Nos archives web

Cosafa Women’s Cup - Les Barea dames vont mal

Publié le lundi, 09 octobre 2023

L’équipe nationale féminine de football, les Ladies Barea, n’a réussi à faire mieux au Cosafa Cup. En effet, les Barea de Madagascar dames enchaînent une série de défaites dans cette compétition opposant les équipes nationales d’Afrique australe. Battue 2 buts à 1 par l’Eswatini en premier match, l’équipe nationale malagasy s’est également inclinée devant sa bête noire, les Banyana Banyana d’Afrique du Sud, sur le score de 3 buts à 1 lors de son deuxième match.  La faille se trouvait dans la défense malagasy.

Ras-le-bol. C'est le message véhiculé par des citoyens lors des manifestations instantanées, visibles un peu partout dans la ville, hier en milieu de journée. Plusieurs centaines de personnes ont agité des banderoles et des pancartes dans plusieurs Arrondissements de la Capitale. Voilà ce que l'on pouvait voir sur les photos et les vidéos de ces manifestations qui ont circulé en ligne. Une marche instantanée au cours de laquelle ces citoyens ont exprimé leur ras-le-bol face aux manœuvres du collectif des candidats. 

Les abonnés qui ont fait la demande de raccordement aux réseaux électriques de la JIRAMA doivent être patients. En effet, les dossiers de 17.200 clients potentiels sur tout le territoire malagasy, envoyés au sein de la compagnie nationale d'électricité, sont encore en attente. La compagnie a cependant déclaré hier que ces demandes seront traitées le plus tôt possible afin de désengorger la liste d'attente, mais surtout de satisfaire les demandeurs. Ainsi, la JIRAMA a indiqué qu' « au plus tard tous les dossiers seront traités ce mois-ci ». Outre le manque de matériel, le nombre de poteaux opérationnels est également mis en cause, ce qui ralentit les opérations. Actuellement, plus de 2.800 demandes de mise en place de poteaux électriques sont également en suspens.

Timidement !

Publié le lundi, 09 octobre 2023

Le pays se reprend tout doucement.

Les crises cycliques que l’on a vécues depuis 1972 mettent à mal l’essor du développement du pays. Les aléas climatiques ou naturels à l’instar des intempéries et des récurrentes épidémies freinent les résultats des efforts soutenus. La pandémie de 2020 et suite aggrave la situation. L’économie, la victime principale, s’agenouille, rampe au sol.

Timidement, la relance se remet en marche. A moins que les soubresauts de la politique ne viennent tout gâcher. Madagasikara reprend modestement le rythme de croissance sensiblement égal à celle des années 90 – 00. Evidemment, ce n’est pas la croissance des années 70 seulement, on redémarre.

Madagascar se positionne de plus en plus comme une destination de choix pour les événements d'affaires. Avec ses établissements hôteliers de haut standing et son potentiel naturel unique, l'île attire de plus en plus l'attention des professionnels du tourisme et des voyageurs d'affaires. La semaine dernière, le ministère du Tourisme et l'Office national du tourisme de Madagascar ont organisé une soirée gastronomique à Paris. Le but étant de promouvoir Madagascar en tant que destination MICE (« Meetings, Incentives, Conferences and Exhibitions »). Cette initiative vise à attirer les entreprises et les organisateurs d'événements à considérer Madagascar pour leurs prochains rassemblements professionnels. L'événement a réuni près d'une trentaine d'agences spécialisées en MICE ainsi que les grands groupes hôteliers de Madagascar. 

Après deux ans de travaux de réhabilitation, la Bibliothèque municipale située à Analakely rouvre ses grandes portes et sera accessible à un public plus large, dans un local plus vaste et mieux adapté aux réalités d’aujourd’hui. La Commune urbaine d'Antananarivo (CUA) a procédé hier à l’inauguration de cette infrastructure. Le maire de la Capitale, Naina Andriantsitohaina, a mené la cérémonie de réouverture de ce nouvel endroit convivial, assisté par l’ambassadeur de France et celui du Japon, des entreprises partenaires, des donateurs de livres ainsi que des artistes sculpteurs. 

Reporter l’élection présidentielle à tout prix ! Telle est la mission que s’est fixé le collectif des 11 candidats qui a entamé une manifestation depuis près d’une semaine. Un objectif flagrant malgré les prétextes évoqués comme la question de nationalité ou encore les débats autour de la Constitution. Hier encore, le collectif a fait une ultime tentative dans l’unique but d’ajourner le scrutin présidentiel prévu le 9 novembre prochain.

Le tronçon de la Route-Digue passant au niveau du carrefour des boutiques des « Arts malagasy », menant à Ambohitrimanjaka, a été le théâtre d’une collision frontale entre deux minibus, vers 5h du matin hier. L’un est une Mazda qui transportait des membres d’une famille en deuil. Bien que le choc soit terrible, cet accident n’a pas occasionné un décès. En revanche, le porte-bagage installé sur le pavillon du minibus fut arraché avant qu’il n’atterrisse violemment quelques mètres à gauche du Mazda, et naturellement le cercueil avec.   

