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La une du 3 juillet 2021

Publié le vendredi, 02 juillet 2021


En 1961-62, le taekwondo était pratiqué par les militaires coréens autant que par la population civile de ce pays, mais aussi par les forces armées américaines stationnées en Corée. Actuellement, étant une discipline non seulement de compétition mais aussi une forme de combat le taekwondo a été importé chez les Forces armées malagasy.
Les militaires pratiquants ont marqué la célébration du 61e anniversaire du retour de l’indépendance le 26 juin dernier au Stade Barea Mahamasina. Ils ont effectué une démonstration de poomsae durant l’ouverture de la cérémonie. 95 pratiquants dont une femme au sein du club Omnisport des Forces Armées et des militaires issus de groupements. Ces derniers, sous le commandement du capitaine Rivo Nantenaina Rasolofoson, moniteur de sport militaire au sein des Régiments d’artilleries spéciales, ont effectué des démonstrations de poomsae, de casse de briques et de planches. Et ils ont capté l’attention du public de Mahamasina durant leur passage.
A savoir que ces pratiquants de Taekwondo au sein des Forces Armées étaient entraînés par Narinja Ramananatsoa, ceinture noire 4e Dan et aidé par l’expert Coréen Lee Jeong Moo, ceinture noire 6ème Dan du Taekwowndo WT.
Le choix d’intégrer la discipline au sein de l’Armée malagasy est logique pour le Cosfa puisque le Taekwondo a vu le jour au sein des Hwarang, Forces spéciales coréennes.
Notons que le Cosfa est sous la direction du Général Rolando Jaositera, directeur de l'office des sports et de la culture auprès du ministère de la Défense nationale. Le club est composé de 16 disciplines actuellement dont les athlètes et/ou pratiquants sont des militaires, des gendarmes ainsi que des civils.
La démonstration militaire de taekwondo a eu un franc succès  grâce à l’appui de Donatella Rakotonavahy, pratiquante et du Général Maminirina Rakotoniaina.
Elias Fanomezantsoa


J-3. Le premier examen officiel de cette année se tiendra mardi prochain sur tout le territoire national. Le nombre de candidats en lice pour cette année a connu une légère hausse par rapport à celui de 2020, si l’on se réfère aux statistiques émanant du ministère de tutelle. 546 365 candidats se sont inscrits pour la session, soit une hausse de 3%.
Selon les informations recueillies auprès de la Circonscription scolaire (CISCO) de la ville d’Antananarivo, les convocations des candidats sont déjà dispatchées auprès des établissements. Ainsi, les parents des candidats devraient les récupérer au plus tôt. Toutefois, certains directeurs d’école font « chanter » les parents, notamment ceux qui n’ont pas pu régler les frais de scolarité durant les quelques mois de suspension des cours à cause de la pandémie. « J’ai dû signer une lettre d’engagement pour payer les 2 mois d’arriérés d’écolages, sinon la directrice n’a pas livré la convocation de ma fille », nous confie A.R., mère d’une candidate inscrite à Bemasoandro Itaosy. Comme cette mère de famille, bon nombre de parents ont opté pour des arrangements avec les responsables d’établissements pour éviter la rétention des convocations et autres problèmes pouvant nuire aux candidats.
Pour sa part, une responsable auprès de la CISCO Tanà-ville sollicite les directeurs d’école à distribuer les convocations des candidats malgré le non-paiement d’écolages ou autres désaccords avec les parents. Cette source d’ajouter par ailleurs que les sujets d’examen sont déjà déposés et sous haute surveillance auprès des Arrondissements d’Antananarivo. Ils ne peuvent être récupérés que le jour de la session, le 6 juillet prochain.
Patricia Ramavonirina



Salons de coiffure, gargotes, cybercafés, ateliers de soudure, de vulcanisation, de menuiserie et autres entreprises de même envergure sont invités à s’inscrire sur le tarif FMBT ou « Force Motrice Basse Tension » dans le système Optima initié par la JIRAMA. En effet, les dépenses en énergie constituent un enjeu de compétitivité pour les entreprises, qu’importe leur envergure. Selon le type d’abonnement d’électricité auquel elle souscrit, une entreprise peut réaliser jusqu’à 10 % d’économie sur sa facture d’énergie. De plus, le coût de l’électricité pèse lourd dans le budget des ménages, notamment ceux les plus défavorisés. A cela s’ajoutent l’impact de la pandémie de Covid-19 dans l’économie et les disparités régionales des tarifs, ce qui a conduit la compagnie d’eau et d’électricité à procéder à l’optimisation tarifaire.

