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Alors que le Président Andry Rajoelina lance le vaste chantier de reboisement dans tout Madagascar, d’autres font le contraire en voulant faire disparaître les forêts malgaches. C’est le cas notamment sur la côte Est de Madagascar où se trouve la forêt de Vohibola, menacée de disparition face aux actions néfastes des trafiquants qui, en plus, massacrent des espèces de primates. Les trafiquants, selon les informations émanant des témoins, bénéficieraient de la bénédiction et de la protection de certaines autorités locales qui restent les bras croisés. « Et pourtant, cette forêt pillée jour et nuit par les trafiquants en tout genre est classée aire protégée. Sans la moindre inquiétude, des gens coupent les bois  de cette dernière forêt littorale de la côte Est de la Grande île et tuent sans pitié les espèces endémiques qui s’y trouvent. En moins d’une semaine, les trafiquants et les charbonniers ont dévasté plusieurs hectares de forêt. Des centaines de bois, ronds et carrés, débités à la va-vite y prennent petit à petit la place. Des centaines de sacs de charbon quittent le lieu pour être embarqués dans des bateaux. La disparition de la forêt de Vohibola semble si proche. Pire, des animaux comme les « avahilaniger » subissent également la sauvagerie de ces humains.

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Entre jeunes ... !

Entre jeunes, le courant passe vite ! Le jeune Président élu, Rajoelina Andry Nirina, manifesta publiquement et officiellement son soutien à l’endroit du jeune, son cadet, président auto-proclamé du Venezuela,  Juan Guaido. Une grande première à Madagascar depuis la chute de la dictature de l’Amiral Didier Ratsiraka.  Le Président malagasy affiche sa position en faveur de la lutte populaire menée par le président de l’Assemblée nationale vénézuélienne. Disposant d’immenses réserves de pétrole au même titre que l’Arabie Saoudite, Venezuela végète dans la misère. La mauvaise gouvernance dont la principale bénéficiaire est l’Armée aggravée par la chute du prix du baril coince totalement le pays. Les crises alimentaires chroniques atteignent des proportions des plus inquiétantes. L’héritier désigné de Hugo Chavez, Nicolas Maduro, chauffeur de son état, peine à maîtriser la situation qu’il n’arrive pas, non plus, à redresser. La corruption gangrène et règne de façon absolue. L’Armée, principale bénéficiaire du système et principal appui du régime, clame une fidélité sans faille à Maduro. Face à cela, le Président Rajoelina rejette, en son âme et conscience, que des milliers de citoyens vénézuéliens fuient leur pays et de nombreuses victimes payent de leur chair et de leur sang à cause des inepties des barons du régime. Il invite la Communauté internationale à multiplier les pressions sur l’Armée à lâcher ce régime inhumain. Les aides humanitaires doivent être autorisées à entrer au territoire et acheminées immédiatement vers les victimes.

Un « ouf » de soulagement pour les deux jeunes belges, Christophe et Sophie, ainsi que leur famille. Après que l’aîné a quitté le pays le 19 février dernier pour rentrer en Belgique. Sa sœur va le rejoindre bientôt. Actuellement, elle sejourne dans la Capitale et prépare tous les documents nécessaires afin de pouvoir rentrer dans son pays natal.
Les faits remontent le mois dernier. Publiée dans les réseaux sociaux, l’histoire des deux jeunes a suscité une grande discussion et des émotions auprès des lecteurs. Selon les habitants et les vacanciers  de Mahajanga, ils devaient prendre une vacance de 3 mois à Mahajanga avec son père. Pourtant, ce dernier était tombé amoureux d’une femme malagasy. Ils y sont coincés depuis cinq longues années et demie. En arrivant dans son pays d’origine, le jeune garçon a raconté à la presse belge qu’ils devaient séjourner à Madagascar pendant trois mois, puis rentrer chez leur maman qui est sourde-muette. Cependant, leur belle-mère a confisqué leurs passeports. Pour survivre, ils ont été obligés de vendre des amuse-bouches et des gaufres au bord de la plage.

Nicolas Dupuis, ancien staff de l’équipe nationale malagasy, devenu sélectionneur le mois de mars 2017, accusait des mois d’arriérés de salaire. Il a finalement touché la totalité de son dû et a signé son contrat mardi 5 mars après 2 ans de carrière à la tête de l’équipe nationale malagasy. « Forcément, c’est plus facile de travailler sur quelque chose de très saine et tracée. Et je remercie madame la présidente d’avoir réalisé ce contrat », a dit Nicolas Dupuis.

Nicolas Dupuis, ancien staff de l’équipe nationale malagasy, devenu sélectionneur le mois de mars 2017, accusait des mois d’arriérés de salaire. Il a finalement touché la totalité de son dû et a signé son contrat mardi 5 mars après 2 ans de carrière à la tête de l’équipe nationale malagasy. « Forcément, c’est plus facile de travailler sur quelque chose de très saine et tracée. Et je remercie madame la présidente d’avoir réalisé ce contrat », a dit Nicolas Dupuis.

