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Quid du dialogue 

Publié le jeudi, 05 octobre 2023

Qui dialogue avec qui ? Sur quelle base le dialogue devrait-il avoir lieu ? A quel sujet devrait-on s’en tenir ? Et vers quelle issue le dialogue espérait-on aboutir ?

Suite aux échauffourées de lundi entre Forces de l’ordre et le Collectif des candidats et leurs sympathisants, des appels au dialogue et l’apaisement se multiplient. Des cris apparemment lancés dans le désert !

En principe, un dialogue se justifie par l’existence de deux forces en présence. De  deux blocs contradictoires dont les positions se radicalisent au fur et à mesure où le contexte évolue vers le point de non- retour. Chaque camp croit dur comme fer le bien- fondé de sa démarche. Mais, un dialogue montre sa nécessité dans le sens où il y a un vrai problème à dénouer ensemble.

Les perspectives économiques de l'Afrique subsaharienne restent sombres, avec une reprise économique qui tarde à se concrétiser. Selon le dernier rapport "Africa's Pulse" de la Banque mondiale, l'instabilité croissante, la croissance faible des principales économies de la région, et l'incertitude mondiale continuent de peser sur la croissance économique régionale. La croissance économique en Afrique subsaharienne devrait ralentir à 2,5 % en 2023, en baisse par rapport aux 3,6 % enregistrés en 2022. L'Afrique du Sud ne prévoit qu'une croissance de 0,5 % en 2023, en raison de problèmes dans les secteurs de l'énergie et des transports. Le Nigeria et l'Angola connaîtront une croissance de 2,9 % et 1,3 % respectivement, principalement en raison de la chute des prix des matières premières et des pressions sur les devises. 

Suite à la lettre d’information déposée par les six députés du parti «Tiako i Madagasikara », mercredi dernier, faisant office de demande d’autorisation, le Préfet d’Antananarivo a donné sa réponse hier. Souci de maintien de l’ordre, préservation de la circulation des citoyens et protection des activités commerciales dans le centre – ville, tels sont les motifs évoqués par le préfet de Police d’Antananarivo, Angelo Ravelonarivo dans sa lettre adressée aux six députés. Il justifie ainsi le refus de la Préfecture d’autoriser le rassemblement au 13 mai par l’objectif de prendre en considération l’intérêt public.

 

Des millions de Malgaches vont se rendre aux urnes pour élire leur nouveau Président de la République pour les cinq prochaines années, le 9 novembre prochain. Le Président sortant, candidat à sa propre succession est le grand favori de ce scrutin. Alors que la campagne électorale s’ouvrira dans 4 jours, la désinformation et les fake news pullulent sur les réseaux sociaux. Dernièrement, des vidéos et des photos montrant des gendarmes ont été largement partagées sur Facebook. 

Récemment, la Police a fait circuler un avis de recherche pour retrouver la trace de Joella Marjorie Ranaivo Raoul Philippe, pour affaire urgente. 

En réalité, cette jeune femme de 20 ans et domiciliée à Alasora, est soupçonnée de vol. "Nous ne sommes pas en mesure de divulguer la nature de l'infraction. Mais une chose est sûre : il ne s'agirait pas de somme d'argent. Et que la victime est un particulier", précise une source auprès de la Police.

La jeune femme suspecte, qui serait célibataire, a commencé à ne pas donner signe de vie à l'éclatement de l'affaire, il y a deux semaines de cela.


En plein essoufflement ! La manifestation du collectif des 11 candidats à la présidentielle n’a pas reçu l’adhésion des citoyens depuis son début lundi. Malgré tout, les leaders du mouvement persistent dans leur démarche et n’hésitent pas à s’engager dans des actions qui frôlent le ridicule. Dans l’après – midi d’hier, par exemple, 6 députés élus sous la bannière du « Tiako i Madagasikara » à Antananarivo ont déposé une lettre informant la Préfecture d’Antananarivo de leur projet de « faire un compte rendu à l’attention de la population de la Capitale », samedi prochain, sur la place du 13 mai à Analakely. Ils évoquent l’article 207 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale. D’après leurs propos dans la même lettre, ce sera l’occasion pour eux de « recueillir les desiderata du peuple ». Selon toujours leurs arguments, ce rassemblement serait en préparation de la session ordinaire du Parlement qui démarrera le 17 octobre prochain.
Il est pourtant clair que ce « compte rendu » n’est qu’un prétexte pour rameuter des partisans sur la place du 13 mai.  Une dernière tentative de perturber le processus électoral avant le coup d’envoi de la campagne électorale, lundi prochain. Une fois de plus, l’Opposition verse dans le ridicule et tente en vain de réanimer un mouvement déjà à l’agonie.
Des déclarations absurdes
Pour sa part, le député Roland Ratsiraka pousse le délire un peu plus loin au cours d’une conférence de presse, hier, où il a fait brandir des choux – fleurs à ses collaborateurs. Il a également annoncé qu’ils allaient distribuer ces légumes. Une initiative qui a été la risée des internautes sur les réseaux sociaux et prouve, une fois de plus, l’absurdité de la démarche du collectif des 11 candidats. Ce candidat à la Présidentielle avait également avancé que des « mercenaires étrangers » aurait intégré les rangs des Forces de l’ordre dans le but de cibler les 11 candidats.  La Gendarmerie n’a pas tardé à s’exprimer en démentant formellement l’existence hypothétique d’éléments étrangers dans ses rangs.
Hier également, l’ancien Président Marc Ravalomanana s’est exprimé à la sortie d’une réunion à l’hôtel « Le Hintsy » Ambohimanambola. Il a été le premier à sortir de la réunion pour aller à une autre réunion selon lui. Sa déclaration est des plus étonnantes puisque l’ex – Chef d’Etat a affirmé à haute voix qu’ « il est tout à fait possible de faire venir des casques bleus dans le pays ». A l’entendre, le mouvement du collectif reprendra ce jour. En revanche, il a esquivé la question concernant la campagne électorale dont le coup d’envoi est prévu le lundi 9 octobre prochain.
La Rédaction

