Nos archives web

Drame à Isotry - 
Mort tragique de deux ouvriers

Publié le mardi, 19 décembre 2023


Le sang a giclé vers le début de la matinée à Isotry, lundi matin dernier. Imaginez que des deux jeunes vigoureux, il ne leur restait plus qu'un amas de chair sanguinolent, du moins les crânes respectifs des victimes, et ce, en une seconde seulement. Donc, loin d'être un banal accident de travail, puisqu'il s'en était agi, on peut dire que celui survenu à l'endroit susmentionné, et qui a coûté la vie à ces deux jeunes tâcherons de 24 et 27 ans, fut un véritable drame dans la mesure où les malheureux furent emportés par une mort violente laquelle les concernés semblaient être loin de réaliser qu'ils allaient être les victimes, en l'espace de quelques secondes seulement.
En effet, ils ont pris part à l'opération de déchargement d'un camion de sa cargaison de vitres prévues à la construction d'une maison. En effet, ces vitres, d'assez grande dimension, étaient prévues pour les fenêtres de ladite construction. Les victimes venaient à peine de transporter ensemble et à force de leurs bras, ou plutôt sur leur tête une imposante pièce vitrière. A un moment donné, l'un d'eux aurait trébuché. Cela a malheureusement pour effet de provoquer en même temps la chute des victimes. Et c'était dans ces circonstances que les deux ouvriers, du fait de la masse de l'objet qu'ils ont transporté, s'étaient fait littéralement écraser, notamment au niveau de leurs crânes. La mort fut sans appel. Leurs collègues furent à la fois consternés et horrifiés. Peu après, le médecin légiste et la Police ont fait un constat tandis que les agents du Bureau municipal d'hygiène ou BMH étaient venus récupérer les dépouilles des victimes pour les emmener à la morgue de l'HJRA Ampefiloha. En attendant, la Police a ouvert une enquête mais aussi une audition des témoins, sans oublier les responsables au sein de l'entreprise qui emploie les victimes.


Franck R.


La UNE du 19/12/23

Publié le lundi, 18 décembre 2023

Chose promise, chose due. La Commune d’Ankadivoribe change de visage. Une infrastructure sportive de normes a été inaugurée par le député IRD élu dans le District d’Atsimondrano, Andry Ratsivahiny et Gérard Andriamanohisoa, secrétaire d’Etat chargé des Nouvelles villes et de l’Habitat, en fin de semaine dernière. Lors de la remise des trophées aux deux équipes vainqueurs du champion’s League Atsimondrano, zone A et zone B, le secrétaire d’Etat et le parlementaire ont « remis » à la Commune d’Ankadivoribe, située dans la Circonscription d’Atsimondrano, une infrastructure flambant neuve baptisée « Pôle Urbain ». Il s’agit d’un terrain mixte de basketball, volleyball et de handball, et d’une scène pouvant accueillir un spectacle de « Hira Gasy » et une salle de fête.

Un situation qui prête à la fois au rire mais également riche en leçon à Itaosy, précisément au terrain de basket de la cité locale, hier matin. Trois jeunes hommes y ont été surpris puis arrêtés par la Gendarmerie pour consommation de chanvre dans un lieu public. En effet, les concernés étaient loin de se douter un seul instant que les sportifs, justement en train de jouer au basket, sont des éléments de la brigade de gendarmerie Itaosy. « Nous, nous faisons du sport pour garder la forme, ces jeunes, eux, cherchent une inspiration en fumant un joint », a d'ailleurs ironisé une source au niveau de la Gendarmerie à propos de l'affaire. En effet, les suspects ont emballé publiquement et le plus tranquillement du monde leurs joints lorsqu'ils se sont fait arrêter ainsi. Ces jeunes sont en garde à vue dans les locaux de la brigade locale, qui les a soumis à une enquête.

Pari tenu pour le ministère de la Justice. En effet, la réduction des personnes mises en détention provisoire à la maison de force d’Antanimora a été l’un des objectifs de ce département, et ce afin de préserver le droit de l’Homme et d’amélioration les conditions de vie des prisonniers. Ainsi, en cette fin d’année 2023, 1.139 détenus sont dénombrés sur place dont 60 % d’entre eux ont déjà été jugés. Cette politique de désengorgement des prisons a été amorcée depuis juin 2023. La mise en place d’un « Task force » en améliorant le traitement des dossiers et en triant la gravité des délits au cas par cas a changé radicalement la donne à Antanimora. Ce n’est plus la prison réputée pour sa surpopulation d’avant.

Mieux vaut prévenir que guérir. Le grand festin est inséparable avec la célébration de Noël et de la nuit de la Saint-Sylvestre. Parallèlement à cela, le nombre de personnes atteintes d’une intoxication alimentaire augmente durant la période des fêtes. Les aliments insuffisamment cuits, une mauvaise conservation, la propreté en sont la première cause. Viennent ensuite les aliments de mauvaise qualité ou périmés qui envahissent les marchés, et ce malgré une interdiction de vente et l'inspection réalisée par les agents du ministère du Commerce et de la Consommation. En effet, chacun veut faire la fête avec le peu de moyens dont il dispose, tandis que les commerçants malhonnêtes profitent de cette situation pour escroquer les consommateurs.

Dévouement séculaire

Publié le lundi, 18 décembre 2023

120 ans d’âge, il fallait le faire et le vivre ! Un siècle et quart d’action d’éducation plutôt de rééducation sinon de réinsertion dans un milieu difficile ou à problème, il fallait le faire avec bien entendu une forte dose de dévouement.

