeunes. Effectivement, l’objectif étant d’accélérer le déblocage des financements pour les projets permettant ainsi la formalisation des entreprises, surtout au niveau du paysannat.