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Disparaître pendant quelque temps et resurgir après deux semaines. Les rabatteurs ou « facilitateurs » au niveau de nombreux bureaux administratifs sont de retour actuellement. En effet, après les mesures prises par l’Etat de renforcer la surveillance de ses locaux à l’aide de caméra de surveillance ou la mise en place de clôtures, notamment au Palais de justice situé à Anosy, l’activité de ces « chasseurs » de citoyens ayant affaire avec l’administration n’a faibli qu’un petit moment. « L’application stricte des contrôles a permis aux usagers qui ont des papiers administratifs à régler de jouir d’un environnement sain.

Un canal d’évacuation d’eaux usées obstrué. Depuis plusieurs mois, les riverains d’Ampatsakana, Isoraka, cohabitent avec les odeurs nauséabondes provenant des eaux usées débordant d’un canal d’évacuation défectueux, longeant une partie de la rue du quartier. Malgré que, depuis plusieurs mois, la situation dégénère de jour en jour, aucune mesure n’a été prise par les autorités locales, à savoir le Fokontany. De guerre lasse, les habitants, regroupés au sein d’une association de riverains (« Fikambanana Ampatsakana Miray » ou FAM), ont décidé de prendre l’affaire en main. 

Eau vide !

Publié le mercredi, 16 octobre 2024

Entendez bien, on parle de pénurie de cet « élément » vital et indispensable à la vie de tout être vivant sur terre. Mais non de ce terrible virus « SRAS – COV 2 » communément appelé Covid-19 qui a ravagé la planète Terre trois ans passés. Ainsi, faisons bien la nuance entre « eau vide » et « Covid » bien que la résonnance pourrait bien tromper les oreilles. Il s’agit d’une différence de taille à cause d’une consonne et quelques voyelles mais dont les impacts destructifs de ces deux phénomènes sur les êtres vivants, particulièrement sur les humains, sont durement ressentis.

Potentialité. En un an, plus de 50 tonnes d'huile essentielle d'Ylang Ylang ont été exportées depuis Madagascar, d’après les données fournies par l'administration douanière. Ce volume, bien qu'en augmentation par rapport aux années précédentes, reste loin des 125 tonnes exportées en 2019 et des 600 tonnes atteintes lors des années fastes de la filière. Cette chute considérable est en partie attribuée aux conséquences de la pandémie de Covid-19, qui a gravement impacté la production locale, et aux nouvelles régulations environnementales internationales.

Lundi dernier, au cœur de la Californie, Laurino Raoelijaona, un jeune réalisateur malagasy, a remporté le prestigieux prix du meilleur documentaire court au Silicon Valley Film Festival pour son œuvre percutante intitulée « Les sentiers du doute ». Ce succès distingue non seulement le talent du réalisateur, mais également la voix des minorités qu'il met en lumière à travers son film. 

« Nous devons démanteler à tout prix les réseaux de voleurs de terrains », a martelé fermement le Président Andry Rajoelina hier durant son discours au cours de l’inauguration du Tribunal de première instance (TPI) à Avaradrano. Ce n’est pas la première fois que le chef de l’Etat s’exprime sur ce sujet épineux. Il déplore le nombre élevé de citoyens justes qui deviennent pourtant des victimes et sont lésés dans les litiges fonciers au moment de leur traduction des dossiers devant le Tribunal. Les décisions de Justice accablantes conduisent parfois au décès de certaines victimes. Il a donc donné des consignes strictes en vue de la mise en place d’une section spéciale consacrée au traitement de ces conflits fonciers. 

Les nouveaux députés et les sénateurs sont entrés en 2e session ordinaire hier. Les premiers ont assisté pour la première fois à leur session budgétaire. Outre le budget, les tensions sociales liées aux crises de l’eau, de l’électricité et de l’insécurité devraient animer le débat à Tsimbazaza. Ainsi, la partie « questions- réponses » avec les membres du Gouvernement sera certainement axée sur la pénurie d’eau et les délestages dans le pays et les solutions proposées. Selon le président de l’Assemblée nationale, Tokely Justin dans son discours d’ouverture, deux propositions de loi seront examinées par les députés en plus des projets de loi. Ayant un rapport avec la crise de l’eau, un texte unique sur le climat portera particulièrement l’attention des parlementaires.

LA UNE du 161024

Publié le mercredi, 16 octobre 2024

De la contradiction !