L’autre problème !

Publié le mercredi, 04 octobre 2023


Et le pays continue de ramer vers nulle part. Sans but précis ni objectif bien défini, on se dirige vers l’inconnu, vers l’impasse. Et on tourne en rond plus exactement. On recule pour aller rejoindre éternellement le … point de départ. En soixante ans, depuis 1972, la Grande île vadrouille tel un c… errant. Rien ne devait nous étonner si le pays chute dans les abîmes de la pauvreté, de la détresse. La misère nous colle à la peau !
Au fait, quel est le problème ? Une question déjà mille fois posée sans que l’on parvienne à répondre clairement. Chacun y voit son « problème » ! Et chacun tente de le résoudre à sa manière.
Les acteurs politiques du pouvoir et de l’Opposition se « chamaillent ». L’image d’un couple en situation tendue, en position imminente de divorce et tiraillé par de grave altercation, tire chacun de son côté le drap. Et personne n’en veut rien céder. Chacun campe sur sa position. Parfois, l’entrée en scène des Forces de défense et de sécurité s’avère nécessaire.
Les instances censées jouer le rôle d’intermédiaire donc dans la neutralité, s’interposent de manière tendancieuse. Les unes au lieu de calmer le « jeu » jette de l’huile au feu. Et la situation se complique à tel point que le pays frôle le chaos. Le FFKM, les « Raimamendreny ara-panahy », pêche ouvertement ou tacitement par une prise de position en faveur d’une partie en conflit.
D’autres, en provenance de l’extérieur, dépêchées par des organisations internationales pour s’enquérir des nouvelles sur place, font du surplace. Elles savent pertinemment les positions figées sinon radicalisées et « s’amusent » à des jeux de rôle frisant la comédie. N’étant pas dotées du pouvoir coercitif, elles ne peuvent rien autrement que d’écouter. Ce qui nous amène d’ailleurs à se demander à quoi rime ces va-et-vient de ces missionnaires ?
Au risque d’enquiquiner les esprits sensibles, nous revenons à la charge en bétonnant qu’à Madagasikara il n’existe pas de problème ni de crise justifiant les gesticulations ici et là.
Si problème ou crise il y a, ce serait sur la question d’interprétation de la loi précisément sur l’angle de vue où l’on se place par rapport à certains Articles de la Loi fondamentale.
A notre humble avis, nous étions allés trop loin dans notre souci de démocratiser le pays. Est-ce que nous ne nous sommes pas égarés dans le « démocratisme » ?  Dans les pays dits de démocratie comme les Etats-Unis, les Européens ou autres, on n’applique pas ce principe de démission du titulaire en exercice avant le scrutin.
Un autre problème, un sujet à débat !
Ndrianaivo


L'année 2009, l'administration Marc Ravalomanana a laissé à jamais un très mauvais souvenir pour l'opinion et surtout les Forces de l'ordre. A l'époque, les Malagasy ont vécu un vrai cauchemar lorsque l'ancien Président a placé des étrangers, en particulier des Sud-africains aux commandes de certaines unités de nos Forces armées, et ce, au plus fort moment de la contestation populaire à l'époque. Actuellement, les mêmes Forces de défense et sécurité travaillent d'arrache-pied pour maintenir et rétablir l'ordre, à la suite de la volonté chez des politiciens proches du collectif des onze candidats de semer des turbulences au pays. Et cela vaut aux premières un blâme mais surtout aussi une désinformation sur leur compte. En effet, comme le commandant de la Circonscription régionale de la Gendarmerie d'Analamanga, en l'occurrence le lieutenant- colonel Tojo Raoilijon, l'a expliqué à la presse à Analakely hier, ces rumeurs reprochent justement la Gendarmerie d'avoir recruté des étrangers dont une Européenne et un Mahorais dans ses rangs. "Ils ont diffusé sur Facebook la vidéo montrant nos éléments supposément étrangers.