Cependant, au vu de la multiplicité des offres proposées, il n’est pas toujours simple de faire le bon choix. Pourtant, le fait de faire des économies sur le contrat d’énergie pour les professionnels n’est pas un privilège réservé aux seuls gros sites consommateurs car les petits professionnels peuvent largement, eux aussi, y trouver leur compte. D’où la proposition de la JIRAMA qui s’adressent aux PME à intégrer le tarif FMBT. « Vous entrerez probablement dans la tranche de surconsommation et votre facture sera élevée si vous ne vous souscrivez pas au tarif dédié aux PME et aux micro-entreprises », annonce la JIRAMA sur sa page facebook officielle. Un message à l’endroit des petits entrepreneurs afin que ces derniers puissent régulariser leur situation par rapport à l’adéquation de leur consommation avec leur système tarifaire, et cela de manière à leur éviter une facturation à la hausse pour les périodes futures.

D’après la JIRAMA, les tarifs Optima présentent des avantages et sont adoptés pour l’intérêt général des consommateurs, quelle que soit l’envergure de leurs besoins en électricité. De ce fait, 80 % des abonnés bénéficient d’une baisse de leur facture à consommation égale. Une baisse généralisée pouvant aller jusqu’à 15 % pour tous les clients du tarif social, et de 6 à 26 % pour ceux consommant moins de 130 kWh par mois. Pour pouvoir bénéficier de ces baisses sur la facturation, les gérants des petites et moyennes entreprises doivent ainsi se renseigner auprès de l’agence JIRAMA la plus proche afin de voir les modalités requises pour bénéficier de l’avantage de la tarification FMBT. Il leur suffira alors de se munir des dossiers de constitution de leur société, à l’instar de la carte statistique ou encore du numéro d’identification fiscale. La JIRAMA leur accorde ainsi un délai d’un trimestre à partir de maintenant pour procéder à cette régularisation. Cependant, si l’entreprise n’est pas encore formelle, il est conseillé de régulariser son activité auprès de l’Organisme « Economic Development Board of Madagascar » (EDBM), des centres fiscaux ainsi qu’à l’Institut National des Statistiques (INSTAT).

Hary Rakoto

Message d’une gifle !

Publié le vendredi, 02 juillet 2021

Papa gifle son fils quand ce dernier franchit la « ligne rouge ». Par ce geste fort, il veut transmettre un message fort à son fils qu’il a dépassé les limites convenues. Il existe normalement dans une famille un cadre d’éducation dont le but consiste à former les progénitures à devenir des citoyens et citoyennes dignes (olom-banona). En général, le recours à une gifle se fait rare. On ne touche pas la partie supérieure notamment la tête ou le visage. Les parents qui se sentent obligés de punir physiquement leurs enfants frappent à la rigueur les parties inférieures (fessées, jambes). Mais dans les familles à problèmes, pères ou maris chômeurs ou alcooliques ou parents divorcés, etc., femmes et enfants subissent les sévices corporels ou moraux. En tout cas, grâce à l’évolution de la législation relative à l’éducation des enfants dans le cadre familial et scolaire, le recours aux sanctions corporelles est strictement interdit. Chaque enfant a le droit d’être traité de façon digne et … humaine. On priorise le dialogue dans tous les cas de figure et dans toutes les étapes des interventions. Rappelons-nous le cas de ce père fouettard de Soavimasoandro qui frappait son fils de quinze ans et dont la séquence a été filmée par un cadreur profane, un « journaliste citoyen » comme on l’appelle, et qui l’a postée sur les réseaux sociaux. Au final, le père impulsif écopa une peine d’emprisonnement tandis que le fils placé dans un Centre de correction pour mineurs.
Quand la gifle sort du cadre éducationnel, dans les relations parents-enfants ou maitresse-élève, et s’invite dans un tout autre domaine comme la politique, par exemple, elle prend alors une tournure sinon une dimension totalement différente et préoccupante.
Le président français Emmanuel Macron a été giflé, lors de son déplacement dans la Drôme, à la sortie du lycée hôtelier du Tain-l’Hermitage, par un individu. Immédiatement, les services de sécurité interpelèrent le gifleur. L’acte téméraire provoqua l’indignation générale de l’opinion. La classe politique française dans son ensemble condamne le geste trop osé. Effectivement, la dignité et la souveraineté de la République s’identifient à travers la personne du Chef de l’Etat qui représente la Nation toute entière. Mais en fonction du temps, les réactions évoluent selon les sensibilités. L’entourage du président français, le Gouvernement et les ténors du LER, tentent de minimiser la « chose » et ses impacts. En gros, ils imputent la responsabilité du controversé geste à l’actif d’un dérangé isolé. La « gifle », selon eux, n’a aucun lien avec le contexte quelque peu surchauffé dans une ambiance post-électorale globalement défavorable au régime macronien. Le Rassemblement National n’a pas pu non plus faire grand-chose. Les anciennes gloires (Droite-Gauche) reviennent sur le devant de la scène.
Dans tous les cas, « l’incident » inédit porte toujours en lui un message éloquent. Un fait rarissime durant les cinq Républiques que l’Hexagone a connu. Une gifle en plein visage d’un Président de la République est toujours, quoiqu’on dise, riche en enseignement ! Car une gifle est une gifle ! Cela fait mal toujours ! Corporellement ou psychologiquement voire moralement !
Qu’on le veuille ou non, une gifle de ce genre reflète un rejet de crédibilité. Le recul de la majorité présidentielle lors des dernières élections régionales en témoigne.

