Madagascar est vulnérable face aux catastrophes naturelles, particulièrement la région du Sud-Est. Durant les deux cyclones Batsirai et Emnati affectant la région du Sud-Est de Madagascar, 90 219 personnes ont été obligées de quitter leurs villages. Ils ont migré temporairement ou définitivement vers d’autres villages ou Communes, selon le rapport de l’Organisation internationale de l’immigration (OIM), dans le cadre du projet Displacement Tracking Matrix (DTM). 43% des déplacés sont concentrés dans les Communes de la Région Vatovavy, 28% dans l’Atsimo-Atsinanana et 38% à Fitovinany. Afin de réduire les impacts de la crise, le Japon a soutenu la population locale dans le Sud-Est de Madagascar après les deux cyclones. Ces catastrophes naturelles ont provoqué beaucoup de dégâts irréparables, aussi, les migrants ont encore besoin de beaucoup de soutien comme des abris, de l'eau potable, des services de santé, en plus d'un soutien psychologique et social. D'ailleurs, ils sont obligés de recommencer à zéro et cela n’est pas facile pour eux. D'où la mise en œuvre du projet de Soutien au Relèvement Précoce (SOREBE), financé par le gouvernement japonais et mise en œuvre par l’OIM.
Le DTM, une sous-composante du projet SOREBE et réalisé en collaboration avec le Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC), vise à fournir des données précises et actualisées sur le déplacement des populations afin de mieux comprendre les dynamiques et évaluer les besoins multisectorielles. De plus, il facilite la planification et la mise en œuvre des interventions des partenaires humanitaires en donnant des renseignements cruciaux aux acteurs sur le terrain. Le but de l’utilisation de cet outil est de faciliter l’identification des besoins de ces personnes ayant migré.
Un atelier de restitution du Displacement tracking Matrix, lié aux cyclones Batsiray et Emnati, 2022- 2023, s'est tenu, hier, au siège du BNGRC à Antanimora.
En rappel, l’enquête s'est déroulée en quatre séries d’évaluation dans les trois régions du Grand Sud-est répartis dans huit Districts. Les deux premières parties ont été réalisées dans 30 Communes entre juillet et août 2023, et les deux autres entre septembre 2023 et mai 2024 auprès de 144 Fokontany pour 1 528 ménages les plus affectés par les déplacements dans ces Communes cibles.
Anatra R.
Actuellement, dame Larissa Hariveloson réussit toujours à s'échapper d'entre les mailles du filet alors qu'elle est poursuivie pour le détournement d'une somme de plus de 100 millions ariary. Ce qui lui vaut d'avoir les hommes de la Sûreté urbaine d’Antananarivo (SUT) de Tsaralalàna sur son dos. "La Police a toujours continué à mener ses investigations sur l'affaire et en même temps rechercher la fugitive. Mais lorsque le délai des recherches atteint ses limites, il va devoir frapper la concernée d'un mandat de recherche. Ce qui est le cas aujourd'hui", explique une source au niveau du service de police en charge de l'enquête. L'affaire a éclaté en novembre 2023 lorsque l'entreprise qui emploie la fugitive comme gérante d'une boutique, filiale de cette première, a porté plainte contre elle à la suite du constat de ses agissements. « Larissa devait verser les centaines de millions de la société. Mais au lieu de cela, elle ne l'a pas fait. Pire, elle a disparu simplement avec le fonds et n'a plus donné aucun signe, depuis", souligne cette source policière. Même les membres de l'entourage de Larissa, semblent ne pas savoir où bien peut se trouver celle-ci en ce moment. Car la dernière fois où on a pu la voir, c'était à Nanisana où elle devait résider. « La mère ainsi que le frère de Larissa ont été déjà entendus par la Police. Mais même ces derniers semblaient n'avoir aucune idée de l'endroit où Larissa peut bien se cacher pendant sa cavale", a ajouté cette source. En attendant d'y voir clair, tous ceux qui ont une information à propos de Larissa sont priés d'informer rapidement le commissariat le plus proche, ou surtout la SUT Tsaralalàna sur ces contacts téléphoniques 034 05 998 45 ou encore 034 05 477 96.
Franck R.
