Collaboration fructueuse. C’est en cens que les investisseurs et les secteurs privés égyptiens ont annoncé des projets d'établissement d'usines d'engrais à Madagascar. En parallèle, l'Egypte exprime son intention ambitieuse de cultiver des dattes dans le Sud de Madagascar, ouvrant ainsi de nouvelles perspectives économiques pour les deux nations. Les investisseurs égyptiens, attirés par le potentiel agricole de Madagascar, envisagent sérieusement de mettre en place des usines d'engrais dans le pays. Cette initiative vise à renforcer les capacités locales en matière de production agricole et à contribuer à la sécurité alimentaire. Les discussions entre les parties prenantes sont en cours, et les détails concrets de ces projets prometteurs devraient émerger dans les prochains mois. Les investissements dans les usines d'engrais ne représentent pas seulement une opportunité économique, mais également un moyen de favoriser le développement durable de l'agriculture malagasy. En fournissant des infrastructures modernes et des technologies agricoles avancées, ces usines contribueront à améliorer l'efficacité de la production, tout en minimisant l'impact sur l'environnement. Les synergies entre les investisseurs égyptiens et les acteurs locaux ouvriront la voie à une collaboration mutuellement bénéfique. Dans le même esprit, l'Egypte, en collaboration avec le Programme alimentaire mondial (PAM), explore la possibilité de cultiver des dattes dans le Sud de Madagascar. Des experts égyptiens mènent actuellement des expériences sur un terrain de 10 hectares, démontrant la faisabilité de ce projet. Le climat propice et la qualité du sol dans la région offrent des conditions optimales pour la culture de dattes, ouvrant de nouvelles perspectives économiques et agricoles. Le projet de culture de dattes ne se limite pas à une simple initiative agricole, il incarne également une collaboration internationale significative. La coopération avec le PAM souligne l'engagement des parties prenantes à relever les défis mondiaux tels que la sécurité alimentaire.
Viabilité
Les résultats des expériences en cours seront essentiels pour évaluer la viabilité à long terme de la culture de dattes dans cette région spécifique de Madagascar. L'ambassadrice de l'Egypte, Rabab Said Abdou Abdelhadi, a rencontré jeudi à Anosy le ministre de l'Agriculture et de l'Elevage, Suzelin Ratohiarijaona, pour discuter des développements en cours. La poursuite du mémorandum précédemment signé, qui concerne les intrants agricoles tels que les semences et les engrais, a été évoquée lors de la réunion. Les deux parties ont également exploré les opportunités de collaboration futures, soulignant l'importance de renforcer les liens bilatéraux dans le domaine agricole. « Cette initiative conjointe souligne l'engagement des deux nations à promouvoir la coopération économique et à exploiter les opportunités offertes par le secteur agricole. En renforçant les capacités locales, ces projets visent à stimuler le développement économique de Madagascar tout en créant des partenariats durables entre l'Egypte et Madagascar », explique le ministre en charge. Les avantages économiques de ces projets ne peuvent être sous-estimés. La création d'emplois locaux, le transfert de connaissances technologiques, et l'augmentation des exportations agricoles sont autant de retombées positives attendues. Ces projets s'inscrivent également dans la vision plus large de l'Egypte et de Madagascar pour diversifier leurs économies respectives et stimuler la croissance à long terme. Ainsi, cette collaboration égypto-malagasy dans le secteur agricole s'avère être une étape cruciale vers le renforcement des liens économiques entre les deux pays. Les prochaines étapes de cette collaboration stratégique seront surveillées attentivement, avec l'espoir qu'elles ouvriront de nouvelles perspectives pour l'agriculture et l'économie des deux pays. La vision partagée d'une prospérité mutuelle et durable guide ces initiatives, marquant ainsi un chapitre prometteur dans l'histoire des relations économiques bilatérales entre l'Egypte et Madagascar.
