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Les cancers du sein et du col de l'utérus sont encore un problème majeur de santé à Madagascar. 14% des femmes malagasy souffrent d'un cancer du col de l'utérus et du sein. Ce taux figure parmi les plus élevés au monde, apparemment depuis cinq ans, d'après les statistiques publiées par la Fondation Akbaraly. 60% des cas de cancer concernent le sein.
Selon les chercheurs, les gènes malagasy en sont la principale raison, viennent ensuite les maladies sexuellement transmissibles. Chaque année, la fondation Akbaraly organise des dépistages gratuits des cancers du sein et du col de l'utérus durant le mois d'octobre. Il se tient au Centre médical kintana à Ambatomena.
 Durant l’octobre rose, si le résultat du test est positif, le groupe prendra en charge la patiente. D'autre part, le dépistage gratuit est un événement annuel ouvert à tout public. Il est également possible de faire des tests au niveau des centres ou bureaux du groupe Akbaraly, tout au long de l'année.
Au cours des cinq dernières années, 200 000 femmes ont bénéficié d’un dépistage gratuit. La Municipalité d'Antananarivo, à travers les sapeurs- pompiers, a accompagné la fondation dans cette opération.
Le coût du traitement des cancers du col de l'utérus et du sein est encore hors de portée des bourses des ménages malagasy autant que le dépistage dans les établissements privés. Dernièrement, le ministère de la Santé publique a annoncé l'achat de deux mammographies. Ce projet entre dans le cadre de la lutte contre le cancer du sein. Le cancer peut être guéri s'il est dépisté à temps. C'est l'importance du dépistage.
Anatra R.



Le VIH/Sida est devenu une menace de première importance pour le monde du travail, affectant la santé et la sécurité des travailleurs exposés à cette maladie. Allant de la discrimination des personnes atteintes par ses collègues au pur renvoi par les entreprises.
En effet, la discrimination et la stigmatisation dont sont victimes les travailleurs séropositifs constituent une menace pour les droits fondamentaux au travail. « Malgré les efforts déployés par les organismes internationaux pour sensibiliser les entreprises aux risques liés au VIH/Sida, il reste encore beaucoup à faire pour protéger la santé et les droits de dizaines de millions de travailleurs qui sont confrontés à cette maladie au quotidien », indiqua l'Organisation internationale du travail (OIT).
D’abord, il y a les coûts inhérents à la prise en charge des travailleurs infectés qui se traduisent par la réduction des gains et la baisse de production. Cela constitue un problème pour les entreprises de tous les secteurs d'activité. Le VIH/Sida accroît également les coûts du travail, réduisant l'expérience et les compétences des travailleurs les plus qualifiés.
Le Sida en 2023
En 2023, 39 millions de personnes vivent avec le VIH/Sida dans le monde. Bien que 76% d'entre elles aient accès à un traitement, 5,5 millions de personnes ne savaient pas qu'elles étaient infectées. Parmi les malades, 53% sont des femmes et des filles dont 82% ont accès au traitement. Tandis que seulement 72% des hommes âgés de plus de 15 ans y ont accès. Malgré une baisse de 38% des nouvelles contaminations au VIH depuis 2010, passant de 2,1 à 1,3 million de personnes en 2022, la statistique pour Madagascar a augmenté de 239%. Malgré cette diminution, l’on compte encore 4 000 adolescents et jeunes hommes âgés de 15 à 24 ans contractant le virus chaque semaine, dans le monde. En Afrique subsaharienne, 3 100 cas d'infection ont été recensés en 2022.
Détecter le plus tôt possible
L’infection par le VIH peut être détectée avec une grande précision à l’aide de tests préqualifiés par l’OMS dans le cadre d’une stratégie et d’un algorithme de dépistage approuvés au niveau national. Le VIH peut être diagnostiqué au moyen de tests de diagnostic rapide qui donnent des résultats le jour même. Ce qui facilite grandement le diagnostic précoce et les liens avec le traitement et les soins.
Il n’existe pas de moyen de guérir l’infection à VIH. Cependant, grâce à l’accès à une prévention, à un diagnostic, à un traitement et à des soins efficaces, y compris pour les infections opportunistes, l’infection à VIH est devenue une pathologie chronique qui peut être prise en charge avec la possibilité de vivre longtemps et en bonne santé.
Traitement du VIH
A l’heure actuelle, le traitement antirétroviral (TAR) ne guérit pas de l’infection à VIH, mais permet au système immunitaire de la personne infectée de se renforcer, leur permettant ainsi de combattre d’autres infections. Actuellement, le TAR est un traitement à vie qui doit être pris tous les jours.

Il réduit la quantité de virus dans l’organisme, ce qui met fin aux symptômes et permet aux personnes touchées de vivre une vie pleine et saine. Les personnes vivant avec le VIH qui sont sous TAR et qui ne présentent aucun signe du virus dans le sang ne transmettront pas le virus à leurs partenaires sexuels.
Les femmes enceintes vivant avec le VIH doivent avoir accès au TAR et prendre ce traitement dès que possible. Cela protège la santé de la mère et aide à prévenir la transmission du VIH au fœtus avant la naissance ou au nourrisson par le lait maternel.
Avec l’avancée de la médecine sur les antiviraux, les séropositifs ne sont plus obligés de suivre des traitements lourds et s’intègrent parfaitement au travail. Il reste ainsi aux collègues et aux patrons à se débarrasser des préjugés et de ne pas mettre à l’écart les personnes atteintes par le virus. Car bien que le patient gagne contre la maladie, il reste une bataille plus importante celle de changer le regard et les préjugés des autres.
Nikki Razaf

LA UNE DU 04 OCTOBRE 2023

Publié le mardi, 03 octobre 2023

Le District d'Ankazobe est en alerte depuis la semaine dernière. Selon les autorités sanitaires de cette localité, au moins dix personnes ont déjà succombé à la peste dans le Fokontany d'Ambohitsoa, tandis que plusieurs personnes suivent encore des traitements au niveau du centre de santé. 