Le Gouvernement malagasy, en partenariat avec la Banque africaine de développement (BAD), a initié une évaluation approfondie de son système de passation de marchés publics, suivant la méthodologie d’évaluation des systèmes de passation de marchés (MAPS). Cette démarche s'inscrit dans le cadre de la feuille de route MAPS II, visant à en optimiser l'efficacité, l'efficience, et l'intégrité des processus. « Le MAPS est un outil essentiel harmonisé et universel permettant à un pays de conduire à l’évaluation du système de passation de marchés publics afin de déterminer les forces et les faiblesses et de soutenir les réformes les plus efficaces pour son amélioration » explique Adam Amouimoun, représentant résident de la BAD. Actuellement, une mission MAPS est présente à Madagascar pour mener cette évaluation. L'objectif principal de cette mission est d'analyser les forces et les faiblesses du système national de passation de marchés publics. En identifiant les points forts et les axes d'amélioration, cette analyse vise à renforcer la transparence et l'intégrité dans l'utilisation des fonds publics. A terme, Madagascar espère obtenir une certification MAPS, attestant de la conformité et de la qualité de son système de passation de marchés publics. Le lancement de cette mission sera suivi d'une série de formations destinées aux parties prenantes, dispensées par un consultant international MAPS. Ces formations tendent à doter les responsables de la passation des marchés publics des compétences nécessaires pour appliquer les meilleures pratiques internationales et les nouvelles normes définies par la méthodologie MAPS. L'évaluation MAPS s'inscrit dans une démarche plus large de réforme du système de passation de marchés publics à Madagascar. Elle a pour objectif à assurer une utilisation optimale des fonds publics, en garantissant que les procédures de passation de marchés sont efficaces, efficientes et transparentes.
Confiance
Selon le ministre de l’Economie et des Finances, Rindra Hasimbelo Rabarinirinarison : « Cette initiative devrait également contribuer à renforcer la confiance des investisseurs et des partenaires internationaux dans les mécanismes de gouvernance financière du pays ». Par ailleurs, le soutien de la Banque africaine de développement est crucial dans cette initiative. En apportant son expertise et ses ressources, la BAD joue un rôle clé dans l'amélioration des systèmes de passation de marchés publics à Madagascar. Cette collaboration témoigne de l'importance de l'aide internationale dans le développement des infrastructures de gouvernance et dans la promotion de la transparence et de l'intégrité des processus administratifs. L'amélioration du système de passation de marchés publics est essentielle pour le développement économique de Madagascar. Un système transparent et efficace permet de réduire les coûts, d'optimiser l'utilisation des ressources et de garantir que les projets de développement sont réalisés dans les délais et les budgets impartis. En obtenant la certification MAPS, Madagascar enverrait un signal fort à la communauté internationale quant à son engagement en faveur de la bonne gouvernance et de la transparence financière. Ainsi, l'initiative MAPS représente une étape importante dans la réforme du système de passation de marchés publics à Madagascar. Avec l'appui de la Banque africaine de développement et la mise en œuvre de la méthodologie MAPS, le pays se dirige vers une utilisation plus efficace et transparente des fonds publics, renforçant ainsi la confiance des investisseurs et des partenaires internationaux. La mission actuelle et les formations qui suivront marquent le début d'un processus de transformation profonde et durable pour le secteur public malagasy.
Hary Rakoto
Un talent qui va faire parler de lui dans les jours à venir. L’œuvre l"Enfant" de Gad Bensalem a été sélectionné parmi les 13 textes du prix RFI Théâtre pour cette année. Enfant vient de passer officiellement le stade de présélection parmi 138 textes venus de 16 pays d'Afrique et des Caraïbes. Il envisage de remporter cette compétition d’envergure international pour la fierté de la Grande Ile. Pour rappel, l’œuvre « l’Enfant » realte l'histoire d'un adulte appelé Doda qui, au détour d'une discussion, croit apercevoir son père et se met à le suivre, à le chercher. Une pièce de théâtre que Gad Ben Salem, contacté par message, qualifie de "pièce chorale intimiste". Une pièce jaillie d'une installation artistique. Cette année, ce sont 138 textes provenant de 16 pays pour la grande majorité africains qui s’offrent à notre découverte. Car ce texte de Gad Bensalem, rappelons-le, le public malgache a vu ses prémices. C'est au cœur de l'exposition Lamba Mandrakizay Forever verni le 8 juillet 2023, à Hakanto Contemporary, que Gad Bensalem lui donne naissance. Il n'est alors constitué que de deux feuillets. À l'heure où les discours xénophobes, racistes, homophobes et antisociaux se banalisent, il est important d'ouvrir les portes aux artistes du monde entier. Parmi eux, 25 % d’autrices, une progression à saluer. Le nom du ou de la lauréat(e) du Prix RFI Théâtre 2024 sera annoncé le dimanche 29 septembre et le prix remis à Limoges, dans le cadre du festival Zébrures d'automne. Le lauréat bénéficiera de différents soutiens : une bourse de 2 000 € attribuée par la SACD ; le financement par l’Institut français d’une résidence de création d’une durée allant d’un à trois mois dans l’une des structures partenaires du Prix ; une résidence de recherche et de création à la Villa Saint Louis Ndar au Sénégal prise en charge par l’Institut français du Sénégal ; une résidence de création scénique proposée par le Centre dramatique national de Normandie-Rouen ; une lecture de son texte en public lors du cycle « Ça va, ça va le monde ! » au Festival d’Avignon puis dans le cadre de la manifestation Les Zébrures de printemps organisée par Les Francophonies-Des écritures à la scène, et sa promotion sur les antennes de RFI de fin septembre 2024 à fin décembre 2025 ; un accompagnement par Théâtre Ouvert, Centre national des dramaturgies contemporaines à Paris
Si.R
Depuis mai dernier, quatre individus ont été incarcérés pour extorsion en se faisant passer pour le ministre de la Sécurité publique ou encore membres du Gouvernement. Cette affaire s'est produite dans la Région de Boeny, il y a quelques mois de cela. Et les quatre larrons, qui ont agi indépendamment, c'est-à-dire chacun de leur côté, ont utilisé Facebook pour attirer leurs victimes dans leur arnaque. D'où l'intervention du service de la cybercriminalité de la Police pour les identifier et finalement les interpeller avec le résultat que l'on connaît.
