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Le corps de Fifaliana Harisoa est arrivé hier à Ivato, après un mois et cinq jours d’attente. La jeune mère, âgée de 20 ans, est décédée en Allemagne, le 24 mars dernier. Sa mère, Hortense, indique que la cause de sa mort serait une crise cardiaque liée à des problèmes conjugaux. Fifaliana vivait en Allemagne depuis deux ans. Elle y travaillait comme jeune fille au pair, tout en poursuivant des études et des activités bénévoles. « Avant sa grossesse, son compagnon lui avait demandé d’avorter, mais elle avait refusé », a déclaré Hortense, une amie à elle. Son enfant, Harisoa Ares, n’avait que deux mois au moment de son décès.

A chaud !

Publié le mardi, 29 avril 2025

« Madagascar persiste et signe » ! Tel est le gros titre « à la Une » d’un quotidien de la Capitale avant-hier.

Dans la précédente édition du journal, dans la même colonne éditoriale d’hier, nous avions émis le souhait d’entendre sinon de lire quelque part la réaction du Gouvernement à propos de la déclaration nettement « négative » du Chef d’Etat français Emmanuel Macron  sur l’éventuelle restitution des îles Eparses. Voilà, c’est fait ! Madagasikara persiste et signe. Félicitations à notre MAE, SEM Rasata Rafaravavitafika qui certainement parle au nom du Gouvernement malagasy.

Moment historique pour les femmes entrepreneures malagasy avec l’ouverture officielle du comité mondial des Femmes cheffes d’entreprise (FCEM) hier, au Novotel Ivandry. Accueilli pour la première fois à Madagascar, cet événement international a rassemblé des délégations venues d’une vingtaine de pays autour du thème : « Vers une économie résiliente et inclusive : le leadership des femmes cheffes d’entreprise à la croisée du Nord et du Sud ».

Le Fonds Yavarhoussen et l'Institut National d'Histoire de l'Art (INHA) inaugurent l'appel à candidatures pour la cinquième édition de la bourse Yavarhoussen. Une annonce faite sur leur page officiel Facebook. Ce fonds, en partenariat avec l'INHA, sollicite des postulants pour l'année 2025 afin d'offrir une bourse consacrée à l'histoire de l'art à Madagascar. Cette bourse s'adresse aux jeunes chercheurs en début de parcours académique, que ce soit au niveau master, doctorat ou post-doctorat. 

La Cour des comptes a tenu, hier, une présentation publique de son rapport d’audit portant sur l’utilisation des fonds publics par les collectivités locales dans la Province d’Antananarivo. La cérémonie s’est déroulée au Tranompokonolona d’Ambohidratrimo, en présence de la secrétaire générale du ministère de la Justice, Hanitriniaina Belalahy, représentant le Garde des Sceaux, ainsi que plusieurs responsables locaux.

Une mission préparatoire dans nos murs. En amont du sommet des Chefs d'Etat et de Gouvernement de la SADC, prévu en août 2025, le secrétariat de la SADC a dépêché une délégation à Madagascar qui a été accueillie par Eric Ratsimbazafy, secrétaire général du ministère des Affaires étrangères. Cette rencontre a permis à Monsieur Ratsimbazafy de réaffirmer l'engagement de Madagascar à respecter scrupuleusement les normes minimales requises pour l'organisation du sommet.

La une du 29 avril 2025

Publié le lundi, 28 avril 2025

Restitution et restitution !

Publié le lundi, 28 avril 2025

La première est nette et franche, la seconde incertaine. L’une est le fruit d’une diplomatie combative, l’autre bien qu’éclatante ou bénéficiant d’un tapage médiatique au départ (2018), s’évapore en cours de route pour disparaitre sur l’écran de radar et dont les raisons échappent au commun des mortels.

Une série d’évènements aussi importants que douteux jalonnent les deux derniers rendez-vous tant au tête- à-tête au cours de la visite d’Etat que durant le Vème Sommet de la COI.

