Politique préventive. L'article 2016-20 concernant les dispositifs de prévention de la corruption et d'éducation de la population évoque la mise en place d'une politique interne de lutte contre la corruption, relative à la transparence au niveau du fonctionnement, des procédures à suivre au sein des ministères, administrations générales, déconcentrées et décentralisées, ainsi qu'au niveau des établissements publics et des sociétés à participation publique en permettant leur accessibilité.
Les députés ont adopté, en séance plénière, une résolution pour la libération de leurs pairs Hasimpirenena Rasolomampionona, élu à Fandriana et Raveloson Ludovic élu à Mahabo, incarcérés pour des affaires qui les concernent personnellement. Suite à la recommandation de la Commission permanente chargée de l'examen des demandes de suspension de la détention, des mesures privatives et restrictives de liberté ou de la poursuite d'un député présidée par Rakotomalala Lucien, député élu à Morombe, les députés ont pris la résolution de libérer les deux élus. Le Bureau permanent est chargé de le transmettre à qui de droit. A charge pour le Gouvernement et la Justice de prendre leurs dispositions. Evidemment, le comportement pour le moins corporatiste crée des vagues.
En cours d’examen au Sénat. Le projet de loi de Finances (PLF) 2020 crée en ce moment une grande polémique auprès des opérateurs locaux. Les discussions portent surtout sur la taxation sur la valeur ajoutée du maïs et du blé. Les professionnels de l’agriculture et de l’élevage craignent une éventuelle hausse de prix de ces produits et de leurs dérivés comme la provende. Questionné sur le sujet hier à Antaninarenina, monsieur Germain, directeur général des impôts (DGI), affirme le contraire. Selon ses dires, cette taxation n’impacte pas le prix du maïs sur le marché intérieur.
6 espèces de baobabs sur 9 dans le monde ne se trouvent qu’à Madagascar. Ainsi, si l’une de ces espèces venait à disparaître, ce sera une extinction définitive. Pourtant, la menace ne cesse de s’intensifier pour ces figures emblématiques du pays. Effectivement, au même titre que les lémuriens, les baobabs représentent Madagascar aux yeux du monde entier. « Actuellement, la menace et la pression pesant sur les baobabs s’accentuent, plus particulièrement dans la Région de Menabe. Nous assistons à la destruction de leur habitat naturel avec les feux de brousse.
Les dirigeants de Madagascar enclenchent la vitesse supérieure concernant la restitution des îles malagasy de l'océan Indien, appelées auparavant îles éparses. Après la rencontre entre les délégations française et malagasy au Palais d'Andafiavaratra le mois dernier et avant le prochain rendez-vous des deux parties, le camp malagasy veut ratisser large en mobilisant le peuple. La concertation nationale du 9 au 11 décembre prochains au Centre de Conférence internationale (CCI) à Ivato s'avère un des points forts de cette mobilisation.
La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a répondu ce jour aux exigences du candidat du TIM aux communales concernant la confrontation des listes électorales. Pour cette Commission, la requête doit être formulée auprès du Tribunal administratif.
Ça y est ! Les dés sont jetés pour Hasina Ranirison, l’ex- maire d’Andoharanofotsy, et non moins candidat maire malheureux du parti « Tiako i Madagasikara » lors des récentes municipalités, ayant profité de sa mise en liberté provisoire. Incriminé pour détournement de deniers publics et de faux entre novembre 2015 et avril 2017. Lundi dernier, il a dû de nouveau comparaître devant la Cour criminelle ordinaire du Pôle anti-corruption (PAC) aux 67ha pour un second procès. Le verdict était tombé : l’ex - maire d’Andoharanofotsy a été condamné à 5 ans de prison ferme. Il doit également s’acquitter d’une amende de 2 millions d’ariary ainsi que 99 millions d’ariary de dommages à la Direction de la législation des contentieux (DLC) qui s’est constituée en partie civile. C’est l’équivalent de la somme détournée. Car ces débats au PAC ont révélé que l’ex - maire a touché de façon obscure 1 million d’ariary par semaine à l’époque. Il s’agit de l’un des plus longs débats à l’audience n’ayant jamais été enregistrée. Les débats qui ont fait suer l’ex - maire à grosses gouttes, selon des témoins, n’ont pris fin que très tard dans la nuit. Il était presque minuit lorsque la présidente de la Cour et les assesseurs, ont finalement rejoint la salle d’audience. Son co-accusé, un ex-comptable de cette même Commune de l’Atsimondrano, a également écopé de 5 ans d’emprisonnement ferme.
Mécontent, un candidat à Ambovombe Androy a décidé d’attaquer le centre électoral de district (CED), le démembrement local de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Le candidat en question a ainsi adressé une requête au tribunal administratif de Toliara dont la copie au ministre de l’Intérieur et au président de la CENI.
L’objet de la requête porte sur la contestation des résultats des élections dans la capitale d’Androy pour cause d’irrégularités. Le plaignant confirme avoir été témoin de la distribution d’importante somme d’argent la nuit du 26 novembre et le jour de l’élection du 27 novembre. Le taux de participation a été très faible dans la circonscription.
Nombreuses anomalies ont aussi été citées. Parmi elles, le remplacement des membres des bureaux de vote (BV) deux jours avant le scrutin. Pourtant, il n’y a aucune formation pour eux. C’est aussi le cas de la plupart des BV dans toute l’étendue du territoire. De plus, des membres du BV n’ont pas porté de badge tel qu’il est stipulé par la loi en vigueur.
Transfert forcé
D’un quartier à un autre, desordures s’éparpillent et souvent accompagnées d’odeurs nauséabondes. Antananarivo, la capitale de Madagascar ne cesse de se dégrader en matière d’hygiène et assainissement. La grande ville est envahiepar des déchets à savoir les ordures ménagères notamment les épluchures de légumes et fruits ainsi que les plastiques.Les bacs à orduresmise à disposition par le Service Autonome de l'Assainissement de la Ville d'Antananarivo (SAMVA) débordent et les résidus finissent par s’entasser dans la rue. Du côté de Soavimasoandro-Amboditanimena, les sachets plastiques, les restes d’aliments occupent presque la moitié de la route principale. « Nous sommes contraintes de passer par cette voie tous les jours. Pourtant, les odeurs sont dégoûtantes. Le fait de sentir et d’avoir une vue microscopique des ordures, si tel est le mot, nous procurent une sensation de malaise et d'inconfort au niveau de l'estomac. Mes enfants ne cessent d’éternuer en y passant tous les jours. Nousdemeuronsà quelques kilomètres de cet endroit mais je n’imagine pas comment ces gens qui habitent tout près font pour survire avec cette insalubrité » raconte un usager de la route. A Anosibe, Anosipatrana, la situation demeure pareille. « Je ne sais plus qui reproché, les Tananariviens qui produisent beaucoup de déchets ou la commune qui n’honore pas ces responsabilités ou encore moins le Samva à qui cette responsabilité d’amasser les ordures a été attribué. D’autant plus que cet établissement vient de recevoir des camions pour faciliter le ramassage et l'enlèvement des ordures en cette période » martèle un habitant d’Anosizato.