Qui est exactement le candidat portant le dossard TIM à l’élection du maire d’Antananarivo ? Ravalomanana Marc ou Ravalomanana Tojo ? Ou bien les deux à la fois ! Non, deux personnes différentes à même si elles portent le même nom patronymique, le père et le fils, ne pourront prétendre être candidat pour un même numéro. Deux personnes naturellement et juridiquement différentes. Bizarrerie ! Clownerie ! Où en sommes-nous ? Dans quelle orbite ! Quelle République !
Etape nécessaire. Une concertation cruciale s'est tenue au Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO), Ambohibao pour discuter des rôles du secteur privé dans la lutte contre la corruption à Madagascar. Cet événement s’inscrit dans le cadre de l’élaboration de la nouvelle Stratégie nationale de lutte contre la corruption (SNLCC), un processus essentiel pour renforcer les mesures anti-corruption dans le pays. Divers acteurs de premier plan, dont des hauts responsables du secteur privé et de l’administration publique, ont participé à cette rencontre. Francis Rabarijohn, président du Groupement des entreprises de Madagascar (GEM), a vivement insisté sur la nécessité d’améliorer en permanence les stratégies de lutte contre la corruption. Pour lui, cette lutte est non seulement une question d’éthique, mais aussi un levier économique essentiel.
Après deux éditions fructueuses, l’évènement « Mode éthique et durable » revient avec la ferme intention de mettre en avant de nouveaux talents, tout en promouvant le concept d’éco-responsabilité au sein de l'industrie de la mode qui n'est pas étrangère à une empreinte carbone préoccupante.
Ce projet réunit 12 créateurs innovants, formant six trios composés chacun d'un jeune leader de la conservation, d'un créateur de mode et d'un créateur d'accessoires. Ces talents participent à une formation intensive de près de 100 heures, qui culminera avec des spectacles éblouissants et la remise de divers prix. Depuis le 1er jusqu’au 19 octobre, une rigoureuse sélection a permis d’identifier les 12 finalistes de cette édition 2024. Ces créateurs ont intégré le Lab de l’Institut français de la mode (IFM), où ils bénéficient de plus de 135 heures de formation sur des sujets divers tels que la représentation de la mode, le design de vêtements et d’accessoires, la conception d’espaces showroom, la photographie de mode, ainsi que des notions d'entrepreneuriat, le tout en mettant l'accent sur l'esthétique, l'éthique et l'éco-responsabilité.
Le Président Andry Rajoelina a annoncé hier, lors d'un point de presse, un ensemble de mesures concrètes visant à améliorer l'approvisionnement en eau à court et à long terme. Ces annonces font suite à une séance de travail avec la Banque mondiale, qui s'est tenue ces derniers jours.
ution financière internationale a apporté son soutien en allouant un financement de 220 millions de dollars pour des projets d'amélioration de l'accès à l'eau dans plusieurs grandes villes du pays. Pour faire face à la situation d'urgence à Antananarivo, le Gouvernement a ainsi décidé d'augmenter significativement le nombre de camions-citernes chargés d'approvisionner les 150 bonbonnes d'eau dans les quartiers les plus impactés par la pénurie d'eau. Ces camions s’approvisionnent auprès de Mandroseza dans une eau testée par heure.
Dans un contexte où la lutte contre la corruption s'intensifie, l'arrestation récente d'un chef d'Arrondissement dans l’Avaradrano, ainsi que son complice, est un pas de plus vers la non-impunité des coupables. En effet, le 8 octobre 2024, suite aux investigations menées par le BIANCO, les deux comparses ont été présentés au Parquet du Pôle Anti-Corruption pour abus de fonction et de faux et usage de faux. Actuellement, ils sont placés sous mandat de dépôt en attendant leur procès. L’affaire remonte à 2016 lorsque des occupants d'un terrain à Anosibe déposent une demande de prescription acquisitive.
La ville soigne son image ! Conformément aux engagements pris par le PDS Harilala Ramanantsoa, les réfections des « points noirs » sur les rues de la Capitale sont en marche.
A peine débarquée dans la ville des Mille en tant que Présidente de la délégation spéciale (PDS), Harilala Ramanantsoa s’est engagée à réparer les rues, du moins les points noirs, de la Capitale et ce malgré la situation précaire de la caisse de la Commune. Pour traduire en actes les promesses, la nouvelle PDS a fait des pieds et des mains pour se donner les moyens matériels nécessaires. Elle a réussi à « rameuter » les partenaires potentiels privés ou publics de façon à ce que ces derniers s’investissent. Le département des Travaux publics, partant à la mobilisation de tous, offre ses services et à la CUA d’organiser les travaux. Les axes créant des désagréments et provoquant des mécontentements des usagers font l’objet des réparations urgentes. Vu l’approche imminente de la saison des pluies, les réfections sont prévues ne pas franchir au-delà de deux mois. Et pour ne pas perturber la fluidité de la circulation, l’essentiel des travaux se passe la nuit.