Samedi matin, un jeune chef de famille de 32 ans domicilié à Ampandrana-Ouest mourut à la suite de son agression barbare car ils l’ont émasculé. Des passants l’ont retrouvé en train d’agoniser dans les buissons près de la résidence « Orchidée ». Actuellement, l’affaire connaît un développement. Bien que les enquêteurs n’aient encore donné de version officielle sur celle-ci, des bribes d’information glanées auprès de certaines sources, ont permis de savoir qu’un des amis du trentenaire, un habitant du secteur a pris  une bière avec lui dans une échoppe sise rue Jean Andriamady quelques moments avant le drame, ce samedi 2 mars dernier. Un témoin oculaire affirme les avoir vus ainsi.

Ce fut la première édition de l'élection de « Miss Maman Madagascar », organisée par le comité « Miss Maman Internationale ». Le concours s'est déroulé en France et a été réservé uniquement aux membres de la diaspora malagasy. Ce ne sera plus le cas en 2020, les mamans basées à Madagascar pourront elles aussi concourir. En attendant, la « Miss Maman Madagascar » 2019, Vero Ranaivoharisoa livre ses impressions avant sa participation au concours « Miss Maman internationale 2019 ».

Une possibilité de découvrir les plats typiques malagasy à l’étranger. Faniry, connu sous le nom de scène Mister Fa  et sa femme ainsi que Dan et Harifidy ont lancé le concept des «  hotely gasy » en France. « L’idée m’est venue à la suite d’un voyage en taxi-brousse à Madagascar et au cours duquel j’étais épaté de l’ambiance à chaque pause déjeuner dans les gargotes ou restaurants que ce soit à Maevatanana, Manerinerina ou Antsampanana » explique Mister Fa, un des quatre membres de la diaspora malagasy en France ayant concocté l’événement culinaire du samedi dernier à Paris, dénommé « Madagascar hotely taxi-brousse ».  

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Délicate manœuvre

Si la formation du Gouvernement II de Ntsay Christian a pu avoir lieu sans trop de remous ni fracas, l’approche des étapes suivantes, à savoir la mise sur pied du gouvernorat pour les 23 Régions et le montage des listes des candidats en vue des législatives du 25 mai s’avère compliquée. Etant entendu la pluralité, la diversité et surtout la quantité, en genre et en nombre, des personnalités ou des associations ou des formations politiques ayant manifesté leur soutien à l’endroit du candidat n° 13 lors des élections présidentielles du premier et du second tour, Rajoelina Andry Nirina, l’heureux gagnant, doit faire appel à l’intelligence, à la sagesse et à la fermeté afin de pouvoir éviter les pièges tendus et trancher net face à des cas complexes. Il est du domaine de l’utopie de parvenir à satisfaire « tout le monde ». D’autant que les postes à pourvoir, très limités en nombre, nécessitent des qualités morales et techniques appropriées. Pas de copinage ni de népotisme.

Renouvellement. C’est sur cette note que la Semaine de l’énergie s’est clôturée, au mois de février dernier. Effectivement, au cours des discussions, le ministère de l’Energie, de l’Eau et des Hydrocarbures a insisté sur la renégociation des contrats entre la JIRAMA et les compagnies pétrolières pour que chaque partie en sorte gagnante. « Une nouvelle négociation sera ainsi entamée le plus vite possible avec les différentes parties concernées. La majorité des fournisseurs de la JIRAMA ont déjà donné leur accord de principe, à l’exception d’une entreprise », avait annoncé Vonjy Andriamanga, ministre de l’Energie, de l’Eau et des Hydrocarbures, lors de la clôture de cet évènement. Suivant ce contexte, les nouveaux contrats sont donc maintenant en cours de finalisation.

Fil infos

  • ACTU-BREVES
  • Ve sommet de la COI - Des engagements solides pour l'avenir de l'océan Indien
  • Obsèques du pape François - Le Président Rajoelina attendu à Rome
  • Visite d’Etat - Madagascar et la France scellent six accords
  • Commission mixte sur les îles Eparses - Un second rendez-vous le 30 juin prochain à Paris 
  • Ve Sommet de la COI - Mobilisation exceptionnelle des Forces de l’ordre
  • Actu-brèves
  • Décès du Pape François - Andry Rajoelina salue la mémoire d’un homme de paix
  • Intégration régionale - Andry Rajoelina plaide pour la libre circulation dans la COI
  • Visite d'Etat d'Emmanuel Macron à Madagascar - Des signatures d'accords en perspective

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Editorial

  • Vème Sommet !
    Clôture du Vème Sommet de la COI ! Effectivement, la cinquième édition de la rencontre au Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement des îles sœurs indianocéanie dans le cadre de la COI au CCI – Ivato s’est tenue le 24 avril dernier. Dois-je rappeler que c’est le troisième Sommet à Madagasikara après celui du 16 mars 1991 et du 27 juillet 2005. Le premier Sommet de la COI a eu lieu à Antananarivo le 16 mars 1991. A peine quelque mois seulement avant la crise politique qui devait déboucher, après une « longue grève », vers la chute de l’Amiral Didier Ratsiraka. Le second à Saint-Denis de La Réunion (France), le 3 décembre 1999. Le troisième à Antananarivo le 27 juillet 2005. Et le 4ème Sommet avant celui d’aujourd’hui, à Moroni en 2014.

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