Nos archives web

La UNE du 02 mai 2019

Publié le mercredi, 01 mai 2019

Installé auprès de 8 aéroports malagasy depuis 2018. Le système « E-visa » permet la délivrance de visas électroniques aux étrangers non-immigrants de passage à Madagascar. Ce moyen de contrôle, conçu et mis en œuvre par la société malagasy « MadaOzi » contribue non seulement à augmenter le nombre de touristes venus visiter le pays, mais il permet également le renforcement de la sécurité et assure la traçabilité des recettes de l’Etat. « Après une mise en régie suite aux conflits internes auprès de l’AMETIS, le ministère de la Sécurité publique, en tant qu’autorité délégante, nous a choisis comme société délégataire de la délivrance de visas électroniques. Une convention y afférente a été signée et ce pour une durée d’exploitation de 10 ans », informe Michel Lazasoa, directeur général de ladite société malagasy. Celle-ci, en tant qu’ancien sous-traitant d’AMETIS, s’est chargée du développement de toutes les techniques d’accueil des touristes, de la délivrance des visas électroniques ou encore de l’opérationnalisation du réseau de connexion auprès des aéroports. La société emploie une quarantaine d’employés, dont des jeunes techniciens qui ont développé le logiciel du projet « E-visa ».

Pour une période d’essai. Une délégation du ministère de l’Environnement et du Développement durable, composée du ministre lui-même ainsi que de son secrétaire général,  des directeurs de l’environnement et des forêts ainsi que du développement durable, a effectué une descente sur terrain dans le fokontany d’Andranokoditra, samedi dernier. L’idée principale étant de rencontrer l’association « Razan’ny Vohibola » ainsi que le « fokonolona » des quatre fokontany autour de la forêt de Vohibola. Au cours des différents échanges, Alexandre Georget, ministre de l’Environnement et de Développement durable, a ainsi décidé de désigner ladite association comme gestionnaire officiel des lieux. « Auparavant, l’association « Razan’ny Vohibola » a déjà géré ce site. Toutefois, les membres n’ont pas respecté le cahier de charges se référant à la protection des forêts. Cependant, après des grandes discussions et débats, nous avons décidé de leur confier à nouveau la gestion de Vohibola pour un contrat d’essai d’une année. Le mois de mars de l’année prochaine, nous ferons donc une évaluation pour voir si tout a été fait dans les normes », a soutenu le ministre lors de sa descente.

Le Sénat a connu ces derniers temps une effervescence inhabituelle. Le président du Sénat Rivo Rakotovao parle d'une trahison de ses compagnons de route. Les sénateurs, presque toutes tendances confondues, accusent leur président de faire preuve de mauvaise foi manifeste, traduite par un immobilisme  total alors que la conjoncture demande un peu plus de synergie entre les institutions de la République. Le sénateur Berthin Randriamihaingo, en n'étant plus membre de ce parti qui domine cette Chambre haute, est plus disposé à livrer une vision plus objective pour éclaircir l'opinion car, en réalité, ce qui se passe au Sénat est presque  en grande partie un tour de bras de fer entre membres même d'un parti d'abord, avant de devenir une affaire de toute une institution. Interview.
La Vérité (+) : Le bouillonnement au Sénat, ces derniers temps, a fait couler beaucoup d'encre et votre nom a été même cité pour être parmi ce que la presse appelle « les frondeurs » de la Chambre haute. Quelle serait votre version des faits ?

Sénateur Berthin Randriamihaingo (=) : Si la presse interprète ce bouillonnement dans cette Chambre haute comme une manœuvre politique pour faire partir le président actuel, ce sera par ce que le Président Rivo Rakotovao l'a interprété ainsi à travers ses multiples déclarations dans la presse. En réalité, c'est une manière pour lui de jeter la responsabilité à propos du dysfonctionnement flagrant de la Chambre haute sur les sénateurs en général et quelques membres de cette institution, en particulier.

