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Cinq entreprises créées en 21 ans. Lalaina Razafitombo, entrepreneure dans l’Atsimo Andrefana, a pu le faire. Elle figure d’ailleurs parmi les premiers à opérer dans le domaine de l’informatique à Toliara, en 2002, avant d’étendre ses activités dans d’autres domaines comme l’immobilier, le placement, l’évènementiel, l’import- export, la coiffure et l’esthétique, etc. Cette coordinatrice de l’antenne « Entreprendre au féminin dans l’océan Indien » pour ladite région reconnait toutefois les difficultés rencontrées.

Pas d’inquiétude. Pour que chaque fan de la musique urbaine puisse bien prendre du plaisir sans être dérangé par les contraintes du comment rentrer chez soi à la fin du concert, les organisateurs avec leurs partenaires ont décidé de permettre au transport en commun de travailler jusqu’à très tard la nuit. Rappelons que, la première partie du concert débutera vers 18 heures, ce qui laisse à penser qu’il finira aux alentours de 22 heures. Et pour que les spectateurs arrivent à bon port ( chez eux), les bus sont autorisés à circuler jusqu’à 22 heures et demi.

Face aux nombreuses polémiques autour des prévisions de coupure de l’électricité qui sera opérée au niveau du réseau interconnecté d’Antananarivo en fin de semaine, la JIRAMA, à travers son directeur général Rivo Radanielina, a tenu à apporter quelques éclaircissements. D’emblée, le DG  de la JIRAMA explique que les techniciens de la société, en collaboration avec les partenaires, sont actuellement dans la dernière étape en vue de l’installation d’un 4ème groupe à Andekaleka. Des travaux qui s’inscrivent dans la concrétisation du « Velirano » présidentiel visant à doubler la production en électricité.

Le 11 octobre dernier, et à la stupeur générale, la réserve naturelle d’Ambohitantely à Ankazobe, a pris feu, du moins partiellement. Le sinistre aurait été occasionné par un feu de brousse signalé depuis mi-septembre dernier. Depuis, on assiste à une lutte acharnée des secours issus de tous les milieux pour tenter de fixer le feu qui semble opiniâtre. Depuis mardi dernier, la Police nationale, par le truchement de sa Force d’intervention (FIP) d’Antanimora, s’est également impliquée à Ambohitantely à côté des sapeurs-pompiers de la Commune urbaine d’Antananarivo, une première dans l’histoire. Jusque dans la journée d’hier, ces policiers munis d’extincteurs et autres produits contre les flammes étaient encore en plein action, c’est-à-dire sur le front, et en première ligne. 


Après la rencontre des commerçants avec le maire d’Antananarivo-ville, Naina Andriantsitohaina, relative à la présentation de la nouvelle loi régissant les commerçants, celle-ci s'est poursuivie par la signature d'une convention de coopération entre la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) et les associations des marchands, le mardi 11 octobre à la Mairie d’Analakely. Ainsi, 4 associations de commerçants ont signé une convention de coopération avec monsieur le maire de la Capitale. Il s’agit de l'Association MahavonjyAnosizato, l'Association d'Andravoahangy Tsena Secteur 10, l'Association des commerçants de tournesol d'Ambatomaro et l'Association des commerçants debout Pavillon Analakely. Cette convention comprend quelques points dont le renforcement de la coopération entre les deux parties, l’habilitation à assumer la responsabilité dans la gestion et le nettoyage du marché. Comme ils l'ont dit, les commerçants prennent leur part en matière de planification et d’organisation de la ville. A cet effet, ils sont prêts à faire leurs devoirs et à en assumer la responsabilité.


La une du 12 octobre 2022

Publié le mardi, 11 octobre 2022

A la trace !