Le pillage des ressources de Madagascar continue malgré la grande vigilance de l’Etat. Selon le ministère de la Pêche et de l’Economie bleue (MPEB), un bateau de pêche battant pavillon kényan a été pris en flagrant délit au Banc du Leven, à 87 km au nord-ouest de Nosy Be dans le Canal de Mozambique, lundi dernier.
C’est l’équipe du Centre de surveillance des pêches (CSP) qui a pu relever cette infraction commise en pleine zone économique spéciale (ZES) de Madagascar en cours du contrôle effectué par bateau de surveillance Atsantsa. L’équipage de l’embarcation MAAB AQUA en infraction – 14,25 mètres de longueur, 4,98 mètres de largeur et d’une puissance de 160 chevaux – est composé de trois Kényans et de cinq Sri-lankais.
Forte mobilisation. La deuxième tour des activités de vaccination supplémentaires contre la poliomyélite se tient depuis hier jusqu’à vendredi prochain. Une occasion de renforcer les sensibilisations des parents à faire vacciner leurs enfants âgés de moins de 15 ans, en mettant en avant les avantages de la vaccination pour la santé. Ceci d’autant plus que Madagascar recense encore de nouveaux cas confirmés de polio, soit 380 entre septembre 2020 et juin 2024, selon les statistiques émanant de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Ensemble, exploitons la puissance de la robotique pour conduire un changement positif et ouvrir la voie à un avenir plus avancé et interconnecté sur le plan technologique. La « Team Madagascar » est en pleine préparation pour les Jeux olympiques de robotique qui se tiendra du 26 au 29 septembre 2024 à Athènes, capitale de la Grèce. Le thème choisi est « Feeding the future » ou nourrir l’avenir, afin de mettre l’accent sur la sécurité alimentaire. Cette année, la compétition internationale de robotique « First Global Challenge » (FGC) met l’accent sur les défis importants de la production alimentaire durable. Les participants sont appelés à développer des solutions robotiques innovantes qui, non seulement, augmentent l’efficacité de la production alimentaire, mais assurent également une distribution équitable et respectueuse de l’environnement.
La transition énergétique est en marche. Un des fers de lance du régime Orange, l’application de l’énergie renouvelable se fraie un chemin. Un cheval de bataille que Rajoelina Andry Nirina, Chef de l’Etat, mise à fond afin de renverser la vapeur, pour gagner le pari de la relance post-Covid 19.
Bénie de la nature par un soleil brillant, presque durant toute l’année et cela même en période d’hiver la plus rude, la Grande île s’apprête à tirer profit au maximum de cette manne, énergie solaire, que le Bon Dieu offre à sa disposition aux petites heures du jour jusqu’en fin de journée. En fait, l’énergie solaire fait partie de ces richesses que le pays regorge et que, malheureusement, nous n’avions pas su exploiter à bon escient. Ce n’est que maintenant, après que la Société nationale d’eau et d’électricité, la JIRAMA, nous fait subir la galère de ses mésaventures, que nous en sommes conscients qu’au fait nous sommes des … pauvres riches. En effet, les dirigeants en place se donnent des efforts nécessaires et particuliers pour multiplier les installations des centrales solaires à travers le pays tout entier. D’ailleurs, « on n’est jamais tard pour bien faire ! » Le cas, parmi tant d’autres, d’Anosibe Ifanja, Région d’Itasy, témoigne.