Publié le lundi, 14 octobre 2024


Ouverte et serrée. Tel est a priori le constat relatif à la bataille pour gagner la Mairie de la Capitale de Madagasikara.
Bataille ouverte et lutte serrée ! Une situation aux antipodes traduisant à la fois la délicatesse et la complexité des enjeux politiques entrant dans la ligne de compte qui prévaut concernant la mainmise du trône prestigieux de l’Hôtel de Ville  d’Antananarivo, première ville de la Grande île.
Lutte ouverte. D’après certaines analyses véhiculées par la presse ou réseaux sociaux interposés, pour une fois, la lutte pour gagner le pari dans la Capitale est ouverte. En ce sens qu’il n’existe pas un ou une favorite dès le départ ! Les sept candidats, six hommes et une dame, donnent l’impression de  se neutraliser sur l’arène. Aucun (e) d’entre eux ne présente un ou des avantages notoires pouvant faire basculer dès l’entame la balance. Mis à part le fait d’être le fils de ceci ou de cela, pour les deux concurrents, qui en fait ne constitue pas au préalable un atout, les sept postulants doivent batailler dur pour se démarquer.L’opinion publique de la Ville des Mille excelle dans sa capacité de choisir librement son édile. Doté d’un certain niveau politique dépassant la moyenne nationale, le public tananarivien a démontré plus d’une fois d’une certaine maturité. Les différentes élections du passé ont permis de faire valoir la faculté de discernement de l’électorat de la Capitale. Andry Rajoelina (TGV) a gagné haut la main, en 2007, la Mairie d’Antananarivo face au candidat du pouvoir (TIM), à l’époque où le porte étendard de l’Opposition actuelle fut le Chef de l’Etat. En 2019, le candidat proche du régime Orange, Naina Andriantsitohaina, remporta le scrutin, toujours à Antananarivo. C’est pour dire qu’il n’y a pas de schéma classique ! Opposition ou pouvoir peut très bien rafler la mise ! Le peuple fait son choix et cela à partir des appréciations objectives. Evidemment, des exceptions pourront se présenter. D’ailleurs, elles confirmeront la règle.
Bataille serrée. L’insaisissable enjeu du scrutin des communales et municipales de la Capitale est tel qu’il est hasardeux de se faire une idée à sens unique. Bien qu’il n’existe pas, en apparence, de candidat(e) favori (te) ou outsider au départ de la campagne électorale, les sondages d’opinion politique étant interdits en marge des élections à Madagasikara pour des raisons que l’on distille mal, il s’avère d’une aventure difficile de se prononcer sur le choix du peuple. N’empêche que selon des avis largement recoupés, une ou deux voire trois concurrents émergeraient du lot. En effet, il se trouve qu’il y a une bataille serrée entre la candidate n° 7 et celui du n° 4 et avec le n° 2 qui talonnerait de près les deux supposés favoris.
Harilala Ramanantsoa, porte étendard de la majorité IRMAR, semble jouir d’un certain avantage du fait de son passage quoique bref à la CUA et durant lequel elle a tout de même fait montre de son expertise à faire avancer les choses. Entre autres, fluidité de la circulation, réfection des points noirs des rues de la Capitale, réduction des impôts fonciers sur les propriétés bâties, etc. Tojo Ravalomanana, quoiqu’on dise bénéficie du renom du nom du père.
Au final, le choix appartient aux Tananariviens.
Ndrianaivo

Actu-brèves

Publié le lundi, 14 octobre 2024


Début de l’impression des imprimés électoraux  sensibles cette semaine. Après le tirage au sort des numéros d’ordre des candidats sur les documents officiels, place maintenant à l’impression de ces imprimés sensibles. Soava Andriamarotafika, rapporteur général de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) annonce que l’impression de ces documents - qui seront envoyés auprès des bureaux de vote en vue des élections du 11 décembre - devrait démarrer cette semaine. En effet, une délégation dirigée par Arsène Dama, président de la CENI, devrait partir en Afrique du Sud pour lancer le processus d’impression. La CENI rassure que malgré le report d’une semaine du délai de dépôt de candidature, la distribution des imprimés dont les bulletins uniques devrait se faire à temps et  souligne que le processus électoral suit le calendrier défini depuis le début.