Publié le mardi, 11 octobre 2022

Pas à pas, l’ancien se met à la trace de l’actuel ! D’une ville à l’autre, d’une Région à l’autre, il suit les traces du « Zandry kely » et pour cause, non pas pour en tirer une leçon utile mais pour … effacer les empreintes de celui qu’il considère son « ennemi juré ». Mais malheureusement ou heureusement, c’est selon, il se trompe de piste ! Comme d’habitude d’ailleurs.
Le Chef de l’Etat Rajoelina Andry présidait les cérémonies d’inauguration de la réfection générale, flambant neuve, de la RN 5A reliant Ambilobe – Vohémar. Une grande fête au cours de laquelle Rajoelina ne se privait pas du plaisir d’haranguer la foule face à cette réalisation exceptionnelle que les habitants et les usagers de la route n’en croyaient pas leurs yeux. Cette route de 151 km, une véritable galère et calvaire pour tout le monde, rend énormément service aux paysans pour évacuer leurs produits, aux opérateurs qui ont souffert des années et transporteurs de voyageurs et de marchandises. Le régime Orange ne cache point sa fierté d’avoir pu contribuer davantage à la prospérité de cette Région riche. Les dirigeants successifs n’ont pas pu dépasser le stade des promesses électorales. Il y en a qui osait organiser une grande cérémonie de début de chantier, de gros engins furent présentés, mais au final, rien que de la fumée. Les dits engins disparaissaient dans la nature. Quel toupet ! Le peuple est foncièrement reconnaissant à Rajoelina. Et ce fut la liesse populaire !
Immédiatement après le départ de la délégation officielle à Ambilobe, une équipe dirigée par l’ancien président Ravalomanana se présentait dont le motif de la visite consiste à banaliser les réalisations des tenants du pouvoir et remobiliser ainsi la troupe !
Lors de la Xème édition de la Journée mondiale de la jeunesse (JMJ) catholique, la JMJ 10 Mada, à Antsirabe, les organisateurs ont tenu à inviter le Président de la République Rajoelina Andry en sa qualité d’hôte d’honneur de la fête. Lui-même en tant que jeune catholique ne voulait pas rater d’honorer de sa présence.
En parallèle « l’autre », l’ancien d’Iavoloha a fait des pieds et des mains pour se faire inviter. D’ailleurs, il n’était pas le seul. Un « autre » qui commence à faire son entrée dans l’arène politique se trouvait aussi parmi les invités. En tout cas, on essaye de doubler sinon de suivre de près les pas de l’homme fort du régime. Tellement, la chance qu’il récidive 2018 est sensiblement forte qu’on fasse de tous les moyens même si on se ridiculise afin d’effacer les traces.
A Toamasina, le Président Rajoelina a fait le carton plein. Il a frappé fort. Il s’agit en termes réels d’une démonstration de force ! Tout compte fait, à chaque descente sur terrain de l’homme fort du régime, une foule immense vient l’accueillir et fait preuve d’une fidélité.
Et voilà, comme il fallait s’y attendre, Ravalo met les pieds sur les traces de Rajoelina dans le Grand port de l’Est. Eh bien, le ridicule ne tue pas ! Par des photos bien cadrées, il affiche au public qu’il n’est en reste aussi à Toamasina.
Seulement, il se trompe. Il ne pourra pas effacer quelque chose d’inscrit dans le cœur et l’esprit.
Ndrianaivo

 




Remodelage et consolidation de la présence de la Coca-Cola Company au niveau africain. C’est de cette manière que l’équipe de l’unité opérationnelle de la compagnie vient de désigner le groupe Habibo comme étant distributeur exclusif de la marque dans la Grande- île. Ainsi, c’est la filiale Sofia du groupe Habibo qui sera en charge de la distribution et de la commercialisation des marques Coca-Cola, Fanta, Sprite et Scweppes sur tout le territoire national. De son côté, le groupe Habibo s’appuiera sur les méthodes et les pratiques existantes au sein du système Coca-Cola ainsi que sur son savoir-faire éprouvé à Madagascar pour offrir un service de qualité aux clients et aux consommateurs à travers une stratégie centrée sur le développement du marché. Ainsi, prochainement, la première vague de produits débarquera à nouveau sur le marché malagasy avec un prix qui sera sûrement plus abordable que ce qui se fait présentement sur les étals avec les rares bouteilles de la marque qui sont toujours en vente à un prix presque prohibitif depuis ces quelques mois où la rupture de la distribution a été annoncée par la Coca-Cola Company. La compagnie qui se définit comme une « entreprise de marketing » travaille avec des « embouteilleurs », en l’occurrence la filiale Sofia du groupe Habibo, qui se positionnent comme des sous-traitants qui lui achètent du concentré qui n’est autre que la fameuse recette jalousement gardée. Ces sous-traitants produisent ensuite les boissons à partir de cette base, puis les distribuent.
Hary Rakoto




