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Alors que l’attention publique reste accaparée par les tensions sociopolitiques, un braquage d’une rare audace s’est produit hier matin à Namontana-Anosibe. Les faits se sont déroulés vers 8h 10, devant un commerce de gros situé en face du magasin Molou.

Selon les premiers éléments recueillis auprès de la Police, deux individus armés ont pris pour cible un homme de 28 ans, présenté comme un client venu effectuer un achat. L’un des assaillants, dissimulant son visage sous une capuche et un masque, portait un sac de jute (« gony ») à l’intérieur duquel il cachait une arme de poing. Soudain, il a sorti son arme et ouvert le feu à bout portant sur la victime, le touchant grièvement au cou.

 

Le quotidien de la population malagasy est chamboulé. Les  manifestations qui se sont produites dans la Capitale depuis une dizaine de jours ont engendré plusieurs changements dans la vie des Tananariviens. La circulation connaît de nombreux bouleversements, notamment dans le transport en commun. Les taxis-be imposent leurs règles. Ils profitent des barrages routiers ainsi que la grève. La gabegie règne aussi bien dans le centre-ville que dans les quartiers périphériques. Face à cette situation, les passagers sont totalement confus. 

 

Education - Reprise conditionnelle des cours

Publié le lundi, 06 octobre 2025

 « Les cours restent suspendus pour les élèves du niveau préscolaire et primaire pour les Circonscriptions scolaires d’Antananarivo-ville, Avaradrano, Atsimondrano et Ambohidratrimo à partir du lundi 6 octobre. La reprise sera annoncée sur la page... ». Cette annonce de la Direction régionale de l’éducation nationale (DREN) Analamanga a été publiée dans la soirée de dimanche dernier. Une décision qui ne fait pas l’unanimité, notamment auprès des établissements privés. En fait, bon nombre d’entre ces derniers ont repris les cours depuis  la semaine dernière, mais avec des organisations et mesures de sécurité. 

 

Contrainte nationale

Publié le lundi, 06 octobre 2025

Le navire navigue en Haute mer. Une subite et forte perturbation atmosphérique secoue le bâtiment. Il tangue autour de lui et risque le naufrage au cas où la tempête ne se calme pas ! Peut-être que le pays aurait-il besoin de l’intervention d’un Christ qui a su apaiser la folie des vagues comme ce fut le cas en pleine mer de Galilée. Les disciples s’affolaient et paniquaient, il a fallu que le maître agisse ! Madagasikara devrait-il faire appel à une telle intervention pour calmer le tumulte. Une question, qui serait le sauveur ? Il en faut vraiment pour administrer le miracle !

 

La fiscalité pèse sur les entreprises, limitant leur capacité à se développer et à investir. Selon la dernière enquête de la Banque centrale, près de deux tiers des entreprises identifient la pression fiscale comme l’un des principaux obstacles à leur fonctionnement. Ce constat met en lumière un défi structurel pour l’économie nationale pour conjuguer les besoins de recettes de l’Etat et la compétitivité des entreprises.

 

Festival des œufs - Le rendez-vous maintenu  

Publié le lundi, 06 octobre 2025

Malgré la tourmente sociale et les manifestations qui secouent Madagascar, le Festival des œufs d’Antanetibe-Mahazaza fait preuve d’une résilience remarquable en maintenant sa quatrième édition. Ce rendez-vous annuel, devenu un pilier de la vitalité régionale, se déroulera du 10 au 12 octobre sur le terrain Mahazaza, situé à une quarantaine kilomètres d’Antananarivo. 

 

Suite aux dernières manifestations par la « Gen Z » qui ont secoué le pays depuis le 25 septembre, le président directeur général du groupe SODIAT, Maminiaina Ravatomanga est sorti du silence. En effet, le nom de cet opérateur économique a été cité à plusieurs reprises par les manifestants ainsi que certains activistes des réseaux sociaux qui ont également profité de l’occasion  pour l’associer à des présumés magouilles et scandales en tout genre. Au cours d’une émission spéciale diffusée sur plusieurs chaînes privées et médias en ligne dans la soirée d’hier, cet opérateur économique a répondu sans détour aux questions de trois journalistes. Pour cet homme d’affaires discret, il s’agit seulement de sa troisième sortie médiatique en quatre ans. Ses deux dernières interventions télévisées remontent respectivement en avril 2022 et  au mois d’août 2023. 

 

Une page se tourne au Palais de Mahazoarivo. Hier soir, le Président Andry Rajoelina a officialisé la nomination du Général de division Fortunat Ruphin Zafisambo au poste de Premier ministre de Madagascar. Il succède à Christian Ntsay, en fonction depuis 2018, remercié en même temps que son Gouvernement le 29 septembre dernier suite aux manifestations et les revendications de la Gen Z. Cette nomination marque une nouvelle étape dans la stratégie présidentielle, entre recherche de stabilité politique et volonté de réforme profonde de l’appareil d’Etat.

