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Tout le monde doit se sentir concerné. Aujourd’hui, près de 80 % des entreprises ignorent ce que deviennent leurs déchets, une fois dans la poubelle. Ces chiffres sont notamment le résultat d’un sondage réalisé par la représentation de la société AC2V (Activité de compactage et de valorisation Verny) dans la Grande île. Une centaine d’entreprises ont ainsi été questionnées sur leurs habitudes en matière de consommation de boissons conditionnées dans des bouteilles en plastique et de traitement des déchets. Et effectivement, le sort des déchets est particulièrement sous-estimé dans les entreprises. Des solutions de tri ou autres pratiques ne leur ont pas été proposées, d’où cette situation. « Pour ma part par exemple, pendant mes dix années à la Direction de l’hôtel Akoa à Ivandry, j’ai été confrontée à la complexité de la gestion des déchets plastiques dans mon établissement. Une fois vides, les bouteilles en plastique contenant les boissons hygiéniques innondaient les poubelles de l’établissement. Certes, les collaborateurs récupéraient ces bouteilles pour les réutiliser mais au bout de trois à quatre utilisations, ils se retrouvaient au mieux dans la benne à ordures, ou au pire dans les rues, dans les canaux mais aussi dans les dépotoirs de Fokontany », a soutenu Martine Pless, représentante de l’entreprise AC2V, hier.
« Eco City »
Pour remédier à ce problème, « Eco City » a ainsi été lancée, en collaboration avec les associations Agir pour le Développement Durable et l’Economie Verte à Madagascar (ADDEV) et « Fanavotana » ainsi que la société Adonis. « Eco City » est un collecteur de bouteilles en plastique fabriqué à partir de deux fûts de récupération en acier et doté d’un ecopress, servant à compacter les bouteilles. Les produits obtenus seront ensuite récupérés par les femmes de l’association Fanavotana avant d’être vendus à Adonis. « Les collaborateurs des entreprises équipées d’un "Eco City" ne seront plus uniquement des consommateurs mais également des "consom’acteurs" de la préservation de la nature », rajoute cette responsable à l’initiative de ce projet. Le premier « Eco City » est notamment déjà en place dans l’immeuble Ivandry Business Center. En tout cas, ce système permettra aussi de générer toute une chaîne de valeur, offrant une source de revenus stables aux personnes touchées et un accompagnement dans la formalisation de leur propre entreprise de collecte. 
Rova Randria

Précision. Faisant suite aux instructions présidentielles datant du mardi dernier, l’Aviation Civile de Madagascar (ACM) a tenu de faire des précisions, notamment par rapport aux vols extérieurs. Dans un communiqué publié hier, les vols d’évacuation sanitaire (Evasan) sont autorisés sous réserve de l’acceptation du pays de destination. Un engagement des membres de l’équipage et des passagers pour la mise en quarantaine à leur retour demeure également important. Une information qui a été soulignée par le conseiller technique auprès du ministère des Transports, du Tourisme et de la Météorologie, Yves Ramanarijaona Rabary, lors d’un point de presse effectué hier au siège dudit ministère. « L’Evasan reste autorisée dans le cas où le pays hôte accepte de recevoir le patient », avance-t-il.
D’autres points ont été également mis en exergue. Il s’agit notamment de la continuité des vols domestiques. Selon l’ACM, les vols intérieurs ne sont pas concernés par la restriction. Par conséquent, ils ne sont pas suspendus. A cela s’ajoutent les vols de fret régionaux et long courrier ainsi que les vols cargo. Le débarquement des passagers et équipages de ces vols est interdit. Par contre, les équipages qui sont contraints de travailler ne sont pas autorisés à sortir de l’avion. En ce qui concerne les vols de rapatriement, ils doivent être sur demande des pays ayant obtenu une dérogation émanant des autorités. Chaque vol aller sera effectué en ferry, c’est-à-dire un vol à vide vers Madagascar.
Recueillis par K.R.