Ndrianaivo



Le Gouvernement malagasy fait part de ses regrets face à la « démarche arbitraire du Gouvernement français » de faire de l’archipel des Glorieuses une réserve naturelle nationale. Le décret y afférent était paru dans le Journal officiel français le 10 juin dernier. Dans un communiqué publié hier, le ministère des Affaires étrangères de Madagascar déclare que cette démarche va à l’encontre de l’engagement des deux parties qui s’étaient engagées « à s’abstenir de tout acte unilatéral pendant la durée des négociations pour le règlement pacifique du différend relatif aux îles Glorieuses, Juan de Nova, Europa et Bassas da India ». Toujours dans son communiqué, le MAE soutient que « la démarche du Gouvernement Français ignore l’appel à la retenue lancé par le Gouvernement malagasy mais va également en désaccord du Communiqué conjoint issu de la première session de la Commission mixte du 18 novembre 2019, dans lequel les deux parties se sont convenues de poursuivre leur dialogue dans un esprit positif, constructive et de bonne foi.»
Le département dirigé par le Dr Tehindrazanarivelo Djacoba Liva rappelle son communiqué, datant du 18 mai 2020, dans lequel le Gouvernement de la République de Madagascar a déjà exprimé son opposition à ce projet de décret. A l’époque, l’ambassadeur de France à Antananarivo avait même été convoqué au ministère des Affaires étrangères malagasy pour s’expliquer sur ce projet considéré comme « un acte de défiance envers Madagascar ».
Pour rappel, en effet, une commission mixte consacrée aux îles Eparses avait été mise en place. Une première réunion s’était tenue en novembre 2019 qui s’est terminée sur un constat commun de désaccord. Le second rendez-vous devait avoir lieu à Paris mais a été reportée sine die pour cause de pandémie. « Aujourd’hui, la position de Madagascar demeure inchangée », soutient le département ministériel des Affaires étrangères, dans son communiqué d’hier. Aucun mot n’a toutefois été touché en ce qui concerne la suite ou non des discussions pour la rétrocession des îles Eparses.
En tout cas, dans cette missive, le MAE dit que Madagascar « s’attache à la préservation de l’environnement et la sauvegarde de l’exceptionnelle richesse de notre biodiversité à l’échelle mondiale et sur l’ensemble du territoire malagasy en particulier. Il s’agit d’ailleurs d’une cause nationale et une priorité de l’Etat malagasy ». Une manière pour le ministère sis à Anosy de signifier que Madagascar regrette la démarche des autorités françaises mais qu’elle ne s’oppose pas à la préservation des Iles Glorieuses.
La Rédaction


