Après l’inauguration de l’agence à Ambohibao, BGFI Bank Madagascar s’implante de nouveau au cœur du marché de Mahazo. La cérémonie d’ouverture s’est déroulée vendredi dernier. En effet, Mahazo est une zone commerciale et industrielle très dynamique. L’installation de BGFI Bank Madagascar dans cette localité confortera aussi bien l’essor des entreprises que celui de leurs collaborateurs repérés dans cette localité. Comme toutes les autres banques BGFI, l’agence à Mahazo met en avant la qualité de service du groupe.
Les élections législatives auront lieu le 27 mai prochain. Le dépôt de candidature pour siéger à l’Assemblée nationale sera clôturé dans moins de 7 jours. Pour l’instant, l’on ne se bouscule pas aux portillons des Organes de vérification et d'enregistrement des candidatures (OVEC). Au niveau des écuries politiques, les listes des candidats sont bouclées ou sur le point de l’être. C’est le cas de la plateforme « Isika rehetra distrika miaraka amin’ny prezida Andry Rajoelina », (IRD) regroupant tous les soutiens du candidat numéro 13 durant la campagne électorale, tels que le MAPAR, LE TGV, LE MMM, le Freedom, etc.
Hajo Andrianainarivelo, ministre de l’Aménagement du territoire, révélait l’existence d’un réseau spécialisé dans la vente et l’achat illicites de terrains. Il a fait cette révélation lors de sa descente à la manifestation des simples citoyens qui refusent la vente du jardin d’Antaninarenina. Hajo Andrianainarivelo a pointé du doigt des employés de la Commune urbaine d’Antananarivo, du domaine et du Tribunal comme membres de ce réseau qualifié par les observateurs comme une véritable mafia. « Vous saurez bientôt les vrais coupables de ces ventes des terrains communaux de ces dernières années. A notre niveau, je déclare solennellement que le jardin d’Antaninarenina restera un domaine public comme il l’est depuis toujours », a promis le ministre de l’Aménagement.
Produit de qualité rime avec production bien assurée. La qualité des produits agricoles malagasy est souvent remise en cause, surtout quand ils sont destinés à l’exportation. La vanille figure parmi les filières les plus concernées. Avec la cueillette précoce par exemple, les gousses de vanille n’atteignent pas leur maturité. Le taux de vanilline ne respecte donc pas les normes imposées par le marché international, en termes de qualité de produit. Cette manque de qualité fait particulièrement gémir les principaux importateurs. Pourtant, la vanille n’est pas le seul produit concerné par ces mauvaises pratiques. Pour remédier à ce problème, il est nécessaire de s’attaquer en premier à la chaîne agricole. « Pour pouvoir exporter vers le pays de notre choix, il est nécessaire de modifier tout notre système de production agricole. Notre terre est riche. Plusieurs filières peuvent donc très bien s’y développer. Il ne faut pas oublier qu’actuellement, Madagascar est considéré comme étant la principale source d’épices haut de gamme du monde entier. Mais c’est au niveau du savoir-faire qu’il faut apporter une grande évolution pour pouvoir s’adapter aux normes requises pour chaque pays », a soutenu Lucien Ranarivelo, ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, hier au Carlton, Anosy, lors de l’ouverture officielle de l’atelier de formation sur « la règlementation américaine relative à la sécurité sanitaire des aliments ».