« La Chine n’a pas trouvé le remède miracle. C’est le civisme et la discipline qui ont vaincu le monstre. Faisons pareil », écrit un Facebooker malagasy. Trois courtes phrases qui en disent long sur la plus importante des mesures à observer par tous, sans exception, pour venir à bout de la plus sévère crise sanitaire mondiale des temps modernes. La Chine, l’épicentre initial de la pandémie de coronavirus, est en train de faire rayonner l’espoir.
Aucun nouveau cas d’infection n’est enregistré dans l’empire du Milieu, ces derniers jours. Sans crier victoire toutefois. Le traitement des malades continue et les mesures prophylactiques qui s’imposent en pareille situation se maintiennent. En Chine, les gens se conforment aux consignes données. C’est peut-être le résultat de l’idéologie communiste ou du totalitarisme au niveau des comportements individuels.
En réalité, la pandémie, à son stade actuel de propagation, sévit plus dans les pays dits démocratiques de l’Ouest, où les libertés publiques sont beaucoup plus prononcées qu’ailleurs, que dans les pays à démocratie embryonnaire. L’augmentation du nombre de morts en Italie et en France, entre autres, est révélatrice du fonctionnement des sociétés occidentales en temps trouble, amplifié par la crise du coronavirus. Incontestablement, la discipline reste l’arme la plus puissante pour s’assurer une immunité collective. La Chine donnerait une leçon à ce propos.
Une tactique réussie
Outre la Chine, l’épidémie aussi est désormais largement contrôlée par certains pays et notamment à Taïwan. L’archipel à quelque 200 km de la Chine, avec moins de 60 cas de contamination, fait aujourd’hui figure de modèle. L’île a mis en place des mesures extrêmement tôt, ce qui a été vu comme une tactique réussie. Les autorités taïwanaises imposent une quarantaine à tous les voyageurs en provenance d’Europe, devenue le principal foyer de l’épidémie.
Le monde entier vit au rythme de coronachose [koronakoz] ces dernières semaines marquées par l’intensification des mesures nationales dans l’espoir d’enrayer la pandémie de coronavirus qui affecte de plus en plus de pays. Le scepticisme gagne du terrain chez les moins optimistes qui voient dans la propagation rapide de la maladie le vrai visage de la plus grande menace existentielle. Le nombre de victimes et la panade, qu’elle cause aux économies, inoculent la sensation d’impuissance dans les sociétés.
La virulence du coronavirus déclenche une crise mondiale sévère. Elle jette la planète dans des incertitudes sans précédent et dans un état de méfiance permanent qui nourrit l’angoisse. La multiplication des mesures de fermeture des frontières et de confinement individuel ou collectif radicalise « la distanciation sociale » un peu partout. Dans ce contexte, les vrais/faux conseils et suggestions s’échangent à la vitesse de l’éclair sur les réseaux sociaux. Mais rarement l’invitation à la consolidation du civisme. Au contraire, des énergumènes s’amusent à propager des intox de nature à déclencher la panique générale.
Danger potentiel
 « Madagascar fait partie des rares pays exceptionnellement non touchés jusqu’ici. (ndlr : avant la déclaration du Président de la République). Nous espérons, et c’est le vœu le plus cher de tous, que son cas restera tel le plus longtemps possible. La situation change à tout instant. La prise de décision en dépend en conséquence », souligne la ministre de la Communication et de la Culture Lalatiana Andriatongarivo, hier, lors de l’émission hebdomadaire « Mba tsy tompon-trano mihono » diffusée par 112 stations radios réparties sur toute l’île.
La porte-parole du Gouvernement insiste à dire que l’Etat n’entendra jamais à camoufler les informations sur la situation qui prévaut au pays. Dans le cas contraire, ce serait exposer la vie de tous les habitants sans exception à un danger potentiel. « Les dirigeants font leur travail pour protéger la population ! Il ne sera nullement de notre intérêt que le Covid-19 parvienne à s’introduire chez nous. Le virus ne fait pas la distinction entre pro et anti-régime. Tout le monde y est exposé », s’écrie la ministre.
Manou Razafy