Depuis lundi, les travaux se sont accélérés au rythme soutenu. Les axes prioritaires concernent les axes menant vers le croisement Betongolo jusqu’à Andravoahangy Ambony, d’Ampasika jusqu’à Anosipatrana et à Ankorondrano Ibis jusqu’au rond-point La City, Ivandry. Et également, sur les axes Antsakaviro vers Bel Air et à Isotry. En gros, il s’agit des tronçons qui constituent la galère quotidienne des usagers. En fait, ces points noirs sont les principales causes des bouchons créant des difficultés de la circulation au grand dam des usagers devant rejoindre les lieux de travail ou des établissements scolaires.
La présidente de la délégation spéciale de la Commune urbaine d’Antananarivo, la première responsable qui supervise l’organisation des travaux, sollicite la collaboration citoyenne de la population à respecter strictement les consignes affichées sur terrain entre autres les déviations obligatoires. Egalement, la libération des parkings concernés par les chantiers des travaux.
La réfection des rues de la Capitale qui se trouvent dans un état piteux avancé devient par la force de la conjoncture en enjeu politique de premier plan. Les voies de circulation d’Antananarivo de par leur état dégradé en permanence tordent le cou de tous les dirigeants de la ville. Une source de préoccupation des élus à laquelle ils peinent à trouver des solutions pérennes. La population de la Capitale, en perpétuelle croissance, surtout le jour, provoquant l’augmentation des flux de mouvements, contraste avec les rues étroites dont la chance d’agrandissement des chaussées s’avère nulle. Le plan d’urbanisme en vigueur date de l’époque coloniale. Jusque-là, aucun régime qui s’était succédé n’a pas pu envisager toute possibilité d’élargissement notamment dans le centre de la ville et aussi sur les hauteurs (Andravoahangy Ambony, Ambondrona, Anjohy, La Haute-ville, etc.). C’est pour tout dire qu’on est là en face d’un problème complexe. Le pouvoir en place tente de résoudre la situation. Deux axes ont été mis en chantier. D’abord, la réutilisation des voies ferrées existantes en mettant en œuvre le tramway urbain. Les infrastructures sont déjà prêtes, il fallait attendre le règlement de certains points. Ensuite, l’usage des câbles téléphériques. Une issue très importante, il va falloir compléter les travaux.
Ndrianaivo
En marge de sa participation au 19ème sommet de la Francophonie à Paris, la semaine dernière, le Président Andry Rajoelina a accordé une interview au journal français « Le Figaro » publié dans son édition d’hier. Le chef de l’Etat malagasy a abordé plusieurs sujets liés à la coopération avec la France ainsi que d’autres sujets épineux comme les îles éparses. D’ailleurs, le journaliste du Figaro a interrogé le Président sur la souveraineté des îles éparses qui constitue un « point de contentieux avec la France ».
D’emblée, le Président de déclarer que « pour ses îles, on aimerait avoir une issue heureuse, comme ça a été le cas pour l’archipel des Chagos, restitué à Maurice par le Royaume Uni ». Sur cette lancée, le chef de l’Etat relance les perspectives de dialogue entre Madagascar et la France. Et d’indiquer que « nous souhaitons, nous aussi, une restitution mais dans un cadre concerté (…). Il y a des pourparlers, une commission mixte est en place, mais nous sommes toujours dans l’attente ». Le Président de réitérer que ces îles, situées à seulement quelques kilomètres des côtes du pays, sont « malgaches ».
Appui sous différentes formes
Concernant la coopération entre la France et les pays africains, le chef de l’Etat malagasy a été questionné concernant une éventuelle proximité avec la mouvance dite « panafricaniste ». Le Président Andry Rajoelina a ainsi affirmé que « la France a suscité beaucoup d’attentes des populations des pays anciennement colonisés ». Il ne manque pas de relever la recrudescence de mouvement de contestation contre la France et ses dirigeants ces derniers temps en Afrique. Le chef de l’Etat malagasy n’a pas hésité à souligner que « la France a un rôle à jouer pour le développement de la zone francophone ».
Pour Madagascar, l’appui du gouvernement français – en termes de savoir-faire en l’occurrence – est attendu dans les secteurs prioritaires comme l’agriculture ou l’énergie. « Mais je pense que les priorités de la France sont différentes aujourd’hui et c’est ça qu’il faut améliorer », constate – t – il. Andry Rajoelina a saisi cette occasion pour réitérer son plaidoyer en faveur de la lutte contre l’insécurité alimentaire, un combat tout aussi urgent que les autres conflits mondiaux.
Recueillis par Sandra R.
Condamnés à la victoire ou presque. Madagascar affronte la Gambie au Maroc ce jour dans le cadre du troisième match de qualification à la Coupe d'Afrique des Nations 2025. Un match « à domicile » qui se tiendra au stade Larbi Zaouli de Casablanca, à 17h heure de Madagascar. Elle retrouvera ce même adversaire la semaine prochaine, pour la quatrième journée de ces mêmes éliminatoires, cette fois-ci à l’extérieur » lors d’un match qui se déroulera au stade Al Abdi d’El Jadida toujours au Maroc. Les deux rencontres seront diffusées sur la chaîne nationale TVM.
