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En tournée européenne, la chorégraphe malagasy Soa Ratsifandrihana fait forte impression sur le continent avec sa pièce « Fampitaha, fampita, fampitàna », présentée au Kunstenfestival des Arts à Bruxelles (Belgique) du 25 au 29 mai 2024 et au Théâtre de l’Aquarium à Paris, le 6 juin dernier. L'œuvre sera à nouveau présentée sur une scène parisienne dans deux semaines. Aussi, les artistes seront présents pour le Festival d'Automne qui aura également lieu dans la capitale française du 18 au 22 septembre prochain. 
« Fampitaha, fampita, fampitàna », qui se traduit par « Comparaison, transmission et rivalité », explore des thèmes qui ont marqué l'enfance de Soa, exprimant un désir d'entendre et de voir des histoires qui résonnent profondément avec son héritage culturel. Avec cette pièce coproduite par le Fonds Yavarhoussen, elle se prépare à partir en tournée dans d’autres grandes villes européennes, notamment Berlin, Orléans, Strasbourg, Toulouse, Avignon et Genève. Cette tournée représente une belle opportunité pour faire découvrir « Fampitaha, fampita, fampitàna » à un public international.
Soa Ratsifandrihana, résidant à Bruxelles, est une artiste franco-malagasy vouée à une carrière florissante. Ayant suivi une formation au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris (CNSMD), elle a collaboré avec des figures emblématiques de la danse comme James Thierrée, Salia Sanou et Anne Teresa De Keersmaeker. Son premier solo, « Groove », présenté en octobre 2021 à Bruxelles, a rencontré un succès retentissant, avec plus de quarante représentations à la clé. En parallèle, Soa développe un diptyque artistique en racontant une histoire qu’elle aurait aimé entendre durant son enfance. Ce projet comprend une création radiophonique intitulée « Ce n’est pas moi qui mens, ce sont les anciens » ainsi que son spectacle phare. S'appuyant sur la tradition orale malagasy et en intégrant les témoignages des défenseurs de la culture, elle donne vie à sa vision créative. Pour réaliser cette œuvre, elle a collaboré avec Joël Rabesolo ainsi qu'avec les danseurs-performeurs Audrey Merilus et Stanley Ollivier, créant ainsi un véritable chef-d'œuvre artistique.
Si.R

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La une du 2 septembre 2024

Deux réservistes rejoignent la liste officielle. Il s'agit du jeune El Hadari et de Carolus Andriamahitsinoro. Ce schéma suffit pour montrer déjà que le sélectionneur malagasy, Romuald Rakotondrabe, mise sur les jeunes, mais aussi sur les expériences pour faire une coupe courte aux Tunisiens.
Depuis le jeudi 29 août, les Barea de Madagascar ont déjà débuté le regroupement avec quatre joueurs dans le but d’accélérer leur préparation face à la méfiance aux Aigles. Ce dimanche 1er, 15 Barea sur les 26 convoqués sont déjà sur place. L’arrivée des autres est attendue ce jour.

Sans doute, août dernier était- il le mois le plus meurtrier de 2024. Au moins, il fut marqué et ensanglanté par une série de trois meurtres, les uns aussi atroces que les autres. Il a démarré comme nous l'avons vu par ces enlèvements de 5 personnes, des collecteurs de produits, filière riz à Marotsipohy, Anjozorobe, le 5 août dernier. L'affaire s'est malheureusement terminée en une effroyable effusion de sang lorsque les ravisseurs ont exécuté quatre victimes, jeudi dernier. Et pourtant, ces assassinats odieux se produisaient juste à un moment où les proches des victimes venaient de payer la rançon dont on ignore si c'était en totalité, soit le montant de 200 millions d’ariary, ou du moins une partie seulement.

Des campagnes menées tout au long de l’année. Les femmes atteintes de fistule obstétricale bénéficient, dans la plupart des cas, d’une prise en charge gratuite. De nombreux centres sont répartis dans toute l’île, dont deux à Antananarivo, pour ce faire. Pour le service « urologie » au sein du centre hospitalier universitaire Joseph Ravoahangy Andrianavalona, connu de tous sous l’appellation HJRA, près d’une centaine de femmes fistuleuses ont été réparées et prises en charge depuis le début de cette année. « La plupart des patientes proviennent des zones isolées, en milieu rural.