Ainsi, en marge du Vème Sommet de la COI, Dr Navin Ramgoolam, Premier ministre mauricien, restitue de ses propres mains à Rajoelina Andry Nirina, président de la République malagasy, les 22,5 kilos d’or saisis à l’aéroport de Maurice en janvier 2019.  « Il m’est particulièrement agréable d’accomplir aujourd’hui un geste qui marque non seulement la qualité des relations bilatérales entre Maurice et Madagascar mais aussi l’esprit qui gouverne la solidarité régionale et la fraternité entre les iles » devait déclarer le Chef de gouvernement mauricien à l’occasion de la restitution. Ce à quoi le Chef de l’Etat malagasy a répondu, entre autres, « Ce que nous vivons aujourd’hui montre une chose : quand la volonté politique existe, la justice. Quand la confiance existe, la vérité triomphe (…). Aujourd’hui, Maurice a posé un acte, un acte responsable, un acte de solidarité et un acte de fraternité (…). Soulignons qu’entre ce moment de restitution et la date de saisie en Janvier 2019, beaucoup d’encre ont coulé, mais la diplomatie n’a pas fléchi, la Douane malagasy persiste et signe sur l’identité malagasy de l’or saisi à Maurice. Au final, tout rentre dans l’ordre. Peu avant le Sommet, en mars, les Comores ont restitué les 28 lingots d’or, 49 kilos, à la Grande ile. Apparemment, on va d’une réussite à l’autre de la diplomatie malagasy. Nous osons s espérer que l’Afrique du Sud soit entrainé par cette vague de restitution. En effet, 42 kilos d’or ont été saisis à l’aéroport de Johannesburg. L’autorité malagas réclame, avec insistance le retour de ces métaux précieux dans le territoire malagas. Et on attend !

Autre forme de restitution, ayant une valeur aussi importante pour le pays, se fait attendre. Le cas se complique quand le Chef de l’Etat français Emmanuel Macron renvoi à une fin de non retour et cela par deux fois la démarche malagasy. En octobre 2019, le président français Macron déclarait les pieds sur les Glorieuses « Ici c’est la France, c’est notre fierté et notre richesse ». C’et un affront direct contre Madagasikara. Lors de la visite d’Etat, le même président français dit sans ambages qu’il refuse la restitution des Iles Eparses. La deuxième étape de la négociation devait reprendre le 30 juin prochain. Sur le coup, on aimerait entendre la réaction de la partie malagasy mais … niet ! Qui vivra, verra.

De toute façon, la lutte sur la rétrocession des Iles Eparses est appelée à durer sur le long terme. Rien ne sert de paniquer ! Ce n’est pas la fin du monde. L’Assemblée Générale des Nations Unies a adopté par deux reprises, 1978 et 1979, la résolution donnant raison à Madagasikara. 

Le combat sur les restitutions du patrimoine du pays sur le sol malagasy continue. La patience est de rigueur !

Bengladesh entre en contact avec Madagascar au sujet des lémuriens en captivité dans ce pays asiatique. La semaine dernière, Rubaiya Ahmad, fondateur et président de la Bangladesh Animal Welfare Foundation (Obhoyaronno), une organisation à but non lucratif, a écrit au président du Groupe d’étude et de recherche sur les primates de Madagascar (GERP), en l’occurrence le Pr Jonah Ratsimbazafy. Le ministère de l’Environnement et du Développement durable a été aussi mis au courant.

Les échanges concernent le rapatriement d’un spécimen de lémur catta mâle qui a pu être récupéré d’un vol au parc national de Gazipur. « Trois individus de cette espèce ont été volés », a informé le responsable. A la suite de cet événement, Dhaka désire retourner l’animal à son pays d’origine. Ce, en vertu de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES).

En activité depuis une quinzaine d’années, l’Obhoyaronno estime que le moment est maintenant opportun pour elle d’agir de la sorte. En seize ans, Bengladesh a connu un changement de régime qui rend possible le retour des animaux exotiques en captivité chez eux. Les autorités de transition de Dhaka ont entrepris un certain nombre de réformes qui touchent plusieurs secteurs dont la protection des espèces sauvages.

Rizwana Hasan, une députée environnementaliste et avocate, est ainsi arrivée à la tête du ministère de l’Environnement, des Forêts et du Changement climatique, l’autorité de rattachement du parc national de Gazipur qui a été récemment visité par des personnes malintentionnées en y extirpant de force trois individus de lémur catta. Le seul individu récupéré doit alors être rapatrié chez lui pour son bien-être.