La une du 21 mars 2020

Publié le vendredi, 20 mars 2020

Les stocks disponibles sont suffisants. Dans le cadre de mesures de prévention prises contre la propagation du coronavirus à Madagascar, le ministre de l’Economie et des Finances ainsi que le directeur général des douanes ont effectué une descente à Toamasina, avant-hier. Cette descente a notamment été une occasion pour vérifier que les mesures mises en place sont parfaitement respectées. Cette descente a également permis aux autorités de faire le bilan des importations en PPN (Produits de première nécessité). « Face à des risques de manipulations malintentionnées de la situation visant à augmenter les prix des PPN sur le marché, nous réitérons que suivant les statistiques disponibles, Madagascar dispose de suffisamment de stocks. En se référant à  l’historique des importations, les chiffres montrent en effet un net accroissement des stocks. Pour le riz par exemple, pour l’année dernière, les stocks ont respectivement atteint les 24 900 tonnes au mois de janvier et les 32 700 tonnes en février 2019, contre 79 200 tonnes et 43 100 tonnes pour les mêmes mois de cette année. Il en va de même pour le sucre et l’huile alimentaire » a expliqué Zafivanona Ernest Lainkana directeur général des douanes, hier, en marge de sa visite à Toamasina.
Les importations se font généralement en vue d’une vente pour les prochains mois. Donc même dans l’éventualité d’une fermeture complète des frontières, Madagascar ne devrait pas connaître de pénurie. Mais il y a peu de chance que nous parvenions à une telle situation extrême car la pandémie est en mouvement et si certains pays sont confinés, d’autres s’ouvrent peu à peu. « Toutefois, toutes les mesures nécessaires se mettent en place afin d’anticiper et gérer la situation au mieux. Chacun doit apporter sa part de responsabilité et toute sorte d’abus doit-être sévèrement punie. Les différents départements concernés se donnent la main pour un contrôle strict des prix sur le marché pour ne pas pénaliser les consommateurs » notifie Richard Randriamandrato, ministre de l’Economie et des Finances.
En tout cas, pour ne pas léser le secteur de l’importation et ne pas décourager les compagnies maritimes à venir à Madagascar, sans oublier tous les impacts socio-économiques, la question de la mise en quarantaine des bateaux pourrait être revue prochainement.
Rova Randria

Coronavirus - Madagascar s’isole

Publié le jeudi, 19 mars 2020

Plus aucun vol de passagers en provenance de l’extérieur n’est autorisé à atterrir sur le tarmac de l’aéroport international d’Ivato. Le dernier vol autorisé à entrer à Madagascar a atterri hier à 23h59, sauf changement. Désormais, seuls les avions cargos et de transport de marchandises pourront poursuivre leurs activités, afin d’approvisionner le pays, notamment en produits courants de consommation. Et ce, conformément à l’annonce faite par le Président de la République Andry Rajoelina, au cours d’un Conseil des ministres restreint cette semaine. Devant la presse, il avait annoncé la suspension totale de toutes les liaisons aériennes régionales et internationales entre Madagascar et les autres pays du monde, pour une durée de 30 jours. La nouvelle décision concerne principalement les vols en provenance du Kenya, d’Afrique du Sud, de Maurice ou encore d’Ethiopie. La suspension des vols en provenance d’Europe, de La Réunion et de Mayotte avait, en effet, été annoncée quelques jours plus tôt. Selon des indiscrétions, deux vols de rapatriement seraient toutefois autorisés. Les avions viendraient à vide pour rapatrier notamment les ressortissants français à Madagascar.
La décision de fermer le ciel malagasy a été prise face à la rapide propagation de la pandémie de coronavirus dans le monde et particulièrement en Afrique et dans l’océan Indien. Epargnée jusqu’à ces derniers jours, l’île Maurice a annoncé avant-hier trois cas avérés de coronavirus sur son territoire. Trois personnes ont été testées positives au Covid-19, devait indiquer le Premier ministre mauricien. Madagascar fait donc partie des rares pays dans le monde où le coronavirus n’a pas fait son entrée. Et l’Etat malagasy fait tout son possible pour que le pays soit épargné. Pour ce faire, les contrôles des arrivées à Ivato se sont renforcés drastiquement ces derniers jours. Tous les passagers en provenance de l’étranger sont soumis à un contrôle de température, priés de se placer en situation de quarantaine et dépistés. Le Président Andry Rajoelina avait annoncé mardi l’importation de dispositifs de dépistage rapide de la maladie, afin de permettre de confirmer ou non l’infection dans un délai de 20 minutes. Notons que la décision de suspendre toutes les liaisons aériennes pourra être reconduite selon l’évolution de la situation.
La Rédaction