L'information circulait depuis quelques jours sur les réseaux sociaux avec  photos à l'appui. Six baobabs  endémiques de Madagascar auraient été exportés illicitement pour être plantés à Dubaï. Comme, bien entendu, les adversaires de l'actuel régime se sont relayés pour partager et commenter la publication, en s'empressant de mettre ce fait sur le compte de ce dernier.  Un quotidien de la place  (par manque de recoupement ou par excès de précipitation ?), refusant de donner du crédit à un début de démenti paru sur la Toile, tomba dans le panneau en annonçant la « nouvelle » à la Une. Il est avéré actuellement que, comme soutenu (timidement, il est vrai) par certains internautes,  les baobabs dont il s'agit proviennent effectivement d'Australie et non de Madagascar. En tout cas, c'est ce qui est en effet publié par l'entreprise ayant exporté ces arbres à Dubaï (voir capture d'écran) et qui, à voir sa raison sociale, y est spécialisée. Cette dernière est catégorique en affirmant que les baobabs qui trônent actuellement dans les Emirats Arabes unis ont pour nom scientifique « Adansonia Gregorii » tandis que ceux de Madagascar, lesquels figurent dans l'appendice 2 de la CITES en tant qu'espèce en danger, appartiennent à  l'espèce « Adansonia  Grandidieri ».

C'est la première fois que Madagascar bénéficiera, d'un seul coup, d'une aide budgétaire de 100 millions de dollars de la part de la Banque mondiale. Auparavant, l'institution financière n'avait octroyé que 40 millions de dollars à la Grande île.  Du jamais vu. La Banque mondiale va augmenter à plus de 100 millions de dollars américains son appui budgétaire à Madagascar. L'annonce a été faite, hier dans le milieu de l'après-midi, par le Président de la République de Madagascar, Andry Rajoelina, au Palais d'Etat d'Iavoloha. Ceci en marge d'une journée de travail avec le nouveau président du  Groupe de la Banque mondiale David Malpass, actuellement dans la Grande île pour son premier voyage à l'étranger en tant que chef de cette institution internationale de développement.
Il s'agit d'une première, historique, dans les relations entre Madagascar et le Groupe de la Banque mondiale. Auparavant, Madagascar n'avait en effet obtenu que 40 millions de dollars d'aide budgétaire. Un point qu'avait rappelé le Chef d'Etat malagasy Andry Rajoelina, dimanche, lors de la présentation du bilan de ses 100 jours. Destinée à oxygéner le budget de Madagascar, cette enveloppe de 100 millions de dollars est notamment le fruit des récents échanges entre le Président malagasy et le vice-président de la Banque mondiale Afhez Ghanem, en marge du Sommet de l'Union africaine au mois de février dernier. Le numéro Un malagasy avait sollicité la Banque mondiale à accroître l'aide budgétaire allouée à Madagascar. Le vice-président de la Banque mondiale avait alors exprimé sa volonté de faire tout son possible pour aider Madagascar, notamment en ce qui concerne le déblocage des fonds.

Carte sur table

Publié le lundi, 29 avril 2019

Le Chef de l'Etat joue carte sur table. Il dévoile au grand public les micmacs « derrière la coulisse ». Une grande première dans la gestion des affaires nationales. Il passa outre la notion sacro-sainte de « Secret d'Etat ». Il mit à témoins les concitoyens des enjeux qui se trament « derrière le rideau ». Certes, l'Amiral Ratsiraka l'avait fait autant quand chassait de son lieu à Imerintsiatosika l'antenne de la NASA en 1977. Une des plus importantes antennes de la NASA dans le monde car elle couvre à elle seule toute l'hémisphère Sud. Il balançait sur la place publique toutes les informations ayant motivé la décision. Un geste que l'opinion appréciait beaucoup ! Le dernier grand show politique réussi du dimanche à Mahamasina au Palais des Sports nous retient toujours l'attention. On ne peut pas ne pas revoir certains grands sujets décryptés et développés. Au moins cinq grands thèmes ont été évoqués par le Chef de l'Etat : l'épineux problème du carburant et tout ce qui l'entoure ; l'éternelle question relative à la JIRAMA ; le salaire du secteur privé ; le financement des micro-projets à l'intention des jeunes ; la question sécuritaire. Le Président priorisait l'option de la transparence dans son exposé. Des informations, parfois délicates, ont été annoncées. Mais Rajoelina en avait voulu ainsi pour que les concitoyens prennent conscience de la délicatesse sinon la gravité de la situation et les invite à s'armer de patience s'il le faut. Le Président Rajoelina a étalé sans complaisance ni cache-cache le véritable enjeu autour de la transaction des produits pétroliers à Madagascar. Il dénonçait la mauvaise foi des compagnies pétrolières. Ils n'ont aucun scrupule à faire payer aux pauvres consommateurs locaux des prix exorbitants et injustifiés. Selon le Président, on peut très bien envisager la révision à la baisse du prix du carburant à la pompe. D'ailleurs, il va incessamment discuter avec les pétroliers sur la faisabilité de la chose.