La digue Kiembe à Toliara à moitié construite. Actuellement, les travaux de construction de la digue Kiembe, située dans la ville de Toliara, ont atteint un taux d’avancement de 51%. Cela a été constaté lors d’une visite de chantier effectuée par l’équipe de la Direction régionale des Travaux publics (DRTP) de l’Atsimo-Andrefana, l’Agence routière ainsi que la mission de contrôle et l’entreprise CCODM. Des représentants des personnes affectées par le projet (PAPS) étaient également présents. Lors de cette descente, il a été constaté que les travaux progressent de manière satisfaisante. Ce projet d'envergure est essentiel pour le développement infrastructurel de la région. Le projet de la digue Kiembe inclut la réhabilitation d'une route s'étendant sur 4 927 mètres, avec une largeur de 7 mètres. Cette route reliera plusieurs Fokontany, notamment Ankiembe Ambany, qui se trouve à proximité du port et de l’aéroport de Toliara. La route traversera également les Fokontany Ankiembe, Motombe, et Andranomena. La mise en œuvre de ce projet est financée par la Banque européenne d'investissement, ce qui souligne son importance pour la région. La réalisation de ce grand projet est attendue avec impatience, car elle devrait apporter un développement significatif pour la ville de Toliara et ses environs. En améliorant les infrastructures, le projet vise à faciliter les déplacements et promouvoir l'accès aux services essentiels pour la population locale.



Formation des techniciens malagasy sur la protection des mangroves en Chine.
Un programme de formation cherchant à renforcer les compétences de 20 techniciens malagasy dans la protection des forêts de mangrove a été récemment mis en place. Ce projet se déroulera en Chine et s'inscrit dans un cadre de coopération internationale pour la protection de l'environnement à Madagascar. L'initiative est le fruit d'un accord signé entre le Gouvernement malagasy, le Centre international de la mangrove et la Mangrove Conservation Foundation. Cet accord a pour objectif principal d'améliorer la gestion et la protection des mangroves, essentielles pour la préservation de la côte malagasy, notamment face aux défis posés par les pluies, les cyclones et les marées hautes. Les participants apprendront les meilleures pratiques pour protéger et entretenir les mangroves, mais également une meilleure compréhension des écosystèmes. Les compétences acquises seront appliquées sur les côtes de Madagascar, contribuant ainsi à la préservation de cet écosystème vital. Le ministre de l'Environnement, Max Andonirina Fontaine, a souligné que cette initiative s'inscrit dans la politique générale du Gouvernement malagasy. Cela reflète la volonté de préserver les ressources naturelles de Madagascar tout en soutenant le développement durable.



La transformation digitale au cœur de la lutte contre la corruption à Madagascar.
La lutte contre la corruption à Madagascar a pris un tournant significatif avec l'élaboration de la nouvelle Stratégie nationale de lutte contre la corruption (SNLCC). Une concertation thématique est organisée le 14 et 15 octobre, par le comité de pilotage de cette stratégie. L'accent a été mis sur le renforcement de la transparence, la digitalisation et l'exploitation des données comme leviers essentiels dans cette lutte. Avec 65% de la population âgée de moins de 18 ans, Madagascar possède une force démographique considérable. Il est souligné que, bien encadrée, cette jeunesse pourrait jouer un rôle crucial dans l'adoption des outils numériques. L'énergie de cette jeunesse, combinée à l'expérience des institutions publiques, représente un atout majeur pour transformer les services publics et réduire la corruption. La digitalisation ne se limite pas à l'amélioration de l'efficacité des services gouvernementaux; elle est également un outil puissant dans la lutte contre la corruption. En réduisant les interactions humaines dans les processus administratifs, elle limite les opportunités de corruption. De plus, la digitalisation permet une traçabilité des données, facilitant la prévention, la détection et l'enquête sur les détournements de fonds. Ainsi, les outils numériques apportent une double fonction : prévention et investigation. La transparence résultant de la digitalisation réduit les risques de falsification et d'usurpation d'identité, tout en améliorant la gestion des informations essentielles.

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Editorial

  • Alexandre Georget intronisé
    La cérémonie officielle d’installer le nouveau PDS de la CUA, Alexandre Georget s’est effectuée ce mercredi dernier. Le nième PDS de la ville des Mille prend quartier à l’Hôtel de ville d’Analakely. Le PDS Alexandre Georget succède à ce poste, tant convoité, à une autre PDS Ramanantsoa Harilala qui devait céder son fauteuil en raison de sa démission pour cause de candidature à la Mairie, laquelle ex-PDS qui remplaça feu Ramanambitana Richard lui aussi un ancien PDS prenant le relai d’Andriantsitohaina Naina, le maire élu sous la couleur Orange nommé ministre. Et cette valse en espace de quelques mois. Alexandre Georget est un vieux de la vieille de la lutte aux côtés de Rajoelina Andry Nirina depuis 2007. Un fidèle parmi les fidèles de la cause Orange. Militant écologiste, Georget crée le parti Vert et s’affiche sans faille dans les rangs du combat pour la protection de l’environnement et des…

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