Madagascar est devenu une référence en matière de gestion des risques et des catastrophes au niveau du continent africain. En seulement deux ans, nos efforts dans ce domaine ont été palpables.  Cependant, un renforcement des capacités s’impose par rapport à l'évolution de la situation dans le pays, explique le directeur général du Bureau national de gestion des risques et de catastrophes (BNGRC), le Général Elack Olivier Andriankaja, à propos des différents ateliers qui ont lieu presque toutes les semaines à travers l'île. « La gestion des risques et des catastrophes évolue avec la réalité dans laquelle le pays vit, dont la technologie et le changement climatique. C’est pourquoi nous avons besoin d’organiser ces ateliers afin d'augmenter le niveau des techniciens en la matière », dixit-il.  

La grève des 11 candidats de l'Opposition malagasy les 2 et 3 octobre 2023, en protestation contre le refus du Président sortant, Andry Rajoelina, de négocier des élections libres et transparentes, handicape les petits marchés des zones marchandes où se déroulent les cortèges des candidats. Certaines populations fustigent alors la manifestation. L'Opposition avait prévu une manifestation pacifique, mais elle a été réprimée par les Forces de sécurité, exacerbant ainsi une situation politique déjà tendue dans le pays. Le contexte emmène une certaine couche sociale malagasy à des défis économiques et financiers encore plus durs. Un vendeur à Analakely, qui a choisi de ne pas participer à la grève, explique les raisons de sa décision : I Les répercussions économiques de cette protestation pourraient ne pas se limiter seulement aux vendeurs du marché si cette dernière perdure.

Du sang neuf sur les écrits de Rado. Le seul et unique Georges Andriamanantena a eu 100 ans lundi dernier s’il était encore de ce monde. C’est un événement qui se doit d’être célébré aussi bien pour honorer sa mémoire que son héritage littéraire, mais également pour faire savoir à la future génération la grandeur de ses œuvres. Il était l’un des poètes et auteurs-compositeurs le plus célèbre à Madagascar. 

Dans une nouvelle déclaration hier, le Conseil œcuménique des églises chrétiennes de Madagascar (FFKM) soutient que la situation actuelle pouvait mener à des graves incidents, et même des blessés graves. Avant que cela n’arrive, le Conseil a exhorté tous les acteurs de la vie politique à cesser immédiatement leur démarche nuisible et de revenir aux dialogues.

En effet, les débordements d’éléments incontrôlés peuvent nuire à leur mouvement. Le FFKM appelle ainsi à la conscience des acteurs pour le bien du peuple malgache. A Antananarivo, une bonne partie de la population a d’ailleurs marqué leur mécontentement à cause des désagréments que les manifestations du collectif des candidats ont occasionnés. En citant par exemple, la coupure des rues, la fermeture des boutiques et magasins et autres stress engendrés.

Une déclaration claire et ferme. A peine deux jours après son intervention spéciale sur plusieurs chaînes de télévision privée de la Capitale, l’ancien Président Andry Rajoelina s’est de nouveau exprimé sur la situation politique dans le pays hier à son quartier général à l’Arena, Ivandry. Ce fut lors du lancement officiel de la plateforme IRMAR (Isika rehetra miaraka amin’i Andry Rajoelina).

Insulte et menace - Rivo Rakotovao se rabaisse 

Publié le mardi, 03 octobre 2023

Quelques heures après la tentative ratée d’envahir la place du 13 mai lundi, Rivo Rakotovao  a publié sur les réseaux sociaux deux vidéos. Menace et insulte sont les points communs  ces « deux courts métrages » avec comme acteur principal le président du parti HVM. Le premier a été tourné sur un lit d’hôpital où Rivo Rakotovao, après les premiers soins relatifs à la légère blessure due à un éclat de grenade lacrymogène, lance une menace sans détour  à l’endroit d’un colonel de la Gendarmerie. 

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Editorial

  • Problématique nationale ?
    La Grande île manque d’eau ! Contradictoire ! L’eau, cet élément le plus précieux parmi les quatre essentiels pour la vie, à savoir la terre, l’air, le soleil et évidemment l’eau, semblerait nous faire défaut en ces temps-ci ? Pour en devenir une problématique nationale. Le conditionnel est de rigueur. Quelque part, on doute sur la pertinence de la chose. On confond, semble-t-il, la situation naturelle du pays avec les dysfonctionnements de la compagnie nationale JIRAMA et du département de l’eau sur la gestion de cet élément indispensable à la vie. En fait, ce n’est pas l’eau qui manque, c’est la gestion rationnelle qui fait défaut. On n’est pas dans les pays du Golfe où l’océan du sable domine l’environnement ou en plein désert du Sahara où l’eau n’existe pas. Certes, il y a le grand Sud où les pluies se font rares, mais de là à dire que l’eau…

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