La une du 9 octobre 2023

Publié le dimanche, 08 octobre 2023

Brin de cheveu

Publié le dimanche, 08 octobre 2023


Prenons mille fois garde ! Il n’existe même pas un brin de cheveu entre la sérénité et le trouble. Entre le « sakoroka » et le calme. Bref, la paix civile et le chaos ! Tout peut dégénérer en un clin d’œil en situation incontrôlable, ingérable. Attention !
La Grande île serait-elle un pays condamné à revenir en arrière jusqu’au point zéro, au point de départ ? Les Malagasy, les éternels « damnés de la Terre », ne pourront-ils à jamais se défaire de cet infernal cercle vicieux au point de s’embourber dans la misère. Un éternel retour à la case de départ qui, au final, portera atteinte à la dignité même du Malagasy aux yeux du reste du monde. Certains observateurs nationaux et étrangers, entre autres les partenaires techniques et financiers s’interrogent « pourquoi le pays ne parvient-il pas à s’en débarrasser de cette pauvreté alors que nous avons tous les moyens disponibles entre nos mains pour se développer ? ». Sommes-nous citoyens d’un pays … maudit ? Est-ce que la malédiction de la misère nous frappe-t-elle ? Peut-être qu’il s’agit là d’une remarque saugrenue mais le sujet mérite réflexion tout de même !
Des « tabataba » de 1947 au « rotaka » de 1972 en passant par les crises cycliques de 1990 à 2009 pour en finir aux « sakoroka » de nos jours, on est obligé de se demander si les Malagasy seraient-ils des abonnés à la pratique politique de déstabilisation. Une politique qui, à terme, compromet évidemment à toute tentative de redressement voire de relance de la vie nationale notamment l’économie. Malheureusement, c’est le cas ! Le pays peine à retrouver son rythme de développement à cause des secousses d’ordre politique sans cesse. Et le plus dangereux entre tous relève des hésitations sinon le doute des investisseurs à venir. Or, nous ne pouvons en rien pour subvenir de  nos propres moyens aux besoins de financements de notre économie. Les éternels départs à zéro à tous les coups et qui accumulent les dégâts constituent des facteurs de blocage très difficiles à surmonter. A l’allure où vont les choses  politiques en évoluant vers un certain point de non- retour, on risque fort de revivre la galère des années noires du passé.
Alors que le pays commence à redémarrer. La relance des secteurs porteurs comme le tourisme, la production halieutique, les ressources minières et bien d’autres se trouvent en bonne voie, le caprice des acteurs politiques vient à tout gâcher. Au moment où les partenaires techniques et financiers renouvellent leur confiance que voilà les entêtements voire les fantasmes des uns et des autres risquent de tout casser.
Le funeste scénario des années 90 plane de nouveau. A l’époque où la Banque mondiale et le Fonds monétaire international (FMI) reconnurent les efforts déployés et tandis que le pays se remit en route grâce au Programme d’ajustement structurel (PAS) dicté par les Institutions de Bretton Woods après les vicissitudes du régime socialiste, les contestations populaires remirent en cause l’espoir d’un essor à venir. La galère des quatre décennies d’après et ce jusqu’à ce jour ont donné raison à l’assertion comme quoi le pays soit victime des errances des supposés leaders politiques.
Nous nous trouvons à la croisée des chemins. Que chacun fasse attention !
Ndrianaivo


Fil infos

  • Intégration régionale - Andry Rajoelina plaide pour la libre circulation dans la COI
  • Visite d'Etat d'Emmanuel Macron à Madagascar - Des signatures d'accords en perspective
  • Trafic de tortues protégées - Un député et ses complices envoyés à Tsiafahy
  • Route des Hydrocarbures - Fin du chantier avant les fêtes de Pâques
  • Actu-brèves
  • Visite du Président Macron à Madagascar - L’Opposition malgache se couvre de ridicule
  • Projets stratégiques - Le Japon injecte plus de 65 milliards d’ariary à Madagascar
  • ACTU-BREVES
  • Projets de grandes infrastructures - L’intérêt général prime sur l’intérêt d’une communauté
  • Mara Volamiranty Donna - « Arrêtons de déformer l’histoire »

Recherche par date

« April 2025 »
Mon Tue Wed Thu Fri Sat Sun
  1 2 3 4 5 6
7 8 9 10 11 12 13
14 15 16 17 18 19 20
21 22 23 24 25 26 27
28 29 30        
Pub droite 1

Editorial

  • Visite d’Etat
    Le pays s’apprête à accueillir une visite d’Etat. Dans une ambiance effervescente, la Grande île se prépare à recevoir sur le sol malagasy, en visite d’Etat, le Président français Emmanuel Macron le 23 avril. Ce sera le 5ème voyage officiel d’un Chef d’Etat français à Madagasikara mais il s’agit cette fois-ci d’une visite d’Etat. On entend par « visite d’Etat, un voyage officiel d’un Chef d’Etat souverain dans un pays souverain suite à l’invitation officielle du Chef d’Etat d’un pays souverain. C’est le plus haut niveau protocolaire d’un voyage officiel qu’effectue un Chef d’Etat à l’extérieur. Selon le protocole français en matière de visite ou voyage du Chef d’Etat, il existe trois sortes de voyage : le voyage officiel (d’Etat éventuellement), le voyage de travail et le voyage privé. Le général de Gaulle effectua un voyage officiel à Madagasikara en 1958. Il ne s’agissait pas d’une visite d’Etat du fait…

A bout portant

AutoDiff