600. Tel est le nombre de femmes et de jeunes femmes qui meurent tous les ans après avoir rencontré une complication au cours d'un avortement à Madagascar. En effet, d'après Mireille Rabenoro, présidente de la Commission nationale indépendante des droits de l'Homme (CNIDH), près de 7 500 femmes ont recours à cette pratique qui est punie par la loi dans la Grande île. Selon elle, différents paramètres amènent les femmes et jeunes femmes à avorter. L'article rédigé par l'Agence de presse francophone (AFP) intitulé « A Madagascar, le cimetière aux fœtus de Volatiana », souligne des aspects de la vie qui favorisent l'avortement et l'interruption volontaire de grossesse. Un passage signé par Lalaina Razafinirinasoa indique que les barrières liées à l'usage des contraceptifs sont d'ordre financier et culturel.
Les déclarations de soutien pleuvent. Les comités d'appui s'organisent. Des soutiens et des appuis affluent autour du candidat n° 4 portant le dossard de l'IRD aux élections à la mairie d'Antananarivo Naina Andriantsitohaina. Des partis politiques, des mouvements associatifs, des collectifs d'opérateurs économiques et de simples citoyens manifestent leur adhésion à la cause de Naina en vue du redressement de la Capitale. Compte tenu de l'état délabrement avancé de la Ville des Mille, un élan de solidarité se mobilise et se propose d'apporter sa contribution à la réussite de Naina, l'homme qu'il faut à la place qu'il faut, pour siéger à l'Hôtel de ville ( Analakely) .
Un secteur florissant. Travailler dans les « call center » est la dernière tendance en vogue actuellement. Ces trois dernières années, les entreprises dites « offshore » se sont multipliées à grande vitesse dans le pays. Et pour cause, le faible coût de la main-d’œuvre estimé aux alentours de 130 euros ou près de 500 000 ariary, soit deux fois moins cher qu’au Maroc ou en Tunisie. Toutefois, ces salaires restent toujours attrayants pour la jeunesse malagasy. Pourtant, un bon nombre de sociétés opèrent encore clandestinement dans le pays.
Un cocktail explosif ! Tel pourrait - on qualifier la rencontre de plusieurs détenus qui croupissent depuis quelques temps à la maison de Force de Tsiafahy. Cette prison est, en effet, récemment devenue le repaire de plusieurs anciens dignitaires du régime HVM. Parmi eux figure en premier lieu l'opérateur économique, Mbola Rajaonah qui fut un membre du cercle très fermé des anciens conseillers de l'ex - président Hery Rajaonarimampianina. Rappelons que ce transitaire est suspecté comme étant à l'origine de plusieurs délits dont du blanchiment de capitaux et fraude douanière. L'homme d'affaires est placé sous mandat de dépôt au sein de cet établissement pénitentiaire depuis le mois de février après sa comparution devant le Pôle anti - corruption.
Classée patrimoine national depuis 1978, la résidence de Rainilaiarivony, dernier Premier ministre de la royauté malagasy et mort en exil en Algérie en 1896, est désormais placée sous la protection du ministère de la Communication et de la Culture. Ce dernier a procédé à l'exécution de la décision ministérielle hier en expulsant du lieu « toutes personnes n'ayant droit ni titre dans ce patrimoine national et d'y enlever tous les meubles non affectés au site ». Toutes les procédures relatives à l'expulsion ont été scrupuleusement respectées, selon une voix autorisée du ministère de la Communication et de la Culture.
Quatre jeunes hommes âgés entre 15 et 26 ans, et qui sont domiciliés à Antorolava, Dar-Es-Salama, quartier de Dzamandzar à Nosy Be, furent interpellés par la Gendarmerie, le 28 septembre dernier. Ils ont eu à répondre de leurs actes à propos du meurtre d’un autre, qui n’est autre que leur camarade.
A nouveau, le sang a giclé sur la route en l’espace de quelques heures sur les routes de la périphérie de la ville, à cause des accidents de moto. Deux personnes ont été tuées dans des circonstances effroyables au cours de ceux-ci. Commençons par le drame qui a touché un couple de jeunes vers 16h à Anosimasina-Itaosy. La moto qui l’a transporté s’est butée contre le trottoir mais aussi contre une plaque publicitaire. Le pilote, un homme de 27 ans a été tué sur le coup. Le port d’un casque n’a pas permis de le protéger du terrible choc.
Jour-J. Les épreuves écrites de l’examen de fin d’études secondaires débutent ce jour. 174 750 candidats vont démontrer leurs connaissances acquises durant les 10 mois de cours théoriques et pratiques dans des feuilles d’examen en fonction des sujets proposés. Pour cette demi-journée, ils vont s’attaquer à la philosophie. Particulièrement pour cette matière littéraire, les enseignants restent optimistes par rapport aux notes des candidats.
Un géant tire sa révérence et s’en va pour toujours rejoindre le firmament. Jacques Chirac est décédé à l’âge de 86 ans. On ne peut pas rester indifférent ou de glace devant le « départ » définitif d’un homme d’Etat aussi célèbre que respecté et aimé comme Chirac. Pendant 40 ans, l’énarque tenait les manettes du pouvoir à tous les niveaux jusqu’au sommet de l’Etat. Du membre du conseil municipal à Corrèze à la mairie de Paris en passant par le Gouvernement (ministre et Premier ministre) jusqu’à l’Elysée. Un parcours surprenant, « presque » sans faute, que même ses adversaires politiques reconnaissent forcément. L’autre corrézien, lui aussi un ancien locataire de l’Elysée, d’une autre famille politique, François Hollande lui voue une estime fraternelle voire complice.