Le 13 mars dernier, les hommes de la section de recherche criminelle de la Gendarmerie ont jeté trois individus dans leurs filets à Anosibe Angarangarana. Motif : Détention et surtout transaction de fausses coupures de banque d’une valeur numéraire de 7 millions d’ariary.
Après la phase de l’enquête préliminaire, puis le récent déferrement de l’affaire au Parquet, les trois larrons furent finalement placés en détention provisoire à la maison de force à Tsiafahy.
L’enquête a révélé que les concernés avaient déjà mis en circulation 3 millions d’ariary de ces fausses coupures avant que les Forces de l’ordre ne les surprennent avec ces 7 millions d’ariary constitués par des coupures de 20 000 ariary. C’est un militaire répondant au nom de
S. qui a acheté le billet de 20 000 ariary contre 4000 ariary. La transaction s’est produite le 12 mars dernier du côté du Paraky à Soanierana. Ce dernier fut également interpellé.
Par ailleurs, D., le présumé pourvoyeur en faux billets domicilié à Nambolempary Ambositra, demeure encore introuvable, du moins pour le moment. Un constat général s’impose. Cette ville de la Région d’Amoron’i Mania défraie souvent la chronique à cause des faits similaires. C’est parce qu’un réseau de contrefacteurs, pour le moment non identifié, et qui possède des ramifications s’étendant jusque dans la ville de Mahajanga ou celles du Sud-est, agit dans l’ombre. Certes, les Forces de l’ordre ont déjà multiplié les coups de filet. Mais « l’hydre » de la contrefaçon, si l’on puisse la qualifier ainsi, est loin d’être décapitée.  Les derniers faits en date remontent en décembre 2019 à Ambositra où la Police a procédé à une série d’interpellations, soit 5 incriminés,   toujours pour affaire de faux billets de banque.
Et preuve que cela aurait pu être le fait d’un réseau, les concernés ont été poursuivis pour fabrication et circulation de fausses coupures de 20 000 ariary. Ils furent dénoncés par des informateurs de la Police. Les fausses coupures auraient dû servir à des achats mais aussi à des dépôts dans des kiosques spécialisés en mobile banking.
Franck R.


La situation météorologique de ces trois prochains jours se définit par un flux variable localement instable. Plus de précipitations sont attendues sur la partie Est de Madagascar. A cela s’ajoutent les pluies sur les Hautes terres, sur la moitié nord de l'île, ainsi que sur la partie continentale d'Atsimo Andrefana. Le temps  ne sera pas par contre sec sur les Hautes terres qu’à partir du dimanche.
Ce jour, des pluies  voire des averses orageuses sont prévues avec une température minimale de 14° Celsius et maximale de 35° Celsius. Demain, un temps sec sur le littoral ouest et sur la moitié sud de l'île sera observé. Par contre, le reste du pays  va s'attendre à des pluies avec possibilité de pluies éparses sur les Hautes terres. Les températures vont subir une baisse sur les Hautes terres ainsi que sur les côtes Est. Ce dimanche, des averses orageuses se déclencheront sur Boeny, Melaky, Bongolava et Menabe. En revanche, des pluies toucheront Analanjirofo et Toamasina pouvant être accompagnées d'averses sur Nosy Be et Sambirano. Le reste de l'île retrouvera un temps sec. Le degré de la chaleur demeurera stationnaire par rapport à celui de la veille.
En outre, le risque de fortes pluies reste modéré à fort le long des côtes centre -est du pays. Ainsi, la vigilance est mise à jour. Les Districts de Mahanoro, Antanambao Manampotsy et Vatomandry sont classés rouge tandis que Vavatenina, Fenoarivo Atsinanana, Toamasina I - II, Brickaville et Nosy-Varika sont catégorisés jaune.
Recueillis par K.R.


10 000 enfants mineures travaillent dans les mines de mica à Ankariera Taolagnaro. Le reportage diffusé par une chaine de télévision anglophone, il y a trois mois, a suscité de vives réactions sur le plan international. Face à la situation, le ministère des Mines et des Ressources stratégiques a validé, lundi dernier, un plan d’action pour son éradication. Il s’agit pour cette fois un plan d’action en vue de l’éradication. « Le cas du travail des enfants dans les mines du mica a fait couler beaucoup d’encre ces derniers temps et est devenu une préoccupation internationale. Conscient de cette situation et loin de vouloir rester au stade de simple constat dans une posture de simple spectateur, l’Etat malagasy a mobilisé des actions gouvernementales de ses différents départements ministériels » lance Fidiniavo Ravokatra, ministre de tutelle durant son discours. Les opérateurs ont, de leur part, déjà rédigé une lettre d'engagement pour prouver par écrit leur ferme volonté de lutter contre le travail des enfants dans les mines de mica. Le ministère assurera de son côté le suivi de la mise en œuvre de son engagement. Une rencontre avec les collectivités territoriales décentralisées est déjà prévue pour une action conjointe. Enfin, l’institution identifiera les mesures environnementales et actions sociales plus plausibles aux contextes de la chaine d’activité.
Recueillis par Solange Heriniaina