Après un semblant d’accalmie, les braquages font reparler d’eux ces dernières semaines, dans la Capitale et sa banlieue. C’est ce qui venait de se produire vers 9h du matin dans la localité de l’Ouest Mananjara, quartier de Soanierana, hier. Là, c’est un cash-point qui était la cible d’un braquage juste au moment où la préposée l’avait attendu le moins. Cette dernière était même tombée en syncope du fait de sa surprise et surtout de sa peur. Elle a reçu une menace et les assaillants lui ont brandi leurs armes. En cause, les quatre bandits qui ont perpétré l’acte l’ont dépossédée de son sac dans lequel se trouvait une certaine somme d’argent mais dont le montant n’a pas été toutefois communiqué.
D’après quelques témoins, tout s’était produit très vite. Les agresseurs dont il n’y avait aucun moyen pour les reconnaître,  du moins par leurs traits, étaient arrivés au cash-point comme des clients ordinaires. Pour ne pas éveiller le soupçon, ils ont feint de marcher furtivement, l’un après l’autre, et venant de différentes directions. Ce n’est seulement que lorsqu’ils étaient arrivés tout près du cash-point point que les quatre larrons ont montré leurs vrais visages. En fait de visages, les concernés les en avaient dissimulés avec de cache-bouche et ont porté de casquette, au point de les rendre complètement méconnaissables. Une fois qu’ils se trouvaient en face de la victime, les malfaiteurs ont dégainé leurs armes. Si trois ont sorti leurs couteaux, seul le quatrième a pointé un revolver sur la victime. Cette dernière ne pouvait que se plier à la volonté de ses agresseurs et leur remettre le sac plein de liquidités. Sitôt le butin en main, les quatre larrons s’étaient enfuis rapidement tandis que les témoins ont assisté avec impuissance à la scène. La Police a démarré une enquête.
Franck R.


