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Une date à marquer d'une pierre blanche. Hier, 11 avril 2019, marque en effet le coup d'envoi de la reprise des travaux de finition du Rova d'Antananarivo qui dureront 14 mois, soit jusqu'au 26 juin 2020.

Après le rapatriement, les condamnations. Les auteurs, directement ou indirectement impliqués dans les affaires de traite de personnes, seront sévèrement punis. Ceux  derrière l'envoi clandestin des femmes malagasy au Koweït, récemment rapatriées sur l'initiative du Président de la République, en  sont concernés. « Ceux qui sont responsables du calvaire de ces femmes seront sanctionnés. Ils s'assureront entre autres du remboursement des salaires impayés ainsi que toutes les dépenses liées à la prise en charge de ces victimes de maltraitances », selon le communiqué du Conseil des ministres en date du 10 avril dernier. En fait, la loi malagasy en vigueur punit le trafic d'être humain sous toutes ses formes.

La UNE du 12 AVRIL 2019

Publié le jeudi, 11 avril 2019

Dur, dur pour le président de la Fédération malagasy, Beryl Razafindrainony, accusé de corruption passive. Et pire, la poursuivante dans cette affaire qui ternit encore un peu plus l’image de la pétanque malagasy n’est autre que la Fédération Internationale de Pétanque et Jeu Provençal (FIPJP), soit l’instance suprême de cette discipline.  A part cette suspicion de corruption, le président de la Fédération malagasy est également accusé de malversations financières, concussion et exploitation de joueurs. Bref, du lourd rien que du lourd pour lequel Beryl Razafindrainony devra s’expliquer aux membres du conseil de discipline de la FIPJP qui le convoquent à Almeria (Espagne) le 1er mai prochain. L’issue de ce « procès sportif » scellera le sort de Beryl Razafindrainony qui, il y a quelques mois, a été poussé par l’instance internationale vers la porte de sortie de la présidence de la fédération. Bien que cette injonction ait été suivie à la lettre par le concerné, cela n’efface pas pourtant ses fautes auprès de l’internationale.

La situation dans la Capitale est plus ou moins compliquée, et ce, depuis plusieurs années. Incompétence des agents de circulations ou bien tout simplement incivisme des usagers de la route ? La question se pose toujours et pourtant nous sommes déjà en 2019, où contrairement à la technologie, la façon de penser et d’agir des gens n’a pas évolué. En effet, c’est la gabegie totale à Antananarivo. Les automobilistes et les chauffeurs de véhicule de transport public font ce que bon leur semble malgré la présence des agents de la circulation, à savoir les polices de la route, les policiers municipaux ou encore les  « quartiers mobiles » dans certains lieux. Normalement, ces derniers devront non seulement se charger du bon fonctionnement de la circulation à savoir sa fluidité, renforcer la sécurité routière, mais également s’assurer que tous les usagers respectent le Code de la route et les règlements déjà en place.

Madagascar figure aujourd’hui parmi les destinations incontournables du tourisme de luxe dans le monde. Effectivement, la Grande île dispose de nombreux sites touristiques. Des sites authentiques qui n’ont pas encore été dévastés par le tourisme de masse. Intacts, ils attirent de plus en plus de touristes, plus particulièrement ceux de haut de gamme. Ainsi, les grandes agences de voyages du monde entier n’hésitent pas à inclure Madagascar dans leurs programmes annuels. Actuellement, la destination Madagascar est ainsi vendue à 19 170 dollars, soit près de 70 millions d’ariary. A ce prix-là, il ne faut pas s’étonner que les clients séjournent dans les établissements les plus luxueux du pays tout en faisant des activités hors du commun, telles que les plongées en apnée avec les doux requins-baleines ou l’observation des tortues de mer en train de pondre sur le rivage. Cette formule est proposée par des agences à l’exemple de Ker & Downey Africa.