Hary Rakoto
A nouveau, on assiste à une brusque recrudescence du phénomène de kidnapping à Ambakireny et Brieville, District de Tsaratanàna. Actuellement, trois femmes issues de foyers différents sont toujours entre les mains de leurs ravisseurs. A propos, c'est au tour de la fille de l'adjoint du Fokontany de Maromaniry d'avoir été enlevée, jeudi dernier. Selon le maire de la Commune d'Ambakireny, les bandits auraient demandé une rançon contre sa liberté. Ce jeudi-là, la victime de 32 ans, qui fut accompagnée d'une autre femme, venait d'effectuer quelques travaux de champ lorsque les assaillants l'ont enlevée. En revanche, ils ont laissé partir l'amie de la victime. A part celle-ci, qui fut la dernière en date à être kidnappée, deux autres femmes sont toujours les otages des bandits. Cette fois-ci, les victimes qui ont 17 et 28 ans sont des habitantes d'Ambolosy, toujours dans la Commune d'Ambakireny. A ces dernières, le montant des rançons s'élèvent à 140 millions d’ariary. D'après toujours le maire, les ravisseurs opèrent par bande incluant une vingtaine d'hommes équipés de 5 kalachnikovs, de Mas 36 et de 5 fusils de chasse. La première fois où la Commune d'Ambakireny a vu un enlèvement se déroulant sur son territoire, c'était en 2018. Depuis, les Forces de défense et de sécurité ont lancé des opérations visant à contrecarrer les agissements des ravisseurs. Du coup, le phénomène s'estompait de manière significative. Par la suite, les opérations militaires se sont progressivement raréfiées, situation qui tourne à la faveur des kidnappeurs. Ces derniers sont soupçonnés d'être des habitants du nord d'Analamanga. Ils sont rapaces et n'hésitent pas à liquider ceux qii osent se mettre en travers de leur chemin. C'était le cas au cours de la semaine précédente où ils ont éliminé froidement un "Andrimasom-pokonolona" dont la mission est d'agir en tant qu'auxiliaire des Forces sur le terrain. Les assaillants étaient tombés sur l'élément de l'autodéfense. Ayant refusé de coopérer, les bandits lui ont tiré dessus impitoyablement. Ce drame s'est déroulé à Ambohidronono vers la fin de la semaine dernière. 50 Fokontany composent la Commune d'Ambakireny alors qu'il n' y a qu'une seule brigade de Gendarmerie dans la Région. Cela donne un aperçu des difficultés rencontrées par la population locale dans le domaine sécuritaire.
Franck R.
Plus de 1.500 personnes souffrent chaque année de maladies oculaires dans le pays. Avec seulement 25 chirurgiens de la cataracte dans le pays, dont 20 basés à Antananarivo, plusieurs patients ne bénéficient pas d’une prise en charge adéquate.
Le projet « Mazava » est né d’une initiative partagée entre le ministère de la Santé publique, le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, l’Hôpital Joseph Ravoahangy Andrianavalona (HJRA), la Polyclinique d’Ilafy, le « Lions Sight first Madagascar » (LSFM) et l’ONG « Help me see ».
Le 8 février dernier, la Fondation Axian a remis au « Lions Sight First Madagascar » du matériel médical composé de 3 microscopes binoculaires, 3 autres modèles trinoculaires avec moniteur et caméra et 3 mallettes de transport en aluminium. La cérémonie de remise de ces dons s’est tenue à la Polyclinique d'Ilafy où se trouve le centre de traitement de la cataracte. Ils seront répartis selon les sites d’intervention sélectionnés par le LSFM afin de permettre aux médecins généralistes formés au simulateur de procéder aux interventions in situ en toute sécurité et sous surveillance en temps réel, tout cela au le bénéfice du patient.
En parallèle, le projet « Miahy » vise la formation de 100 médecins généralistes à la chirurgie de la cataracte par l’utilisation d’équipements de pointe et de simulateurs de chirurgie « high tech » du pays sur 3 ans. Depuis 2021, un centre de formation a été mis en place au sein de la Polyclinique d’Ilafy et forme ces praticiens.
Ce programme a aussi pour objectif de faciliter l’accès des populations vulnérables aux services sociaux de santé et d’hygiène. Il est axé sur trois sous-programmes permettant d’intervenir dans différents champs d'action dont l’amélioration de la qualité des soins primaires et secondaires à travers la réhabilitation et l'équipement de services hospitaliers publics spécialisés.
Recueillis par Anatra R.