La UNE du 29 AVRIL 2019

Publié le dimanche, 28 avril 2019

Les spectacles ont tenu leur promesse durant la troisième journée du championnat national D1 de la Ligue des champions. La surprise était aussi au rendez-vous. Aucune équipe n’est à l’abri de la défaite dans cette course et chaque rencontre compte. Le 3FB Toliara vient de le prouver. La CNaPS Sport Itasy s’est inclinée devant le 3FB Toliara au Stade Maitre Kira, hier, sur le plut petit écart de un but à zéro. Première victoire pour les Tuléaroises après les déboires durant les deux  premières journées.

Malgré les emprisonnements et les amendes, des trafiquants ont tenté encore d'exporter clandestinement des tortues endémiques du pays. C'était le cas samedi dernier  lorsque la Douane, dans son bureau de Mamory Ivato,  a saisi cinq  reptiles  de « Astrochelys radiata » lors du traitement d'un vol à destination de Bangkok. Les douaniers dont le leitmotiv est le maximum de vigilance, ont détecté une anomalie au passage au scanner.   En effet, pour l'exportation, le traitement se fait obligatoirement en circuit rouge, donc 100% passage au scan. D'autant plus que l'Asie est considérée comme étant une destination à risque. Cette fois donc, les douaniers ont  réussi à déceler la présence suspecte dans un paquet envoyé en groupage. Effectivement, il contenait des tortues. Les pauvres animaux ont été soigneusement dissimulés dans une maquette de bateau en bois.

Fil infos

  • Opposition - Le torchon brûle entre les ex-leaders du « hetsika fotsy »
  • ACTU-BREVES
  • Projet « Lac Iarivo » - Un village touristique et un village artisanal ouverts en août 2025
  • Pour l’acheminement du groupe de 105 MW à Antananarivo - Le Premier ministre en mission à Toamasina
  • Incendie - 231 maisons réduites en cendres à Nosy Varika
  • ACTU-BREVES
  • Actu-brèves
  • Elections municipales et communales - Un début de campagne timide dans la Capitale
  • CUA - Alexandre Georget nommé PDS
  • Elections municipales et communales - Coup d'envoi de la campagne électorale !

La Une

Recherche par date

« November 2024 »
Mon Tue Wed Thu Fri Sat Sun
        1 2 3
4 5 6 7 8 9 10
11 12 13 14 15 16 17
18 19 20 21 22 23 24
25 26 27 28 29 30  
Pub droite 1

Editorial

  • Un phare
    « Je voudrais être un phare qui voulais illuminer les démunis et leur apporter la lumière », telle est la déclaration, érigée en confession de foi, de Harilala Ramanantsoa, porte étendard n° 7 de l’IRMAR – UPAR aux communales et municipales d’Antananarivo-Renivohitra prévues le 11 décembre prochain. A l’issue d’un culte d’action de grâce et de louange au temple du Palais de Manjakamiadana, Harilala Ramanantsoa répond à la question des confrères pourquoi a-t-elle choisi ce site historique pour organiser un culte qu’elle devait déclarer ainsi. Qu’est-ce qu’un phare ? Le Robert le définit en ces termes « une tour élevée sur une côte ou sur un îlot, munie à son sommet d’un feu qui guide les navires ». Sur un véhicule, c’est un feu à longue portée pour offrir la meilleure visibilité la nuit au conducteur.

A bout portant

AutoDiff