Or, cette information est complètement erronée. Les concernés sont bel et bien des nationaux. De toute façon, ils vont se présenter", déclare le commandant de la CIRGN Analamanga. La Gendarmette est issue de la 76e promotion et est de père et mère malagasy. Quant à celui présenté comme Mahorais est Betsileo et est de la 74e promotion. D'après toujours ses explications, la Gendarmerie ne fait pas de la discrimination pour recruter tant que les candidats sont de nationalité malagasy. A preuve, le récent examen en vue de l'admission d'élèves gendarmes l'a bel et bien prouvé. Face donc à ces rumeurs, la Gendarmerie va prendre une mesure. Car il est clair que l'objectif chez certains est de semer la discorde et la division au sein même de la Gendarmerie mais aussi chez les Forces armées. Des mesures qui visent à réparer cet affront proféré à l'endroit de cette Force et des personnes visées se profilent donc à l'horizon.
 Franck R.

La une du 5 octobre 2023

Publié le mercredi, 04 octobre 2023

Un événement  gratuit pour les amoureux de littérature et fans de l’auteure Michèle Rakotoson. La grande écrivaine présentera son livre, lors d’une  dynamique et rencontre engagée, lecture musicale et dédicace à la Galerie Mozaik à Antsahabe ce samedi 7 octobre. Encore une fois, la rencontre se fera autour de son roman « Ambatomanga, le silence et la douleur». Un récit autour de la guerre en 1895. D’ailleurs, elle sera sur les lieux  pour animer une rencontre et échange littéraire fort intéressants. Aussi, cette rencontre s’articulera autour du domaine de la littérature, du travail d’une auteure. Un échange entre les fans de lecture et Michèle Rakotoson. Une occasion de plonger dans l’ensemble de son œuvre donc, en suivant le cours de sa vie et de son évolution littéraire. Et ce, pour les personnes qui la connaissent déjà bien comme celles qui souhaitent la découvrir. Elle sera également disponible pour répondre aux questions sur son dernier livre intitulé « Ambatomanga, Le silence et la douleur ». Une manifestation qui commencera à partir de 17 heures. Il y aura également des dialogues avec Rado Andriamanambe en compagnie de quelques journalistes culturels. Pour les intéressés, ce sera une autre chance de rencontrer l’auteure pour une séance de dédicace. Un événement programmé pour permettre aux jeunes de mieux s’informer et de se familiariser avec cette auteure qui marque l’histoire de la littérature malagasy. Rappelons que son roman a encore remporté le concours littéraire international (Pola) Prix Orange du Livre en Afrique 2023. Ce roman mondialement connu est inspiré de faits réels sur la guerre de 1895. Un livre qui raconte le tracas et les inquiétudes d’un peuple face à une guerre qui se solde par une colonisation. Un œuvre composé à partir de faits réels, qui conserve encore jusqu’à aujourd’hui toute sa force saisissante. Ce livre est  sorti au mois de mai 2022 qui raconte les prémices d’une colonisation naissante par la France dans les années 1894, et ce via le regard de deux personnages, Félicien Le Guen, le soldat français et Tavao, esclave et porteur malagasy. Encore une fois, parce que ce livre mérite d’être cité, lu et qu’il est toujours exquis de parler littérature. L’entrée à cette rencontre est gratuite.
Si.R

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Editorial

  • Visite d’Etat
    Le pays s’apprête à accueillir une visite d’Etat. Dans une ambiance effervescente, la Grande île se prépare à recevoir sur le sol malagasy, en visite d’Etat, le Président français Emmanuel Macron le 23 avril. Ce sera le 5ème voyage officiel d’un Chef d’Etat français à Madagasikara mais il s’agit cette fois-ci d’une visite d’Etat. On entend par « visite d’Etat, un voyage officiel d’un Chef d’Etat souverain dans un pays souverain suite à l’invitation officielle du Chef d’Etat d’un pays souverain. C’est le plus haut niveau protocolaire d’un voyage officiel qu’effectue un Chef d’Etat à l’extérieur. Selon le protocole français en matière de visite ou voyage du Chef d’Etat, il existe trois sortes de voyage : le voyage officiel (d’Etat éventuellement), le voyage de travail et le voyage privé. Le général de Gaulle effectua un voyage officiel à Madagasikara en 1958. Il ne s’agissait pas d’une visite d’Etat du fait…

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