Un bon début. Tel pourrait être, pour bon nombre d’observateurs, le résumé du verdict du procès de l’affaire opposant le journaliste Solofo Ranaivo et le « taxi-be » de la ligne 161. Bon en matière de justice mais mauvais pour le chauffeur et le receveur du véhicule qui ont payé le prix fort à cause d’un geste d’incivisme. Le verdict du procès de l’affaire Solofo Ranaivo a été prononcé dans la matinée d’hier. Le Tribunal a condamné le chauffeur à 5 mois d’emprisonnement ferme et une amende de 5 millions d’ariary, tandis que le receveur a écopé de 4 mois ferme et de 2 millions d’ariary d’amende. Puisque la compagnie d’assurance joue également son rôle et a sa part de responsabilité dans cette affaire, la Mutuelle d’Assurance Malagasy (MAMA) doit également payer une amende de 5 millions d’ariary. A noter que les accusés n’ont pas assisté à la proclamation du verdict lors du procès. Néanmoins, malgré ce verdict assez sévère, nombreux conducteurs de bus continuent de nier les règlements régissant la circulation. Arrêts irréguliers, non respect du Code de la route, excès de vitesse causant parfois des accidents ou des dérangements sur les routes ou encore prendre des passagers en roulant… Les délits sont nombreux mais c’est surtout aux usagers de les dénoncer, exactement comme l’a fait Solofo Ranaivo. Quoi qu’il en soit, espérons que ce procès mettra en garde les gens œuvrant dans le transport en commun, notamment les conducteurs et les receveurs, et que cela leur donnera envie d’améliorer la qualité de service à l’endroit des usagers.
Le tour préliminaire de la TELMA coupe de Madagascar, qui se tient dans quatre sites de compétition, révèle déjà les grands clubs de centre de formation. La plupart sont rentrés chez eux avec un pronostic en leur faveur en attendant la prochaine étape (32e de finale) de la compétition qui se disputeront le weekend de 9 et 10 mars prochains. En tant que formule coupe, la moitié des compétiteurs ont déjà plié bagage. D’autres équipes vont entrer en lice dans cette compétition organisée par la Fédération et TELMA, premier partenaire du football malagasy. Bien évidemment, comme à l’accoutumée, d’autres surprises seront au rendez-vous ce weekend, car le football d’aujourd’hui ne met aucune équipe, grande ou pas, à l’abri de la défaite. Il reste trois matchs à rejouer sur les cinquante prévus ce weekend. Il s’agit du choc Fomela Haute Matsiatra et le RCS Ihorombe Ambalavao, et celui Suca
foot Haute Matsiatra et ZandryGasy FC Amoron’i Mania et enfin, le match As Commissionnaire Atsinanana - l’Ascoimi Atsinanana. A Tsiroanoamandidy, Jet Academy, le club qui porte les couleurs de « Alefa Barea » n’a pas fait de cadeau à l’As Bel’Air de Bongolava sur un score sans appel de 5 buts à rien. De même pour CCFA/ Ajesaia qui a laminé à Tsiroanomandidy l’ASCA Analamanga (4-0). L’As Jet Mada Analamanga n’a fait de détail face à l’HSBE Alaotra Mangoro (2-0) samedi dernier. Fosa U20 Analamanga n’y est pas allé pas quatre chemins contre le FC Crystal Amoron’i Mania en validant son ticket pour la prochaine étape (2-0). L’Avenir de Betongolo a également fait l’essentiel en barrant la route à l’équipe de la SOS Village des Enfants Toamasina (2-1). Par contre le COSFA Espoir a quitté la compétition plus tôt que prévu en s’inclinant (1-2) devant l’As Andry de Bongolava.
Dans les autres compétitions, pas de surprise. Les habitués ont tous validé leur ticket à savoir, Akon’ Ambatomena qui arrache son ticket 4-2 devant le Fisakana FC d’Amoron’i Mania, les Black Stars de Vatovavy ont battu As Vona de la Haute Matsiatra (4-0).
E.F.
Comme il était annoncé, le président national de la plateforme de droits humanitaires HAFARI malagasy, Jean Nirina Rafanomezantsoa a étédéféré au Parquet d’Anosy. Après son audition par le Juge d’instruction, l’homme, pour la énième fois donc, a été placé de nouveau sous mandat de dépôt à Antanimora. Mais les motifs de son arrestation et son incarcération sont différents. Deux versions circulent, l’une venant des indiscrétions proches de l’enquête et l’autre d’une source judiciaire. D’après cette dernière, ce sont les membres de sa propre organisation eux-mêmes, qui lui ont intenté cette poursuite en l’accusant d’avoir détourné des fonds mais aussi des biens communs appartenant aux membres de ladite association.