Bientôt une nouvelle route praticable. Les usagers de la RN5A reliant les Districts d’Ambilobe et Vohémar peuvent déjà se réjouir. La signature de l’accord cadre sur le projet de réhabilitation de cet axe s’est effectuée, hier, entre l’Etat malagasy représenté par le ministre des  Affaires étrangères, Naina Andriantsitohaina et la Chine représentée par le chargé d’Affaires de son Ambassade à Madagascar, Chen Xiolei. Une cérémonie solennelle, en présence du Président de la République Andry Rajoelina, au palais d’Etat d’Iavoloha. Après cette signature, la somme d’une valeur de 150 millions de dollars dédiée à cette réhabilitation sera débloquée la semaine prochaine. L’ouvrage qui s’étendra sur plus de 150 km devra débuter la semaine prochaine également.  Il y a près d’un mois, le Chef de l’Etat a effectué une descente dans la Commune de Betsiaka, District d’Ambilobe et a pu constater de visu le piteux état de la route. C’est ainsi qu’il a pris la résolution de faire de la réhabilitation de cet axe l’une de ses priorités, étant donné les nombreuses doléances de la population.
Des vrais travaux
Cette réhabilitation est qualifiée de « travaux du siècle » par le chargé d’Affaires chinois. Une société chinoise déjà présente dans la Grande île depuis plusieurs années est responsable de l’exécution des travaux. Le Chef de l’Etat a été invité spécialement par l’Ambassade de Chine pour la cérémonie de remise de l’enveloppe dédiée à ces travaux de réhabilitation. « Je ressens les difficultés auxquelles font face les habitants de la Diana et de la Sava. Des régions dotées de nombreuses richesses notamment les ressources minières et les produits d’exportation comme la vanille, le girofle ou le cacao mais qui se heurtent au mauvais état des routes », a déclaré le Président Andry Rajoelina. Il n’a pas manqué de rappeler les promesses de ses prédécesseurs qui ont tous déclaré leur intention de réhabiliter cet axe mais en vain. Cela inclut le régime sortant qui avait même fait un semblant de pose de la première pierre pour la construction de cette voie mais qui n’a pas abouti. Au final, ce sera donc le nouveau Président, du haut de ses 80 jours à la tête du pays, qui pourra finalement mettre fin au calvaire des usagers de cette route. Après de nombreuses années d’illusion, les « vrais travaux » vont donc bel et bien commencer. Une nouvelle réalisation qui confirme la devise « Asa fa tsy kabary » (l’action au lieu de la parole) que le Chef de l’Etat fait désormais sien!
La Rédaction

La direction régionale de l’Environnement et du Développement durable (DREDD) d’Atsinanana est mise sur la sellette. Hier, avec l’aide de leur avocat, les douze villageois, arrêtés samedi puis conduits à Toamasina pour être enquêtés au bureau de la DREDD (cf. notre édition d’hier), ont déposé une plainte pour diffamation.  « Nous n’acceptons pas d’être traités ainsi. Cela ne doit pas rester sans suite », nous a fait savoir l’une des victimes. Les plaignants sont des membres de l’association Razan’ny Vohibola, une entité ad hoc qui protège tant bien que mal la forêt primaire, la seule du littoral Est de Madagascar, contre les pilleurs de mèche avec certains responsables locaux. Une équipe aux ordres du directeur régional Christian Ratsimbazafy, avec six gendarmes de Brickaville, les a cueillis chez eux suivant une méthode saugrenue ce week-end. Nous en avons parlé amplement. Les yeux bandés, les villageois accusés de trafic de bois saisis ont été photographiés et filmés par des journalistes aux ordres.