« Les infrastructures sportives sont un gage de réussite des sportifs », réitère le ministre de la Jeunesse et des Sports, André Haja Resampa lors de son discours, hier à Moramanga. Selon le « Vina », numéro 13 du président de la République, celui de faire de rehaussé la fierté national à travers le sport, des infrastructures ont été érigé dans plusieurs villes de Madagascar, dans l’atteinte de cette ambition.
La jeunesse malagasy fait partie du capital humain. D’ailleurs, le Chef d’Etat Malagasy ne cesse de réitérer son engagement et soutien politique à l’endroit de cette jeunesse malagasy à travers le ministère de la Jeunesse et des Sports. Selon son leitmotiv « L’essentiel ce n’est pas de partir en mission mais de réussir sa mission ». Comme en sport, ce n’est pas la participation qui compte mais le résultat.
Enlevé par des inconnus, mardi soir dernier, alors qu'il était avec son chauffeur dans son 4x4, une Kia Sorento sur la Rocade d'Andohatapenaka, un résident Indien assez âgé fut finalement relâché après quelques heures de séquestration et moyennant paiement de rançon, selon une source. Nous y reviendrons encore. Ainsi, l'otage, dont l'identité reste inconnue, fut alors retrouvé dans une clairière d'Ambohidava, dans la Commune d'Ambatolampy Tsimahafotsy, mercredi dernier. Ce sont deux jeunes, qui allaient regagner leur foyer, qui l'ont retrouvé en premier à cet endroit et ils ont informé les responsables de ladite localité, vers 20h ce mercredi-là.
Création d'une communauté plus compatissante et solidaire. L'inauguration d'un centre d'accueil à Moramanga, dans la Région d'Alaotra-Mangoro, marque une étape significative dans l'engagement envers l'assistance des personnes âgées et vulnérables, surtout celles en situation de handicap.
Ce centre d'accueil est le fruit d'une collaboration étroite entre le ministère de la Santé publique et le ministère de la Population. Le directeur régional de la Population et de la Solidarité à Alaotra-Mangoro, Tafika Andrimahazo Nanaharilalaina Hasinavalona, a souligné que ce centre est réservé aux personnes handicapées et aux personnes âgées, assurant ainsi que ces dernières bénéficient de l'attention spéciale dont elles ont besoin. L’objectif est de fournir des soins et un soutien aux malades et à ceux qui en ont besoin, dans le but d'assurer une prise en charge médicale et un approvisionnement continu en médicaments.
Un canot à moteur a échoué en mer à Ambohitsara-Est, dans le District de Mananjary, hier vers 11h. Malgré le mauvais temps, 14 personnes sont montées à bord de ce type de navire. 5 passagers sont encore portés disparus, tandis que les 8 autres sont sains et saufs. Jusqu'à hier vers 19h, au moment où le directeur général du Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC), le Général Elack Olivier Andriankaja a effectué ce rapport, aucun de ces 5 passagers n’a été encore retrouvé et la recherche continue. Face à cette catastrophe, il sollicite la population de suivre à la lettre les instructions émanant des autorités locales afin d'éviter une situation similaire.
Quinze ans déjà, 7 février 2009 – 7 février 2024, la commémoration du quinzième anniversaire de la « tuerie du 7 février 2009 » à Ambohitsorohitra Antaninarenina. Un « samedi noir » dont la mémoire demeure gravée à jamais dans le cœur et dans l’esprit de tous. Des victimes dont nombre d’entre elles sont portées disparues et que les familles attendent désespérément et toujours, quinze ans après, des nouvelles.
Production locale avant tout. Hier, une étape cruciale a été franchie dans le développement économique local de la Région d’Alaotra-Mangoro avec l'inauguration solennelle d'une nouvelle unité de production laitière à Ambohibary, dans la périphérie de Moramanga. Cette initiative, soigneusement planifiée dans le cadre du programme ODOF (« One District - One Factory »), vise à promouvoir la production et la transformation locales, mettant particulièrement l'accent sur un cycle court pour répondre aux besoins des petits producteurs laitiers de la Région. Parmi les 75 premières unités de production laitière importées, 53 sont déjà opérationnelles, marquant un succès significatif pour ce projet ambitieux. Cette nouvelle installation de pointe, spécialisée dans la production de lait pasteurisé, de yaourt et de fromage, ouvre un horizon d'opportunités pour les petits producteurs laitiers d'Alaotra-Mangoro.