L’information révèle
qu’Hafari malagasy a reçu des capitaux des donateurs. Mais au lieu d’atterrir dans les caisses de l’organisation, son président national a plutôt acheté trois camions-bennes en son nom. Les recrues de Hafari Malagasy ont fini par tout apprendre et décidé de porter l’affaire devant la Justice. Une plainte qui a conduit pour la énième fois le bouillonnant défenseur des intérêts du petit peuple en prison. La seconde version parle d’une plainte déposée par un indopakistanais et a trait au terrain d’Anosizato-Est devenu la propriété de l’opérateur économique. Le précédent régime a claironné à l’époque que ce terrain doit revenir aux sportifs qui l’ont utilisé depuis plus de trois décennies. Tout le monde se souvient certainement de la descente en fanfare du ministre des Sports de l’époque, Anicet Andriamosarisoa, et du président de la Fédération malagasy de rugby sur les lieux. Mais quelques jours plus tard et à la grande surprise, ils se sont tus. Des mauvaises langues avançaient sans preuve que ces personnalités auraient obtenu la largesse du nouveau propriétaire.
La situation politique au Venezuela n’a pas laissé de marbre le Président de la République malagasy, Andry Rajoelina. Dans un communiqué, la Présidence a annoncé la position de Madagascar sur ce soulèvement populaire ayant fait une dizaine de morts depuis son début. « La situation au Venezuela est préoccupante avec plus de 2,3 millions d’exilés et plusieurs dizaines de morts pour des raisons politiques. C’est humainement inacceptable », précise le Président Andry Rajoelina. Lui qui, à l’instar de la communauté internationale, exige la tenue d’une élection libre, démocratique, inclusive et équitable. Le plus jeune président de l’Afrique a déclaré qu’il apporte son soutien à Juan Guaido et l’encourage dans sa lutte et son combat à rendre son pays et au peuple vénézuélien leur liberté et leur soif de changement.
Une prise de position qui marque également le vent de changement de la diplomatie malagasy et de ses relations internationales. En effet, il est rare que le précédent régime se manifeste pour annoncer la position de Madagascar dans des situations politiques internationales. Auparavant, si Madagascar vivait seul dans son coin et se murait dans le silence, ce n’est plus le cas aujourd’hui où le nouveau régime fait entendre sa voix dans les affaires politiques internationales. Pour ce cas de la Venezuela, le Président Andry Rajoeilina choisit le camp de la légitimité face à un président en exercice, Nicolas Maduro, qui ne fait plus l’unanimité au sein de la population. Celui-ci refuse de consulter la voix du peuple en tenant une élection présidentielle crédible. Pire dans sa logique de guerre contre sa population, il est allé jusqu’à interdire l’entrée sur son territoire les aides humanitaires internationales destinées pourtant à un peuple en détresse. Un comportement indigne d’un homme d’Etat…
La Rédaction
Eddy Maminirina également appelé Eddy « bois de rose » est de nouveau d’actualité. Après son arrestation et son placement en détention préventive, il y a quelques semaines, le nom de cet opérateur a de nouveau fait la une des journaux hier. Inculpé dans une affaire d’exportation illicite de bois de rose, cet homme aurait, durant une enquête, balancé le nom d’un membre du Gouvernement actuel comme faisant partie de ses complices, selon les informations répercutées dans la presse locale. Interrogé sur la véracité de ces faits, l’avocat de cet opérateur économique affirme que son premier souci actuellement est l’état de santé de son client. Depuis son placement en détention préventive le 12 février dernier, Eddy Maminirina aurait vu sa santé décliner au fil des jours.
Le second souci de l’avocat de ce présumé baron du trafic de bois de rose concernerait l’inexistence, jusqu’ici, d’enquête menée sur son client. La défense d’Eddy Maminirina se dit ainsi étonnée de l’existence d’une déposition faite par son client et sur laquelle se base les informations répercutées dans la presse dernièrement. « A moins que l’enquête se soit fait à mon insu, ce qui est tout à fait impossible, Eddy Maminirina n’a jusqu’ici passé ce stade », affirme l’avocat de ce multimilliardaire. Par contre, celui-ci s’est indigné de l’arrestation, qu’il qualifie d’arbitraire de son client. Et de se demander à cet égard pourquoi ne pas avoir émis de convocation à l’encontre d’Eddy bois de rose.