Une grande première. Les réseaux sociaux  demeurent le réservoir de vraies ou fausses informations.  L’une des grandes plateformes numériques à la tête des réseaux sociaux « Facebook »  est particulièrement utilisée par certains pour diffamer et arnaquer ; Toutefois, elle peut être  servie à des bonnes causes. Depuis le début de l’année, coïncidant avec la propagation de l’épidémie de coronavirus touchant actuellement une centaine de pays, la diffusion des  informations erronées ou biaisées à travers cette plateforme a pris de l’ampleur. Désormais, l’Etat malagasy à travers le  ministère des Postes, des Télécommunications et du Développement Numérique  (MPTDN) collabore avec la société Facebook pour  faire face aux intox sur le COVID-19.  Une coopération effective suite à une visio-conférence organisée entre un responsable de Facebook et du numéro un du MPTDN, Andriamanohisoa Ramaherijaona assisté par son équipe en présence d’autres pays situés dans la zone Afrique Ouest mercredi dernier.
Selon Andriamanohisoa Ramaherijaona, ministre des Postes, des Télécommunications et du Développement Numérique, la firme de Mark Zuckerberg a décidé de renforcer ses règles pour éviter la propagation de ces fausses informations faisant référence à l’épidémie. Une nouvelle mesure qui a été approuvée par le Gouvernement malagasy. Pour cette raison, ce géant américain Facebook va aider la Grande île à traquer les auteurs des désinformations autour du coronavirus.  « Le ministère  de tutelle est actuellement en contact direct avec Facebook afin de procéder à la suppression de toutes publicités et publications liées au coronavirus qui tenteraient de créer un sentiment d’urgence et/ou des comptes personnels voire professionnels, une page ainsi qu’un  groupe de désinformation », souligne-t-il.
 Outre cette décélération de Facebook vers la fin du mois de février,  toutes les autres grandes entreprises du Net  à savoir Google, Twitter, Microsoft et Reddit, ainsi que YouTube (propriété de Google) et LinkedIn (propriété de Microsoft) ont fait, lundi soir, une précision sur le travail de manière étroite sur la réponse apportée au COVID-19.  En effet, une remontée des  contenus fiables sur leurs plateformes et un partage de mises à jour essentielles en coordination avec les agences gouvernementales de santé du monde entier  sont programmés.
 Actuellement, le MPTDN enregistre 3 200 000 utilisateurs des réseaux sociaux à Madagascar dont   1 600 000 sont inscrits sur Facebook  soit 70%. « Il s’agit d’une plateforme de partage et d’échange d’informations et non un cadre de diffamation ou d’incitation au trouble public. C’est ainsi qu’une telle mesure s’applique également à Madagascar » poursuit  le  ministre Andriamanohisoa Ramaherijaona.
Par ailleurs, le MPTDN va  également informer Facebook sur les comptes officiels des institutions Facebook et cela  dans le but d’obtenir le badge bleu.
K.R.

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Editorial

  • Dans la cour des grands !
    Pour la nième fois, posons la question « Qui dit que le sport malagasy coule ? » Ce n’est pas le niveau des grandes puissances sportives telles que les USA, la Chine, l’Allemagne, la France, etc. qui raflent à toutes les compétitions internationales ou mondiales mais c’est déjà mieux. Dans le domaine des jeux individuels, le pays peut s’enorgueillir d’avoir des étoiles qui surplombent le continent africain. Lola Rasoamaharo, pour les moins de 75 kg pulvérise le record. Elle trône sur le podium des championnats d’Afrique de judo de moins de 75 kg. Encore une fois, il ne s’agit pas des palmarès américains ou chinois seulement, on gravite progressivement. Et on marche vers la réussite. Pour les jeux collectifs, nos joueurs de basketball sociétaires de l’Ankoay, hommes ou dames, ne font pas erreur d’ambitionner le toit du monde, le Graal du monde de basketball, ils ont la technique pour gagner,…

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