« Incompréhension ». C’est en ces termes que Michel Saint-Lot, représentant du Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) à Madagascar, a interprété la déclaration des autorités sanitaires européennes portant sur l’invalidation du vaccin Covishield sur leurs territoires. Au cours d’une rencontre avec la presse hier, il a confirmé que ce sont ces mêmes pays européens qui financent l’initiative Covax grâce à laquelle Madagascar a obtenu les 250 000 doses. Et qu’il n’y a pas de vaccins attribués pour les pays développés ou encore ceux destinés aux pays en voie de développement. « Je suis d’origine haïtienne, marié à une femme malagasy et j’ai la nationalité française. J’ai eu le choix entre Johnson & Johnson  et Covishield, mais j’ai finalement opté pour le Covishield. C’est le vaccin le plus administré dans le monde entier depuis le mois de décembre dernier. De plus, ce vaccin s’avère très efficace contre les variants et a même reçu l’approbation de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Nous savons très bien que bon nombre des vaccins n’ont pas été approuvés par cet Organisme onusien », a-t-il témoigné. Et d’ajouter que les doses doivent aussi être administrées pour la santé et non par rapport à d’autres pays. Il faut noter que l’Unicef s’est chargé de l’acheminement des vaccins anti-Covid-19 livrés à Madagascar ainsi que des achats supplémentaires.
Rappelons que l’ambassade de France à Madagascar a partagé récemment sur sa page Facebook que depuis la réouverture partielle des frontières, l’entrée sur le territoire de la France métropolitaine est de nouveau possible, quel que soit le motif de séjour et sans laissez-passer spécifique, et ce, sur présentation d’une preuve de vaccination complète au moyen de l’un des 4 vaccins reconnus par l’Union européenne, à savoir Moderna, Pfizer, Astra Zeneca ou Johnson & Johnson, et uniquement l’un de ceux-là.
Ansi, à ce stade, le vaccin Covidshield n'est pas reconnu par les autorités sanitaires européennes. Cette déclaration a étonné le Professeur Rakotovao Hanitrala Rakotovao, ministre de la santé Publique. Il a affirmé que le premier lot des 250 000 doses, approuvées par l’OMS, provient de l’initiative Covax. Et que des membres du corps diplomatique, dont Giovanni Di Girolamo, ambassadeur de la Délégation de l'Union européenne à Madagascar et en Union des Comores, ont même honoré de leur présence l’arrivée de ces doses. Pour se défendre, l'Union européenne a affirmé qu'avec une  telle pandémie à évolution rapide, aucun d’entre nous n’est en sécurité. Et afin de lutter efficacement contre la Covid-19, il est important que toutes les personnes aient la possibilité de se faire vacciner. C'est pourquoi l'Union européenne et ses Etats membres, agissant collectivement au titre de l'équipe Europe, comptent parmi les principaux contributeurs au mécanisme Covax qui s'efforce d'offrir un accès juste et équitable aux vaccins à tous les pays qui y participent.
Toutefois, leur Agence des médicaments (AEM) est un Organisme indépendant chargé de l'évaluation scientifique des produits pharmaceutiques. Ses évaluations servent de base à la Commission européenne pour accorder les autorisations de mise sur le marché dans tous les Etats membres de l'Union européenne.
Recueillis par K.R.



Une douzaine d’écoles ainsi qu’environ 500 élèves et Junior Ecoguards impliqués. L’ONG C3 Madagascar mène actuellement une activité de sensibilisation sur l’importance des espèces marines. Des peintures murales et diverses animations dans les établissements scolaires de ses zones d’intervention côtières, dans le Nord de Madagascar, sont mises en œuvre pour ce faire. L’objectif étant de rappeler constamment les richesses qui entourent les jeunes.
Concrètement, l’équipe de ladite ONG a récemment passé 2 jours dans différentes écoles des zones de biodiversité clé de Nosy Hara, Baie de Rigny et Ambodivahibe. Au premier jour, l’intérêt de la peinture dans les sensibilisations et la conservation de l’environnement marin a été mis en avant. C’était également une occasion de préparer le mur et les peintures avec les élèves. La peinture des diverses créatures issues de biodiversité des environs, entre autres les requins, les dauphins, les tortues, les dugongs, les poissons, les coraux et les invertébrés, sur fond marin, s’est ensuivie au 2ème jour. De plus, la séance de peinture a été animée par des questions relatives aux espèces et habitats marins. Certaines écoles ont choisi de peindre un mur de classe, tandis que d’autres ont préféré égayer un mur extérieur. Cette deuxième approche a l’avantage d’impacter les communautés.
« Cette initiative est un outil facile pour améliorer les connaissances et sensibiliser la population locale ainsi que les élèves. Ces derniers étaient d’ailleurs engagés, dynamiques et ravis d’y participer », avancent les responsables des Ecoles primaires publiques (EPP) d’Ampondrahazo et d’Ivovona. Pour leur part, les directeurs d’établissement de l’EPP et CEG Ramena félicitent l’initiateur de ce concept d’éducation des jeunes via des illustrations visuelles. Notons que C3 Madagascar a pu mener cette activité grâce au  partenariat avec le programme ECOFISH, financé et promu par l’Union européenne, et Tusk Trust.
Recueillis par Patricia R.