Opposant et non détracteur

Publié le mercredi, 10 avril 2019

A peine cent jours et quelques miettes au pouvoir, pétarades et rafales de viles critiques partant des détracteurs, en mal de comportements sensés (tsy mahay miaina) assènent le régime de l’IEM. Le jeune Président Rajoelina et son épouse Mialy en sont leurs cibles de prédilection. En fait, le vaillant couple présidentiel se trouve, en permanence, en ligne de mire de vaines attaques émanant de ces vilains et vulgaires faux opposants.  Ce que le pays a besoin, qu’il soit clair une  fois pour toutes, c’est un opposant (un vrai) capable de soumettre une vision une vision autre que celle prônée par le tenant du pouvoir. Une alternative que le peuple appréciera ou jugera au moment opportun. Un opposant apte à proposer des solutions au grand jour mais non proférer des critiques de nature à saper, à la manière de vilains rongeurs tels les rats opérant dans le noir. S’il a des critiques à formuler, qu’il le fasse mais selon la règle de l’art respectant les normes universelles de la démocratie. En effet, l’épanouissement de la démocratie nécessite un équilibre sensé du pouvoir. Mais elle (la démocratie) rejette toutes formes de destruction morale et politique. Effectivement, le pays réfute l’interaction de petits malins, spécialistes des faux débats, dans la vie politique nationale. Dans les efforts titanesques de redressement de la Nation, on a besoin d’une mobilisation générale. Que toutes les forces vives la Nation se regroupent autour de l’Initiative pour l’émergence de Madagasikara (IEM) comme un seul homme. Les grands projets de l’IEM que les détracteurs qualifient de « rêverie de jeunesse » sollicitent des efforts soutenus. L’heure n’est plus aux chamailleries enfantines des « ennemis » du développement de Madagasikara. Dire que le courageux projet « Taramasoandro » visant l’extension de la Ville des Mille vers l’Ouest serait du domaine de la chimère relève d’une mauvaise foi. Un grand chantier dont les tenants et aboutissants (plan d’ensemble, investissements, etc.) sont déjà mis en place. Il reste que le coup d’envoi de la mise en œuvre. Un grand défi réalisable auquel le Président de la République tient à cœur. Le gigantesque chantier de « Miami » sur le bord de la mer du Grand Port démarrera également. Les bailleurs ont manifesté déjà leurs intérêts. Les détracteurs feront mieux de se taire et attendre. Certes, c’est un défi de haut niveau mais Zandry Kely ne reculera jamais ! La volonté de ramener sur un terrain glissant de la politique le débat relatif à l’installation d’un parc industriel à Moramanga  ne servira pas les intérêts de tous. Clamer sur le toit que Rajoelina serait en train de  céder la terre de nos Ancêtres à des étrangers équivaut à commettre une trahison, une profanation à l’endroit du principe sacro-saint de la souveraineté nationale.  C’est du blasphème (fanompana) contre les fondamentaux des idéaux chers à l’homme fort du pays. Bref, une volonté de cracher sur le visage du Président. Et que dire de ces délires insensés (rediredin’adala) véhiculés par ces détracteurs mal famés selon quoi le Président Rajoelina dilapiderait la Caisse de l’Etat en faisant de multiples missions à l’étranger. S’il vous plaît, on n’est plus au temps du régime HVM! Messieurs les détracteurs, veuillez entreprendre d’abord des recoupements avant de crier sur le toit. 
 Ndrianaivo

La démolition du nouveau bâtiment situé devant l’Ecole primaire publique de Behoririka avait fait grand bruit à la fin du mois de mars dernier. Près de deux semaines plus tard, les personnes qui sont passées devant le bâtiment n’ont pas manqué de remarquer que les travaux de démolition semblent être en suspens.  Si le rez-de-chaussée du bâtiment est presque entièrement détruit, les étages supérieurs sont toujours intacts. Une situation qui a créé une polémique sur les réseaux sociaux. Face à cette situation, des précisions ont été apportées par le ministère de l’Aménagement du territoire, de l’Habitat et des Travaux publics. Dans une communication hier, ce département ministériel rappelle que la poursuite de l’action de démolition du bâtiment est de la responsabilité de la Commune urbaine d’Antananarivo, qui doit notifier le propriétaire du bâtiment.

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Editorial

  • Un phare
    « Je voudrais être un phare qui voulais illuminer les démunis et leur apporter la lumière », telle est la déclaration, érigée en confession de foi, de Harilala Ramanantsoa, porte étendard n° 7 de l’IRMAR – UPAR aux communales et municipales d’Antananarivo-Renivohitra prévues le 11 décembre prochain. A l’issue d’un culte d’action de grâce et de louange au temple du Palais de Manjakamiadana, Harilala Ramanantsoa répond à la question des confrères pourquoi a-t-elle choisi ce site historique pour organiser un culte qu’elle devait déclarer ainsi. Qu’est-ce qu’un phare ? Le Robert le définit en ces termes « une tour élevée sur une côte ou sur un îlot, munie à son sommet d’un feu qui guide les navires ». Sur un véhicule, c’est un feu à longue portée pour offrir la meilleure visibilité la nuit au conducteur.

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