Actuellement derniers du groupe A, avec un point en deux rencontres, les Barea doivent absolument remporter leurs deux prochains matchs, à commencer par celui de ce jour, pour maintenir leurs chances de qualification. Le sélectionneur malgache, Romuald Rakotondrabe, n’a accordé aucune interview avant le match lors de la séance de travail d’hier. En revanche, le capitaine de l’équipe nationale, Ibrahim Amada, a rassuré que tous les joueurs se portent bien. « On aurait bien aimé jouer devant notre public, mais nous n’avons rien à craindre. La Gambie est une équipe très athlétique et plus physique que nous, mais j’espère que notre entraîneur et le staff technique savent déjà quoi faire pour mettre en place des stratégies afin de les contrer », a-t-il souligné.
« La Gambie est une belle équipe. Ils n’ont pas gagné, mais ils ont obtenu de bons résultats avec des joueurs évoluant dans de bons clubs et de bonnes divisions. Ce sont des adversaires redoutables, mais nous savons que nous sommes assez armés pour décrocher quelque chose. L’objectif de ce rassemblement est de récolter le maximum de points pour rester en course. Nous savons que nous pouvons être à la hauteur. Notre principal but est de gagner ce vendredi, et nous verrons comment aborder le match de lundi », explique Clément Couturier, milieu de terrain des Barea.
Rappelons que Romuald Rakotondrabe a appelé deux nouveaux joueurs, Jean-Pierre Morgan et Davidson Gueguen, pour renforcer l'équipe. Même s'il n'est pas certain qu'ils joueront, cela représente une opportunité pour eux de découvrir l'expérience d'une sélection nationale et les défis des éliminatoires de la CAN.
Parmi les 25 joueurs convoqués, seul Carolus Andriamahitsinoro n’a pas encore répondu à l’appel au moment où nous mettons sous presse cet article. La situation reste délicate pour Madagascar, qui espère que les Comores, actuellement avec deux points, ne parviendront pas à s'imposer face à la Tunisie, ce qui offrirait une chance de qualification.
La Rédaction
La population se plaint chaque jour du non-respect du cahier des charges perpétré par les taxis-be exerçant dans la Commune urbaine d'Antananarivo et ses périphéries. Les passagers se plaignent chaque jour de différents problèmes : parcours à mi-chemin, surplus dans le tarif, transfert des passagers, non-respect des heures de travail.
Dès la fin de l'après-midi, la majorité des transporteurs disparaissent de la ligne, et ce malgré le fait que des centaines de passagers sont bloqués au niveau des arrêts de bus, sans parler de l’insécurité qui règne dans la soirée. Ceux qui habitent loin sont les plus lésés. Soit ils paient le double du tarif, soit ils rentrent à pied. D'ailleurs, la plupart d’entre eux sont déjà traqués par les aide-chauffeurs. « Je prends toujours la même ligne tous les jours et les transporteurs me font des insultes, une fois que je rentre dans le bus », se plaint une passagère.
Afin d’assurer la sécurité des citoyens, des mesures ont été prises à l’encontre des chauffeurs de bus qui ne respectent pas le cahier des charges. La surveillance exercée par la Commune urbaine d'Antananarivo se poursuit à travers la Direction des transports et de la mobilité urbaine (DTMU), en collaboration avec la Police nationale. Une décision qui a satisfait la population. « Nous souhaitons que la CUA surveille les lignes 137, 172, 187 et F qui sont parmi les contrevenantes. La population souffre tellement dans la matinée ou en fin de soirée. D'autant plus que la plupart des pointeurs au niveau des arrêts de bus sont des gens corrompus », raconte un passager.
Effectivement, bon nombre de taxis-be dictent leurs lois. Ils ne font que bon leur semble. Dernièrement, des chauffeurs d’autobus la ligne 154 reliant la ville avec Tanjombato ont fait une grève au niveau du terminus. Ils refusent de faire la contre-visite de leurs véhicules, en craignant que ceux-ci soient déclarés « inaptes ». En effet, la majorité des bus circulant dans la capitale sont dans un mauvais état : des chaises abîmées, des feux qui ne marchent plus, sans parler des vitres latérales et du non-confort à l’intérieur du véhicule. Malgré les multiples avertissements de la Commune et des forces de l'ordre, rien n'a changé pour les transporteurs. Chaque jour, plusieurs chauffeurs voient leurs papiers confisqués tandis que des véhicules sont mis en fourrière. Cependant, la gabegie au niveau des autobus est loin de s’arrêter.
La plupart des conducteurs de taxi-be n'honorent pas leurs responsabilités, notamment les horaires de travail, le respect des arrêts de bus,... Cependant, le transport en commun est un service d’utilité publique.
Anatra R.