La une du 6 octobre 2025

Publié le dimanche, 05 octobre 2025

De l’impossible à l’inévitable !

Publié le dimanche, 05 octobre 2025

Au stade actuel de la situation du moins jusqu’en fin de week-end dernier, il est du domaine de l’impossible d’imaginer un quelconque rapprochement entre les deux camps. La corde reste raide et  même se durcit. A l’allure où vont les choses, on s’achemine vers la rupture autrement dit vers le point de non- retour. Pour le moment, il subsiste encore une faible possibilité de parvenir à un certain apaisement. Le dialogue demeure la chance ultime !

Le pays est partagé voire écartelé  entre l’impossible rapprochement et l’inévitable dialogue. Pour le camp du pouvoir incarné par le Chef de l’Etat Rajoelina Andry Nirina, on écarte catégoriquement l’idée de déposer la démission. Une option non négociable dans la mesure où le Président de la République Rajoelina Andry croit dur comme fer qu’il détient entre ses mains la légalité du pouvoir. Une légalité de pouvoir obtenue selon le verdict des urnes ! Démocratiquement et constitutionnellement parlant, Rajoelina Andry est et demeure, jusqu’à nouvel ordre, le Chef de l’Etat malagasy. Il conserve la plénitude du pouvoir défini par la Constitution et reconnue par la Communauté internationale. De ce fait, il rejette même s’il ne l’a pas dit ouvertement l’option « démission ». C’est impossible. Lors des deux interventions, Rajoelina reconnait des erreurs dans la direction des affaires nationales mais réitère sa disponibilité au dialogue. Donc, il appelle et invite, les jeunes de la Gen Z à entamer la voie du rapprochement et à se retrouver autour d’une table. En tout cas, le Chef de l’Etat reste ouvert à la concertation.

De leur côté, les initiateurs du « « hetsika », les jeunes de la Gen Z auxquels viennent s’ajouter les Gen Y, la plate-forme de l’Opposition, les syndicats, les artistes surtout la population acquise à leur cause écartent toute option en lien au concept de dialogue avec les tenants du pouvoir. Le débat autour de la table avec le pouvoir représenté par l’actuel Chef de l’Etat n’entre en aucun cas dans la logique du mouvement populaire. C’est impossible ! Les Gen Z et consorts ne misent qu’à une issue : la démission du Chef de l’Etat Rajoelina Andry. Une position incontournable ! 

Cependant, de l’avis de presque tout le monde, le dialogue est inévitable. La Communauté internationale, les partenaires traditionnels essentiellement les chancelleries européennes en poste à Antananarivo et les instances internationales, entre autres l’ONU, la SADC et la COI, très sensibles aux évènements qui secouent le pays, invitent avec insistance et avec le sentiment de compassion à l’égard de la Grande île, les deux parties de s’asseoir autour d’une table et entamer  le processus de dialogue. Diverses institutions notamment religieuses (FFKM) et autres entités sociales emboîtent le pas dans le sens du vœu des partenaires de Madagasikara. Les dirigeants des quatre églises dites « Fiangonana zokiny » ont été reçus par le Chef de l’Etat au Palais d’Etat d’Iavoloha. Ils se disent prêts à jouer le rôle de négociateurs entre les deux. Tout ce beau monde prêche la vertu du rapprochement en vue de la concertation. Il n’y a qu’une seule voie de sortie de crise crédible, le dialogue. C’est inévitable !

Et ainsi, deux positions diamétralement opposées divisent le pays. Pris en tenaille entre l’impossible et l’inévitable, Madagasikara traverse une passe délicate.

Ndrianaivo 

 

 

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Editorial

  • Soixante jours !
    Les deux semaines qui ont vu la présentation des membres du nouveau Gouvernement, sous la houlette du Premier ministre, chef du Gouvernement Herintsalama Andriamasy Rajaonarivelo, arrivent bientôt à leur fin. Onze jours se sont écoulés, il reste quarante neuf jours des soixante jours, temps imparti dicté par le président de la Refondation, colonel Michaël Randrianirina, lors de son discours d’installation dudit Gouvernement le 28 octobre 2025 au palais d’Etat d’Iavoloha. En effet, le Chef de l’Etat Randrianirina a donné, d’un ton ferme, soixante jours francs aux nouveaux membres du Gouvernement de faire leurs preuves, de quels bois ils brûlent, selon une certaine expression ! Le Président de la Refondation de la République se démarque du sentier battu en réduisant la « période de grâce » ou « d’essai » à 60 jours au lieu de 100 traditionnellement appliquée. L’origine des « Cent jours » remonte à l’Empire, phase de l’Histoire…

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