L’animal a six ans en ce moment. D’après Ahmad, les autorités de Dhaka s’engagent à faire le nécessaire pour faciliter son transfert à Antananarivo. « Je vous écris espérant que votre organisation est en mesure de le recevoir, de s’occuper de lui et de lui fournir les soins dont il aura besoin une fois il sera de nouveau à la maison », a écrit le correspondant au patron du GERP qui a immédiatement informé l’équipe d’Antsahavola.

Le lémur catta compte parmi les vingt-cinq espèces de primates les plus menacées au monde à cause surtout de la contrebande. Seize spécimens saisis en Thaïlande ont été retournés à Madagascar l’an passé. Le GERP a alors fait partie d’un comité scientifique mis en place en vue de ce rapatriement. L’opération a fait couler beaucoup d’encre à Madagascar et sous d’autres cieux en raison de l’ampleur du trafic d’espèces sauvages sur l’île.

M.R.

Iles Eparses, des enjeux maritimes et géostratégiques. Depuis 1970, Madagascar n’a cessé de revendiquer la souveraineté sur ces îles, qu’il n’a pas récupéré après la décolonisation, et que ces terres font partie intégrante de son territoire. Le Gouvernement malagasy, fidèle à sa position initiale, a renforcé ses revendications, comme l’a confirmé le ministre des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika, lors d’un point de presse à Anosy. Elle a souligné, bien que les deux parties aient leurs propres points de vue, la position du Gouvernement malagasy reste inchangée, affirmant que ces îles ((Juan de Nova ou Kely, Europa ou Ampela, les Glorieuses ou Sambatra, Bassas da India ou Bedimaky et Tromelin ou Loza) doivent revenir sous souveraineté malagasy. Cette détermination fait suite à la déclaration du Président français Emmanuel Macron, qui a répondu sur la question, de «gérer ensemble, en bonne intelligence ». Ce qui n’a pas convaincu Madagascar. En 2019, le Président malgache Andry Rajoelina a relancé cette demande, entamant des discussions avec la France sous l’égide des Nations Unies, avec pour cadre la feuille de route proposée par l’ONU. La première rencontre d’une commission mixte s’est tenue au Palais d’Andafiavaratra en novembre de la même année, témoignant de la volonté des deux pays d’avancer vers une solution.

La communauté internationale, notamment l’ONU, a également pris position en faveur de la réintégration des îles dans le giron malagasy. Lors de la 34ème Assemblée générale en 1979, une résolution invitait la France à entamer rapidement des négociations pour réintégrer ces territoires, en se fondant sur la résolution 1514 (XV) adoptée en 1960, qui garantit aux peuples le droit de disposer de leurs ressources naturelles se fondant sur la considération « Affirmant que les peuples peuvent, pour leurs propres fins, disposer librement de leurs richesses et ressources naturelles sans préjudice des obligations qui découleraient de la coopération économique internationale, fondée sur le principe de l'avantage mutuel, et du droit international ».

La ministre a insisté sur l’importance d’une résolution rapide de ce dossier, soulignant que la revendication malagasy pour un retour pur et simple n’a jamais été remise en question. La prochaine réunion, prévue pour le 30 juin, marque une étape cruciale dans ce processus, avec la constitution de délégations préparées à l’avance, sous la supervision d’un comité chargé de la gestion technique et financière de cette négociation sensible.

Nikki Razaf

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Editorial

  • DIAMAR
    La diaspora se mobilise. Il n’est jamais tard pour bien faire, dit-on. Ce n’est que vers le mi-mandat (le second) de Rajoelina Andry Nirina en tant que chef de la magistrature suprême du pays que des Malagasy résidant à Andafy (France, Europe) se manifestent et affichent leur soutien au régime Orange de Rajoelina. « Diaspora (malagasy) manohana an’i Andry Rajoelina » (DIAMAR) regroupe plusieurs associations, partis politiques et ressortissants malagasy résidant en Europe. Entre autres, les partis Hiaraka Isika, Tanora MalaGasy Vonona (TGV) France, Freedom France ainsi que les associations Union pour l’émergence de Madagasikara (UEM) et Tous ensemble pour Madagasikara (TEM). Il s’agit, en gros, d’une « Fédération » unissant les démembrements d’associations et de partis politiques constituant l’ossature de la plate-forme IRMAR soutenant le Président Rajoelina dans ses œuvres de redressement du pays. DIAMAR s’inscrit en ligne droite de la mobilisation internationale, en Europe, pouvant s’étendre vers les…

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