Le Centre de rééducation des mineurs en conflit avec la loi dits « zaza maditra » sis Mandrosoa Anosiala, communément appelé « Anjanamasina », dans le District d’Ambohidratrimo, fête ses 120 d’existence. Rappel historique. Créé au début siècle dernier, vers 1903, à l’aube de la colonisation à Madagasikara, le Centre de rééducation des mineurs se destinait, à l’époque, à redresser les enfants délinquants des colons. Déjà au début de la colonisation, les parents colons durent affronter de multiples problèmes, entre autres,  l’éducation de leurs propres enfants. Certains d’entre eux s’écartent du droit chemin. Ainsi, les colons devaient faire face aux problèmes liés à la question de « pacification » des indigènes qui entre autres étaient réticents à leur présence pour occuper leurs sols et ont dû affronter en parallèle le comportement difficile de leurs enfants qui s’adaptèrent mal au nouveau cadre de vie.

Lancement d'une plateforme de paiement. La Grande île s’engage dans la révolution numérique du secteur touristique. Cette initiative, fruit d'une collaboration entre le ministère du Tourisme, « Vanilla Pay International » (VPI) et la Paositra Malagasy, vise à moderniser et faciliter les transactions dans ce domaine. Andry Randriamanamihaja, président de VPI, a souligné que la nouvelle solution offre aux voyageurs du monde entier des transactions sécurisées, incluant des options comme le virement bancaire en temps réel, les paiements par carte bancaire, Google Pay et Apple Pay. Selon lui, des fonctionnalités supplémentaires, telles que Pay Pal, Alipay, le paiement échelonné et le partage de paiement entre membres de groupe, seront intégrées l'année prochaine, avec la prise en charge de devises africaines. Il a également annoncé que la solution de VPI comprend un système de paiement par QR code en face à face, favorisant une expérience sans contact physique, répondant ainsi aux normes de rétribution sans espèces et garantissant une sécurité renforcée pour les touristes. 

L’annonce vient de tomber. Le vieux carré de Behoririka, connu de tous sous l’appellation de Piment Café, un établissement culturel emblématique de la Capitale, va célébrer son vingtième anniversaire. Pour marquer cet évènement exceptionnel, la gérante des lieux a choisi d’inviter un chanteur de renom pour ouvrir les festivités en grande pompe. Ainsi, Samoëla, le grand monsieur du « Vazo miteny », va se produire sur les lieux ce vendredi 22 décembre. La soirée débutera à 21 heures. Ce sera une occasion pour lui et ses fans de fêter cet évènement historique. Un spectacle à ne pas rater pour les amateurs de chansons à texte. 

Accident d'autocar - 33 personnes victimes

Publié le lundi, 18 décembre 2023

Pour un peu, cela aurait failli être une tragédie. Mais finalement, l'on ne déplore aucun décès. En revanche, l'accident d'autocar, appelé familièrement "karandaly" est survenu en milieu de journée dimanche dernier à Bezaha, a fait de nombreux blessés, parfois graves, et au nombre de 33 sur les 40 personnes que le véhicule a transportés initialement au départ de Bekily. Les victimes, notamment les plus touchées et dont on retrouve des enfants, ont été admises au CHRD de Bezaha où un élu de la région était venu à leur chevet, apportant aide et réconfort moral. 

Fil infos

  • Trafic de ressources naturelles - Classé parmi les crimes organisés
  • Catastrophes naturelles - Un don de 200.000 dollars octroyé par l'Union africaine 
  • Assemblée nationale - Trois projets de loi pour l’approbation de prêts adoptés
  • Animaux sauvages confisqués en Thaïlande - Rapatriement effectif cette semaine
  • Municipales à Antananarivo - La Diaspora solidaire avec les électeurs
  • Marc Ravalomanana - Insolent un jour, insolent toujours
  • ACTU-BREVES
  • Opposition - Le torchon brûle entre les ex-leaders du « hetsika fotsy »
  • ACTU-BREVES
  • Projet « Lac Iarivo » - Un village touristique et un village artisanal ouverts en août 2025

Recherche par date

« November 2024 »
Mon Tue Wed Thu Fri Sat Sun
        1 2 3
4 5 6 7 8 9 10
11 12 13 14 15 16 17
18 19 20 21 22 23 24
25 26 27 28 29 30  
Pub droite 1

Editorial

  • La lutte continue !
    « Orange Day ». La journée internationale de sensibilisation de la lutte contre les violences basées sur le genre se tenait ce lundi 25 novembre. Une mobilisation générale sous la houlette de la Première dame, Mialy Rajoelina, visant la conscientisation sur les méfaits de cet anachronique délit, a eu lieu dans tout Madagasikara, au Kianjan’ny hira gasy, Ampefiloha pour Antananarivo. Etant entendu qu’il s’agit une Journée mondiale, des mouvements de sensibilisation parfois même de contestation contre les violences basées sur le genre ont été constatées à travers les grandes villes du monde. Paris, New-York, Londres et bien d’autres ont vu des manifestations logées à la même enseigne. Les femmes, de toutes les couleurs, de race, de religion, ont battu les pavés des grandes capitales pour dénoncer ce qu’il convient d’appeler les féminicides. Une nouvelle terminologie pour immoler sur l’autel de la justice humaine cette honteuse et désuète pratique.A Madagasikara, l’inusable…

A bout portant

AutoDiff