Hier, le ténor de l’Opposition a soulevé la possibilité de dissoudre l’Assemblée nationale à la lumière des faits récents dans lesquels des députés, leurs collaborateurs et des employés de cette institution sont trempés. Le troisième mardi d’octobre approche pour le Parlement malagasy qui se réunira en deuxième session ordinaire ou en session budgétaire durant 60 jours.
Les observateurs sont impatients de voir comment ce rendez-vous se déroulera pour au moins deux raisons majeures. Ce sera le moment de voter le budget pour 2023, une année électorale. Mais ce sera aussi une occasion pour régler certains comptes.
Ce deuxième point intéressera le plus les observateurs avisés pour la bonne et simple raison que pas mal de membres du Parlement ont fait parler leurs noms durant l’intersession. Dans ses acceptions habituelles, le verbe « parlementer » est l’équivalent de « négocier en vue d’une conciliation », « discuter longuement en vue d’un arrangement » et « négocier avec l’ennemi, lors d’un conflit armé, en vue d’un accord ».
Apparitions timides
Parlementaire signifie membre d’une assemblée législative ou personne envoyée, en temps de guerre, pour communiquer ou négocier avec l’adversaire. L’appellation anglaise de « law-maker » renvoie à l’idée de « faiseur de loi ». Dans tous les cas de figure, la fonction parlementaire se résume à la recherche de l’équilibre par la négociation et la discussion en vue de la concorde dans la société.
Ce n’est pourtant pas le cas la plupart du temps. Au contraire, les faiseurs de lois se font eux-mêmes faiseurs de dégâts aussi qui œuvrent pour le dysfonctionnement institutionnel. Durant l’intersession, ils ont le devoir de faire un compte rendu auprès du citoyen. La mise en œuvre effective de ce droit fait jaser les parlementaires opposants de temps en temps. Mais, curieusement, les parlementaires ont disparu du radar.
Très peu ont fait des apparitions timides lors des cérémonies d’inauguration ou lors de remise des « dons » achetés au moyen des ressources du Crédit d’investissement destiné à l’appui au développement (CIAD) anciennement appelé Comité local de développement (CLD), portées à 500 millions d’ariary pour les Districts ayant deux députés.
Sanctions symboliques
Les autres, quant à eux, restent introuvables ni sur les réseaux sociaux ni dans les média. Un parlementaire parle. Il ne se tait pas. En revanche, bon nombre préfèrent se terrer dans un mutisme étonnant voire assourdissant. Par peur probablement mais par prudence aussi certainement.
La raison en est que le public ayant accès aux réseaux sociaux est de plus et plus inquisiteur voire méchant. Le moindre faux-pas de celles et ceux investi-e-s des prérogatives de la puissance publique y est allègrement critiqué. Des fois, les reproches sont trop violents et destructeurs que la sagesse serait de « vivre caché pour vivre mieux » pour les avertis.
Certes, les réprobations émises par les citoyens à l’égard des élus au moyen des technologies sont encore plus pénibles que les peines prononcées par la justice. Beaucoup en ont fait l’expérience. Ceux qui ont eu leur dose de vindicte populaire sur les réseaux sociaux font bien de se taire ou de s’éclipser tandis que les autres se gardent de tomber dans le viseur des critiques en ligne.
Tension
Ces député-e-s qui osent aller au-delà de leurs attributions méritent les sanctions symboliques. Lorsqu’un membre de l’Assemblée nationale sort une autorisation de transport de bois précieux durant une durée indéterminée à la place et au lieu de l’administration forestière, il y a de quoi à faire monter la tension dans les rangs de l’Exécutif ou du côté des organisations de la société civile. Une affaire récente a éclaté au grand jour dans l’Alaotra-Mangoro.
Lorsqu’un député se permet aussi de lui-même la création d’une nouvelle commune par écrit, son initiative n’arrangera surtout pas les représentants de l’Etat et encore moins les administrateurs-civils. Un fait à ce propos est rapporté dans l’Atsimo- Atsinanana. A ce rythme, un parlementaire se permettrait d’établir une autorisation de port d’arme de n’importe quelle catégorie en son nom.
Le cas d’un député, qui a autorisé un de ses proches collaborateurs à transporter des substances minières en snobant les agents du ministère des Mines et des Ressources stratégiques, fâche. En effet, les agissements et abus perpétrés par l’entourage immédiat des élus ont tendance à se multiplier. Ces gens se croient tout permis en étant de proches collaborateurs des parlementaires. L’inventaire des faits récents sera long.
Ecuries d’Augias
Lorsque les élus se bagarrent en public, ils se font eux-mêmes la risée de tout le monde. Conflit d’intérêts étant, deux élus du Sud se trainent devant la Justice en ce moment. L’on sait que l’intervention des parlementaires sapent de temps à autre la fonction des juges qui, de mèche ou par connivence, prononcent des verdicts injustes à l’égard de l’une des deux parties en litige.
La présidente de l’Assemblée nationale Christine Razanamahasoa et le bureau permanent ont à coup sûr du pain sur la planche en ce moment. La presse et les réseaux sociaux ont rapporté tant d’affaires louches impliquant les membres de l’Assemblée nationale. Elles concernent de plus ceux qui portent la couleur Orange en cette année à la veille de l’échéance électorale.
La manière dont les maîtres des lieux nettoieront les écuries d’Augias sera intéressante. Il est encore temps de le faire avant qu’il ne soit trop tard. Les écuries d’Augias, selon la légende, désignent des milieux en proie à la corruption ou aux désordres, à l’instar des bâtiments destinés à abriter les chevaux qu’Hercule dut nettoyer au cours de ses travaux.
M.R.

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Editorial

  • Rêve brisé ! 
    Rajaonarimampianina Hery, l’ancien Chef d’Etat, risque de voir partir en fumée son rêve de devenir président de la Commission de l’Union africaine. Un poste prestigieux ayant rang de Chef de Gouvernement voire Chef d’Etat selon les circonstances et les cas de figure. Cette Commission est l’organe exécutif de l’Union africaine. Elle est chargée de la mise en œuvre de la politique générale de l’UA arrêtée au niveau de l’assemblée générale, l’instance suprême de l’Union africaine. Le président de la Commission dirige et coordonne les actions des commissaires de l’UA. Il est responsable devant l’assemblée générale présidée de façon tournante par le Chef d’Etat ou du Gouvernement d’un pays membre. La présidence de la Commission est assurée de façon tournante également mais au niveau de chaque sous-région. Le prochain mandat de président de Commission à partir du début de 2025 revient à l’Afrique de l’Est. Et Madagasikara figure en pole position…

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