En réponse aux défis énergétiques, le solaire a de plus en plus la cote comme solution et les jeunes veulent connaître les dessous de cette technologie. Dans ce contexte, le Lycée technique professionnel (LTP) d’Alarobia se démarque en instituant une formation destinée à former des techniciens en solaire photovoltaïque, répondant ainsi aux besoins croissants du marché de l'énergie renouvelable. Cette initiative, qui séduit déjà une centaine de jeunes, marque le début d'une nouvelle ère de collaboration entre l'éducation technique et le secteur privé pour favoriser l'emploi et la durabilité énergétique. La formation en solaire photovoltaïque sera dispensée sur une période de huit mois, avec un rythme alterné de 40 % d'enseignement théorique au LTP d’Alarobia et 60 % de pratique en entreprise auprès de partenaires du programme.

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Ordre formel !

Le chef de l’Etat, Rajoelina Andry Nirina, sort de ses gonds. En sa qualité de chef suprême des Armées, il donne ordre formel aux Forces de la Défense et de la Sécurité (FDS) et cela à cause de la recrudescence préoccupante des actes de banditisme à  travers le pays, plus particulièrement dans la zone ultra-rouge comprise dans le « triangle de la mort », Ankazobe – Tsaratanana – Anjozorobe. Un ordre formel, sans fard ni complaisance, pour que finalement cessent ces barbaries sans nom essentiellement sous la forme de kidnapping qui sème le chaos, la panique voire la psychose au sein de la population vivant à l’intérieur de ce triste triangle.

Sur le front. Le président du Groupement des entreprises de Madagascar (GEM), Francis Rabarijohn, a récemment eu une entrevue avec David Ralambofiringa, le nouveau ministre de l'Industrialisation et du Commerce. Cette rencontre a été l'occasion pour Rabarijohn de féliciter Ralambofiringa pour sa récente nomination, tout en soulignant l'importance de son rôle dans la facilitation du dialogue entre le secteur public et privé.

Vendredi dernier, une vague de tristesse a envahi les réseaux sociaux suite à l'annonce de la mort de la célèbre actrice Minouchette Babiche Harimanana. Les membres de sa famille ont exprimé leur chagrin dans un message poignant, suscitant une grande émotion parmi les fans et les médias. Cependant, samedi soir, la maison de production Avoko a rapidement démenti cette triste nouvelle. Dans un communiqué officiel, cette maison de production a confirmé que l'actrice n'est pas décédée, mais qu'elle suit des traitements à l'hôpital. « Ce samedi 31 août 2024, les membres du Conseil d'administration et la Direction d'Avoko Production, réunissant tous les acteurs au sein de cette entreprise, ont tenu à clarifier une situation troublante.

Nouveau rebondissement dans l’affaire de kidnapping et d’assassinat de 4 otages par leurs ravisseurs. Alors que l’opinion est encore profondément choquée suite à cet évènement tragique, les recherches  se sont intensifiées du côté des Forces de l’ordre. L’étau s’est ainsi resserré autour des principaux suspects dont les surnommés Lepapa et un certain Ratex, ou encore Rakom. Ces recherches ont porté leurs fruits, et ce, de manière inattendue.

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Editorial

  • Soixante jours !
    Les deux semaines qui ont vu la présentation des membres du nouveau Gouvernement, sous la houlette du Premier ministre, chef du Gouvernement Herintsalama Andriamasy Rajaonarivelo, arrivent bientôt à leur fin. Onze jours se sont écoulés, il reste quarante neuf jours des soixante jours, temps imparti dicté par le président de la Refondation, colonel Michaël Randrianirina, lors de son discours d’installation dudit Gouvernement le 28 octobre 2025 au palais d’Etat d’Iavoloha. En effet, le Chef de l’Etat Randrianirina a donné, d’un ton ferme, soixante jours francs aux nouveaux membres du Gouvernement de faire leurs preuves, de quels bois ils brûlent, selon une certaine expression ! Le Président de la Refondation de la République se démarque du sentier battu en réduisant la « période de grâce » ou « d’essai » à 60 jours au lieu de 100 traditionnellement appliquée. L’origine des « Cent jours » remonte à l’Empire, phase de l’Histoire…

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