Le remède malagasy Covid-Organics continue son bonhomme de chemin pour conquérir l’industrie pharmaceutique. 339 patients atteints de forme légère modérée la Covid-19 ont été sujets à la 3ème phase d’un essai clinique destiné à tester l’efficacité du CVO plus sous forme de gélules. Les malades ont reçu des doses de 3 gélules de CVO plus curatif par jour sur une durée de 15 jours conformément aux bonnes pratiques cliniques. Chaque patient a fait l’objet d’un suivi strict pendant 28 jours.
Après évaluation des critères basées sur la guérison, les effets indésirables et les résultats biologiques, les scientifiques ont conclu que le CVO plus est efficace à 87,1% pour le traitement de la Covid-19 de forme légère à modérée après 28 jours de suivi. Telles sont les conclusions des scientifiques révélées au cours d’une conférence de presse, hier au siège de l’usine Pharmalagasy à Tanjombato. Selon toujours les mêmes conclusions, 70,45% des patients ont été guéris dès le 14ème jour. Aucun patient traité par le CVO plus curatif n’a évolué vers la forme grave et tous les patients ont gardé leurs fonctions hépatique, rénale et métabolique intactes. Cet essai clinique phase 3 a été mené de janvier à mai 2021 dont le protocole a été élaboré, supervisé avec l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et dûment approuvé par cette institution onusienne. Cette nouvelle étape a obtenu l’approbation du Comité d’éthique de recherche biomédical à Madagascar (CERBM) le 17 décembre 2020.
Attente du feu vert de l’AMM
D’après Pierre Raoelina Andriambololona, directeur général de l’usine Pharmalagasy, la diffusion de ces gélules curatives attend encore l’aval de l’Agence de Médicament de Madagascar (AMM). Cette version curative ne peut néanmoins être prise par les patients sans consultation d’un médecin. Les gélules CVO plus préventif, quant à elles, sont déjà disponibles au niveau des pharmacies depuis l’année dernière. D’ailleurs, ces médicaments ont été très prisés par les usagers au début de la 2ème vague de l’épidémie du coronavirus à Madagascar.
Pour rappel, un essai clinique, phase 2 pour évaluer l’efficacité de l’artésunate injectable seul ou associé à la vitamine C pour le traitement de la Covid-19 a été mené entre le mois de juillet et septembre 2020. Les résultats de cette étude ont montré une proportion plus élevée de succès thérapeutique quand l’artésunate était utilisé seul. Toutefois, les résultats devaient être confirmés par une étude à plus large échelle. Cette phase 2 a fait l’objet d’un partenariat international impliquant  le Professeur Dhanjay  Jhurry, président de l’Université de Maurice, Docteur Thomas Lodi de Thaïlande, et Docteur Nathan Goodyear, des Etats – Unis.
Au mois d’octobre 2020, l’usine Pharmalagasy a été inaugurée par le Président Andry Rajoelina, en présence du représentant de l’OMS. Ce fut aussi l’occasion de présentation officielle des gélules CVO plus dans leur formule préventive.
La Rédaction

Basketball - Kiady rejoint la Pro B française

Publié le jeudi, 01 juillet 2021

Du National masculin 1 à la Pro B, Kiady Razanamahenina se découvre un nouveau club du championnat national Pro B française. Le basketteur international malagasy vient de quitter le Golbey Epinal Thaon Vosges et rejoint le club des jeunes du Saint-Augustin Bordeaux Métropole. Ce dernier a annoncé l’arrivée de sa nouvelle recrue sur sa page tweeter, hier, qui évoluera pour l’année 2021 - 2022.

 

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Editorial

  • A vos marques !
    Par Délibération n° 056 / CENI / D du 16 avril 2024 portant arrêtage et publication de la liste des candidats pour les élections législatives du 29 mai prochain, la CENI rend finalement publique la liste définitive des candidats retenus. Au total, on compte 473 candidats admis à concourir pour les 163 sièges prévus à l’Assemblée nationale.Comme il fallait s’y attendre, la mouvance présidentielle IRMAR est la seule plateforme ayant pu couvrir le territoire national de candidats pour le scrutin de 29 mai. Dans certaines Circonscriptions, il n’y a que des prétendants sous la bannière Orange. Ce qui présuppose une victoire déjà acquise. Quant aux autres formations politiques de l’Opposition (« Firaisan-kina » et « Kaolektifa »), elles peinent à couvrir le territoire. Elles ont dû se contenter de ne se présenter que dans certaines Régions. Le paiement de la caution est y pour beaucoup ! Tandis que les « …

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